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Pleyber-Christ (29). Cinq maisons passives vont être construites au Guével

Engagée depuis longtemps dans des démarches de développement durable, la commune de Pleyber-Christ a entamé en 2009, la reconversion de l’ancienne friche industrielle du Guével. Et aujourd’hui, elle est en passe d’être achevée !
Cinq maisons passives, c’est-à-dire à faible consommation énergétique, vont être construites sur les parcelles restantes de cet espace. De type T3 ou T4, elles seront vendues entre 130 000 et 150 000 euros. Et elles devraient permettre de faire baisser la facture annuelle de chauffage de 1600 à seulement 100 euros ! « On a déjà des candidatures, mais rien n’est encore validé » détaille Thierry Piriou, le maire. Les personnes intéressées pour l’acquisition de ces maisons innovantes peuvent se rapprocher de la mairie de Pleyber-Christ. 

Un sujet de notre partenaire nordbretagne.fr

En audio. Thierry Piriou, maire de Pleyber-Christ.

 

 

Pratique :
Contact mairie. Tél. 02 98 78 41 67




L’idée sortie. Le Salon de la seconde chance, un événement inédit pour venir en aide aux animaux de compagnie.

Le Salon de la seconde chance est un événement permettant aux animaux dans le besoin de trouver une famille définitive et de sensibiliser à la cause animale.

 

Le Salon de la seconde chance aura lieu le 7 avril prochain au gymnase du lycée de Suscinio à Morlaix. L’accueil du public commencera à partir de 14h00 jusqu’à 18h00. L’entrée sera libre, au choix des visiteurs de faire un don qui sera reversé aux associations.

A cette occasion des refuges recueillant des animaux abandonnés, des associations de la protection animale ainsi que des structures liées à l’éducation ou le soin d’animaux de compagnies se rassembleront. Cet événement a pour but de promouvoir l’adoption des animaux de compagnie auprès du grand public mais surtout de sensibiliser afin de limiter les abandons. Ce salon sera le moyen de faire découvrir à la population des structures portant secours aux animaux, encore trop peu connues. Le salon s’organisera sous la forme de plusieurs stands sur lesquels différentes structures pourront présenter leurs activités et des animaux à l’adoption.

Cette initiative vient de quatre étudiants souhaitant faire progresser les conditions animales en luttant contre les abandons, les mauvais traitements tout en promouvant l’adoption et les bons gestes à adopter. Elle s’inscrit dans le cadre scolaire « Projet d’Initiative et de Communication » du BTSA Gestion et Protection de la Nature.

Pour plus d’information, les étudiants peuvent être contacté à l’adresse mail suivante : salondelasecondechance@gmail.com ou sur la page Facebook de l’événement Salon de la second chance.

Elisabeth PIRIOU, Manon QUERE, Estebane LE GALL, Romane SECHER.




Centrale à gaz de Landivisiau : convergence de luttes contre le projet

Ce samedi 23 février, à 14h près de 900 manifestants se sont réunis Place du champ de Foire afin de lutter contre l’implantation d’une centrale à gaz à Landivisiau.

Ils se sont rendus devant le site situé dans la zone de Vern.

Arrêtés aux abords du site, à la lisière de la route de Plouvorn, certains manifestants tentent de rentrer sur le site clôturé par des barrières installées dans la nuit du 11 au 12 février. Les forces de l’ordre tentent de bloquer le passage, en vain. Près de 150 manifestants investissent le site, progressant peu à peu vers un engin figé là. Chantant et dansant au rythme d’un cor, les fervents militants repoussent les gendarmes de Morlaix et Saint Pol de Léon. Les manifestants se retirent peu à en direction du centre ville lorsque le renfort de peloton de surveillance et d’intervention de Landerneau et de Brest surgit soudainement.

« Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend » proclame un manifestant portant un masque à gaz.

Déguisements délirants, slogans exhortants, instruments folkloriques

Agrémentée de déguisements délirants, la foule mouvante se laisse cadencer par les instruments folkloriques, les rires vibrants, et les slogans exhortants.

La fanfare se fraye un chemin dans la masse de manifestants. Ils défilent tel un convoi de fourmis qui propage des stridulations, écho d’un air de revendications qui souffle sur Landivisiau. Des points jaunes disséminés dans toute la foule sont venus apporter leur soutient au collectif GASPARE1. Des drapeaux bretons flottent et surplombent le défilé de manifestants. L’onde sonore se rapproche progressivement des 15 hectares destinés à accueillir une centrale à gaz2. Alors que quelques heures plus tôt, assis dans leurs monstres de ferraille des hommes remuaient, retournaient et trituraient la terre qui était, un mois auparavant recouverte d’un duvet vert. La cacophonie des tractopelles brisait ainsi le calme de ce lieu le 24 janvier, date de début des travaux.

« Plus d’un million de tonnes de CO2 par an, des gaz à effet de serre, des particules fines dans l’air »

« Plus d’un million de tonnes de CO2 par an, des gaz à effet de serre, des particules fines dans l’air », ce sont les arguments mis en avant par les membres de l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale ». Selon Mélanie, membre de l’association depuis deux ans et demi, la centrale à gaz serait néfaste puisqu’ « entre la voix express, l’usine de lait infantile Sill qui est en train de se construire et potentiellement la centrale à gaz il y a une accumulation de polluants sur la zone de Landivisiau ». Selon la jeune femme accoutrée d’une perruque verte, « la réponse au contexte environnemental actuel serait « la sobriété énergétique qui nécessiterait de repenser notre façon de vivre ».

« On veut des escargots et des coquelicots »

Dans la foule intergénérationnelle, des enfants scandent le slogan « on veut des escargots et des coquelicots » se référent à une espèce protégée d’escargot, l’escargot de Quimper, vivant sur le site classé Zone Natura 2000 de la future hypothétique centrale à gaz.

Un manifestant martèle « on veut des jonquilles, pas du gaz de Russie » en faisant référence au 21 % du Gaz consommé en France provenant de Russie d’après le bilan énergétique de la France pour 2016 du ministère en charge de l’énergie.

Plus loin, dans le convoi porteur de revendications, une militante mobilisée depuis la création de l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale » exprime son indignation quant au projet de centrale à gaz « la centrale générera des particules fines à proximité d’une maison de retraite et d’une école maternelle. Or les particules fines touchent les personnes les plus vulnérables ».

Croisé en queue de manifestation, un militant intégré à l’association de lutte contre la centrale à gaz brandit une pancarte sur laquelle il est inscrit « TOTAL ne gazera pas Landi ! Citoyens, renseignez vous ! ». Celui-ci regrette que l’État ne s’attaque pas aux problèmes de surconsommation à la racine « Le problème que ça pose c’est que c’est l’investissement d’un demi-milliard d’euros pour finalement ne pas réaliser de transition énergétique. Cet argent pourrait être investi dans travaux d’isolation et ainsi faire travailler les artisans locaux »

Le collectif GESPER soutient le projet de centrale à gaz.

Jean Le Vourch, président du collectif GESPER (Groupe d’Études et de Soutien en faveur de la Production des Énergies Régionales) soutient le projet de centrale à gaz de Landivisiau parce que « La Bretagne ne produit pas plus de 13% de l’énergie qu’elle consomme. La pointe Finistère est en bout de ligne, et donc extrêmement fragile. Un Black-Out3 serait une catastrophe pour le réseau électrique et donc pour les entreprises locales. Il coûterait très cher »

Contacté par téléphone, le partisan de l’implantation de la centrale ne semble pas comprendre les revendications environnementales des opposants. Celui-ci clame qu’ « une centrale à gaz est deux fois moins polluante qu’une centrale nucléaire et trois fois moins polluante qu’une centrale à charbon » et que « la voix express qui passe à Landivisiau rejette bien plus d’émissions que la future centrale »

1 Le collectif GASPARE (Garantir l’avenir solidaire par l’autonomie régionale énergétique) regroupant l’association Force 5 (association agréée pour la protection de l’environnement) et « Landivisiau doit dire non à la centrale » militent depuis 2010, date de la genèse du projet de centrale à gaz, contre son implantation de celle-ci à Landivisiau.

2Né du PEB (Pacte Électrique Breton), ce projet de centrale à cycle combiné au gaz (CCCG) de 400 mégawatts est né afin de réduire la dépendance énergétique bretonne.

3Coupure électrique




“Face à phasme”, à la découverte des insectes à Suscinio

Le samedi 06 avril 2019, un groupe d’étudiants de Suscinio en BTS Gestion et Protection de la Nature organise pour leur Projet d’Initiative et de Communication un forum pour découvrir les insectes. Cette journée se déroule en partenariat avec l’ULAMiR-CPIE Pays de Morlaix-Trégor ainsi que Bretagne Vivante et aura lieu au lycée de Suscinio à Ploujean (29600).

Les étudiants Julia, Océane, Julien et Brewen ont mis en place plusieurs ateliers pour sensibiliser la population à la fragilité des insectes. Pour l’occasion, Mikaël BUORD, un entomologiste membre de Bretagne Vivante, proposera deux animations sur ces petites bêtes (une à 14h & à 16h).

 

Au programme :

  • Exposition de terrariums
  • Dégustation d’insectes
  • Animations nature pour petits et grands

Ouvert à tous. Entrée libre à partir de 10h.

Restauration sur place.

L’équipe “Face à phasme”




Les P’tites Graines, une épicerie ambulante finistérienne de vente en vrac

« Les P’tites Graines « , c’est le nom de l’épicerie mobile de vente en vrac et zéro déchets de Christelle Paugam. On la retrouvera à partir de Mai sur certains marchés du Finistère Nord. Afin de s’équiper, elle a lancé un financement participatif sur la plateforme Kengo. Il reste quelques jours pour contribuer.

Une épicerie mobile qui proposera de la vente en vrac et du zéro déchet, et qui se déplacera de marché en marché dans le Finistère. Voilà le projet de Christelle Paugam. Un projet qui est issu d’abord d’un constat : auparavant paysanne à Sizun, elle a eu l’habitude de vendre le résultat de sa production sur les marchés. Mais sans y avoir vu de vente en vrac. C’est donc le déclic. L’épicerie mobile lui apparaît alors « comme une alternative innovante ».

Son épicerie itinérante sillonnera ainsi des marchés finistériens : Le Faou, Sizun, Ploudalmézeau, Plouguerneau…et également au marché à la ferme de Goasven.On y trouvera des produits en vrac, complémentaires à l’offre existante déjà sur les marchés (céréales, pâtes, riz, amandes, huile, farine…), mais aussi de quoi réaliser soi-même des produits ménagers, des sacs à vrac, des bocaux, des serviettes hygiéniques lavables…et même de la bière ! « Pour le démarrage, je pense proposer une gamme de 150 produits, pour arriver à 250 en fin d’année », souligne la jeune femme. Des produits bios, équitables, et locaux dans la mesure du possible. Le tout présenté dans des silos fabriqués en France, qui sont 25% plus cher que des contenants classiques. Ce qui explique en partie l’opération de financement participatif lancée par Christelle sur le site breton Kengo. Avec cette cagnotte, elle a pour objectif d’acheter ces fameux contenants, et une balance connectée. En contrepartie des dons, les participants recevront des bons d’achat, à dépenser à l’épicerie. Des courses payées d’avance ! Christelle a pour projet également de se déplacer au sein d’entreprises, ou dans des hameaux dans lesquels les voisins se seront organisés pour sa venue par exemple. De quoi sans doute conquérir conquérir de nouveaux adeptes de la vente en vrac et zéro déchets !

Pour contribuer au financement participatif, direction https://kengo.bzh/projet/1642/les-ptites-graines

Et pour en savoir plus sur le projet, direction Facebook : https://www.facebook.com/Les-ptites-graines-%C3%A9picerie-ambulante-329351947676901/




L’idée sortie. Un week-end zéro déchets et consommation alternative dans le Finistère

Ce week-end, place au zéro déchet et au « consommer autrement » dans le Finistère. Rendez-vous samedi à Lampaul-Guimillau (29) pour le forum « Family Sphère », et dimanche à Lanmeur avec les familles du Défi Familles Zéro Déchets, pour le « Festival Kazi zéro Déchet ».

On démarre le week-end avec le forum « Family Sphère », à la salle de la Tannerie à Lampaul-Guimillau. Au programme : un après-midi autour de la consommation alternative, de 14h à 18h. On pourra y trouver un marché de producteurs locaux, avec de la vente en vrac (viande, miel, épices, plantes aromatiques, escargots, bière…), des ateliers pour apprendre à confectionner des cosmétiques et produits d’hygiène, des sacs en tissus ou des lingettes lavables…L’association « Zéro Déchet Nord Finistère » donnera conseils et informations sur son stand sur la manière de réduire ses déchets, tout comme la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau qui sensibilisera au gaspillage alimentaire. A noter, une « boite à idées » permettra de recueillir les propositions des visiteurs sur les sujets abordés.

Dimanche, direction Lanmeur pour le festival « Kazi Zéro Déchet ». Il est organisé par les familles du Défi Familles Zéro Déchets de Morlaix Communauté. Dès 14h, les familles accueilleront les visiteurs autour d’ «îlots » thématiques avec des ateliers pour apprendre à faire soi-même par exemple. La maison et le jardin seront notamment abordés. Une conférence sera animée par l’association « Zéro Déchet Nord Finistère ». Un « coin enfants » est également prévu, sur cet événement qui se veut familial, avec une entrée libre.