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D’un Littoral à l’autre

Une des choses qui relient les trois lycée présents pour le projet ERASMUS, c’est leur proximité avec l’océan.

Mais les lycées ne sont pas à proximité du même type de littoral, et les différences avec nos plages bretonnes sont assez marquées.

Le littoral Breton est très diversifié, mais il y a en majorité des côtes rocheuses et des falaises. Néanmoins on y trouve tout autant de plages basses de sable que de grèves pleines de galets. La moyenne de température de la mer est environ à 18°C, et elle est souvent agitée. La plage de Primel-Trégastel est la plus grande plage de sa commune (Plougasnou), et c’est ici que nous avons passé la journée. Cette plage est bordée d’un côté de lande, où il est possible d’aller sur une pointe granitique qui domine à 50m, avec des voies d’escalade. Le littoral breton près de Morlaix est aussi composé en majorité de roches granitiques, vestiges du massif armoricain, alors que le territoire en général se compose de grès, schistes, grès et plein d’autres roches.

En Italie, dans la région de la Campanie, plus précisément la province de Salerne, là d’où viennent les élèves italiens Erasmus, les plages sont plutôt composées de galets, et il n’y a quasiment aucune trace de falaises malgré le relief environnant. La Méditerranée étant plutôt calme, les vagues ne sont pas très violentes.

Et pour finir, l’île de Madère, portugaise, est d’origine volcanique, c’est donc logique que les plages soient beaucoup plus sombres que par chez nous et le paysage modelé par l’activité volcanique en question. Les plages sont composées de galets et de sable noir, et le littoral en général est composé aussi de falaises couvertes de verdure, les vagues tumultueuses frappant les falaises en contrebas des routes.

 

 




Echange entre les élèves de Suscinio et les délégations Erasmus !

C’est lors d’un voyage Erasmus organisé par l’union européenne  que les élèves du lycée agricole de Suscinio ont eu la chance d’accueillir chez eux les délégations Erasmus,  logeant  des élèves italiens de Naples et portugais venant de Madère, du 12 au 18 mai. Les élèves ont participé à plusieurs activités dans les alentours de Morlaix. Ce voyage permet aux élèves et adultes d’améliorer leur anglais, d’entretenir des liens et d’échanger sur des cultures qui diffèrent.

 

Lara, Manuel et Aurora trois italiens et Tania une portugaise ont répondu à certaines de nos questions.

 

  • Êtes-vous déjà venu en Bretagne ?

Lara : je suis déjà venue en Bretagne lors d’un échange scolaire.

Manuel, Aurora et Tania : nous ne sommes jamais venus.

  • Qu’est ce que-vous pensez de la Bretagne ?

Manuel, Aurora, Lara et Tania : la Bretagne est super, ses paysages sont magnifiques. Les caramels au beurre salé  et le pain-beurre salé sont excellents.

  • Quelles sont les activités que vous avez préférées ?

Manuel et Aurora : nous avons aimé le char à voile, le château du Taureau et être dans les familles d’accueil.

Lara : j’ai préféré la visite de Morlaix et Roscoff.

Tania : j’ai aimé le château du Taureau et le bateau.

  • Quelle est la différence entre Morlaix, Naples et Madère ?

Manuel et Aurora : les gens ici sont plus calmes alors qu’à Naples ils sont pressés. A Naples il n’y a que des immeubles et les toits des maisons en Bretagne sont pointus et très différents.

Tania : les maisons sont très différentes. A Madère c’est un paysage montagneux.

Lara : il fait plus chaud à Naples, j’ai attrapé un rhume à Morlaix. Les gens sont pressés chez moi.

  • Le climat change-t-il ?

Manuel, Aurora et Lara : il fait trop froid et il y a trop de vent en Bretagne !

Tania : Il fait froid mais mardi j’ai eu très chaud, j’ai du mettre de la crème solaire.

  • Qu’est ce que vous pensez du lycée de Suscinio ?

Lara : on a moins d’heures de cours que vous, nous n’en avons que 5. Nous sommes dans un lycée linguistique et scientifique classique.

Tania : la connexion internet y est mauvaise.

Manuel et Aurora : votre lycée est grand par rapport au nombre d’élèves.

  • Aviez-vous déjà mangé des algues ?

Manuel et Aurora : nous avons des aliments à base d’algues, des gâteaux, des glaces et des fritelles.

Lara : il y a les pizzas et les fogliatelles qui peuvent être à base d’algues.

Tania : j’en n’ai jamais mangé, à part dans les sushis.

  • Avez-vous gouté des spécialités bretonnes ?

Manuel et Aurora : nous avons goûté les crêpes et le kouign amann.

 

Malgré le froid et le vent breton, les élèves italiens et portugais ont aimé Morlaix. Ils ont pu goûter différentes spécialités culinaires et sportives lors de leur semaine, comme du char à voile, la crêperie, le bateau, etc.

L’année prochaine, ce sera au tour des élèves de section européenne d’aller à Naples, avec les élèves de Madère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Youen Cauet , Ewen Deuff , Enola Desoeuvre « Les Sea Shell »




A la découverte du Land’art

Le jeudi 16 mai, les élèves de première STAV se sont rendus à la plage de Primel à Plougasnou dans le cadre de leur stage développement durable, à la découverte du land’art accompagnés de Claire Gablin artiste pluri-plasticienne.

Le land’art est pour nous lycéens, une notion abstraite, qui permet de nous échapper dans un autre monde, et de nous rapprocher un peu plus de la nature.

D’après Claire Gablin « Le Land’Art permet un regard, une autre lecture des images que la nature nous offre. Une source de créativité sans cesse renouvelée. Un terrain de jeu inépuisable pour des expérimentations artistiques et sensorielles. Une palette de couleurs, de textures, vivantes, changeantes et éphémères. En perpétuelle transformation, comme chacun de nous. »

En début d’après-midi, les activités proposées par Claire ont débuté. Tout d’abord, nous avons dû nous déchausser afin de pouvoir être davantage connectés avec le sol.

Ensuite, nous nous sommes réunis dans un premier cercle, où l’on a fermé nos yeux afin de pouvoir mieux  nous connecter avec ce qui nous entoure. Dans le second cercle, la moitié du groupe s’est réincarnée en algues, et l’autre moitié jouait les courants marins afin de favoriser le lâcher-prise.

Par la suite, la seconde activité consistait à comprendre le métier de Claire Gablin qui est une artiste pluri-plasticienne, c’est-à-dire qu’elle pratique différents styles d’art, Land’art, peintre, plasticienne et tricoteuse de liens. Pour finir sur cette activité, elle nous a invitsé à partager son métier, sa passion pour la broderie artistique, où elle a pu nous montrer ses techniques.

Durant cette après-midi, nous avons pu apprendre à faire ressortir notre créativité. Claire Gablin nous a appris à broder avec des algues et nous a montré ses œuvres ma foi très créatives !

Ecrit par, Manon COSQUER, Alessandra LAOUR, Aziliz GUILLOU




Vertes, rouges ou brunes, les algues possèdent de nombreux bienfaits pour notre santé !

Nos côtes bretonnes comptent plus de 700 variétés d’algues, toutes comestibles dont les multiples vertus ne sont plus à prouver. A chaque algue, sa couleur, sa texture, son goût, sa vertu, son utilisation. Pourquoi ne pas l’introduire dans notre régime alimentaire ?

Vitamines et minéraux principaux présents dans les algues : https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=algue_nu

Les règles à appliquer lors de la cueillette des algues :

  • S’assurer de la qualité de l’eau où baignent les algues.

  • Veiller à ce que les algues soient bien accrochées à un rocher, qu’elles ne soient pas dérivantes (décomposition rapide).

  • Bien les couper avec un ciseau.

  • Prélever seulement la quantité nécessaire.

  • Respecter le calendrier annuel de récolte.

 

Les différentes couleurs d’algues…

  • Les algues vertes : Dénigrées à cause des marées vertes, les algues vertes sont pourtant d’une richesse nutritive très intéressante. Récoltées pour leurs vertus nutritives et leurs saveurs étonnantes dans les plats.

  • Les algues rouges : Très utilisées en agroalimentaire pour leur pouvoir gélifiant, les algues rouges sont particulièrement appréciées des amateurs.

  • Les algues brunes : Les extraits de laminaires sont actuellement utilisés dans l’agroalimentaire et présents dans de nombreux plats, en additif (E401 à 405) comme stabilisant.

 

 

Morgan Le Bourhis

Thomas Silliau

Thomas Prigent




Les sciences participatives, l’avenir de l’écologie !

L’espace d’une matinée les élèves de Suscinio et des délégations Erasmus, ont participé au protocole scolaire de sciences participatives nommé Alamer. Sur une plage de Primel- Trégastel ils ont réalisé sur la laisse de mer, une identification d’algues dans un périmètre défini.

 

Ce jeudi 16 mai, les lycéens du projet stage développement durable ont pris part au protocole Alamer dirigé par Virginie Antoine, une responsable « participation citoyenne et formations » du Life Marha au sein de l’agence Française pour la Biodiversité (AFB). Ce protocole consiste à identifier et positionner un transect de 25 mètres de long de laisse de mer. Tout cela permet de caractériser la taille et le type d’algues contenues dans la laisse de mer.

 

Favoriser la participation citoyenne

Les programmes de sciences participatives sont des programmes conduits en partenariat entre des citoyens et un laboratoire ou une structure à vocation scientifique, visant à observer ou étudier un phénomène dans le cadre d’un protocole bien défini.Les citoyens sont ainsi mis à contribution, comme les élèves ce jeudi pour collecter un grand nombre de données difficile à obtenir par d’autres moyens.

Ces programmes sont l’avenir car il sont utiles pour suivre le milieu naturel sur de grandes échelles géographiques ou sur de longues périodes comme le suivi de la biodiversité ou l’impact des changements climatiques sur l’environnement. Le temps presse, la recherche a besoin d’avancer pour prévenir des changements a venir.

 

 

 

Morgan Le Bourhis

Thomas Silliau

Thomas Prigent




A la rencontre de Virginie Antoine

Dans le cadre du stage développement durable à Primel, la classe des 1ère STAV du lycée Suscinio, ainsi que les délégations Erasmus (élèves Italiens et Portugais), ont eu l’opportunité de rencontrer Virginie ANTOINE, qui s’est déplacée à la demande de Karine Voogden, professeur d’aménagement au lycée Suscinio.

Virginie Antoine est une scientifique chargée notamment de la participation citoyenne à l’Agence Française pour la Biodiversité (AFB), depuis 2014. L’AFB est un établissement public à caractère administratif créé par la loi sur la reconquête de la biodiversité du 8 août 2016. Dans ce travail, elle apprécie tout particulièrement le contact avec les gens.

Avant d’entrer à l’AFB et de s’occuper de participation citoyenne, elle est rentrée dans une grande école à Cherbourg, qui se nomme INTECHMER (Institut des sciences et technique de la mer), afin de préparer un master en expertise et gestion de l’environnement littoral. Elle a participé aux animations Ecoflux qui consistent à sensibiliser des étudiants et tous publics par des interventions ainsi qu’à collecter des prélèvements et réaliser des analyses chimiques en laboratoire.

Depuis septembre 2018, elle a commencé le projet sciences participative.

Les sciences participatives aussi appelées « sciences citoyennes » ou « sciences collaboratives », sont des formes de production de connaissances scientifiques auxquelles des acteurs non-scientifiques-professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes, participent de façon active et délibérée.

Virginie Antoine est une experte dans la connaissance des algues.

Ollivier Marion

Bacher Anouk

Philippe William