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A lire. 60 idées ludiques et pratiques pour en finir avec le plastique !

Et si on se passait du plastique ? Grâce au livre « 60 idées ludiques et pratiques pour en finir avec le plastique », paru chez Terre Vivante, on peut tester des alternatives à fabriquer soi-même et à utiliser dans son quotidien !

Le plastique, c’est tabou, on en viendra tous à bout ! Son omniprésence dans notre vie quotidienne est devenue un vrai fléau. Dans le frigo, dans la cuisine, dans la salle de bains, dans les jouets des enfants, au bureau…sans oublier les fameuses « billes » de microplastique que beaucoup de crèmes de soin contiennent…Tout ce plastique n’est pas encore complètement recyclé aujourd’hui, et on en retrouve dans la natures et dans les océans (le fameux continent de plastique…). Pourquoi ne pas essayer des alternatives, qu’on peut fabriquer soi-même de façon économique et ludique ? C’est ce que propose l’ouvrage « 60 idées ludiques et pratiques pour en finir avec le plastique », qui vient de paraître aux éditions Terre Vivante. Ecrit par Jutta Grimm, une allemande blogueuse et spécialiste du sujet, il propose 60 idées pour remplacer le plastique dans sa vie quotidienne.

Fabriquer son sac à pain, un furoshiki (sangle qui permet de transformer un morceau de tissu en un sac, concept qui vient du Japon), une enveloppe à sandwich, un emballage en cire d’abeille, une éponge grattoir…c’est possible grâce aux patrons présents à chaque fiche du livre. On y trouve aussi les recettes pour fabriquer soi-même des produits cosmétiques et d’entretien : dentifrice, déodorant, poudre pour lave-vaisselle, nettoyant universel, détachant…A chaque fois, les recettes sont simples et agrémentées de photos. Une bonne base pour se lancer dans un « défi famille zéro déchets » par exemple !

« 60 idées ludiques et pratiques pour en finir avec le plastique » de Jutta Grimm, 174 pages, Ediitons Terre vivante, prix : 17 euros.




KuB, un web média breton en accès libre

Le web média breton de la culture KuB propose de nombreuses œuvres audiovisuelles en accès libre. A découvrir notamment, une sélection liée à l’écologie.

Edité par l’association Breizh Creative, le web média KuB (KulturBretagne) a été lancé début 2017. Il se définit comme « le web média breton de la culture », et est né du constat que « la place de la culture dans les médias, notam­ment à la télévision, est en régression constante depuis vingt, trente ans. Que par ailleurs, les médias audiovisuels français sont regrou­pés pour l’essentiel à Paris – Ile de France. Qu’enfin, l’on assiste sur Internet à l’émiettement des publics – chacun sa chaîne YouTube ». KuB, financé par la Région Bretagne et par l’Etat via la Drac (Direction Régionale des Affaires Culturelles), propose alors tout un panel d’œuvres en vidéo, textes, sons, photos…On peut ainsi y découvrir des documentaires, des clips, des captations de spectacles, des fictions, des créations sonores, des portraits…le choix est vaste. Les thématiques traitées également : musique, mer, agro-industrie, culture bretonne, travail, histoire…Toutes les œuvres sont accessibles gratuitement, et disponibles pendant un an. Chaque semaine, cinq nouveaux programmes sont proposés.

Parmi
toutes les œuvres disponibles, certaines traitent de l’écologie, de
l’économie sociale et solidaires, des transitions…La rédaction
d’Eco-Bretons vous conseille par exemple « L’enfer vert des
Bretons » de Mathurin Peschet, documentaire sur le fléau des
algues vertes en Bretagne, « Voix de garage » de Philippe
Guilloux, sur le garage solidaire de Carhaix, « Avec mes
abeilles » de Glenn Bernard et Anne Burlot, autour de
l’apiculture…Sans oublier les reportages d’Inès Léraud, avec les
deux saisons de son « Journal breton » diffusé sur
France Culture, et son enquête sur l’affaire Triskalia « Une
histoire de grains pourris ».

A découvrir sans tarder sur le www.kubweb.media, et notamment sur la page Environnement : https://www.kubweb.media/page/environnement/




Algues Au Rythme, le festival qui fait bouger les choses !

Ce week-end, du 7 au 9 juin, le festival Algues Au Rythme ouvre ses portes à Arradon dans le pays Vannetais.

Crédit: Ismahein Marzougui

Après
17 ans d’existence, le festival Algues Au Rythme est bien décidé
à faire vivre la musique de manière plus éco-responsable. Ce
festival, qui fonctionne de manière 100 % bénévole allie
musique actuelle, musique du monde et art de rue.

En
plus de sa programmation musicale engagée, le festival souhaite
limiter son impact sur l’environnement en mettant en place des
actions de développement durable importantes. Des initiatives qui se
sont développées au fil des éditions depuis la création du
festival en 2002. Au festival Algues Au Rythme, l’approvisionnement
des produits en circuit court est privilégié par l’achat de
produits locaux, souvent biologiques, revendu pendant les trois jours
de festival : jus de pomme et cidre bio provenant de la Cidrerie
du Golfe à Arradon, bière Coreff basée à Carhaix-Plouguer, glaces
produites à Elven par Le verger perdu, et pour les courses plus
importantes, le Super U d’Arradon. Tout est pensé pour limiter son
impact, du compostage des déchets végétaux à l’intérieur du
site au tri rigoureux des déchets en passant par le système de
toilettes sèches. Sur place, les festivaliers sont invités à
limiter leur impact en ramenant leur propre gobelet réutilisable et
en se rendant au festival de préférence en covoiturage ou en
transports doux.

Pour renforcer ses engagements, le festival a signé en 2009 la charte des festivals engagées pour le développement durable et solidaire en Bretagne. Tous les mois, des ateliers et animations sont proposés en amont du festival comme récemment avec des concerts pour les personnes âgées en EHPAD. En plus de limiter son impact sur l’environnement, le festival souhaite s’ouvrir à tous, aussi bien aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées, aux personnes à mobilité réduite et aux minimas sociaux. La journée du samedi 8 juin est donc gratuite pour les moins de 14 ans et les tarifs de la journée sont adaptés aux minimas sociaux sous présence de justificatifs. Une participation libre et consciente selon ses moyens sera demandé pour l’accès au festival le dimanche 9 juin. Des animations et des ateliers auront lieux ce jour là.

Au programme pour l’édition 2019 du festival Algues Au Rythme:

Crédit: Ismahein Marzougui



Un guide pour jardiner bio dans sa maison !

Envie de vous lancer dans le jardinage, mais vous n’avez pas de balcon ni de jardin ? Découvrez la culture en intérieur, grâce au guide « Un potager bio dans ma maison ! »

Avoir un potager au sein de son habitat…si l’idée aurait pu paraître saugrenue il y a quelques années, elle a fait du chemin depuis et commence à s’imposer. Ceci semble être le fruit de deux tendances : une volonté de se réapproprier et de faire attention à son alimentation, cultiver soi-même, favoriser le local et le « de saison », ainsi que le bio. Et inventer de nouvelles formes de culture, de mieux en mieux adaptées à l’environnement urbain. C’est dans cet esprit que le guide « Un potager bio dans ma maison » vient de paraître aux éditions Mama.

Il est possible et facile de cultiver des plantes alimentaires chez soi. Il existe des solutions pour tous les types d’espaces et de budgets, même les plus modestes. Ensemble, nous explorerons ce que peut être un potager dans la maison, comment et où l’installer, comment l’entretenir et qu’y faire pousser. », explique l’auteur, Léon-Hugo Bonte.

Il nous propose plusieurs types de jardins d’intérieurs : par exemple, un jardinet avec des plantes aromatiques exotiques en jardinière, des plantations de fleurs et plantes pour tisanes, ou encore un petit potager de fruits, fleurs, et légumes-feuilles. Il décrit aussi, avec des photos, les différents types de jardin qu’on peut trouver chez soi : microjardin design, tente de jardinage, salles de culture…Semis, lombricompost, aquaponie, hydroculture…toutes ces techniques, et bien d’autres, sont abordées. Un chapitre entier est consacré à la présentation des différentes plantes qu’on peut accueillir dans son potager d’intérieur, avec des conseils de culture, de récolte, et d’utilisation en cuisine. Sans oublier, en fin d’ouvrage, des recettes !

Agrémenté de jolies photos, le guide « un potager bio dans ma maison » explique tout sur le jardinage intérieur. Vraiment très complet, il prodigue de nombreuses informations et conseils. A conseiller cependant aux initiés, ayant déjà un peu de pratique, même si les explications sont très claires.




Le festival de films Pêcheurs du Monde revient le 24 mars pour sa 11e édition

Le festival de films Pêcheurs du Monde revient pour sa 11e édition du 24 au 31 mars, à Lorient et dans plusieurs communes du Morbihan. 43 films seront projetés, 7 prix seront distribués, une quinzaine de rencontres sont prévues et 3 000 personnes sont attendues.

Le festival de films Pêcheurs du Monde est « toujours au cœur des actualités qui secouent notre planète, avec la mer comme approche et le cinéma comme vecteur pour changer les regards ». En donnant à voir des fictions et documentaires de plus d’une quinzaine de pays, le festival souhaite aborder les misères, les révoltes, les mouvements migratoires engendrés pas des pressions écologiques, climatiques, politiques qui bouleversent les sociétés littorales.

Les pêcheurs et les migrations

Cette année, quelques nouveautés seront proposées au public. Face à la proportion croissante de films consacrés aux pêcheurs face à la tragédie des migrants, une soirée entière sera consacrée à l’Afrique et aux migrations. Des documentaires produits en Algérie, Tunisie et Turquie seront également diffusés. Pour les plus pressés, de nombreux films ultra-court de dix minutes maximum seront proposés.

De nouveaux thèmes sont à retrouver lors des nombreuses séances, comme la jeunesse, car la mer attire de plus en plus les jeunes, ainsi que les liens entre terre et mer.

« Le festival de films Pêcheurs du Monde est un rendez-vous unique pour découvrir en images d’autres regards sur l’Homme et la mer. »

Pour seulement 6 euros (tarif plein), de nombreux films sont à découvrir dans les villes-escales : Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec, Pontivy et Vannes. Des expositions sont également proposées, tel que « Pêcheurs d’Iroise, mémoire des métiers de la mer ».

Plusieurs prix seront décernés à l’issu de ce festival, à la salle Ricoeur au Lycée Dupuy de Lôme : 2 prix du long-métrage et 2 prix du court-métrage, décernés par le jury professionnel et le jury jeune, le prix des collégiens, le prix Chandrika Sharma (récompensant un film mettant en valeur le rôle des femmes dans la pêche) et le prix du public.

En ce qui concerne les prix, le pass festival est à 28 € (16 € en tarif réduit), le pass journée est à 12 € (8 euros en tarif réduit), et la séance est à 6 € (4 € en tarif réduit). Retrouvez la programmation sur le site internet www.pecheursdumonde.org.

 




L’or bleu poétique et artistique avec ce projet de livres photos

« Donner le goût de la nature » grâce à une collection de livres photographiques, mais surtout poétiques et artistiques ? C’est le projet de cette photographe et ancienne paysanne bio, Johanne Gicquel, qui met en ligne une cagnotte participative afin de pouvoir publier deux tomes.

En amoureuse des jolis ouvrages, c’est tout naturellement que Johanne Gicquel s’est dirigée vers l’édition de livres qui « parlent de la nature avec sensibilité ». L’idée de la collection est de raconter en images et en mots la nature vue à hauteur de korrigans, montrer des petits univers souvent méconnus, riches et passionnants.

« Je continue de croire en la force du beau et des images pour raconter la Nature. Et en la force des livres qui continueront – tant qu’ils se feront – de « nuire gravement à l’ignorance ». »

Le fil rouge, c’est l’or bleu. L’un sera sur les zones humides, « une immersion parmi les herbes et les touradons qui bordent nos petits rus, une balade entre tourbières et rivières », tandis que le deuxième s’axera sur la mer, « une plongée parmi les forêts de salicornes, un voyage au bout du monde chez les berniques ».

« Si l’approche se veut volontairement belle, loin de moi toute naïveté ou mièvrerie. Cela est le fruit d’une conviction : susciter la curiosité en montrant de jolis bijoux aragnesques est, je crois, le premier pas vers la « conscientisation » : celle que chacun peut agir pour la Nature. »

La cagnotte participative Kengo permettra de faire face aux coûts d’impression et aux divers frais, comme le maquettage et l’infographie. L’impression sera d’ailleurs confiée à une entreprise finistérienne, labellisée Imprim’vert, et le papier certifié FSC. Si possible, les encres seront végétales.

Plus d’informations

Le site internet de Johanne Gicquel  : https://www.johannegicquel.com/

La cagnotte Kengo : https://www.kengo.bzh/projet/1706/bulles-de-vie-bulles-deau