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KuB’tivez-vous ! Sélection de décembre

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le Web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet.

Avec mes abeilles, d’Anne Burlot et Glenn Besnard (2016, 52’)

« Je me suis réveillé un jour et j’ai dit je veux être apiculteur », Richard travaillait alors dans l’informatique à Paris après des études de philosophie. Son histoire s’écrit aujourd’hui à Sauzon (Belle-Île-en-Mer) où il s’est « trouvé avec les abeilles ». La journaliste, formée à l’IUT de Lannion, Anne Burlot est allée à sa rencontre et à celles d’Anne-Françoise et de Louis-Joseph.

Son documentaire bourdonne de vie et de plans qui susciteront émerveillement pour les amoureux de la nature et frissons pour les apiphobes. Apiphobe ? Le moine Louis-Joseph a tout pour l’être, étant allergique aux piqûres d’abeilles… mais non, ses ruches sont devenues un « lieu de méditation », de relation avec Dieu pour lui. Illuminé par la série animée Joë chez les  abeilles (1960), il tient aujourd’hui son élevage dans une admiration totale  de ses amies jaunes et noires.

Loin de ce coin de tranquillité, Anne Burlot nous amène avec surprise dans la proche banlieue parisienne, au Pré Saint-Germain (Seine-Saint-Denis) sur la terrasse d’Anne-Françoise, infirmière en hôpital pédiatrique. La rencontre est attendrissante. L’apicultrice amatrice parvient à entretenir ses ruches dans un cadre qui semble pourtant austère et les utilise pour changer le regard que leur portent les enfants en organisant des ateliers éducatifs.

Avec mes abeilles est une belle réussite. Il intrigue et pousse à la réflexion sur notre société en établissant des parallèles éloquents avec ces petites bêtes qui effraient souvent plus qu’elles n’émerveillent. Tant bien même qu’elles pourraient nous servir d’exemples.

Voir le film : https://www.kubweb.media/page/burlot-besnard-avec-mes-abeilles/.


Thermostat 6, de Maya Av-ron, Marion Coudert, Mylène Cominotti et Sytine Dano (2018, 5’)

Ce court métrage animé de quatre élèves de l’école de l’image des Gobelins met en scène un repas (ou plutôt un festin) de famille que tout le monde connaît : la mère et le père, la grande sœur et son petit frère et le grand-père. Le cadre idéal pour dessiner les maux qui tourmentent notre société.

Le couple parental forme un duo de consommateurs déraisonnés n’ayant que faire de l’état de leur maison (la Terre), legs du doyen de la tablé qui ne veut pas qu’on « touche à ses fondations », malgré une fuite d’eau inarrêtable (métaphore du dérèglement climatique) que Diane l’adolescente s’efforce de réparer sans aucun soutien. Le tout sous les yeux d’un petit garçon qui est sur le point de se faire emporter dans « le flot des conséquences des problèmes non réglés des générations précédentes ».

Les dessins sont originaux, réussis et très bien animés. Le scénario est bien senti et fait passer son important message avec légèreté et humour. Ce court métrage est à montrer à petits et grands pour une prise de conscience assurée, si ce n’est pas déjà le cas.

Visionner le court métrage : https://www.kubweb.media/page/thermostat-6-animation-gobelins-avron-cominotti-coudert-dano-climat/.


La rentrée de la transition alimentaire – Bio et local (2019)

Nous vous proposons une page que l’équipe de KuB a produite en partenariat avec le Parc naturel régional (PNR) du Golfe du Morbihan sur la journée table ronde et rencontres « Transition alimentaire – Expériences en cours dans le Golfe du Morbihan ». Un événement qui s’est déroulé le 19 septembre 2019 à la scène de musiques actuelles Echonova, à Vannes.

L’objectif de cette journée était de mettre en lumière les acteurs du mouvement sur le territoire pour proposer des solutions aux consommateurs notamment. KuB était présent et en a ressorti un résumé efficace et dynamique.

La première partie est certainement la plus entraînante : une vidéo dans laquelle les invités du PNR témoignent de leur expérience réussie dans le bio et local. On découvre ainsi l’initiative de la mairie de Vannes qui a recruté un agriculteur fonctionnaire pour cultiver les terres communales afin d’offrir des repas 100% bio et locaux aux cantines de la ville. Ou encore, la démarche du transformateur Loïck de Feraudy (La Marmite bretonne) qui mise sur des conserves d’ingrédients bretons uniquement.

Le deuxième acte de cette table ronde est plus technique donc moins aisée à suivre pour le grand public mais offre une « remise en contexte » solide de Henri Rouillé d’Orfeuil, ingénieur agronome et pilote « Alimentation » de RESOLIS. Une critique ouverte de la dérive « mondialisée » et « agro-industrialisée » de notre système alimentaire, conclue par des propositions sensées pour une « révolution agro-écologique ».

Nous vous conseillons donc cette page de KuB qui vous apportera des clés et des connaissances sur les enjeux de la transition alimentaire, véritable nerf de la lutte pour le climat.

Consulter la page : https://www.kubweb.media/page/rentree-transition-alimentaire-relocalisation-parc-naturel-regional-golfe-morbihan/.


Notre sélection de novembre : https://www.eco-bretons.info/kub-tivez-vous-selection-de-novembre/.

Plus d’infos :

https://www.eco-bretons.info/wp-content/uploads/2020/11/KuB_KulturBretagne-Baseline-300x261.png



Votez pour votre documentaire préféré avec le Greenpeace Film Festival !

Du 14 au 28 janvier, c’est le Greenpeace Film Festival. Son originalité ? Etre un festival de documentaires sur l’environnement se déroulant entièrement en ligne, et permettant au public de choisir son film préféré !

Un festival de films documentaires sur l’environnement 100% en ligne. Voilà ce qu’est le Greenpeace Films Festival. Son objectif ? « Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et mettre en avant les initiatives positives ». Le festival se veut aussi être « un outil de sensibilisation à l’écologie et à la consommation raisonnée ».

Durant 15 jours, ce sont ainsi 15 films documentaires sur des thématiques variées (agriculture, finance, pêche, mer…) qui sont en libre accès. Chacun est invité à voter pour son film préféré. A la fin, deux prix seront décernés : le « Prix du public » pour le film ayant récolté le plus vote, et « le Prix coup de coeur » pour le film ayant été le plus vu. Les films récompensés seront ensuite diffusés dans plusieurs villes françaises.

Cette année, les films sélectionnés sont : « Frères des arbres » de Marc Dozier et Luc Marescot, sur la déforestation en Papouasie Nouvelle-Guinée à travers le regard d’un chef Papou ; « Bientôt dans vos assiettes (de gré ou de force) de Paul Moreira sur les OGM ; « Vents contraires, une histoire de la pêche française » de Chloé Henry-Biabaud & Sybille d’Orgeval, sur l’histoire de la pêche industrielle ; « Australie : accro au charbon » de Laurent Cibien et Pascal Carcanade, sur l’Australie premier pays exportateur de charbon au monde ; « Nouveau Monde » de Yann Richet, un road-movie écologique à la découverte d’initiatives locales en France ; « Nature, le nouvel eldorado de la finance » de Denis Delestrac et Sandrine Feydel sur la mainmise bancaire et financière sur les ressources vivantes de la planète ; « Faut-il arrêter de manger des animaux » de Benoît Bringer, sur le bien-être animal dans les élevages ; « Tout s’accélère » de Gilles Vernet sur la croissance vue par des enfants de 10 ans ; « Death By Design » de Sue Williams, sur les dessous de l’industrie électronique ; « Le champ des possibles » de Marie-France Barrier sur la renaissance du monde agricole français ; « Planète lait » d’Andreas Pichler, sur la production mondiale de lait ; « Trafic d’ivoire : la guerre perdue » de Jakob Kneser sur le braconnage des éléphants et des rhinocéros ; « Dead Donkeys fear no hyenas » de Joachim Demmer, sur l’accaparement des terres en Ethiopie ; « Le climat, les hommes et la mer » de Christophe Cousin, sur les liens entre climat, hommes et océans ; et « Nucléaire : l’impasse française » de Patrice Benquet sur la dépendance de la France à l’énergie nucléaire.

Tous ces films sont visibles gratuitement sur le site du festival, jusqu’au 28 janvier !




L’idée sortie : visiter une exploitation biologique de safran à Pouldreuzic

Ce samedi 3 novembre, la ferme d’Esprit Safran et compagnie ouvre ses portes aux visiteurs pour présenter le métier de safranier biologique !

Depuis 2011, la ferme de Pouldreuzic, en Pays Bigouden, plante et produit du Safran, de l’Aloe Vera, de l’Aloe Arborescens ainsi que des plants de Curcuma. Les plants et les produits dérivés sont ensuite vendu directement à la ferme, sur les marchés ou via leur boutique en ligne.

Ce samedi 3 novembre, la ferme ouvre ses portes aux curieux pour présenter le métier de safranier bio. Les visiteurs pourront également assister à la cueillette de la fleur de crocus sativus, ainsi qu’à l’étape d’émondage (extraction du pistil) et, pourquoi pas, y participer.

Une dégustation de produits safranés est également prévue. Les visites sont gratuites et sans réservation, la seule condition est d’être présent dès le début de la visite commentée, c’est-à-dire 10 h.

Une tenue d’extérieur est à prévoir, et des bottes sont vivement recommandés en cas de temps humide !




Berrien : Atelier initiation à la fabrication d’encens avec une productrice biologique

Le jeudi 23 août, Anne Ruffin, fabricante d’encens biologiques, a animé le dernier atelier d’initiation « Des encens et des hommes » de l’été, au café librairie l’Autre Rive. L’occasion de retracer l’histoire de l’encens, de ses débuts à aujourd’hui, et de repartir avec son propre mélange.

C’est en allumant un charbon qu’Anne Ruffin donne le top départ de l’atelier. Après « 18 ans de fonctionnariat », elle s’est reconvertie dans la fabrication d’encens à partir de plantes issus de l’agriculture biologique (et éthique). C’est la seule en France à proposer de l’encens sous mention Nature et Progrès. Les produits de Parfums d’encens sont donc sans aucun danger pour la santé, contrairement à ceux que l’on peut trouver sur le marché (composés notamment de solvants).

« Si la fleur n’est pas issue de l’agriculture biologique, elle perd son énergie ».

Celle qui est « tombé dans le chaudron quand elle était petite » s’est formée en aromathérapie, avant de partir en Suisse se spécialiser dans l’émotionnel. Au fur et à mesure de l’atelier, elle dissémine ses conseils sur l’utilisation des fleurs et des plantes en fonction de l’effet désiré. Asthmatique ? Préférez l’Aunée. Insomniaque ? Ce qu’il vous faut, ce serait plutôt du Houblon.

Après avoir retracé l’histoire des résines, plantes et bois nécessaires pour fabriquer son propre encens, place à la pratique. Armées de moulins à café et d’un mortier, en pierre ou en inox, de préférence, les quatre participantes à l’atelier mettent tout leur cœur pour créer l’encens qui leur ressemblera.

Pour faire de l’encens, trois ingrédients principaux : une résine, un bois et une plante.

Chacune choisit la résine qui lui permettra de ralentir la combustion de son encens. Après le bois (cèdre, cade…) c’est au tour de l’aspect olfactif : sauge blanche, avoine odorante, cannelle, girofle, gingembre, menthe… Bref, elles ont l’embarras du choix et peuvent laisser parler leur imagination.

Anne Ruffin conseille sur l’utilisation du moulin à café à manivelle ou du mortier, sur les différentes plantes à associer, sur les notes de tête, note de cœur ou note de fond. Une fois les différents ingrédients réduits en poudre et mélangés, les encens sont saupoudrés sur le charbon brûlant, afin d’en faire humer toutes les subtilités aux participantes. Chacune teste son mélange, et l’ajuste en fonction de l’effet recherché….

Lors de cet atelier, l’encens a été fabriqué sous forme de poudre. Pour en faire un bâtonnet, cela nécessite de mouiller le mélange, de lui donner une forme allongée, puis de le laisser sécher.