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Cap volontaire sur Crozon pour Carré d’As & Cie !

La Tour Vauban à Crozon © Viviane Lapous

La fin de l’année scolaire approche et avec celle-ci se terminent aussi plusieurs engagements en Service civique dans le Pays de Morlaix. Pour sept volontaires (anciens et actuels) du centre social Carré d’As, ainsi que deux autres de l’ULAMIR-CPIE et du MAJ et Enaïm et moi, engagés à Eco-Bretons depuis octobre 2020,  un séjour sur la presqu’île de Crozon  du 21 au 25 juin viendra clôturer cette étrange année confinée. Ce qui promet de beaux moments de partage collectif, mais aussi de rencontres, entre volontaires et avec Crozon.

Tout a commencé par un projet monté par l’équipe de Carré d’As, financé par le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) et créé en 2020 à destination de l’île de la Réunion, dont est originaire l’un des encadrants de Carré d’As – Wilbert Belin – pour les volontaires de l’époque. Mais il avait été annulé à cause des mesures de confinement et des restrictions de sortie du territoire.

Reconduit avec succès au début de cette année scolaire 2020/2021, pour les encadrants de Carré d’As, le projet a été remis sur la table pour cette année 2021. Cette fois-ci, le projet, toujours soutenu par le FEAMP, était plus ambitieux avec l’intégration des volontaires d’ULAMIR-CPIE, de Morlaix Animation Jeunesse (MAJ) et d’Éco-Bretons, en plus des anciens de Carré d’As en 2020. 21 personnes faisaient alors partie du plan.

Des montagnes russes d’émotions

Annoncé officiellement aux jeunes dans l’euphorie le 27 mars, le « campement » était déjà réservé, pour un séjour sur deux semaines fin mai-début juin, le voyage a hélas été annulé le 10 avril, au moment de réserver les billets d’avion. La situation sanitaire se dégradant alors de nouveau, les cinq encadrants ont décidé, fort logiquement, de ne pas risquer la perte d’un budget de plus de 10 000€ de billets sans l’assurance d’un remboursement en cas d’annulation de dernière minute.

Mais cette fois-ci, pas d’abandon en vue. Wilbert Belin et ses collègues encadrants ont décidé malgré tout de mener à bien le projet mais sur le côtes métropolitaines. Le budget est réduit à 240€ par personne et le séjour raccourci à cinq jours. Et cette fois-ci, ce sont les jeunes qui prennent en main l’organisation ! Destination, logement, activités, transports… les volontaires s’organisent ensemble depuis, au fil de plusieurs réunions en présentiel ou à distance sur l’application Discord (« service de communication par chat vidéo, vocal et textuel »).

Réunion Crozon
Le groupe se rencontre pour la 1ère fois au centre social Carré d’As le 27 mars. © Gaël Lehmann

Les jeunes aux commandes !

Après un premier mois de concertation, l’équipe s’est réduite à quinze personnes : onze jeunes, trois encadrants et Gaël Lehmann (vidéaste indépendant). Le décalage du séjour d’un mois, allié à des désistements d’ordre professionnel notamment, ont créé un groupe un peu plus intime. Les volontaires ont donc choisi d’établir le camp de base au Centre Nautique de Telgruc-sur-Mer pour les quatre nuits.

Bien que le thème du projet « D’une mer à l’autre » prend un peu de plomb dans l’aile, les perspectives restent les mêmes. Rencontre du personnel du Centre, découverte de la côte et de l’environnement crozonnais (randonnée, kayak), exploration de la faune sous-marine (plongée) et nettoyage de plage sont au programme. Les ambitions et activités sont certes moins « scolaires » que ne l’étaient celles prévues initialement à la Réunion, mais l’esprit de rencontre et de découverte reste le même.

Enaïm et moi-même avons donc la chance de participer à cette aventure avec notamment ce très beau groupe de volontaires de Carré D’As que nous avons déjà rencontré à l’occasion des Assises départementales de l’Alimentation et lors de leur émission radio sur le Zéro déchet ! Nous avons aussi hâte de vous en raconter la suite à travers des récits type carnet de voyage et des entretiens avec les acteurs de ce projet !

Un séjour à suivre de près, donc…

Le groupe du projet Crozon :
3 encadrants : Wilbert Belin
Patrice Cadin
Andrea Lauro
1 caméraman : Gaël Lehmann
5 volontaires 2021 de Carré d’As : Dylan
Léa
Lucien
Maeva
Sylvano
2 volontaires 2020 de Carré d’As : Magalie
Mélissa
1 volontaire du MAJ : Maëlle
1 volontaire ULAMIR-CPIE Théo
2 volontaires d’Eco-Bretons Enaïm
Théo




Le festival de films Pêcheurs du Monde revient le 24 mars pour sa 11e édition

Le festival de films Pêcheurs du Monde revient pour sa 11e édition du 24 au 31 mars, à Lorient et dans plusieurs communes du Morbihan. 43 films seront projetés, 7 prix seront distribués, une quinzaine de rencontres sont prévues et 3 000 personnes sont attendues.

Le festival de films Pêcheurs du Monde est « toujours au cœur des actualités qui secouent notre planète, avec la mer comme approche et le cinéma comme vecteur pour changer les regards ». En donnant à voir des fictions et documentaires de plus d’une quinzaine de pays, le festival souhaite aborder les misères, les révoltes, les mouvements migratoires engendrés pas des pressions écologiques, climatiques, politiques qui bouleversent les sociétés littorales.

Les pêcheurs et les migrations

Cette année, quelques nouveautés seront proposées au public. Face à la proportion croissante de films consacrés aux pêcheurs face à la tragédie des migrants, une soirée entière sera consacrée à l’Afrique et aux migrations. Des documentaires produits en Algérie, Tunisie et Turquie seront également diffusés. Pour les plus pressés, de nombreux films ultra-court de dix minutes maximum seront proposés.

De nouveaux thèmes sont à retrouver lors des nombreuses séances, comme la jeunesse, car la mer attire de plus en plus les jeunes, ainsi que les liens entre terre et mer.

« Le festival de films Pêcheurs du Monde est un rendez-vous unique pour découvrir en images d’autres regards sur l’Homme et la mer. »

Pour seulement 6 euros (tarif plein), de nombreux films sont à découvrir dans les villes-escales : Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec, Pontivy et Vannes. Des expositions sont également proposées, tel que « Pêcheurs d’Iroise, mémoire des métiers de la mer ».

Plusieurs prix seront décernés à l’issu de ce festival, à la salle Ricoeur au Lycée Dupuy de Lôme : 2 prix du long-métrage et 2 prix du court-métrage, décernés par le jury professionnel et le jury jeune, le prix des collégiens, le prix Chandrika Sharma (récompensant un film mettant en valeur le rôle des femmes dans la pêche) et le prix du public.

En ce qui concerne les prix, le pass festival est à 28 € (16 € en tarif réduit), le pass journée est à 12 € (8 euros en tarif réduit), et la séance est à 6 € (4 € en tarif réduit). Retrouvez la programmation sur le site internet www.pecheursdumonde.org.

 




Festival des Aventuriers de la mer : entre pollution plastique, défense des écosystèmes et imaginaire collectif

Du 12 au 14 octobre, à la Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient, aura lieu la troisième édition du festival des Aventuriers de la mer. L’occasion d’aborder toute sorte de sujets, de la pollution plastique en passant par l’action de SOS Méditerrannée.

Mettre la mer en valeur, permettre à tous de transmettre son savoir, voilà l’ambition de ce festival. Durant trois jours, les aventuriers de la mer veulent « donner à comprendre en donnant la parole aux scientifiques, aux experts et observateurs avisés qui veillent sur les évolutions à venir, négatives comme positives, donner à rêver grâce aux récits de voyage, donner à comprendre en refusant de rester à la surface des choses, en plongeant dans des problématiques parfois complexes mais qui permettent de mieux appréhender la réalité ».

« Un peuple qui tourne le dos à la mer ne peut pas marcher sur ses deux jambes.  »

Les 20 invités viendront discuter autour de sept thèmes, tels que les plastiques en mer, les terres australes et antarctiques françaises, les imaginaires maritimes, les nouveaux explorateurs (entre innovations et défense des écosystèmes), l’appel de la mer et l’action de SOS Méditerrannée.

La défense de l’environnement comme préoccupation.

Le samedi 13 octobre sera consacré aux questions de l’innovation pour limiter le plastique dans les océans, aux terres australes et aux nouveaux explorateurs qui défendent l’environnement. Simon Bernard (co-fondateur de Plastic Odyssey), Yvan Bourgnon (navigateur, fondateur de Sea Cleaners), Stéphane Bruzaud (enseignant-chercheur UBS pour Tara Méditerrané), Corentin de Chatelperron (navigateur, ingénieur Low Tech – Expédition Nomade des Mers) et Roland Jourdain (navigateur, fondateur d’Explore) seront présents pour discuter de ces thématiques.

Des soirées cinéma viendront ponctuer ces trois jours de festivité à la Cité de la Voile Éric Tabarly. 30 documentaires et courts-métrages seront diffusés « pour partir à l’aventure ».

Le programme de ces festivités est disponible ICI.