A la découverte du potager d’Aliette

 

L’idée du projet de web-tv « Bobine en bourg » est de construire collectivement avec les habitants de Plougasnou un média qui parle de la commune et des gens qui y vivent.

 

Plus d’infos sur le site de l’association Projets Echanges et Développement : http://projets-echanges-developpement.net/site/

 




A la découverte du potager d’Aliette

 

L’idée du projet de web-tv « Bobine en bourg » est de construire collectivement avec les habitants de Plougasnou un média qui parle de la commune et des gens qui y vivent.

 

Plus d’infos sur le site de l’association Projets Echanges et Développement : http://projets-echanges-developpement.net/site/

 




A Vannes, un café atypique pour créer du lien social

Comment a démarré le projet ?

 

Tout vient d’une prise de conscience : en ce moment, nous avons vraiment besoin de renforcer le lien avec ceux qui sont le plus vulnérables. Il y a des situations de précarité au niveau économique, social, sanitaire…Certains peuvent avoir ainsi le sentiment de ne compter pour rien ni personne.

Renforcer ce lien peut passer par l’ouverture d’un espace où l’on peut se rencontrer, faire des choses ensemble, et coopérer.

C’est avec cette idée en tête qu’est née en 2013 l’association qui a porté le projet. Pendant plusieurs mois, nous avons travaillé sur un gros projet lié au logement, avec une partie « chantier d’insertion ». Mais avec le changement de ministre du logement, le projet initial n’a pas pu se faire.

Début 2015, soutenu financièrement par le député Hervé Pellois, nous avons choisi de repartir sur un projet différent, consistant cette fois-ci en l’ouverture d’un lieu.

 

 

En quoi consiste exactement le Café de l’Atelier ?

 

Le Café de l’Atelier s’est installé dans un local, dans le vieux Vannes, dans le quartier Saint-Patern. Il a ouvert depuis le 16 juin de cette année. On avait envie d’un lieu neutre dans la ville, d’un lieu où pourraient se rencontrer des gens, qui ont un lien social plutôt ténu, avec d’autres qui au contraire voient beaucoup de monde.On y accueille les gens en citoyens. Tous se rencontrent de façon ouverte. Les consommations sont proposées à 50 centimes, il n’y a pas d’alcool, et il faut adhérer à l’association pour pouvoir y consommer.

 

Concrètement, qu’est ce qu’il s’y passe ? Quelles sont les actions mises en œuvre ?

 

Le Café de l’Atelier est un lieu où peuvent s’organiser des opérations de « coups de mains » ou de chantiers solidaires. Par exemple, nous avons participé à un chantier d’arrachage de baccharis sur le littoral, nous avons participé à des collectes alimentaires, à des repas avec l’association Les Cuisiniers Solidaires. Toutes ces opérations sont centrées à chaque fois sur la rencontre, le vivre ensemble, la solidarité, le lien social. On invente des manière de mieux vivre dans la cité. A côté de ça, il ne faut pas oublier que le projet tient grâce à des bénévoles. Nous ne faisons pas de l’accompagnement social. C’est difficile parfois. Nous sommes embarqués dans un drôle de truc, mais c’est ça qui est passionnant.

 




La recette. La soupe de lentilles corail

Temps de préparation : 15 min

Temps de cuisson : 30 min

 

Ingrédients : (4 personnes)

 

– 250gr de lentilles corail crues

– 2 légumes (carotte, poireau, navet, brocolis etc.)

– 1 bouillon de légumes

– 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

– ½ cuillère à café d’épices (cumin)

– sel, poivre

 

Matériel :

 

– économe

– couteau

– faitout

– bols

– mixeur

– cuillères

 

Technique

 

-Nettoyez vos légumes, épluchez-les si besoin et coupez-le en rondelles (émincer).

-Dans le faitout, faites chauffer l’huile, faites revenir vos légumes taillés, le cumin et laissez cuire à feu moyen 2 minutes en remuant.

-Ajoutez les lentilles, le bouillon, 100 cl d’eau et portez à ébullition. Baissez le feu, et laissez mijoter 15 à 20 minutes, jusqu’à ce que les lentilles soient tendres.

-Mixez la soupe, salez, poivrez et servez chaud !

 

Conseils

 

-Vous pouvez ajouter des herbes, des épices et varier les légumes selon la saison.

-La soupe obtenue peut être assez épaisse, dans ce cas-ci, ajoutez de l’eau, du bouillon ou du lait.

-Servez cette soupe avec des croûtons maison : préchauffez votre four à 180°C, frottez légèrement votre pain avec une gousse d’ail, ajoutez un filet d’huile d’olive et quelques épices, coupez votre pain en dès et enfournez une dizaine de minutes (possibilité de les faire à la poêle).

 

Idée de menu

 

Soupe de lentilles corail

Escalope de dinde et chou

Semoule au lait et Orange

 

 

 




Portrait d’acteur de l’eau : Le Réseau d’Education à l’Environnement du Pays de Fougères


 

 

 

A lire aussi

Portrait d’acteur de l’eau à Suscinio : Le Syndicat Mixte Grands Sites Cap d’Erquy-Cap Fréhel 

 

Pour en savoir plus, visitez le site http://reepf.over-blog.com/

 

 

 

 

 

 




Climat, transition : quelle Bretagne en 2050 ?

Le Ceser est composé d’acteurs du tissu économique, social et environnemental de Bretagne, représentant tous les courants de la société civile. Il a une fonction consultative, émet des avis sur le budget du Conseil Régional et sur les grandes politiques de la région, et établit des rapports, réflexions et propositions sur des sujets d’intérêts régionaux. C’est dans ce cadre que la Commission Prospective du Conseil s’est interrogée sur la manière de vivre en Bretagne à l’heure de la transition. «  Serons-nous capables d’y parvenir ? Et quels changements cela impliquera-t-il concrètement pour un territoire comme la Bretagne ? », s’est ainsi demandé le Conseil, en se questionnant notamment sur les évolutions à venir sur la vie quotidienne des bretons : dans l’habitat, la santé, l’aménagement du territoire, l’emploi, l’alimentation, la production d’énergie, la qualité de vie…« Il y a la certitude que le changement climatique se poursuivra, et la Bretagne ne sera pas épargnée », affirme le Conseil. En Bretagne, la température va elle aussi s’accroître. C’est dans les villes que le phénomène sera le plus important. Tout ceci aura un impact sur la ressource en eau, et la biodiversité. Sans oublier des impacts également sur les littoraux : on prévoit ainsi une augmentation du niveau de la mer de 17 à 36 centimètres à l’horizon 2050. La Bretagne est une région qui est, et sera, particulièrement vulnérable aux risques de submersion marine. C’est en prenant compte ces évolutions inéluctables que quatre scénarios prospectifs ont ainsi élaborés, décrivant la Bretagne en 2050.  Il s’agit d’ « explorer les évolutions de la société qui pourraient accompagner cette transition ». « Ces récits du futur sont une réponse à une question toute simple : que pourrait-il se passer demain en Bretagne ? Ces scénarios tendent à représenter, de manière la plus objective et rationnelle possible, des hypothèses de l’évolution de la société. », explique le Ceser.

 

 

Les scénarios :

 

 

Scénario 1 : « Transition technologique »

 

« Dans les années 2020, face à l’échec répété des négociations climatiques intergouvernementales, ce sont surtout les villes, organisées en réseaux internationaux, qui prennent les devants. Leur objectif est de favoriser l’atténuation et l’adaptation au changement climatique avant tout par le développement et la diffusion de nouvelles technologies ». Dans ce scénario, les territoires veulent développer l’implantation d’entreprises innovantes, et les habitants sont toujours plus connectés et équipés, et disposent chez eux d’appareils de mesure et de « pilotage des consommations ».

« L’importante évolution du mix énergétique en Bretagne, ainsi que les progrès effectués en terme de pilotage des consommations ont permis de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre », selon ce scénario du Ceser. Néanmoins, tout ceci a pris du temps, temps durant lequel les émissions ont continué à augmenter. Et certains citoyens, s’opposant au recours aux nouvelles technologies par principe et conviction, ou par manque de moyens, décident de proposer des alternatives.

 

 

Scénario 2 : « Transition négociée »

 

« Les pouvoirs publics s’engagent sans attendre, dès 2015, dans une dynamique de transition. »

Ils agissent essentiellement au travers de politiques d’information et d’accompagnement à l’éco-citoyenneté. De nombreux investissements « bas carbone » sont effectués, des aides financières et des formations sont proposées aux professionnels.

La mise en œuvre est lente, mais « l’engagement des citoyens et des acteurs économiques étant fondé sur l’information et le volontariat, cette politique parvient à remporter l’adhésion du plus grand nombre et permet à beaucoup d’y trouver satisfaction. »

 

 

Scénario 3 : « Transition citoyenne »

 

Les citoyens, effrayés par les conséquences concrètes du réchauffement climatique et l’inaction des pouvoirs publics depuis des années, se mobilisent à l’orée des années 2040. Des collectifs se créent, et expérimentent un nouveau mode de vie : développement de l’achat local, réemploi/recyclage, développement des « low techs », végétarisme, permaculture, micro-production énergétique.

On assiste à une transition tardive, peu favorable à la baisse de l’émission de gaz à effet de serre. Le changement des pratiques conduit à une baisse des impacts environnementaux, mais les investissements sont trop faibles. De plus, « Ces évolutions, vécues comme des contraintes, sont rejetées par une partie de la population ».

 

 

Scénario 4 : « Transition dirigée »

 

Durant la troisième décennie des années 2000, les états européens signent un accord concernant le climat. A l’échelle du continent, des engagements chiffrés sont mis en œuvre. « En France, l’Etat, résolu à atteindre ses engagements, prend appui sur les moyens financiers dont il dispose et mobilise essentiellement les leviers réglementaires et fiscaux ». En Bretagne, les efforts portent sur le logement, le transport et l’agriculture, les secteurs les plus émetteurs.

Cette transition est plutôt efficace. Elle divise cependant une partie de la population, qui n’accepte pas toute cette réglementation.

 

 

Ces différents scénarios doivent avoir pour objectif de susciter des questionnements, et de provoquer le débat, avec la participation des citoyens. Et pour réussir la transition, le Ceser préconise également de relever six défis :

 

  • Mobiliser l’ensemble de la société, des citoyens, des acteurs économiques et sociaux dans la transition en Bretagne

  • Accompagner la transition en région par une action volontariste et coordonnée des acteurs publics

  • Développer des outils de solidarité pour une transition équitable

  • Analyser les besoins de financement et mobiliser les moyens nécessaires

  • Conjuguer innovations technologiques, économiques et sociales pour mener la transition sur le territoire

  • Appréhender la transition comme un enjeu structurant et transversal

 

 

Pour le Ceser, un scénario de transition réussie est possible en Bretagne, mais il faut pour cela « être déterminé et avoir une attitude de combat », comme l’affirme l’astrophysicien Hubert Reeves. Reste que la région, et les territoires, ont et auront un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique, et que les initiatives locales seront importantes, que la transition soit essentiellement portée par les pouvoirs publics ou bien par les citoyens.

 

 

Pour télécharger le rapport du Ceser : http://www.bretagne.bzh/jcms/TF071112_5042/fr/le-ceser