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Une réserve de vie sauvage dans le Trégor !

L’association pour la protection des animaux sauvages vient d’inaugurer sa troisième réserve de vie sauvage. Soixante hectares de forêt, taillis et futaie trégorois sont désormais protégés des activités humaines.

Depuis le 10 juin, 60 hectares situés à Ploubezre (22) ont intégré le réseau national des réserves de vie sauvage. Composé de taillis, de futaies et de forêts, ce territoire préservé, longé par le Léguer, est géré par l’association de protection des animaux sauvages (Aspas).

« Ces espaces bien que privés sont ouverts au public, mais pour le respect et la quiétude de la vie sauvage, la chasse et la pêche y sont strictement interdits », prévient l’association, qui est devenue propriétaire des lieux suite à une donation, avant d’ajouter : « L’exploitation forestière, les dépôts des déchets, la circulation des véhicules à moteur, les feux, toute forme de cueillette et de prélèvement, le passage des chiens non tenus en laisse et toute autre activité humaine néfaste à la faune et à la flore sont également interdits ».

Trois réserves de vie sauvage en France

Le réseau des réserves de vie sauvage a été créé par l’Aspas en 2014. « Ce label met en pratique le concept de libre évolution et de naturalité comme modalité de gestion. Leur niveau de protection correspond à la catégorie 1 b du classement de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), soit le niveau maximal de protection », précise le site de l’association.

Avec l’inauguration de la réserve de vie sauvage du Trégor, il y a désormais trois espaces labellisés et gérés par l’Aspas. Les deux autres sont situés dans la Drôme (RVS des Deux Lacs et du Grand Barry). « La chasse et la pêche sont autorisés sur quasiment tout le territoire français, y compris dans des parcs nationaux et la majorité des réserves naturelles de l’État. Ce petit bout d’authenticité est un cadeau à tous les citoyens désirant un peu de paix », conclut l’association.

Pour aller plus loin

www.aspas-nature.org




L’idée sortie. La fête des jardins des Côtes-d’Armor

Ce week-end, le château de la Roche-Jagu (22) héberge la 14e édition de la fête des jardins des Côtes-d’Armor. Pépiniéristes et exposants accueilleront les visiteurs dans une ambiance festive.

Les 6 et 7 mai, les jardins du domaine de la Roche-Jagu accueilleront la 14e édition de la fête des jardins des Côtes-d’Armor. « Temps de rencontre, de détente, d’échange et de découverte, cette manifestation d’envergure régionale est chaque année plébiscitée par le public », se réjouit le conseil départemental dans un communiqué.

Pendant deux jours, une quarantaine de professionnels du jardinage seront présents dans la cours du château pour une exposition vente de leurs productions.

Un manège sera également installé dans les jardins du château. Il sera accompagné d’une trentaine de jeu en bois, amené par Mad eo Jeu. Des ateliers nature et maquillage seront proposés par les associations Farafrimousse et Vert le jardin.

Enfin, des spectacles viendront animés le week-end des visiteurs. La compagnie Quignon de rue proposera, dimanche midi, un spectacle autour de la préparation de pizza : « Performance artistique autant que gustative, les comédiens vont tout mettre en œuvre, jusqu’à la transe physique, dans un seul but : nourrir le public ! »

Le stand de Christophe Pavia permettra aux visiteurs de se faire coiffer : « Armé de son sécateur, de sa bonbonnière d’accessoires, de ses costumes et de ses marionnettes, le paysagiste de la coiffure vous décoiffera le cheveu ! L’artiste crée des coiffures végétales où mousse, feuillages, fleurs, fruits, papillons etc. semblent prendre vie dans ses très poétiques coiffures – sculptures. Une performance capillaire extravagante à vivre au cœur de la Fête des Jardins ! »

Pour aller plus loin :

Fête des jardins des Côtes-d’Armor. Samedi 6 (13h-19h) et dimanche 7 mai (10h-19h), au domaine de la Roche-Jagu. Entrée gratuite. Parking : 2€.

www.larochejagu.fr




Ils lancent un restaurant végétarien culturel !

Trois jeunes lannionnais souhaitent lancer au centre-ville un restaurant à la fois végétarien, culturel et coopératif. Baptisé  « Blaz An Douar », il a pour objectif d’être un lieu de partage et de développement personnel, avec au menu conférences, ateliers, espace bien-être, bibliothèque, et alimentation bio et locale.

« Proposer aux citoyen(ne)s des activités culturelles accessibles et gratuites, individuelles ou collectives, ainsi qu’un modèle alimentaire, économique et démocratique durable adapté aux besoins du territoire ». Voilà l’objectif du projet « Blaz An Douar » (Le goût de la terre, en breton), qui est le nom d’un futur restaurant végétarien – culturel sous forme de coopérative citoyenne. Porté par trois jeunes lannionnais, il doit voir le jour dans la capitale du Trégor prochainement. Flora, Timothée et Nicolas souhaitent proposer à la population un lieu qui permet de tisser du lien social, valorisant les circuits courts, proposant une nourriture végétarienne, vegan et sans gluten, et qui permettent la rencontre. Le lieu se voudra « évolutif et pluridisciplinaire » : des salles de travail pourront être mises à disposition gratuitement, un espace « bien-être » sera mis en place, ainsi qu’une bibliothèque avec des ressources documentaires sur l’écologie, le bien-être ou encore l’humanisme. Le tout avec le souhait d’avoir « un impact écologique minimum ». Un partenariat va être ainsi instauré avec la Régie de Quartier de Lannion et des producteurs, avec l’objectif de « former une économie circulaire de la fourche à la fourchette ». Les produits bios seront aussi « valorisés au restaurant » et « les épluchures transformées en compost pour les jardins collectifs ».

Une gouvernance participative

Pour mener à bien leur projet, le trio de Lannion souhaite que l’association de préfiguration deviennent par la suite une Scic (Société Coopérative d’Intérêt Collectif, ndlr), dès que le lieu aura été trouvé. Cette Scic sera constituée de trois collèges de votes : les salariés, les bénéficiaires (fournisseurs, clients, artisans, praticiens…) et les associés (financeurs, bénévoles, associations), et s’articule autour de l’idée de consensus : l’idée sera débattue jusqu’à trouver un compromis. Un fonctionnement original qui permet la participation des différents acteurs du projet à la gouvernance de la structure. Par ailleurs, l’apport financier de constitution de la coopérative sera issu d’une récolte de dons, de subventions publiques et privées, et de part au capital. Afin de réunir la somme nécessaire (100 000 euros moins 10 000 euros apportés par les trois fondateurs, soit 90 000 euros à trouver, ndlr), un grand tour à vélo du Trégor sera organisé, « Avec conférences et événements annexes ». En attendant, Timothée, Flora et Nicolas sont toujours à la recherche d’un lieu disponible dans le centre-ville de Lannion. A bon entendeur….

Pour aller plus loin

https://www.facebook.com/BlazanDouar/

https://www.colibris-lafabrique.org/les-projets/blaz-douar

http://blazandouar.org/#0




L’Eco-domaine du bois du barde a besoin d’aide après la tempête

Anne-Laure et Gilles retapent la ferme de Koed Barzh, à Mellionnec, depuis 2011. Ils ont lancé au début du mois un financement participatif pour développer leurs activités. Malheureusement, le passage de la tempête Zeus a endommagé la ferme. L’Eco-domaine du bois du barde a, plus que jamais, besoin de votre aide.

Installé à Mellionnec (22), l’éco-domaine du bois du barde est à la fois une ferme pédagogique et un lieu d’hébergement insolite. C’est aussi une oasis, membre du mouvement Colibris, créé par Pierre Rabhi. « La ferme a une superficie de 15 hectares comprenant cinq hectares de vergers à pommes à cidre, cinq hectares de bois, trois hectares de zones humides et deux hectares de prairies naturelles », précise le site internet du lieu.

Les activités de la ferme sont variées. Tout d’abord, la récolte de pommes, avec sept variétés de pommiers différents : « Nous vendons 90% à des cidriers bio extérieurs. Nous gardons les 10% restants pour faire du cidre et du jus de pomme ».

Anne-Laure et Gilles, qui réhabilitent la ferme de Koed Barzh depuis 2011, vendent également, au printemps, de la sève de bouleau. La récolte se fait à la main, dans des zones humides. « Nous vendons une grosse partie de notre récolte dans les magasins bio, le reste en direct à la ferme ou sur les marchés », détaillent-ils.

Différentes espèces d’animaux sont élevées sur la ferme. On y trouve des moutons, une race endémique appelée Lande de Bretagne, des poneys Highland et des ânes : « Les poneys, les moutons et les ânes aident à nettoyer les parcelles et les crottins amènent les apports nécessaires aux vergers. Les agneaux de l’année sont vendus à l’automne en direct ». Des balades en ânes sont également proposées aux visiteurs.

L’hébergement à la ferme comprend deux yourtes et une roulotte. Le terrain permet aussi d’accueillir de nombreuses tentes. « Nous proposons des hébergements insolites sympa pour ceux qui veulent randonner au cœur de la Bretagne », se réjouissent Anne-Laure et Gilles. De plus, tout au long de l’année, des animations sont organisées sur le lieu.

Afin de diversifier leurs activités et pouvoir transformer les produits de la ferme, ils ont lancé, au début du mois, une campagne de financement participatif. Ils veulent ainsi valoriser eux-mêmes une plus grande partie des pommes de la ferme, développer et augmenter les quantités de gelées faites à base des fruits récoltés (pommes, cidre, fleurs de sureaux, baies de sureaux, orties, mûres…), améliorer la production de cidre et créer un atelier d’eau de vie de cidre bio à la ferme. « La campagne de financement participatif a été lancé pour diversifier notre activité. Mais la tempête Zeus est passée par là : hangar brûlé, pommiers déracinés, serre à terre… »

L’éco-domaine du bois du barde a donc, plus que jamais, besoin d’aide, non seulement pour aider Anne-Laure et Gilles à diversifier leur activité mais aussi pour les aider à reconstruire suite à la tempête.

Pour aller plus loin

www.leboisdubarde.fr

La page Facebook du lieu

La page du financement participatif




À Pléneuf-Val-André, des halles bio, locales et participatives

Il y a près de quatre ans, Claudine, Calou et leur fils Julien ont ouvert Le local, une boutique de producteurs locaux, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André. Devant le succès de l’entreprise, ils ont décidé d’agrandir et de créer les Halles de Dahouët.

Depuis 2013, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André (22), il y a une petite boutique appelée Le local. Créée par des maraîchers bio du coin, on y trouve, à l’ouverture, les produits de cinq producteurs locaux. « Le magasin est devenu un chouette commerce de proximité, convivial et toujours familial », se réjouissent les trois maraîchers Claudine, Calou et leur fils Julien sur leur site.

Trois ans plus tard, 25 producteurs sont présents sur le port de Dahouët. Et les locaux sont devenus trop petits. Les producteurs décident donc de déménager. Ils profitent de la disponibilité à proximité d’un hangar, qui abritait anciennement un atelier d’accastillage puis une brocante, et décident de créer les Halles de Dahouët. « Ce lieu regroupera à la fois des producteurs, de l’épicerie vrac, un coin traiteur et un salon de thé, le tout Bio, dans une atmosphère détendue », précise le site. De nouveaux producteurs rejoindront ceux déjà présents au Local.

Une campagne de financement participatif

Des artisans-créateurs locaux proposeront aux visiteurs des poteries, bijoux, cuirs, cosmétiques naturels… Un coin enfant sera également aménagé avec des jeux en bois, des livres… « Nous espérons que les Halles soient un lieu d’interactions, de rencontres et de partages. Une partie sera réservée aux ateliers, conférences et autres événements culturels et participatifs », expliquent les créateurs du lieu.

Une campagne de financement a été lancée pour payer les travaux d’aménagement d’un laboratoire pour les produits traiteurs. Les porteurs du projet espèrent atteindre les 15 000 €, ce qui permettrait de payer la globalité des travaux. Un premier palier de 5000 € a déjà été atteint. À onze jours de la fin de la campagne, qui se termine le 17 mars, 6100 € ont été collectés.

Alors, si vous voulez soutenir un projet éthique et local, n’hésitez plus !

Pour aller plus loin

La page du financement participatif




L’oasis Kerlanic a besoin d’aide

Créé en 2015 et installé à Plélauff, l’oasis Kerlanic est un lieu de vie alternatif et de transition. Membre du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi, il a aujourd’hui besoin de soutien pour continuer à exister.

En 2015, Audrey créé l’oasis Kerlanic à Plélauff (22). Ce lieu de vie alternatif est installé dans une ancienne ferme bretonne qu’Audrey a retapé avec son compagnon de l’époque. Il fait parti du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi. « C’est un lieu d’accueil d’âmes en transition pour une heure, un jour, ou plus », précise le site Internet du lieu.

Une seconde habitation est en cours de rénovation. On compte également sur le lieu des yourtes, cabanes, paillourtes et round house. Enfin, une salle collective de 60m² est en rénovation. Une équipe se retrouve tous les mercredis pour réaliser les travaux.

À Kerlanic, une association a été créée. Elle s’appelle Espérance la petite lande et compte une vingtaine de membres. « Les actions portent surtout sur la programmation culturelle de l’oasis », explique le site.

Un lieu en danger

Un élevage conscient – chèvres et poules en liberté, traite manuelle avec consentement, chevreaux sevrés sous la mère – et un potager permaculturel – sans pesticide ni engrais, ni labour – permettent de s’alimenter sainement. De plus, une vingtaine de familles du coin s’est regroupée et a créé un groupement d’achats locaux.

Grâce aux chantiers participatifs (rénovation d’habitat, écoconstruction, permaculture) et aux journées découvertes, tout un chacun peut venir découvrir le lieu et apprendre de nouvelles techniques.

Il est aussi possible de participer à la vie de la ferme grâce au camping, ouvert de mars à octobre, ou aux ateliers parents-enfants, les mercredis et pendant les vacances.

Enfin, le festival Terres d’espérance est organisé chaque année au mois d’août. Au programme, concerts, pièces de théâtre, débats discussions, ateliers pour les petits et grands…

Ce lieu de vie et de transition est à l’heure actuelle en danger. Audrey, qui veut racheter à son ancien compagnon ses parts dans l’oasis, n’est pas suivie par les banques qui refusent de lui accorder un prêt. Elle fait donc appel à la générosité via une campagne de financement participatif.

Pour aller plus loin

La page de la campagne de financement participatif

La page Facebook de soutien à Kerlanic