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L’idée sortie. Le festival des  Herbes Folles à Saint-Nolff (56)

La cinquième édition du festival Les Herbes Folles se déroule ce samedi 23 février à Saint-Nolff, avec pour thème « Agir pour le climat ». Au programme : conférence, ateliers nature, spectacle pour les enfants, et apéro-concert.

Le festival des Herbes Folles revient pour une nouvelle édition à la Salle Kervel et Petite Scène à Saint-Nolff.

Cette année encore, la protection de l’environnement est à l’honneur de cet événement intergénérationnel, avec une attention particulière portée au climat.

La journée débutera ainsi avec une conférence « climat et biodiversité »avec Laurent Labeyrie, géochimiste, paléo-océanographe, ancien membre du Giec, et co-fondateur de l’association Clim’Actions Bretagne Sud. En parallèle, une exposition sur les sols et le changement climatique sera présentée.

Dès 13h30, on pourra apprendre à devenir une « sentinelle du climat » grâce à l’association Clim’Actions Bretagne Sud. Les « sentinelles du climat » sont des habitants, formant un réseau, qui sont volontaires pour observer, collecter des informations et les analyser dans la durée. Quatre ateliers de formation sont ainsi proposés ce samedi après-midi : la végétation avec Bretagne Vivante, les oiseaux avec la LPO, les insectes avec le Gretia, et le littoral avec le Riem.

A partir de 16h, parents et enfants sont invités à participer à différents ateliers pratiques : fabrication de tawashi, fresque du climat, maquillage, jeux bretons, bombes à graines, Sandbox de la Fabrique du Loc’h (une première en Bretagne Sud)…

A 17h, place au spectacle pour enfants du Lombric Fourchu, suivi à 18h de la battucada de Séné. Dès 19h, apéro concert avec les Serious Men. Et pour terminer la journée, le groupe Mecano Ola viendra donner un concert à partir de 21h !

 

Pratique : Festival Les Herbes Folles, à partir de 9h30.

Restauration sur place toute la journée

Participation libre, et possibilités de payer en Bizh, la monnaie locale complémentaire du pays de Vannes.

 

Plus d’infos

https://www.facebook.com/herbes.folles.90/




L’idée sortie. Le Forum Social Local du Morbihan

Ce week-end démarre l’édition 2018 du Forum Social Local du Morbihan. Cette année, l’événement se déroule jusqu’au 27 janvier. Au programme : conférences, stands, films, animations, ateliers…

Déclinaison locale d’un Forum Social Mondial, qui se veut être une alternative au Forum Economique Mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse, Le Forum Social Local du Morbihan démarre dimanche à 17h à Lorient. Lieu de rencontres, de débats, d’échanges autour des alternatives et des acteurs œuvrant pour « un autre monde », il propose de nombreuses animations, sur différentes communes du Morbihan, jusqu’au 27 janvier.

Au programme: ateliers, débats, rencontres, projection de films…Ce dimanche aura lieu en ouverture la projection du film « Le tribunal sur le Congo », à 17h à Lorient. Lundi 21 janvier, place au film « Zéro phyto-100% bio » à 20h à Theix-Noyalo. Et mardi 22 janvier, c’est « Food Coop » qui sera projeté à la Maison des Associations de Vannes. Mercredi 23, une conférence-débat sur le salaire étudiant est programmée à Ti Ar Vro à 20h à Vannes. Vendredi 25, le collège Anne-Franck de Plescop accueillera une conférence-débat autour du système de santé.

Samedi 26, place à la grande journée du forum, à la salle polyvalente de Plescop. Au menu : des rencontres avec des associations locales (SEL du Golfe, Incroyables Comestibles Vannes, Stop Nucléaire 56 Trawalc’h, la Cimade, Habitat Participatif Ouest, CCFD-Terre Solidaire…, et des temps d’échange : autour des Territoires Zéro Chômeurs Longue Durée, des déchets radioactifs, du financement de la sécurité sociale, des migrants, de l’habitat participatif et de la transition écologique..On pourra également déposer des objets ou en prendre grâce à la présence d’une Gratiferia, apprendre à réparer son vélo grâce à un atelier auto-participatif,

Le dimanche, le Forum se poursuit à Plescop avec un atelier pour apprendre à réduire le pouvoir des Gafam, et pour créer une caisse d’investissement à destination de petits producteurs locaux. L’événement s’achèvera à Baud, avec une conférence-débat autour du thème « Migration : menace ou opportunité? », avec Catherine Wihtol de Wanden, directrice de recherche émérite au CNRS, juriste et politologue.

Tous le programme détaillé est disponible sur https://fsl56.org/2019/programme




La région Bretagne lance son 6ème appel à projet pour développer l’usage du cheval territorial

La région Bretagne lance un appel à projet pour développer l’usage du cheval territorial, jusqu’au 22 mars prochain. À La Bouëxière, lauréate de l’appel à projet 2017, le cheval de trait est intégré dans la vie de la commune.

Au niveau national, le nombre d’élevages de chevaux de trait est passé d’environ 14 000 au début des années 90 à moins de 9 000 vingt ans plus tard. 2 600 d’entre eux concernent le cheval breton, deuxième race de trait la plus représentée en France.

Pour valoriser l’usage du cheval breton et le sauvegarder, faire émerger de nouveaux débouchés économiques pour les chevaux de trait, restaurer son image, renforcer les actions de développement local et d’animation sur les territoires, la région Bretagne lance son sixième appel à projet « Cheval territorial ».

Olivier Allain, vice-président de la Région à l’agriculture et l’agroalimentaire : « Le cheval de trait apparaît comme une alternative aux véhicules motorisés ; il limite les nuisances sonores et participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre »

La Bouëxière (à 20 km de Rennes) a intégré le cheval de trait à la vie de la commune. Tout d’abord, un premier cheval pour « arroser les fleurs de la commune, en s’appuyant sur un groupe de 15 bénévoles, d’élus et d’agents communaux formés à cet effet », rappelle le maire Stéphane Piquet dans un communiqué. Le tracteur ainsi remplacé, la commune à économisée 1 500 tonnes de CO2.

Puis, pour aller encore plus loin dans l’utilisation du cheval de trait et en acquérir un deuxième, la commune candidate à l’appel à projet régional 2017. Grâce au financement de la Région, un deuxième équidé est arrivé pour nettoyer les nombreuses allées piétonnes (autrefois désherbées à la main) et pour débusquer les haies et les bois morts.

Le cheval, créateur de liens sociaux

Ce projet crée du lien social et implique bénévoles, agents communaux, chantier d’insertion et jeunes. En effet, une dizaine d’adolescents de l’IME (Institut Médico-Educatif) L’Espoir se familiarisent avec l’animal tout en réalisant de petits travaux.

Ailleurs, le cheval de trait est utilisé pour d’autres travaux, d’autres projets. À Hennebont (Morbihan), par exemple, les scolaires sont transportés entre le centre de loisirs et la cantine grâce aux équidés et les touristes peuvent visiter la ville en calèche. L’entretien du canal de Nantes à Brest (dans sa partie finistérienne), lui, est réalisé par une patrouille équine. Intervenant sur le chemin de halage, elle remplace le fourgon utilisé précédemment et procède ainsi à des opérations de surveillance et de collecte des déchets.

Pour participer à l’appel à projet « Cheval territorial », ça se passe ICI.




Seeds of Resilience : un jeu vidéo de stratégie écolo crée par deux Morbihannais

Deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, ont récemment mis au point un jeu vidéo de stratégie dont le but est de gouverner une île de manière durable. Un jeu écolo qui sort de l’ordinaire ! 

Au Moyen-âge, un groupe fait naufrage sur une île déserte… Pour s’en sortir, ils vont devoir construire de quoi créer une nouvelle société. Ce scénario, c’est celui de Seeds of Resilience et ce qui le différencie des autres jeux de stratégie, c’est sa dimension écologique !

En effet, ce jeu pensé et produit par deux Morbihannais, Antonin Deudon et Alexandre Pointet, est basé sur le développement durable. Le but est d’expérimenter l’impact d’une société humaine sur un environnement sensible. Faire attention à l’écosystème est primordial puisque, par exemple, si le joueur pêche toujours au même endroit, il y aura de moins en moins de poissons dans la zone.

Depuis cet été, une version bêta est disponible en ligne. En avril 2019, une version définitive sera disponible. En attendant, le jeu à déjà séduit plus de 500 joueurs américains, russes et français.




Un chantier de « déconstruction sélective » à Pontivy

Le premier chantier de « déconstruction sélective » va se dérouler à partir de début 2019 à Pontivy, dans le Morbihan. Le Sittom-Mi, syndicat de traitement des déchets du Morbihan intérieur, a acheté un bâtiment qui sera déconstruit selon les recommandations de la charte Démoclès. Explications

227,5 millions de tonnes par an. C’est le chiffre impressionnant du volume de déchets produit au niveau national. Soit 185,3 millions de tonnes pour le secteur des travaux publics, et 42,2 millions de tonnes pour le secteur du bâtiment. (Source : Enquête « déchets et déblais produits par l’activité de construction en 2014 », Soes.) Des chiffres faramineux. D’autant plus que le recyclage de ces déchets n’est pas encore systématique : 61% des déchets inertes sont valorisés (les déchets inertes sont des déchets qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas, ne produisent aucune réaction chimique) sous la forme de réutilisation sur un autre chantier, recyclés sous la forme d’un matériau alternatif aux granulats pour la route, utilisés dans le cadre de réaménagement de carrière…

En Bretagne, la tendance est la même. Ce sont 9,1 millions de tonnes de déchets qui sont issus du secteur du BTP, répartis entre les travaux publics (7,5 millions de tonnes) et le bâtiment (1,6 millions de tonne, dont 1 million est issu des chantiers de démolition). 17% de déchets et matériaux inertes sont actuellement recyclés dans la région, et 18% de déchets non inertes non dangereux. Ces chiffres sont en progression par rapport en 2012.

La loi de Transition Ecologique pour une Croissance Verte du 17 août 2015 a fixé comme objectif à l’horizon 2020 un chiffre de 70% de recyclage pour les déchets du BTP. Il va donc falloir développer les actions et les filières pour atteindre ce but.

C’est dans ce contexte que le premier chantier de « déconstruction sélective » va se dérouler à Pontivy à partir du début de l’année 2019, une première en Bretagne. Le Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères du Morbihan Intérieur (Sittom-Mi), qui regroupe cinq communautés de communes pour 165 000 habitants, a en effet racheté un bâtiment qui fait face à son siège. D’une surface de 1000m2, inoccupé et ayant subi des dégradations et des occupations illégales, il a été acquis par la structure courant 2018. Le permis de démolir a été déposé le 21 juin dernier. Le chantier de déconstruction se fera selon la charte « Démoclès ».

Démoclès est une plateforme collaborative créé en 2014, à l’initiative de Recylum, éco-organisme, et co-financé par celui-ci et l’Ademe. Son ambition est d’ « Améliorer les pratiques en matière de prévention et de gestion des déchets du second œuvre, issus de chantiers de réhabilitation lourde et de déconstruction. L’objectif est d’orienter ces déchets vers des filières de valorisation opérationnelles ». Le Sittom-Mi a d’ores et déjà fait réaliser un « diagnostic déchets « . L’objectif, à terme du chantier, est d’atteindre un taux de 75% de valorisation de matières.




L’idée sortie. Grande braderie chez Book Hemisphères dimanche

Ce dimanche, direction Kervignac dans le Morbihan, pour une grande braderie de livres, au sein des locaux de Book Hemisphères. L’occasion de découvrir le travail de cette association et entreprise d’insertion, qui donne une deuxième vie aux livres.

3 347 470. C’est le nombre de livres collectés par Book Hémisphères ! L’association, qui est aussi entreprise d’insertion, est basée à Kervignac dans le Morbihan. Depuis 2010, elle collecte, trie, et vend des livres d’occasion. Le processus est le suivant : des « boîtes à livres » sont disponibles dans divers points de collecte dans tout le Morbihan (médiathèque, collectivités, associations…). Les particuliers qui le souhaitent peuvent y déposer leurs ouvrages. Ceux-ci sont ensuite triés par, par des personnes éloignées du monde de l’emploi. Les livres sont alors soit redistribués auprès d’associations caritatives, soit vendus pour assurer la pérennité financière de l’association, dans la boutique de Book Hemisphères ou lors de braderie, soit recyclés en pâte à papier si l’état ne permet pas la revente, grâce à des entreprises partenaires.

Tous les derniers dimanche du mois, une grande braderie de livres d’occasion est organisée. C’est le cas ce dimanche 25, avec une sélection spéciale pour l’occasion, atour des beaux livres de Noël. L’occasion de faire un achat économique et écologique pour les fêtes, mais aussi de découvrir tout le travail de Book Hémisphères !

Pratique : Grande braderie de livres d’occasion spéciale beaux livres de Noël, de 9h à 18h, zone de Kermaria à Kervignac.

Plus d »infos : https://www.bookhemispheres.org/