Lamballe (22) : Un atlas pour la biodiversité à l’échelle intercommunale

A quoi sert cet atlas intercommunal de la biodiversité ? Quel est son objectif ?

 

Romuald Toussaint : L’atlas est un document de synthèse d’un projet visant à rassembler les connaissances naturalistes sur la biodiversité existante, ici à l’échelle intercommunale. Il est élaboré à partir d’un inventaire précis et cartographié des habitats, de la faune et de la flore.

L’intercommunalité a la responsablité des trames vertes et bleues sur le territoire. Pour faire de bonnes trames, il faut bien connaître la richesse en terme de biodiversité du territoire. D’où le travail que nous menons avec l’association costarmoricaine Viv’Armor.

Les atlas de la biodiversité ont été pensés par le ministère de l’écologie, à l’échelle communale. En Bretagne, l’Atlas de la Biodiversité Intercommunal de Lamballe est une première à cette échelle.

 

 

Quels en sont les enjeux ?

 

Romuald Toussaint : Cela permettra notamment de concilier préservation de l’environnement et de la biodiversité, et projets d’urbanisme et d’aménagement du territoire. Lorsqu’on a un projet en urbanisme, on aura également les données environnementales, cela permettra ainsi une meilleure compatibilité entre ces différentes problématiques.

 

Jean-Luc Balbo : On est également en présence d’un phénomène d’érosion de la biodiversité, notamment concernant les espèces inféodées aux zones humides. Pour arrêter cette érosion, il faut agir localement.

 

 

 
Comment va se dérouler la réalisation de cet atlas ?

 

Jean-Luc Balbo : La réalisation de l’Atlas va se dérouler jusqu’en 2018. Si Viv’Armor coordonne les opérations, les autres associations naturalistes du secteur sont également associées à la démarche : le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes-d’Armor), le GMB (Groupe Mammalogique Breton), les associations de chasseurs, de pêcheurs, les agriculteurs…

Nous avons également la volonté d’associer le grand public. Une démarche participative sera ainsi lancée entre 2016 et 2017. Des actions seront menées durant la semaine du Développement Durable début juin, et nous allons mener un travail avec les scolaires, sur les chauve-souris notamment.

 

Plus d’infos

http://www.vivarmor.fr/

http://www.lamballe-communaute.fr/accueil_lamballecommunaute/actualites/644_46354/signature_de_latlas_de_la_biodiversite_intercommunale




Un week-end pour la permaculture

La permaculture a été théorisée dans les années 70 en Australie par Bill Mollison et David Holmgren, deux scientifiques engagés dans la protection de l’environnement. On peut définir la permaculture comme étant un véritable art de vivre, qui mêle art de cultiver la terre avec art d’aménager le territoire. La prise en compte des écosystèmes est également très importante. C’est « une science et un art qui visent à aménager des écosystèmes humains éthiques, durables et robustes qui s’intègreront harmonieusement avec la nature » », selon Steve Read, fondateur de l’Université Populaire de Permaculture.

La permaculture ne se limite pas seulement à l’agriculture, elle rejoint aussi d’autres domaines comme l’économie, la technologie, la santé, l’habitat…

 

Les 12 piliers de la permaculture sont :

Les douze piliers de la permaculture

  1. Observer et interagir

  2. Collecter et stocker l’énergie

  3. Créer une production

  4. Appliquer l’auto-régulation et accepter la rétroaction

  5. Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables

  6. Ne pas produire de déchets

  7. Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails

  8. Intégrer plutôt que séparer

  9. Utiliser des solutions de petites échelles et avec patience

  10. Utiliser et valoriser la diversité

  11. Utiliser les interfaces et valoriser les éléments en bordure

  12. Utiliser les changements et y réagir de manière créative

 

En Bretagne, des stages et formation en permaculture sont régulièrement organisés à Plufur, dans les Côtes-d’Armor, avec l’association Dynamie.

http://www.permaculturefrance.org/

 

Des journées d’initiation à la permaculture sont mises en place également à Hénon, toujours dans les Côtes d’Armor, au jardin « La pâture Es Chènes ».

http://www.lapatureeschenes.fr/

 

Pour connaître les animations organisées, ce week-end, rendez-vous sur le site http://www.permaculture-incroyables.org/jip2015/

 

« La même planète, un autre monde – la permaculture et une évolution sociologique », brochure de Steve Read consacrée à la permaculture, est disponible en téléchargement sur son site : http://www.steveread.fr/

 

 

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Fête de la Bretagne : Participez à notre exposition photo!

Pour la première fois, l’association Bretagne Durable et Solidaire se joint à l’association Les Moyens du Bord pour faire de la Fête de la Bretagne, un moment dédié à la fois à l’expression artistique et aux Transitions. L’exposition « Portraits d’Eco-bretons » vous permet d’exprimer votre vision de la Bretagne en marche vers un développement durable grâce à la photographie.

 

 

  • Envoyez le à : marie@eco-­bretons.info, accompagné d’un ou plusieurs de vos clichés où est (sont) explicitement représenté (s) un(e) breton(ne) engagé (e) dans le développement durable. Illustrez votre photographie d’une phrase courte si vous le jugez nécessaire, mais ce n’est pas obligatoire : le cliché doit parler de lui-même.

 

  • Votre photographie sera exposée* lors de l’événement « Tous à la Manu », à la Manufacture des Tabacs de Morlaix du samedi 16 mai de 14 h à 22 h au dimanche 17 mai de 11 h à 17.

*Nous faisons tout pour que l’exposition « Portrait d’Eco-bretons » fasse son petit bout de chemin en Bretagne. Ainsi, l’association Bretagne Durable et Solidaire se réserve le droit d’exposer les photographies à l’occasion de divers événements consacrés au développement durable dans notre région, et s’engage à en informer systématiquement les auteurs.

 

Vous pouvez également télécharger le réglement ici

 

 

« Tous à la Manu », le programme !

 

  • L’exposition Herbaria en collaboration avec la galerie Réjane Louin (du 2 avril au 24 mai)

  • L’exposition photos « Portraits d’Eco­-bretons »

  • Un marché d’artistes dans la cour d’honneur

  • Des concerts, du théâtre, de la danse

  • Des animations d’éducation à l’environnement

  • Une causerie dédiée à la Bretagne en Transition

  • Des stands des associations du territoire avec des ateliers, des débats, des échanges…

  • Buvette, restauration.

  • Entrée gratuite et ouverte à tous !

 

Le saviez vous ?

La Fête de la Bretagne (Gouel Breizh, en breton) a vu le jour il y a plus de 80 ans sous l’impulsion d’associations bretonnes. Organisée depuis 2009 par le Conseil Régional, cette période de festivités consiste en des activités culturelles dédiées à la culture bretonne et organisées par centaines en Bretagne et dans le monde.

 

A propos de l’association Les Moyens du Bord…

 

Initiée par un artiste plasticien, l’association s’attache depuis 1998 à faire vivre un projet dédié aux arts visuels sur le Pays de Morlaix et au-delà. Elle s’applique à favoriser l’accès du plus grand nombre à des formes d’expressions artistiques contemporaines, notamment à travers des ateliers, des expositions, l’accueil des artistes en résidence, et une artothèque. Pour sa 7ème édition de la Fête de la Bretagne, l’association Les Moyens du Bord a choisi d’investir la Manufacture des Tabacs de Morlaix, lieu au sein duquel elle est installée depuis l’été 2012.

 

A propos de l’association Bretagne Durable et Solidaire …

 

Née en 2009 à Morlaix (29), cette association édite un site web collaboratif : eco-bretons.info.

Son but ? Diffuser de l’information sur les Transitions en Bretagne et permettre aux citoyen(nes), de publier leurs articles, photos ou témoignages. Elle valorise également les initiatives engagées dans le développement durable sur le territoire breton à travers des conférences, ciné débats ou encore des concours. Cette année, Bretagne Durable et Solidaire célèbre sa première édition de la Fête de la Bretagne et met sur le devant de la scène, ces portraits d’Eco-bretons.

 

Contact

Association Bretagne Durable et Solidaire

10, rue de la Tannerie, 29600 Plourin-Lès-Morlaix

info@eco-bretons.info

09 81 92 98 60 ou 06 52 85 27 48




Une journée consacrée à l’éco-pastoralisme

Le contexte

 

L’éco-pastoralisme est une solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores issus de races rustiques locales ou non autochtones

La journée est mise en place au Lycée de L’Aulne à Chateaulin (29), par une classe de BTS D.A.T.R (Développement et animation des territoires ruraux). Elle est organisée en partenariat avec le Parc Naturel Régional d’Armorique, et la Fédération des Races Anciennes de Bretagne. Dans le cadre de la Charte 2009‐2021, le Parc Naturel Régional s’intéresse à la conservation et la valorisation de la biodiversité domestique. En partenariat avec la Fédération des Races de Bretagne, il a défini une stratégie et mène un ensemble d’actions dont la valorisation non alimentaire des races domestiques Bretonnes par leur utilisation dans la gestion des espaces naturels sous l’angle de l’éco‐pastoralisme.

La Fédération des Races de Bretagne, elle, fédère l’ensemble des éleveurs de onze races locales bretonnes, dans un but de sauvegarde, promotion et valorisation de ces races et de leurs produits.

 

 

Objectif de la journée

 

« Les rencontres de l’éco-pastoralisme en Bretagne » ont pour objectif de valoriser et mettre en avant les pratiques d’éco-pastoralisme, et de mettre en avant l’utilisation des races locales bretonnes dans les pratiques d’entretien des espaces naturels au sens large. « Nous voulons également mettre en contact entre eux les professionnels du secteur », assure Ange Rollet, étudiant dans la classe qui organise la journée.

 

 

Le programme

 

Au programme de la journée :

  • Pour les professionnels : débats sur l’intérêt de l’éco-pastoralisme dans la gestion des espaces naturels, ainsi que des témoignages sur l’utilisation des races locales. Des ateliers d’échanges entre acteurs seront également organisés.

  • L’après-midi est ouverte au grand public, avec au programme : des expositions, des présentations d’animaux (moutons « lande de Bretagne », de « Ouessant », chèvres des fossés…), présence de fermes pédagogiques, chasse de trésor…

 

 

 

Plus d’infos

www.cmk29.educagri.fr/le-lycee-de-laulne/les-evenements.html

 

 




Un livre pour tout savoir des fleurs sauvages

Anémone des bois, ficaire, véronique officinale, pédiculaire des bois ou encore bruyère cendrée…toutes ces fleurs, et une soixantaine d’autres, sont présentées dans le livre « « Fleurs sauvages en Bretagne – Du printemps à l’été ». Les deux auteurs, Hervé Guirriec et Jean-Yves Kerhoas, respectivement passionnés de légendes et férus de photographie et botanique, ont choisi de localiser leurs observations dans les Monts d’Arrée, un territoire qu’ils affectionnent tous deux particulièrement.

Pour chaque fleur présentée, on retrouve des explications sur le nom de la plante, des données historiques, géographiques, ainsi que des références culturelles. Ainsi qu’une grande photo, permettant au lecteur de l’identifier facilement. On apprend par exemple qu’il fallait se munir d’un bâton de genêts pour effectuer une demande en mariage, qu’on appelle également le lierre terrestre « l’herbe de la Saint Jean », ou que l’on peut servir des feuilles de nombril de Vénus comme des cornichons !

A noter également, la présence de pictogrammes indiquant la fréquence d’implantation de la fleur, sa toxicité éventuelle, sa période de floraison, sa hauteur, sa potentielle utilisation en cuisine ou en phytothérapie…

Facile à lire, pédagogique, avec de belles photos,« Fleurs sauvages en Bretagne » est un joli guide qui trouvera facilement sa place chez les amateurs de botanique et les naturalistes. Sans oublier les amateurs de balade dans les Monts d’Arrée !

 

Fleurs sauvages de Bretagne, du printemps à l’été, 143 pages, éditions Locus Solus, 12,90 euros.

 

 

Plus d’infos

http://www.locus-solus.fr/

 




Anaïs, une combattante pour la culture de ses plantes

« Les bâtons dans les roues, y en a ras-le-bol ». Anaïs, tout en désherbant son champ (« ça me détend », avoue-t-elle), confie son désarroi face à la caméra. Telles sont les premières images du documentaire « Anaïs s’en-va-t-en-guerre » réalisé par Marion Gervais. Elle a suivi Anaïs, jeune bretonne de 24 ans, qui s’installe pour cultiver des herbes aromatiques et médicinales dans le petit village de Saint-Suliac en Ille-et-Vilaine. Et pour qui ce projet de vie est en fait un véritable combat. Elle vit seule dans une caravane, puis dans une petite maison, au milieu des champs. Qu’il pleuve, vente, ou fasse chaud, elle est dehors, à faire germer son rêve le plus cher : produire ses plantes. Et rien ne l’arrête. On la suit donc dans ses cultures, dans ses travaux de construction d’une serre, auprès de son professeur et mentor Gérard, lui aussi producteur de plantes. Mais aussi lors de rencontres avec Olivier Roellinger, le célèbre chef breton spécialiste des épices. Ou encore à Paris, où Anaïs, avec son cageot contenant ses mélanges sous le bras, prend le métro et va rencontrer de potentiels revendeurs pour ses tisanes.

 

Déterminée, courageuse, voire obstinée, Anaïs a fait parler d’elle. D’abord sur TV Rennes, où le documentaire a été diffusé la première fois. Puis sur internet, où il a fait parler de lui, et a été vu des milliers de fois. De nombreux messages de soutien lui ont été envoyé, de partout.Un financement participatif a même été lancé par la production du film, pour lui permettre d’acquérir ses terres. La diffusion du film sur la chaine nationale France 4 a achevé de la faire connaître dans le pays. Depuis, Anaïs, toujours les deux mains dans la terre, a « pas mal de commandes » comme elle le confiait en interview l’été dernier. Elle poursuit ainsi son rêve. Cultiver ses plantes, ses « copines », et « vivre d’amour et d’eau chaude » !

 

 

 

 Le ciné-débat

 

Le Ciné-débat autour du film « Anaïs s’en va t’en guerre » se déroule dans le cadre du mois du développement durable (qui cette année porte sur l’alimentation et les circuits courts), et est organisé par l’Office Municipal Culturel de Plestin-Les-Grèves, avec le Cinéma associatif Le Douron.

Le film sera ainsi projeté le jeudi 30 avril au cinéma, à 20h30, suivi d’une discussion avec Paul Salaün, chargé de mission aux Bassins Versants et de Benoit Bonnami, qui comme Anaïs, cultive au “Chant des herbes” des plantes médicinales et aromatiques.

Le film sera également projeté le même jour à 14h.

 

 

Plus d’infos

http://plestinlesgreves.fr/ocm/manifestations.php

Le site du cinéma Le Douron

A visiter aussi, le site d’Anaïs, sur lequel elle vend ses tisanes.