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Aux Vieilles Charrues, la gestion des déchets est une priorité. Partie 2

 

Après le micro-trottoir de festivaliers et l’interview de bénévoles ramassant les déchets sur le site, c’est au tour de Quentin Sibéril, chargé de mission développement durable du festival, de nous présenter sa vision de la gestion des déchets. Une interview réalisée dans le bureau du pc nettoyage, centre névralgique de la gestion des déchets aux Vieilles Charrues. « Il faut se rendre compte qu’on monte l’équivalent d’une ville de 270000 personnes sur 4 jours », commente Quentin Sibéril. Voici l’occasion de découvrir comment les organisateurs gèrent cet afflux !

 




Aux vieilles charrues, la gestion des déchets est une priorité. Partie 1

 

Aux Vieilles Charrues, on vient surtout pour s’amuser et assister à des concerts. Cependant, on peut difficilement ne pas prêter attention aux différents déchets qui jonchent le sol. Eco-Bretons est allé à la rencontre des festivaliers afin de les questionner sur le sujet. Ce micro-trottoir est suivi de l’interview de bénévoles chargés du ramassage des déchets sur le site du festival. Une mini-enquête de 4 minutes à découvrir dès maintenant !

 




Amnesty International à la rencontre des festivaliers des Vieilles Charrues

 

Alors que le festival des vieilles charrues battait son plein, des bénévoles d’Amnesty International se mobilisaient sur un stand afin de faire découvrir aux festivaliers des problématiques liées aux droits humains. En ce moment, c’est notamment autour de la question des réfugiés que se concentre l’action de l’ONG. Sa campagne d’été, « des visas pour les réfugiés », est mise en avant à travers un jeu de loi, des pétitions, etc. Manon, l’une des bénévoles du stand, nous parle de la présence d’Amnesty International aux vieilles charrues et de l’ambiance sur le stand. Des festivaliers venus voir le stand nous font également part de leurs impressions.

 




Reportage audio : le projet vélo de deux jeunes bretons

 

Depuis maintenant un peu plus d’un mois, Léo et Seunam pédalent en direction de la Drôme. Partis de Morlaix, ils ne savent pas quand ils rentreront ni jusqu’où ils iront. En effet pour les deux jeunes cyclistes, le chemin parcouru compte davantage que la destination. Ecoutez un reportage sonore dans lequel ils évoquent notamment la question de la liberté.

 

 

 




Chez les guimaëcois Valérie et Stéphane, l’assainissement est naturel

 

La phytoépuration : repenser son mode de vie

 

« Ça nous paraît cohérent d’être autonomes au niveau de l’épuration », témoignent d’emblée Valérie et Stéphane. Depuis 2008, le couple a installé dans son jardin un système d’assainissement naturel fonctionnant grâce à la phytoépuration. Concu pour 6 personnes, celui-ci fonctionne grâce à un parcours en cinq étapes, durant lequel les eaux grises de la maison sont filtrées à l’aide des plantes. Si leur installation demande un minimum d’entretien, par exemple pour la taille des roseaux, le couple en est toutefois ravi. Couplée à l’utilisation de toilettes sèches, elle leur permet en effet de restituer à la nature ce qu’ils y ont prélevé et de réduire l’impact de leur mode de vie sur l’environnement.

 

Car faire le choix de la phytoépuration, c’est aussi repenser ses habitudes en amont : il s’agit de limiter les pollutions à la source. Le couple de guimaëcois n’utilise ainsi que des produits éco-compatibles pour la toilette et l’entretien de la maison. Une nécessité afin de protéger les végétaux chargés d’épurer l’eau. « A un moment, notre ado voulait utiliser du gel, du shampoing » raconte Stéphane. « On lui a dit arrête, tu vas faire crever tout le monde derrière », rigole-t-il. Toute la famille utilise donc du savon de Marseille, une base lavante qui respecte la faune et la flore. « Les gens font confiance aux stations d’épuration », regrette Valérie, « ils utilisent des produits très agressifs ».

 

Découvrez en diaporama l’installation de Valérie et Stéphane

 

 

Une législation contraignante

 

Pour Valérie et Stéphane, le coût de l’opération a été minime. En effet, le couple a réalisé lui-même les installations, après que Stéphane ait effectué un stage avec l’association Eau Vivante. « A l’époque, ce système n’était pas légal », retrace Stéphane, « c’est à dire que le maire prenait notre projet sous sa responsabilité ». Fin 2009, la réglementation évolue et la phytoépuration est autorisée. Cependant, cette légalisation entraîne l’interdiction de l’autoconstruction pour les particuliers, qui se voient obligés de faire appel à des société agréées. « Maintenant, c’est autorisé mais c’est cher », résume Valérie.

 

Valérie et Stéphane dénoncent également l’interdiction qui leur est faite de réutiliser l’eau une fois filtrée, par exemple pour arroser leur potager. Une mesure visant à prohiber tout contact avec les eaux usées. Pourtant, les tests obligatoires réalisés dans le dernier bac d’épuration révèlent une eau de bonne qualité. « La législation doit évoluer », constatent Valérie et Stéphane. Et afin d’être en accord avec leurs valeurs, ils n’hésitent pas à encourager l’autoconstruction et la réutilisation de l’eau. « En faisant ça, on veut allier l’économie et l’écologie », concluent-ils, « c’est hors de question pour nous que l’écologie soit réservée à une classe dominante ».

 

 




L’idée sortie du weekend : le départ de l’Océanoptimisme à Locmariaquer (56) 

 

L’océanoptimisme : naviguer pour sensibiliser à l’environnement

 

« Le projet vient avant tout de discussions entre amis, une envie de copains de monter un projet autour de l’environnement », retrace Baptiste, l’un des cinq fondateurs de l’association Liberbed. Celle-ci a été créée comme support afin de lancer le projet Océanoptimisme : un tour de Bretagne en voilier alliant navigation et éducation à l’environnement. A travers ce périple atypique, l’équipage souhaite inciter les habitants des côtes bretonnes à réfléchir aux enjeux environnementaux liés à la mer et au littoral. « On va aller de port en port et essayer de faire parler les gens, leur demander comment ils voient leur littoral », détaille Baptiste, « on fera ça dans un esprit de co-formation, tout le monde sera à la fois acteur et auditeur ».

 

Pour cela, plusieurs volets sont prévus. Balades natures le long des sentiers et des plages, animations culturelles sous forme de concerts, de théâtre, de jonglerie, de projections de films, mais aussi sensibilisation à l’éconavigation. Une conception de la navigation qui vise à limiter son impact environnemental, par l’adoption de pratiques et d’équipements écologiques. « Ce sera un petit laboratoire », expose Baptiste, « pour réfléchir à des solutions les moins dommageables possibles pour l’environnement. Les membres de Liberbed proposeront également des espaces d’expression et de formation à l’écocitoyenneté, à travers le programme « t’es toi et parle de la mer ». Le tout à prix libre.

 

« On est dans un rapport d’échange et pas de profit », défend Baptiste, « si vous avez les moyens de nous soutenir, on vous y encourage, et sinon, vous n’êtes pas bridés. On veut défendre l’accessibilité de notre projet». Leur voilier, Le Roi Arthur, ne nécessite pas de financement. « On a la chance d’avoir un voilier qui nous est prêté » se réjouit Baptiste, « par un donateur rencontré grâce à l’association du père Jaouen ».

 

Une balade nature organisée par LiberBed

 

Le 12 juin, une journée de fête à prix libre pour le départ de l’expédition

 

« Il y a plein de choses de prévues, c’est notre grosse journée de l’été », annonce Baptiste. Les festivités débutent à 10h avec un jeu de piste sous forme de balade animée. Le midi, une restauration est prévue sur place. Au menu, repas végétarien cuisiné maison et composé de produits locaux. La musique prendra le relais à 13h, avec un concert de « C’est qui Paulette ?». Celui-ci sera suivi d’ateliers manuels d’échanges de savoirs : poterie, jonglage, couture… Après un goûter prévu à 16h, le spectacle « Le cabaret de Monsieur Sergueï » animera les lieux, mêlant théâtre, jonglage, musique et acrobatie. Enfin, la journée sera clôturée par un concert de musiques du monde.

 

En parallèle de cette programmation, de nombreuses activités auront également lieu tout au long de la journée. Des jeux en bois, des expositions, des temps de discussion et de réflexion sur le littoral, mais aussi des visites du voilier. Et pour abreuver les visiteurs, une buvette locale proposera des bières artisanales morbihannaises ainsi que des boissons non alcoolisées. « On veut fêter ensemble notre départ, que ce soit ludique, que ça reflète nos activités et qu’on s’amuse bien », commente Baptiste, « et ensuite, on part dans les jours qui suivent, mardi ou mercredi en fonction de la météo ». « Les adhérents de l’association peuvent aussi naviguer avec nous, on a 6 places à bord et on encourage les gens à venir », s’enthousiasme-t-il. L’invitation est lancée!

 

Pour y aller :

Port de Locmariaquer

56740 Locmariaquer

 

Pour en savoir plus :

Le site internet de l’association Liberbed

La page facebook de l’association Liberbed