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L’idée sortie. Les Galettes du monde à Sainte-Anne-d’Auray

Les 27 et 28 août, Sainte-Anne-d’Auray accueille le festival Les Galettes du monde. Pendant deux jours, les festivaliers pourront découvrir des cultures venues du monde entier. Cette année, les cultures de 25 pays seront représentées. Musique, cuisine, danse, rencontres, artisanat… Il existe de multiples manières de découvrir une autre culture !

Samedi 27 août, les festivités commencent à 16h30. Cuisines du monde et stand d’associations culturelles et humanitaires accompagneront les visiteurs jusqu’au début des concerts, à 19h30. La Polynésie est mise à l’honneur avec le groupe Otéania song qui sera le premier à jouer, avant Féfé et Amadou et Mariam. Dimanche 28 août, rendez-vous dès 11h30, pour assister à des danses et des spectacles venus des cinq continents.

Le festival des Galettes du monde est né en 2008. Son but initial est de réunir toutes les cultures du monde autour d’un plat emblématique de la Bretagne et consommé, sous différentes formes, partout dans le monde : la galette ! En 2015, 14 000 personnes ont fait le déplacement pour découvrir la galette et les cultures du monde entier.

 

Plus d’infos :

Festival Les Galettes du monde, samedi 27 et dimanche 28 août, à Sainte-Anne-d’Auray.

7€ le samedi, 3€ le dimanche.

www.galettesdumonde.free.fr




Découvrez Mellé, le village durable

Il existe, dans le Nord-Est de l’Ille-et-Vilaine, un petit village appelé Mellé pour qui le développement durable est une réalité. En effet, depuis le début des années 90, « la commune mène un projet global de valorisation du patrimoine et de développement local, qui se traduit par des réalisations exemplaires et innovantes en matière de réhabilitation et d’interprétation du paysage , nous apprend le site Internet du village.

Ainsi, d’anciens bâtiments de la commune (Poste, Presbytère…) sont réhabilités pour créer des logements sociaux ou des gîtes. Les habitants de la commune s’investissent bénévolement dans ces projets, tant pour l’entretien et le nettoyage des sites que pour l’accueil des visiteurs.

Avant cela, les citoyens de Mellé s’étaient déjà illustrés par leur engagement. En effet, dès la fin des années 70, les agriculteurs de la commune ont contribué à reboiser leur territoire et mis en place une filière bois-énergie. À ce jour, près de 75 000 arbres ont été replantés.

 

Des films primés

Afin de mettre en avant ces initiatives, un lieu a été créé sur la commune. « Melléco héberge une scénographie sur ce qui est fait à Mellé, explique Kim Sorin, directrice de Melléco. Il y a beaucoup d’initiative sur la commune et nous voulions les mettre en avant. Le but est aussi de montrer aux élus d’autres communes ce que nous faisons. »

Cinq panneaux expliquent aux visiteurs les actions mises en place sur la commune, qui peuvent aussi entendre des témoignages audio de Melléens engagés. Enfin, deux films sont proposés, l’un tout public et l’autre à destination des enfants : « Le film pour enfants – Arthur et la roche au diable – a remporté un dauphin au festival de Cannes. L’autre film – Les chemins de Mellé – a remporté les Deauville Green awards en 2014 ». Enfin, des expositions ont régulièrement lieu dans le bâtiment de Melléco. Fin août, les visiteurs pourront ainsi découvrir la vie des Français pendant la seconde guerre mondiale à travers leurs courriers.

 

Éduquer les générations futures

Kim Sorin fait également de l’éducation à l’environnement auprès des jeunes. Elle intervient dans les écoles et les centres de loisirs. « On voit avec les enfants comment préserver l’environnement. Il y a des visites sur des zones humides. On essaye de sortir au maximum sur le terrain pour que les enfants voient ce qui se passe sur la commune », détaille la directrice de Melléco.

Au vu des ces différentes actions, la commune de Mellé s’est naturellement engagé dans un Agenda 21 local, qui regroupe les différents projets de développement durable. « Il y a des actions de cohésion sociale qui sont mises en œuvre comme, par exemple, l’opération Argent de poche. Les jeunes de la commune reçoivent une petite somme d’argent en échange de petits boulots pour la commune, dans les espaces verts ou le nettoyage », souligne Kim Sorin.

Grâce à ses projets et à l’engagement de ses citoyens, Mellé est un village résolument tourné vers l’avenir et le développement durable. « Les gens d’ici ont vu que ça marchait très bien de travailler ensemble quand tout le monde s’y met », conclut Kim Sorin.

 

Plus d’infos :

www.melle-durable.com

www.melle.bzh




L’idée sortie. Un tro Breizh des marées vertes

Du 9 au 12 août, la coordination verte et bleue organise un Tro Breizh des marées vertes. « Des membres de la coordination seront présents sur les plages de Fouesnant, Douarnenez, Plestin-les-Grèves et du Val-André », précise Jean Hascoët, président de l’association Baie de Douarnenez Environnement.

Le mardi 9 août, les militants seront sur la plage du Cap Coz, dans la baie de la Forêt. Le mercredi 10 août, ils seront sur la plage du Ris à Douarnenez puis, le jeudi 11 août, à la plage de Plestin-les-Grèves, près de Lannion. Le tro Breizh se terminera le vendredi 12 août sur la plage du Val-André, en baie de Saint-Brieuc.

À chaque fois, des membres d’associations locales de lutte contre les algues vertes seront tiendront un stand pour présenter leurs actions et distribuer de la documentation aux plagistes. « Nous installerons des transats et nous diffuserons une émission de France Culture intitulée Algues vertes, le déni. Notre présence est tournée vers les plagistes pour qu’ils se rendent compte que derrière la carte postale, il y a l’environnement qui souffre », ajoute Jean Hascoët.

La coordination verte et bleue est constituée de sept associations qui lutte contre les algues vertes et les algues bleues. « Ces associations participent activement au Plan Algues Vertes, militent pour le changement des pratiques agricoles, seule condition pour sortir des marées vertes et des pollutions associées, de la source à la mer », explique le site de la coordination.

 

Plus d’infos :

Tro Breizh des marées vertes, du 9 au 12 août, à partir de 14h30 sur les plages bretonnes.

www.coordinationverteetbleue.blogspot.fr




Saute-Ruisseau se réapproprie le territoire grâce à la marche

Une nouvelle association vient de voir le jour en Bretagne. Saute-Ruisseau a été créée, début juillet, à Peillac (56). « Notre but est de créer du lien entre les hommes et leur environnement. Nous voulons créer un espace de découverte et de rencontre grâce, entre autre, à la marche », explique Sophie Pontgélard qui est à l’origine de l’association.

Saute-Ruisseau propose de petites randonnées, à la journée ou à la demi-journée, en passant par des fermes paysannes. Les parcours sont faciles et accessibles aux familles. Plusieurs sorties ont déjà eu lieues et les retours sont positifs : « Tout s’est très bien passé, se réjouit Sophie. Nous prenons le temps de rentrer dans les fermes, de rencontrer ceux qui y travaillent, de déguster des produits de la ferme ».

À terme, l’association aimerait proposer des séjours en itinérance sur deux ou trois jours, accessibles, là encore, à tous les publics. « Nous comptons organiser les premiers séjours au printemps prochain », précise Sophie Pontgélard.

 

Réinvestir le territoire

L’association est portée par deux personnes : Sophie Pontgélard et Thaïs Villeneuve. Leurs activités professionnelles les ont aidées à créer l’association. Thaïs travaille dans une ferme où elle fait de la transformation de lait en fromage et en yaourt et Sophie travaille depuis 15 ans dans l’éducation à l’environnement et au territoire. « Nous sommes en réflexion depuis le début de l’année mais nous avons un bagage. Pour nous, l’idée est aussi de créer une activité professionnelle. J’avais l’impression de m’éloigner du public que je vise dans mon métier. Là, je peux réinvestir mon territoire », s’enthousiasme Sophie.

Pour cette année test, l’association organise trois sorties toutes les deux semaines. Elle est également présente sur des manifestations organisées par des producteurs locaux ou la confédération paysanne : « Nous voulons nous faire connaître, créer des contacts avec les offices de tourisme, les Pays, les fermes… »

Les deux femmes ont aussi d’autres projets pour l’association. Elles voudraient mettre en place des formations d’approche du territoire et de découverte de l’environnement. « Nous voulons aussi organiser des rando-débats sur des sujets particuliers. Marcher, c’est mettre en route son corps mais ça permet aussi de réfléchir différemment. »

 

Plus d’infos :

Le facebook de l’association




L’idée sortie. Rendez-vous dans les jardins ce week-end

Dès aujourd’hui, et jusqu’à dimanche, les jardins ouvrent leurs portes. Pour la 14e édition de Rendez-vous aux jardins, près de 2300 parcs et jardins, publics et privés, seront accessibles aux curieux.

De nombreuses animations seront proposées pendant ces trois jours : ateliers, spectacles, expositions, conférences… Il y en aura pour tous les goûts !

À l’abbaye du Relec, vous pouvez découvrir un jardin vivrier avec potager, verger, jardins familiaux, jardin de simples… À Saint-Brieuc, c’est le parc de le préfecture qui ouvre ses portes. L’occasion pour le visiteur d’admirer quelques arbres remarquables.

En Ille-et-Vilaine, dans le parc bocager de l’ancienne métairie de l’abbaye de Paimpont, plus de 500 espèces d’arbres et arbustes, certains classés remarquables, attendent les badauds. Et au domaine de Kerguéhennec, un parc de 45 hectares entoure un château du 18e siècle, classé monument historique, et accueille des expositions d’art et un parc de sculptures.

Et tout ceci n’est qu’un aperçu ! Au total, une cinquantaine de lieux participe à cet événement organisé par le ministère de la culture.

 

Plus d’infos :

www.rendezvousauxjardins.culturecommunication.gouv.fr




Partez à la découverte de l’écologie pratique avec l’Ecocentre du Trégor

Tout commence en 2008. Jean-Louis Boulard, instituteur, et Carsten Greve, intervenant en breton dans l’éducation nationale, ont l’idée de créer un espace de découverte et de connaissance autour de l’écologie. Pour cela, ils s’inspirent de lieux déjà existants comme l’écocentre du Périgord ou le centre Terre vivante. « Ce centre est un outil grand public de sensibilisation à différentes thématiques avec un aspect ludique très développé », précise Aurélien Legeard, bénévole et membre du conseil d’administration de l’association Spered All, qui gère l’Ecocentre.

En 2010, l’association obtient l’autorisation de s’installer sur un terrain situé à proximité du Radôme, à Pleumeur-Bodou. Les travaux commencent fin 2013. « Il y avait un ancien corps de ferme sur le terrain. Dès 2010, nous avons organisé des chantiers participatifs et fait appel au bénévolat pour y créer un espace associatif. Tout adhérent de l’association peut venir proposer quelque chose, des stages, des ateliers sur différents thèmes. Nous sommes ouverts à toute initiative », détaille Aurélien Legeard.

 

Un parc de trois hectares

L’Ecocentre ouvre ses portes en mai 2015. « La première saison a servi de test. Elle a permit de finaliser beaucoup de choses », explique le bénévole. De mai à septembre, 2 000 visiteurs découvrent le lieu : « Nous avons eu des retours très positifs. Le cadre est sympa, les gens sont dans une bulle. Pendant une demi-journée, ils sont un peu ailleurs ».

Le centre est installé au cœur d’un parc de trois hectares composé de bois, de zones humides, et de prairies. Le parcours se développe autour de différentes thématiques comme écoconstruction, l’énergie, l’agroécologie et la permaculture. « Il y a des jeux et des activités ludiques pour les enfants, dès trois ans. L’espace de restauration permet de déguster les produits du jardin et une boutique d’artisanat local permet de voir les réalisations des membres de l’asso et d’artisans locaux », ajoute Aurélien.

 

Un objectif de 15 000 visiteurs

Cette année, le lieu a ouvert dès le mois d’avril. À l’heure actuelle, quatre personnes sont salariées à mi-temps par l’association. Elles sont épaulées par deux services civiques et des bénévoles. Pour l’instant, la saison démarre bien, avec l’accueil de nombreux groupes venus d’écoles locales. Des contacts ont aussi été établis avec l’hôpital de Lannion et les CCAS du coin pour organiser des visites. « Nous avons également l’intention de proposer des ateliers et des stages tout au long de l’année », précise Aurélien Legeard.

L’Ecocentre espère beaucoup de cette année charnière : « On espère avoir entre 6000 et 8000 visiteurs en 2016, et 15 000 à terme ». On espère que l’Ecocentre atteindra cet objectif pour que visite touristique rime avec transition écologique.

 

Plus d’infos :

www.ecocentre-tregor.fr

www.spered.all.free.fr