Inès Léraud et l’histoire interdite des algues vertes bientôt à Berrien
Dans le cadre de l’opération « un monde en mouvement » organisée par la Fédération des Café-Librairies de Bretagne, la café-librairie l’Autre-Rive (c’est nous) vous invite le mardi 17 décembre 2019 à partir de 20h00 à la salle des fêtes « Asphodèle » au bourg de Berrien (Monts d’Arrée – Finistère) à rencontrer la journaliste Ines Léraud qui va nous présenter son travail sur le dossier « Algues Vertes/ L’histoire interdite » sortie sous forme de Bande dessinée (dessins de Pierre Van Hove) en juin 2019.
Par Marc Ledret
Que dire de cette enquête… Qu’en gros il y a un avant ou plein de gens pouvaient encore dire qu’ils ne savaient pas et un après où, à part ceux et celles qui refusent de regarder la vérité en face et qui, par principe, ne liront donc pas ce livre (et ils sont encore très nombreux), ça n’est plus possible…
Sur le fond, tout le monde reconnait la qualité du travail d’investigation menée, parfois dans des conditions difficiles, vue le déni puissant développé par tous les réseaux d’influence concernés par cette affaire, pendant plus de 3 ans… A l’arrivée, un résultat limpide et remarquable ce qui, dans ce merdier d’algues vertes n’est pas une sinécure, reconnut unanimement par ceux et celles pour qui le mot de journalisme veut encore dire quelque chose.
On remonte loin, tous est là, à sa place, l’articulation des faits, les noms, les lieux, les liens.. Des choses qu’on savait (peu finalement) et des choses qu’on nous a bien cachées… Le déni organisé par les autorités sanitaires, juridiques, les élus, certains scientifiques, les médias… les intérêts énormes que cette histoire recouvre que ça soit dans la filière agro- alimentaire mais aussi du tourisme… et tout ça remarquablement mis en image par Pierre Van Hove
Bref un véritable mécano démonté patiemment, pièce par pièce, par la tenace Inès Léraud pour finir par nous éclairer sur une situation hélas emblématique de notre société malade. Et tout ça étayé par une travail rigoureux et des documents édifiants… à quand le même travail sur les pesticides, le nucléaire, la filière de production des médicaments, le lobby du sucre, du sel, du pétrole….
On nous dit que c’est partial, qu’une fois encore on va casser du paysan… Je dirais qu’au contraire, on comprend très bien que les intérêts sont bien supérieurs… Bien! bien supérieurs! et que nous sommes tous (tous!) victimes d’un système dont nous sommes tous parties prenantes… Les responsabilités sont largement partagée entre ceux qui produisent dans le cadre imposé ici et ceux qui en bout de chaine consomment dans le cadre imposé là! Il serait peut-être grand temps, pour sortir de ce merdier, que tous, citoyens de base, s’assoient enfin à la même table pour, tout simplement commencer par discuter ensemble et chercher des solutions ensemble…. à suivre cette histoire là !!
Nous vous invitons donc ce Mardi 17 décembre 2019 à partir de 20h00 (on n’a pas pu trouver un jour en week-end, Inès étant, on peut l’imaginer très demandée en ce moment!) à la salle municipale « Asphodèle » à Berrien, juste à côté de l’école. (la même salle où on avait reçu l’année dernière Fabrice Nicolino et Hervé Kempf).
Pas besoin de réserver, il y aura de la place pour tout le monde si vous venez nombreux… mais même à 10 on va tenir !
Dédicace du livre après discussion (on a enfin réussi à en récupérer). Vous pouvez aussi apporter le vôtre.
Photo : Alice Sternberg
Bilan 2019 de l’Observatoire du Climat : Deux pas en avant, un pas en arrière
(Plume Citoyenne) L’association Climate Chance a publié le deuxième bilan annuel de l’Observatoire Mondial de l’action climatique des acteurs non-étatique le 26 novembre, c’est à dire une semaine avant l’ouverture de la COP 25 à Madrid. Malgré ses imperfections, ce rapport est certainement un utile complément d’information pour alimenter les négociations qui y auront lieu.
L’association
Climate Chance, présidée par le sénateur écologiste Ronan Dantec,
s’est créée en amont de la COP 21 pour regrouper tous les acteurs
non-étatiques reconnus par la Convention cadre des Nations Unies sur
les Changements Climatiques (CCNUCC) , collectivités locales,
entreprises, ONG, syndicats, communauté scientifique, représentants
du monde agricole, de la jeunesse, des peuples autochtones et des
femmes). L’idée sous-jacente est que ces 9 groupes d’acteurs,
généralement bien ancrés dans des territoires identifiés, sont
autant que les Etats les moteurs des mesures d’atténuation du
changement climatique dont ils accompagnent les efforts voire parfois
pallient les carences.
C’est
pour rendre compte de ces actions multiformes et de leurs effets que
Climate Chance a créé l’Observatoire Mondial de l’action climatique
des acteurs non-étatiques dont ce n’est que la deuxième édition.
Ceci explique vraisemblablement les lacunes de ce rapport, liées
principalement au manque d’informations fiables disponibles.
En
fait, il ne s’agit pas là d’un rapport de plus mais plutôt d’un
méta-rapport, synthèse aussi large que possible de multiples
rapports produits par ces acteurs non-étatiques. Afin d’en faciliter
la lecture, il a été découpé en 4 cahiers, un cahier Sectoriel,
un cahier Territoires, un cahier Finances en collaboration avec
Finance for tomorrow , auquel a été rajouté cette année un cahier
« Adaptation », en collaboration avec le Comité 21,
tellement il est apparu à toutes les parties prenantes que, dans
bien des domaines, l’heure n’était plus seulement à la réduction
des émissions de gaz à effet de serre mais déjà à la mise en
œuvre d’action permettant aux acteurs de s’adapter aux conditions
climatiques en changement rapide.
Ces 4
cahiers sont d’inégale valeur et cette inégalité reflète assez
bien les écarts d’investissement et le degré de maturation de la
réflexion et de l’action.
Sans
conteste, le cahier « finances » est le plus décevant.
Tout d’abord, il est très court, à peine 17 pages là où les
autres franchissent allègrement la barre des 100 pages. Ensuite, il
ne met pas évidence de réalisations tangibles. On sent à travers
les milliards alignés, qui de toute façon restent inférieurs aux
besoins tels que défini par exemple par le rapport Stern, qu’il y a
beaucoup de recyclage de coups déjà partis et quand des engagements
sont pris, leurs auteurs se situent prudemment à l’échelle du
demi-siecle.
Le
cahier le plus touffu est sans conteste celui qui est consacré aux
territoires. En effet, il tente de relater l’action des collectivités
territoriales qui, en dehors ou en plus de l’action de leurs
gouvernements respectifs ont constitués des alliances
intercontinentales incluant le plus souvent des engagements
contraignants. Mais comme ces alliances sont très diverses comme
l’est la taille des collectivités publiques qu’elles rassemblent,
l’observatoire a du mal de rendre compte de l’effectivité de leurs
actions. C’est d’autant plus difficile qu’il s’agit encore d’actions
à caractère expérimental, que les méthodologies ne sont pas
stabilisées et que les données fiables manquent.
Il
reste cependant que ce cahier est un excellent outil pour les
décideurs ou les futurs décideurs locaux puisque, outre la
présentation des résultats obtenus en matière de réduction des
émissions de gaz à effet de serre par 13 collectivités
territoriales réparties sur les 5 continents, ce cahier décrit
surtout 80 expériences menées dans autant de territoires
différents, dans des contextes très variés. La lecture en est
inspirante. Il convient de noter enfin que la partie centrale du
cahier présente un glossaire des différentes coalitions
territoriales existant actuellement, ce qui se révèle utile pour se
retrouver dans cet enchevêtrement d’organisations.
Mais
les deux cahiers les plus riches en matière d’information sont sans
conteste le cahier adaptation » et le cahier « sectoriel ».
Le
premier, qui est une innovation au sein de l’Observatoire de Climate
Chance, présente l’immense avantage de préciser ce qu’on entend par
« adaptation » et surtout capitalise sur l’expérience
accumulée depuis plus d’une décennie par l’ONG Comité 21. Il
permet également de montrer le chemin parcouru au fil des COP pour
faire comprendre que dans certains cas, l’urgence n’est déjà plus à
la mise en œuvre de mesure d’atténuation mais bien au déploiement
immédiat de mesures d’adaptation. Mais surtout l’intérêt final de
ce cahier est d’illustrer le caractère innovant et parfois
inéluctable de cette démarche en reprenant, en effet miroir en
quelque sorte, les thématiques développées par l’Observatoire dans
les 3 autres cahiers « Territoires », « Secteur »,
« Financement » .
En
dernier lieu, l’observatoire publie un quatrième cahier dit
« sectoriel ». Compte tenu de la difficulté actuelle à
produire rapidement des données fiables, cette analyse par secteur
se focalise sur 6 secteurs : «énergie », « transport »,
« bâtiment », « industrie », « déchets »,
« usage des sols ».
S’il
fallait résumer en peu de mots ce cahier de 160 pages, cela
tiendrait en trois séries de chiffres :
en
2018, la croissance économique a été de +3,8%, la consommation
d’énergie de +2,1% et celle des émissions de gaz à effet de serre
à +1,7%
En
2017, les chiffres étaient respectivement de + 3,7%, 2,3% et
2,2%
Sur la
période 2005-2016, incluant donc la récession de 2008-2011, de
+3,4%, +1,5% et +1,4%
Ainsi
donc, avec quelques fluctuation, la croissance économique est de
moins en moins gourmande en énergie et cette énergie est de moins
en moins émettrice, ce qui pourrait être un bon signe si les
progrès en matière d’efficacité énergétique et en matière de
décarbonation de cette énergie n’avaient été systématiquement
inférieurs à la croissance toujours très forte de l’activité
économique. Comme il semble acquis que les pays émergents, mais
aussi les pays en développement revendiquent de rattraper le
standard de vie des pays les plus avancés alors que ceux-ci ne sont
pas près à réduire ne serait-ce qu’un peu le leur, la croissance
économique, toutes choses égales par ailleurs, continuera d’être
forte au moins pour la prochaine décennie, ce qui implique
évidemment que les différents secteurs devront accentuer fortement
leurs efforts en matière d’efficacité énergétique et surtout dans
le remplacement des sources fossiles par des sources plus propres
dans le mix énergétique.
Le
choix des sous-titres de chaque fiche de ce cahier suffit à définir
la tonalité générale de ce bilan
ÉNERGIE
Production d’électricité – Les mutations du secteur doivent
encore porter leurs fruits
TRANSPORT
Deux pas en avant, un pas en arrière
BATIMENTS
Orchestrer les acteurs du bâtiment pour accélérer la baisse des
émissions
INDUSTRIE
Dans l’attente de ruptures technologiques
DÉCHETS
Un secteur porté par les actions locales sous tensions
internationales
USAGE
DES SOLS La pression sur les forêts ne fléchit pas malgré la
mobilisation croissante des acteurs
Pour
paraphraser le titre donner à la fiche « transports »,
il convient de passer du rythme « deux en avant, un pas en
arrière » au rythme « deux pas en avant, quatre pas en
arrière » si au niveau mondial, on souhaite atteindre
l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixé
par l’Accord de Paris. Cela veut dire que pour la plupart des
secteurs, il s’agit maintenant de passer aux travaux pratiques,
partout.
Pour
aller plus loin :
les
liens avec les documents de l’Observatoire (en PDF)
Ce salon qui se déroulera à la ressourcerie des Chiffonniers
de la Joie, a pour vocation de sensibiliser à cette consommation excessive
d’emballages (entre autres) et d’inviter chacun à réduire ses déchets, de façon
ludique.
Le faire soi-même à
l’honneur
Cette année une quinzaine d’ateliers ouverts à tous vous seront proposés. Ainsi vous pourrez apprendre à réaliser des furoshiki (papiers cadeaux en tissus) et des cartes de vœux avec l’association Au fil du Queffleuth et de la Penzé (http://aufilduqueffleuthetdelapenze.over-blog.com/), des cadres photos avec Don Bosco (https://www.donbosco.asso.fr/) ou encore des bougeoirs en bois de récup avec Le Repair (https://www.facebook.com/lerepairrecyclerie/). Morlaix Communauté proposera un jeu pour tout savoir sur le tri des déchets.
Et parce que l’hiver arrive, Be Cosmétics (https://www.becosmetics.fr/) vous montreront comment fabriquer vos baumes à lèvres, tandis que Zéro Déchet Trégor (https://www.zerodechet-tregor.com/) vous donneront la recette d’un baume pour le corps !
Et si avec tous ces ateliers vous n’avez toujours pas trouvé d’idées cadeaux, l’ULAMIR CPIE (http://www.ulamir.com/) vous propose de découvrir les cadeaux dématérialisés.
Une collecte de jouets a également été organisée au
préalable avec les éco-écoles du territoire pour être redistribués le jour J. Vous
êtes invités à déposer les jouets dont vous ne plus samedi.
Quant à Éco-Bretons nous proposerons un quizz spécial Noël zéro déchets ainsi qu’un atelier porteur de parole… !
A demain !
L’idée sortie. Derniers jours pour découvrir la matériauthèque éphémère à Saint-Nicolas-de-Redon (44) !
Jusqu’au 30
novembre, une matériauthèque éphémère ouvre ses portes à
Saint-Nicolas-de-Redon. Organisé par les associations
Katalpulte et L’écrouvis, cet événement a pour
objectif de promouvoir le réemploi de matériaux et
l’écoconstruction. Une journée exceptionnelle et
festive aura lieu ce samedi 30 novembre.
En 2019, le secteur du BTP aura généré près de 22 millions de
tonnes de déchets… soit près de 5 fois plus que les ordures
ménagères. Ce secteur, en plus d’être de loin le plus gros
producteur de déchets en France est également le plus grand
consommateur de matières premières non renouvelables. A
Saint-Nicolas-de-Redon (44), l’association l’Ecrouvis et
Katapulte ont créé une matériauthèque éphémère dans le but de
promouvoir le réemploi de matériaux de construction et
l’écoconstruction. L’événement, qui avait débuté le 6
novembre, se clôturera par une journée festive le 30 novembre.
« Rien à jeter » voilà ce que proposent à tout un
chacun les associations l’Ecrouvis et Katapulte dans leur
matériauthèque éphémère située au 8 ter avenue Jean Burel à
Saint-Nicolas-de-Redon. Leur pari ? Récupérer des matériaux
de construction destinés à la benne à ordures pour ensuite les
proposer à prix libre au grand public. Ce n’est pas la première
matériauthèque sur le territoire. En effet, à Ploërmel la
recyclerie « Le comptoir des rues » avait développé dès
2017 la vente de matériaux de seconde main. En revanche, il ne
s’agissait pas d’un événement éphémère. Avant de développer
durablement leur projet, les deux associations organisatrices ont
opté pour une phase d’expérimentation dans le but de définir
leur modèle économique ainsi que les besoins de leurs clients.
Après trois semaines de diverses animations, de conférences et
de rencontres en lien avec l’autoconstruction et le réemploi de
matériaux, « Rien à jeter » se terminera ce samedi 30
novembre. Jusqu’à 22h, les visiteurs pourront découvrir
l’exposition Anatomie d’Architecture, le tour de France
des maisons écologiques. Une exposition retraçant un périple
de 6000km à la découverte de maisons écologiques et remarquables.
Pour les enfants ou grands enfants, des manèges et jeux en récup’
seront au programme de 13h à 20h. Puis, une cartonnade- ou bataille
avec des armures faites en cartons aura lieu à 16h30. Pour les
amateurs de musiques, une performance sonore aura lieu à 18h suivi
d’un concert de musique irlandaise. Sur place, il y aura une
buvette et des pizzas faites à base de nourriture récupéré fera
le bonheur des plus gourmands.
Après ces joyeuses festivités, la matériauthèque rouvrira ses
portes le 1er février en proposant toujours plus de
matériaux de récup’ ainsi que des formations au bricolage et à
l’autoconstruction.
P.S : Là-bas, on prend la monnaie locale, le Galleco !
Co-réalisé par Pascale d’Erm et Bernard Guerrini, le film-enquête international NATURA nous dévoile une nouvelle science en pleine émergence démontrant comment l’expérience de nature soigne la santé physique, mentale et cognitive.
Une tournée bretonne organisée par Femmes de Bretagne mène actuellement Pascale d’Erm dans quatre villes – Lorient, Brest, Morlaix et Rennes – entre le 27 novembre et le 10 décembre, où elle échangera avec le public à l’issue de chacune des projections.A Morlaix, la soirée-ciné sera précédée par une rencontre au lycée de Suscinio, dans le cadre de ses Rencontres Nature, entre Pascale d’Erm et les 25 élèves de la classe de 1ère STAV (sciences et technologies de l’agronomie et du vivant) puis par une séance de dédicace de son livre – du même nom que le film, NATURA (éd Les Liens qui libèrent) – à la librairie La Lettre Thé, entre 18h et 19h30.
Nous savons intuitivement que notre sentiment de bien-être est plus élevé dans la nature. Cela semble même être une évidence. Mais jusqu’à présent, les preuves scientifiques manquaient pour confirmer cette intuition…
Tourné au Japon, aux Etats-Unis (Stanford), au Canada, en Suède, en Allemagne et en Belgique et en France, NATURA raconte le formidable récit de ces chercheurs pionniers – biologistes, neuroscientifiques, médecins, experts en psychologie environnementale – qui sont en train de démontrer que « l’expérience de nature » stimule des ressources biologiques et psychiques insoupçonnées et représente une source inépuisable de bien-être physique et mental.
Trente ans après la première étude qui a révélé l’impact physiologique de la nature sur des patients en milieu hospitalier (Sciences, 1984, Roger Ulrich), les chercheurs possèdent désormais suffisamment de preuves pour affirmer qu’une immersion, même brève, dans des environnements naturels (y compris urbains) régule tous nos paramètres physiologiques liés au stress, renforce notre système immunitaire naturel, nous aide à lutter contre la fatigue mentale, restaure nos capacités intellectuelles, améliore notre humeur, et constitue un puissant antidépresseur.
Ces résultats édifiants, racontés pour la première fois au grand public, pourraient faire évoluer en profondeur nos systèmes de santé publique, notre rapport à la santé, et au monde vivant.
Ce film lance un appel : il est urgent de prendre conscience des liens qui nous unissent au monde vivant, jusqu’au plus profond de notre corps et de notre esprit. La nature ne nous est pas seulement « bénéfique », elle nous est vitale, c’est le message de ces scientifiques qui en étudient l’impact sur les humains depuis 25 ans. Il faut la préserver à tout prix et exiger davantage d’espaces verts dans les villes, où vivent déjà plus de 50% de la population mondiale.
En immersion, le spectateur sera sollicité pour participer à l’expérience du film : la nature,même sur un écran, nous calme, régule notre pouls, réduit l’anxiété, et peut même nous rendre plus heureux !
Les deux co-réalisateurs
Pascale D’Erm est journaliste, réalisatrice, auteur spécialisée dans les questions de nature et d’environnement depuis une vingtaine d’années, elle a travaillé aux côtés de la Fondation Nicolas Hulot, de Yann Arthus Bertrand, de l’ex Cinquième, de France 3 Ouest ou Ushuaïa TV où elle dirigé les enquêtes.
Dans
l’édition, Pascale d’Erm a dirigé la collection « les
Nouvelles Utopies » chez Ulmer où elle a publié « Vivre
ensemble autrement », « Vivre plus lentement », ou « Se
régénérer grâce à la nature ». Elle aussi publié des
ouvrages d’éco-citoyenneté chez Glénat (« Devenir écocitoyen
»…) ou « Ils l’ont fait et ça marche, comment l’écologie
change déjà la France » (les Petits matins, 2014) et « Sœur en
écologie » en 2017 (Editions la Mer Salée).
NATURA, l’expérience de nature, comment elle soigne la santé physique, mentale et cognitive fait l’objet d’un livre paru début 2019 aux Liens qui Libèrent.
Bernard Guerrini est auteur, réalisateur, producteur, Après des études photographiques et cinématographiques, et deux années passées au cinéma des armées, Bernard Guerrini débute en 1983 sa carrière comme assistant réalisateur puis assistant opérateur et opérateur de prises de vues dans le cinéma.
Il
se passionne très vite pour les films documentaires à caractère
animalier, nature et ethnologique. Il réalise une quarantaine de
films, entre 1985 et 2014. Il collabore également en tant que
réalisateur à différentes émissions de télévision
comme : « Adventure » présenté par Christopher Reeve
(M6), « Dans la nature » avec Stéphane Péron (Canal+),
« E=M6 » avec Caroline Avon (M6), « Ushuaïa Nature »
avec Nicolas Hulot (TF1), « Voyage en terre inconnue » avec
Frédéric Lopez (France 2)…
Une
enquête menée entre Asie, Amérique du Nord et Europe
Au Japon, Bains de forêts. Site de shinrin yoku, Forêts d’Okutama, d’Hinohira.
Ecole
Japonaise de médecine Tokyo
Centre pour les sciences de l’environnement, de la santé et de la Terre de l’Université de Chiba, Tokyo Nous rencontrons le professeur Qing LI, docteur en immunologie et le professeur Miyazaki, deuxpionniers de l’étude des Bains de forêts depuis une vingtaine d’années…
A l’Université d’Uppsala, Suède. Nous découvrons ensuite les travaux de Terry Hartig, professeur de psychologie environnementale, pionnier des recherches sur l’environnement restaurateur et l’impact de l’expérience de nature sur nos fonctions cognitives et la lutte contre la fatigue mentale.
A l’Institut central pour la santé mentale de Mannheim, Allemagne. Pour comprendre l’impact de la nature versus du milieu urbain sur le cerveau nous allons à la rencontre du professeur Andreas Meyer-Lindenberg neuroscientifique de renommée internationale spécialisé dans l’étude de l’imagerie cérébrale. Il est l’auteur de l’étude publiée dans la revue Nature en 2011, au cours de laquelle il a utilisé l’IRM fonctionnel pour comparer les effets sur notre cerveau de la fréquentation de la ville versus de la nature.
A Stanford, Californie Etats-Unis. Nous nous rendrons aussi en Californie, pour rencontrer Gretchen Cara Daily, professeur de Biologie à l’Université de Stanford, et Gregory Bratman, diplômé de Stanford, professeur à l’Université de Washington. Ils sont les co-auteurs de l’étude pionnière qui a révélé l’impact de la nature sur les pensées « ruminatoires » précurseurs de dépression (« Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation)
A l’Ecole Polytechnique Chalmers Göteborg, Suède. Rencontre avec Roger Ulrich. En 1984, Roger Ulrich, géographe et spécialiste de psychologie environnementale, publie unarticle scientifique qui a fait date dans le magazine Science : View through a window may influence recovery from surgery. Le chercheur y démontre que les patients de l’hôpital de Pennsylvanie dont la fenêtre donnait sur une vue arborée ont récupéré plus vite et avec moins d’antidouleurs que ceux dont la chambre donnait sur un mur ou une cour. Nous rencontrons cet homme visionnaire…
A l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Pavillon de pédopsychiatrie, Paris, France. Anne Ribes a créé le premier jardin thérapeutique au pavillon des enfants et adolescents autistes de l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière…
A Louvain-La-Neuve (Belgique). Le professeur Eric Lambin est géographe, enseignantchercheur à l’Université de Louvain-la-Neuve, affilié à l’Université de Stanford, en Californie,membre de l’académie des sciences des Etats Unis et de Belgique. Il a consacré la plus grande partie de ses travaux à étudier les relations entre les hommes et leur environnement. Il revient sur la quête de sens dans la nature, et la théorie de la Biophilie (Wilson).
En Colombie – Britannique, Vancouver, Stanley Parc, Vancouver Université de Colombie Britannique, Vancouver
Rencontre avec Cecil Konijnendijik enseignant-chercheur au département des ressources forestières de l’UBC, spécialiste international des forêts urbaines. Avec ses étudiants, il réalise la première carte d’expérience au Stanley park.
Rencontre avec Matilda van den Bosh, professeure à la School of Population and Public Health de l’University of Bristish Colombie (UBC). Elle démarre un projet qui utilise des données géospatiales précises, croisées avec des données de santé publique pour évaluer le rôle de la biodiversité sur des maladies comme le stress ou le stress chronique.
Ecole forestière Fresh Air learning, Tricia Edgar dirige cette école forestière où les enfants reçoivent les enseignements en pleine forêt. Elle
nous résume sa philosophie et sa pédagogie pour reconnecter les
enfants à la nature.
Des scientifiques internationaux en pointe sur ce sujet
Les scientifiques pionniers rencontrés dans ce film se sont encore rarement exprimés sur le sujet dansles médias et leurs résultats sont largement inédits pour le grand public.
•Yoshifumi Miyazaki. Directeur adjoint du Centre pour les sciences de l’environnement, de la santé et de la Terre de l’Université de Chiba, à Tokyo (Japon). L’un des premiers scientifiques à avoir étudié et quantifier les effets des « bains de forêts » sur les paramètres physiologiques liés au stress.
•Qing Li. Professeur en immunologie, Ecole Japonaise de médecine, Tokyo (Japon). Le premier scientifique à avoir révélé le pouvoir des arbres sur l’immunité naturelle.
•Andreas Meyer-Lindenberg. Directeur de l’Institut Central pour la Santé Mentale de Mannheim(Allemagne). Neuroscientifique de renommée internationale sur les liens neurologiques entre la nature et
notre cerveau.
•Terry Hartig. Professeur de psychologie environnementale, Institute for Housing and Urban Research, Université d’Uppsala (Suède). Scientifique pionnier de renommée. Spécialiste de la notion « d’environnement restaurateur », de la régénération cognitive dans la nature dans la ligne des travaux des Kaplan sur l’attention dirigée.
•Gretchen Daily. Professeur de sciences environnementales au département de biologie de Stanford. Co-auteur de l’étude « Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation ». Co-directrice du Natural Capital Project, membre de l’académie nationale des sciences, récompensée par de nombreux prix (Blue Planet Prize, International Cosmos Prize, etc), auteur de plus de 200 publications scientifiques.
•Gregory Bratman, Professeur de Nature, Santé et Loisirs, Université de Washington (EU). Coauteur de l’étude « Nature experience reduces rumination and subgenual prefrontal cortex activation »coordonnée avec une équipe de psychologues environnementaux, géographes, et chercheurs en sciences sociales.
•Eric Lambin, Enseignant-chercheur de géographie environnementale à l’Université de Louvain-la-Neuve (Belgique) affilié à l’Université de Stanford (Department of Environmental Earth System
Science). Auteur notamment d’« Une écologie du bonheur »
(éditions le Pommier).
•Roger Ulrich, Professeur senior d’architecture à l’Ecole polytechnique Chalmers Göteborg (Suède). Géographe, spécialiste de psychologie environnementale, le premier scientifique à avoir mis en évidence scientifiquement l’impact positif d’une vue arborée sur l’état médical des patients en milieu hospitalier (View through a window may influence recovery from surgery, Sciences, 1984).
•Anne Ribes, infirmière-jardinière, association Belles Plantes.Pionnière dans la création de jardins de soin thérapeutiques en France. Créatrice et animatrice de l’atelier
de jardinage thérapeutique du service de pédopsychiatrie de
l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.
•Cécil Konijnendijik. Professeur de foresterie urbaine à l’Université de Colombie Britannique, Vancouver (Canada).
•Matilda
Van den Bosh, Docteur en médecine et aménagement du paysage à
l’Université deColombie
Britannique, Vancouver
(Canada).
Le Lycée horticole de l’Aulne à Châteaulin en vert et pour tous avec ses Jeudis de l’agroécologie
L’agroécologie n’est pas qu’un mot valise destiné à résumer un
ensemble de théories, réalités scientifiques et pratiques agricoles
nourries par les connaissances de l’écologie, de la science et du monde
agricole.
Pour le lycée horticole de l’Aulne à Châteaulin (Finistère), il s’agit d’une réalité de tous les jours puisque toutes ces pratiques sont intégrées dans les enseignements et sur la ferme horticole. Soucieux de diffuser les enjeux et l’état des connaissances au plus grand nombre, l’établissement organise une série de conférences sur l’agrocéologie qui est bien plus qu’une alternative à l’agriculture traditionnelle, grâce à l’action efficace de trois enseignantes.
Ce sont ainsi trois jeudis qui sont programmés par le lycée de l’Aulne à Châteaulin pour recevoir tour à tour des spécialistes et passionnés d’agronomie et d’agriculture durable, respectueuses de la Terre et des personnes. C’est parce que le problème du changement climatique, conjugué à l’épuisement des sols et à la pollution diffuse, gagne les consciences, que les équipes de cet établissement scolaire du Ministère de l’Agriculture souhaitent apporter leur part dans ce combat urgent vers le sauvetage de la Planète et de notre santé.
Ces trois rendez-vous, programmés à 20h00, sont ouverts à tous et destinés à écouter, échanger, débattre des agricultures horticoles de demain. Dans un contexte climatique préoccupant, à l’heure de la remise en cause des pratiques agricoles conventionnelles, ces conférences s’adressent à tout public, de 9 à 99 ans.
Les « jeudis de l’agroécologie » ont pour ambition de comprendre les pratiques agroécologiques afin de produire mieux, pour se passer des produits de synthèse, pour des sols vivants, pour nourrir tous les humains, pour réduire l’impact sur le climat. Le lycée est d’ailleurs bien dans son rôle puisqu’il accompagne déjà au sein de ses formations les changements de pratiques, notamment en Aménagements Paysagers, en Productions horticoles et maraîchères, tant en Bac Pro qu’en BTS.
Invités de marque Dès le jeudi 28 novembre, les personnes intéressées pourront venir à l’amphithéâtre du lycée écouter, converser, et débattre avec Joan Van Baaren, professeure à l’université Rennes I et directrice d’une unité de recherche Ecobio. Il sera question alors d’agriculture de conservation et de toutes les petites bêtes qui la permettent.
Puis le 16 Janvier 2020 ce sera au tour du bien connu Marc Dufumier, agronome, enseignant-chercheur, retraité d’Agro-Paris-Tech. On se posera ensemble la question « Quelle agriculture pour demain ? » ou comment produire pour nourrir durablement les populations locales. Enfin le 26 mars 2020, une table ronde sera organisée autour de 5 intervenants pour échanger autour de la prise en compte de l’agroécologie de la production à la consommation : « De la Fourche à la fourchette : à la découverte de l’agroécologie locale ».