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« Je n’avais jamais entendu parler du Service Civique », table-ronde avec Maëlle, Sylvano et Théo à Crozon

Lors du nettoyage de la plage de Kerloc’h. De gauche à droite : Théo, Sylvano et Maëlle.

Jeudi 24 juin, à l’occasion de notre avant dernière journée sur la presqu’île de Crozon avec Carré d’As, j’ai échangé avec trois de mes camarades à propos du Service Civique et de notre séjour. Tous trois issus d’associations différentes, ils m’ont offert une interview pleine de fraicheur et de pertinence.

Le « casting » :

  • Maëlle : 21 ans, Morlaix Animation Jeunesse (MAJ).
  • Sylvano : 19 ans, Carré d’As.
  • Théo : 25 ans, ULAMIR-CPIE.

Salut ! Pour commencer parlons de vos engagements : quelles étaient vos missions ? Dans quelle structure étiez-vous engagés ?…

Théo : Mon Service Civique s’est déroulé à ULAMIR-CPIE à Lanmeur. J’étais chargé de mission “animation sur l’environnement”. Donc avec ma tutrice on s’est beaucoup déplacé dans les écoles du canton où l’on mettait en place des animations en lien avec tout ce qui a attrait à la préservation de l’environnement, donc un peu comme ce que l’on a réalisé lors du nettoyage de plage. On a beaucoup travaillé sur des aires marines éducatives, donc observer la faune, la flore, les identifier et répertorier. Ça a duré 6 mois.

Maëlle : Moi mon Service Civique c’était au pôle gare EVC (Espace de Vie Sociale) de MAJ où mes missions étaient de suivre et aider ma tutrice. Donc je contactais les familles pour les prévenir qu’on faisait une permanence le vendredi et les inscrire aux activités qu’on proposait. Je suis très polyvalente, je n’avais pas vraiment de mission spécifique, j’aidais à toutes les activités : cuisine, création d’objets… Je me chargeais aussi de tout ce qui est papier : fiche de présence et d’inscription. J’ai commencé en novembre et je finis le 30 juin.

Sylvano : Moi j’étais en Service Civique à Carré d’As à Morlaix, j’étais avec Wilbert et Patrice. Nous c’était vraiment polyvalent, on pouvait choisir nos missions. Le mardi c’était plutôt un temps de regroupement où l’on faisait un point sur la dernière semaine et sur nos ressentis. J’étais beaucoup en binôme avec Maéva, quasiment tout le temps. Le mercredi nous étions tous les deux à la Ferme des enfants, moi le matin jusqu’à 15h et elle l’après-midi de 11h à 18h. Après le jeudi nous allions faire l’aide au devoir tous les deux le soir à MAJ. On a commencé en octobre. On a présenté aussi la précarité alimentaire chez les jeunes au cours des Assises départementales en novembre 2020.

Que vous ont apporté vos engagements ?

Théo : Ça m’a permis de mieux connaître le milieu et l’environnement car je ne suis pas d’ici. De plus m’impliquer dans l’associatif et de découvrir le réseau. Cela m’a aussi appris comment rédiger des courriers officiels. J’ai pris plus d’initiatives. Et j’ai un peu aidé les collègues de ma tutrice. J’ai pu découvrir le milieu marin de la baie de Morlaix, ce qui est très instructif.

Maëlle : La première chose que cela m’a apporté c’est de combler une année sabbatique. J’ai pu faire mon BAFA car on me l’a proposé. Ça m’a permis de devenir très autonome et de comprendre la société, de travailler dans une structure associative, de comprendre tous les engagements qu’il y a, etc.

Sylvano : Ça m’a apporté beaucoup d’autonomie parce qu’avant j’étais à la Garantie Jeunes. Pendant 6 mois on devait développer notre projet professionnel mais à cause de la pandémie ça a été quelque peu gâché. J’ai pu découvrir le milieu associatif, je n’avais jamais fait de ma vie des missions avec des partenaires. J’ai donc appris du monde du travail. J’ai pris des initiatives. Par exemple avec Maéva nous avons monté des projets : pendant la semaine de la petite enfance, pendant 1 mois, tous les mercredis et jeudis, on changeait de thème, ce qui nous poussait à aller plus loin dans nos recherches de livres. Le fait d’être un peu rémunéré c’est aussi une sorte d’autonomie dans le sens où je n’avais plus à me demander “comment vais-je payer ça ?”. Cela m’a vraiment aidé à avancer dans mes petits projets personnels.

Ça m’a permis de devenir très autonome et de comprendre la société.

Maëlle à propos de son engagement

Maëlle et Sylvano, vous m’avez dit que cela vous avait apporté de l’autonomie… est-ce qu’avant vous aviez déjà eu des expériences professionnelles ?

Maëlle : Moi j’avais travaillé dans un hôtel, en tant que femme de ménage, et avec mes études (accompagnement sur les services à la personne) j’ai fait plein de stages dans des EPHAD, des hôpitaux, des écoles primaires…

Sylvano : Moi j’étais en alternance dans 2 entreprises en horticulture : les plus grosses Roué Pépinières à Garlan et à Plouganou. J’étais en production et aussi en cours à Plabennec.

Théo : J’ai 25 ans et j’ai pas mal baroudé ! Dans l’animation, en classes découverte… j’ai commencé par deux années où j’étais animateur périscolaire au sein d’une collectivité et je faisais aussi des heures de ménage car j’ai un CAP Petite enfance. C’est l’animation qui m’a fait entrer dans l’autonomie car il faut suivre, il faut mettre en place des activités.

Est-ce que vous avez aimé vous engager ?

Sylvano : J’ai bien aimé m’engager auprès de structures et plusieurs personnes parce que je sentais que j’étais en peu redevable envers eux car ils m’accueillaient. Donc je ne m’engageais pas uniquement car j’avais un contrat mais parce que je devais aussi prendre du temps, être actif, je devais prendre des initiatives. Ce Service Civique m’a poussé à aller plus loin, même si je n’ai pas peur d’aller vers les gens.

Maëlle : Oui ça m’a plu, sachant que je vais à MAJ depuis que je suis toute petite. Donc quand j’ai eu l’opportunité, je me suis dit que c’était le moment de les remercier pour tout ce qu’ils m’ont apporté avant ce Service Civique. Et même je trouve que c’est une belle chance quand on ne sait pas trop quoi faire ou bien où aller. C’est un engagement qui nous servira plus tard.

Théo : Je les remercierai car ils m’ont accueilli alors que je viens de loin (Toulouse) et l’ambiance était bonne. Un peu comme ce que mes deux camarades ont dit !

Ce Service Civique m’a poussé à aller plus loin.

Sylvano sur son expérience

Rebondissons sur ce qu’a dit Maëlle : que pensez-vous du Service Civique en lui-même ?

Maëlle : Je pense que quand tu ne sais pas quoi faire, c’est un bon tremplin pour un futur proche. Et comme tu l’as dit Sylvano, l’aspect financier aide. Tu commences à rentrer dans une vie active, même si plus tard tu reprends les études ou fais complètement autre chose. Ça peut convenir à tout le monde !

Théo : Oui exactement !

Sylvano : Quelqu’un qui a Bac+3, des grosses études et qui se dit qu’il a envie de voir autre chose… Mais il faut vraiment de la motivation ! C’est un engagement auprès de quelqu’un, mais aussi avec nous-même ! Sauf que n’est pas tout le monde malgré tout qui va se lever et aller aider les autres. Donc pas forcément pour tous…

Pensez-vous que certaines choses pourraient être améliorer dans les Service Civique ?

Sylvano : Le renseignement ! (Maëlle et Théo approuvent unanimement) Avant que j’aille en mission locale, je n’avais jamais entendu parler du Service Civique de ma vie, alors que c’est quelque chose d’important. Ça te pousse dans la vie active, c’est un pilier important pour certaines personnes ! Et le fait qu’on ne t’en parle pas, je trouve ça nul. C’est quelque chose d’important, ça peut être un bon tremplin dans ta vie et c’est une chance d’avoir ça. Plus en parler ce serait bien mieux parce qu’aujourd’hui c’est un peu “c’est bien, faites-le” mais on nous dit pas trop qu’il y a ça.

Théo : J’allais dire la rémunération ! (Rires) Non mais je rejoins clairement mes deux camarades. Comme eux, je n’en ai pas entendu beaucoup parler quand j’étais scolarisé.

Ça te pousse dans la vie active, c’est un pilier important pour certaines personnes !

Sylvano à propos du Service Civique

Pensez-vous continuer à vous engager dans le cadre associatif ou autre après ?

Théo : Oui, peut-être dans le culturel, pas forcément dans l’environnement. J’avais déjà un peu cette envie avant.

Maëlle : Moi je vais continuer à MAJ. J’y suis engagée, je compte y rester !

Nous sommes donc à la fin de notre projet “D’une mer à l’autre”, comment l’avez-vous vécu de l’annonce à aujourd’hui ?

Sylvano : Cela a été plein de rebondissements ! De base c’était l’année dernière qu’ils devaient partir à la Réunion mais ça a été annulé à cause du coronavirus. Ensuite on nous a dit qu’on irait “probablement” à la Réunion. Puis ça a été annulé et donc au final on est allé à Crozon. Mais c’est tout aussi bien, je n’avais jamais été dans ce coin-là et je trouve que c’est très joli et que ça change de Morlaix ! Même si ce n’est pas la Réunion “l’île paradisiaque”, ça me plaît d’être ici et je suis avec des gens gentils et sympas !

Maëlle : Moi je suis d’accord avec toi Sylvano ! Je suis contente d’être là et pourtant j’étais un peu réticente face au projet parce que je devais venir seule. Même pour le celui de base parce que je ne connaissais personne et donc je me disais “mince, je vais partir loin avec des gens que je ne connais pas… si ça ne se passe pas bien, comment est-ce que ça va se passer pour moi ?”. Mais au final, je ne regrette pas d’avoir continué.

Théo : C’est très bien, c’est très vrai ce que tu dis Maëlle ! Parce que ça s’est senti, au début tu étais plus réservée et là ça va hyper bien ! Moi je m’étais un peu préparé car ils nous avaient répété que ce n’était pas sûr pour la Réunion. Même si je suis très déçu… c’était bien qu’on puisse quand même partir. Et finalement c’est bien qu’on ne soit pas tant que ça car si on avait un peu plus nombreux peut-être que cela aurait été moins bien. J’ai trouvé que quand on était plus, on avait du mal à s’organiser, notamment au niveau de la prise de parole. Je l’ai beaucoup ressenti quand on discutait sur Discord pour organiser les activités. J’ai remarqué que certains avaient du mal à exprimer ce qu’ils voulaient faire.

C’était bien qu’on puisse quand même partir.

Théo sur le changement de destination

Avez-vous bien aimé le principe qu’il y ait plusieurs jeunes de différentes associations invités dans le projet ?

Théo : Complètement ! On a pu découvrir ce qu’ils faisaient dans leur structure et c’est très intéressant !

Sylvano : Ça apporte de la fraicheur, on est neuf mois avec toujours les mêmes personnes et partir avec des nouveaux ça change la chose !

Théo : On apprend à se connaître !

Qu’avez-vous aimé et moins apprécié au cours de cette semaine ?

Théo : Le baptême de plongée était excellent ! Je n’avais jamais fait ça. C’est vrai qu’au début j’étais un peu en galère, je n’arrivais pas trop à marcher… mais ça aide beaucoup à contrôler sa respiration, même si je n’ai pas vu beaucoup de poissons. Sinon le kayak je n’ai pas trop aimé ! Ça tanguait pas mal ! Dans mes souvenirs ce n’était pas comme ça, c’était plus tranquille ! Et en plus je suis allé plusieurs fois dans les rochers, ce n’était pas très agréable ! (Rires)

Sylvano : Moi j’ai adoré le kayak ! C’était la première que j’en faisais, tout comme le reste des activités nautiques. La plongée j’ai adorée aussi, j’ai vu plein de poissons !

Maëlle : Moi la chose que j’ai le moins apprécié c’était la plongée parce que je n’ai pas réussi et en plus la météo était mauvaise. Et le truc que j’ai le plus aimé… bah j’ai tout aimé ! Surtout la visite d’hier de toute la presqu’île, le kayak aussi et les jeux de société !

Sylvano : C’était trop bien !




Cap volontaire sur Crozon pour Carré d’As & Cie !

La Tour Vauban à Crozon © Viviane Lapous

La fin de l’année scolaire approche et avec celle-ci se terminent aussi plusieurs engagements en Service civique dans le Pays de Morlaix. Pour sept volontaires (anciens et actuels) du centre social Carré d’As, ainsi que deux autres de l’ULAMIR-CPIE et du MAJ et Enaïm et moi, engagés à Eco-Bretons depuis octobre 2020,  un séjour sur la presqu’île de Crozon  du 21 au 25 juin viendra clôturer cette étrange année confinée. Ce qui promet de beaux moments de partage collectif, mais aussi de rencontres, entre volontaires et avec Crozon.

Tout a commencé par un projet monté par l’équipe de Carré d’As, financé par le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) et créé en 2020 à destination de l’île de la Réunion, dont est originaire l’un des encadrants de Carré d’As – Wilbert Belin – pour les volontaires de l’époque. Mais il avait été annulé à cause des mesures de confinement et des restrictions de sortie du territoire.

Reconduit avec succès au début de cette année scolaire 2020/2021, pour les encadrants de Carré d’As, le projet a été remis sur la table pour cette année 2021. Cette fois-ci, le projet, toujours soutenu par le FEAMP, était plus ambitieux avec l’intégration des volontaires d’ULAMIR-CPIE, de Morlaix Animation Jeunesse (MAJ) et d’Éco-Bretons, en plus des anciens de Carré d’As en 2020. 21 personnes faisaient alors partie du plan.

Des montagnes russes d’émotions

Annoncé officiellement aux jeunes dans l’euphorie le 27 mars, le « campement » était déjà réservé, pour un séjour sur deux semaines fin mai-début juin, le voyage a hélas été annulé le 10 avril, au moment de réserver les billets d’avion. La situation sanitaire se dégradant alors de nouveau, les cinq encadrants ont décidé, fort logiquement, de ne pas risquer la perte d’un budget de plus de 10 000€ de billets sans l’assurance d’un remboursement en cas d’annulation de dernière minute.

Mais cette fois-ci, pas d’abandon en vue. Wilbert Belin et ses collègues encadrants ont décidé malgré tout de mener à bien le projet mais sur le côtes métropolitaines. Le budget est réduit à 240€ par personne et le séjour raccourci à cinq jours. Et cette fois-ci, ce sont les jeunes qui prennent en main l’organisation ! Destination, logement, activités, transports… les volontaires s’organisent ensemble depuis, au fil de plusieurs réunions en présentiel ou à distance sur l’application Discord (« service de communication par chat vidéo, vocal et textuel »).

Réunion Crozon
Le groupe se rencontre pour la 1ère fois au centre social Carré d’As le 27 mars. © Gaël Lehmann

Les jeunes aux commandes !

Après un premier mois de concertation, l’équipe s’est réduite à quinze personnes : onze jeunes, trois encadrants et Gaël Lehmann (vidéaste indépendant). Le décalage du séjour d’un mois, allié à des désistements d’ordre professionnel notamment, ont créé un groupe un peu plus intime. Les volontaires ont donc choisi d’établir le camp de base au Centre Nautique de Telgruc-sur-Mer pour les quatre nuits.

Bien que le thème du projet « D’une mer à l’autre » prend un peu de plomb dans l’aile, les perspectives restent les mêmes. Rencontre du personnel du Centre, découverte de la côte et de l’environnement crozonnais (randonnée, kayak), exploration de la faune sous-marine (plongée) et nettoyage de plage sont au programme. Les ambitions et activités sont certes moins « scolaires » que ne l’étaient celles prévues initialement à la Réunion, mais l’esprit de rencontre et de découverte reste le même.

Enaïm et moi-même avons donc la chance de participer à cette aventure avec notamment ce très beau groupe de volontaires de Carré D’As que nous avons déjà rencontré à l’occasion des Assises départementales de l’Alimentation et lors de leur émission radio sur le Zéro déchet ! Nous avons aussi hâte de vous en raconter la suite à travers des récits type carnet de voyage et des entretiens avec les acteurs de ce projet !

Un séjour à suivre de près, donc…

Le groupe du projet Crozon :
3 encadrants : Wilbert Belin
Patrice Cadin
Andrea Lauro
1 caméraman : Gaël Lehmann
5 volontaires 2021 de Carré d’As : Dylan
Léa
Lucien
Maeva
Sylvano
2 volontaires 2020 de Carré d’As : Magalie
Mélissa
1 volontaire du MAJ : Maëlle
1 volontaire ULAMIR-CPIE Théo
2 volontaires d’Eco-Bretons Enaïm
Théo




La Coop Mob, des jeunes à la recherche des innovations de l’entrepreneuriat Européen

Réunir des jeunes à travers des captations vidéo sur le thème des entreprises européennes actrices de L’Economie Sociale et Solidaire est le projet de COOP MOB, une jeune association au tempérament frondeur. L’association s’ouvre aux agités d’ESS qui voudraient les rejoindre au détour d’une étape européenne, l’appel à candidature n’attend plus que vous.

Le monde de l’entreprise autrement

Chloé Chevalier et Claire Vignaud, deux jeunes morlaisiennes, ont lancé le projet ensemble. Elles souhaitent présenter le monde de l’entreprise sous un nouvel angle, loin des notions de profit, rentabilité et de hiérarchie. Chloé Chevalier, présidente de l’association est en en service civique à l’ADESS pays de Morlaix suite à un parcours universitaire en gestion des entreprises. Déçue à la fin de ses études par la réalité d’un avenir auquel elle n’adhère pas, la jeune femme découvre alors les SCOP (sociétés coopératives et participatives), une forme d’entreprise jamais abordée durant sa scolarité. Elle décide de s’intéresser de plus près aux entreprises coopératives sous toutes ses formes et à leurs initiatives dans l’ESS. Ces entreprises s’impliquent dans une éthique sociale, environnementale et solidaire avec une attention donnée à l’ancrage territorial et selon Coop Mob « chacune d’entre elles est unique car adaptée à sa morphologie régionale et culturelle » . Le concept lui plaît, elle décide aussitôt de vulgariser cette forme de travail fondée sur la collaboration et le partage qu’elle trouve méconnue. Mais comment ? Passionnée de montage vidéo, manipulant le langage de la Gopro, forte de quelques reportages, elle décide de mêler son engagement dans la gestion de projet à sa passion pour la vidéo. L’idée est donc de débusquer à travers l’Europe des initiatives de coopération entrepreneuriales innovantes. Mais il n’est pas question de le faire seule.

Rendez-vous avec Chloé sur les routes : l’appel à candidature est lancé !

Chloé cherche un compagnon de voyage différent sur chacune des escales – pour le moment au nombre de sept : L’Espagne, la Croatie, l’Autriche, la République Tchèque, l’Allemagne, le Danemark et la Norvège – du projet. Chacun d’entre eux l’accompagnera pour une durée de 10 jours dans une entreprise aux pratiques innovantes du pays de leur choix. Mais il s’agit au préalable d’élaborer la feuille de route, de trouver l’entreprise avec Chloé et de monter un financement participatif  pour compléter les financements déjà obtenus auprès de Morlaix Communauté et du département Finistère.

Sur le terrain le binôme s’infiltrera au cœur de l’entreprise en y prenant part les premiers jours, « une nécessité pour saisir l’entreprise au plus près de la vérité » précise Chloé Chevalier, pour s’attaquer ensuite au reportage par des captations vidéo, des interviews et des prises de son.

Si vous avez entre 18 et 30 ans, que l’Economie Sociale Solidaire vous dit quelque chose, que vous êtes sympa et prêt à l’imprévu des aventures c’est le moment de postuler ! Comment postuler ? Attention les CV bien carrés sont à éviter, amusez vous sous tous les formats. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 29 mai 2017 minuit à contact.coopmob@gmail.com. A vous de choisir une étape selon vos disponibilités et vos préférences !

La Coop Mob Episode #1

Eco-bretons vous propose de les suivre sur les routes, les chemins de fer et autres chemins terreux. Le premier épisode a eut lieu dans l’est français, dans la région d’Annecy sur une coopérative culinaire du nom d’Osmose. En avant première voici le numéro 1 de Coop Mob :

> Quand à nous, on vous fait partager au plus vite les futures rencontres de Coop Mob dans son périple à travers l’Europe !
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