Les Trophées du Développement Durable 2022 sacrent 7 lauréat.e.s bretons

Catégorie « Acteur public »

http://www.lanvallay.fr/


https://www.harteloire.fr/


Catégorie « Association »

Elle permet de reconnaître, grâce à des questions-réponses, 130 espèces végétales et animales, présentes sur les littoraux de Bretagne.

http://www.eco-bretons.info/les-berniques-a-portee-de-clic-grace-a-lapplication-bernicclic/


Catégorie « Entreprise »

https://www.gwilen.com/


Catégorie « Santé Alimentation »

Le prix va à un groupe de citoyens qui a fondé « Bien Vivre en Bretagne Romantique », une association basée en Ile-Et-Vilaine, qui a pour objectif de « s’appuyer sur les énergies citoyennes pour aller vers une véritable stratégie de développement  local en collaboration avec tous les acteurs du territoire volontaires dans des domaines aussi  variés que l’environnement, la consommation durable et le bien-vivre. ». Un marché ambulant a été créé, et un projet de tiers-lieu culturel et agricole est actuellement en cours de réflexion.

https://www.bvbr.org


Catégorie « Mobilité »

https://www.landerneau.bzh/ti-velo/


Catégorie « Economie circulaire »

https://www.symettre.bzh/agir-responsable/ressourcerie-alimentaire/




Le RESAM, au cœur de l’engagement des jeunes du Pays de Morlaix

(Plume Citoyenne) A la suite de la 2ème édition du Forum des Coopérations des Transitions ayant eu lieu le samedi 11 juin à l’Université de Lorient, Cohérence publie une série d’articles sur la thématique de l’engagement.

Pour ce premier article, nous avons pu échanger avec Andrea Lauro, animateur au RESAM, du Centre de ressources, pour le conseil, la formation, le matériel, le site internet et l’engagement citoyen, notamment de jeunes.

Cohérence : « Peux-tu nous présenter le RESAM ? »

Andrea : « Oui, le RESAM c’est le Réseau d’échanges et de services aux associations du Pays de Morlaix. Le RESAM est né au début des années 2000 suite à une recherche-action liée au développement d’emploi pour les jeunes, en tant que service au sein de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC). On a vu qu’il y avait de nombreuses associations sur le pays de Morlaix mais que celles-ci étaient isolées. On a donc voulu donner tout d’abord donner les moyens à ces associations de se rencontrer. C’est de là qu’est né le RESAM. Puis 10 ans plus tard, en 2011, le RESAM est devenue une association autonome avec un effectif qui s’est étoffé jusqu’à 5 à 7 personnes aujourd’hui.

L’année dernière, le RESAM a réalisé un dispositif local d’accompagnement, dispositif public permettant aux associations employeuses, structures d’insertion par l’activité économique et autres entreprises d’utilité sociale de bénéficier d’accompagnements sur mesure afin de développer leurs activités, de se consolider et à créer ou pérenniser des emplois.

À la suite de cet accompagnement, il a été décidé de changer le modèle de gouvernance pour adopter un modèle inspiré des principes de la sociocratie. Le RESAM est composé de 7 cercles autonomes et reliés (richesses humaines, finances, engagement, formation et services, observatoire, porte vois, vie associative et territoire et salarié.e.s). Chaque cercle est représenté au Conseil d’administration qui participe également à la prise de décisions (ressources humaines et financements, etc.). Les adhérents rejoignent librement les cercles. Ce nouveau modèle de gouvernance est surtout pensé pour permettre la participation des associations (qui représentent 84% des adhérents) ainsi que des salariés du RESAM.

Le RESAM porte un projet d’accompagnement de la vie associative sous la forme de services. Mais la vocation principale c’est la volonté de faire réseau, de créer des rencontres dans une démarche d’éducation populaire. Les activités du RESAM sont principalement l’engagement des jeunes, la formation, la location de matériel, la mise à disposition d’informations, comme avec l’annuaire qui recense les associations en activité du pays de Morlaix. »

Réunion des jeunes au sein de l’espace 2D

Cohérence : « Comment parvenez-vous à susciter un engagement à travers vos activités ? »

Andréa : « Parfois, on y arrive et parfois pas. On arrive à susciter l’engagement dans la façon dont on approche les personnes. Faire réseau permet de faire connaître les associations et susciter l’engagement. On oriente les bénévoles vers les associations. Par exemple, en diffusant des informations, comme une demande de financement participatif d’une association, on aide des personnes à connaître une association.

On se fait l’intermédiaire entre les initiatives des associations avec des outils partagés. On suscite l’engagement en faisant connaître et en valorisant les missions des bénévoles sur le territoire. Pour ce faire, une plateforme pour le bénévolat qui recense toutes les missions existantes sur le pays de Morlaix a été créée. C’est un outil à la fois numérique et physique à travers l’animation de temps de rencontre. Cela fait le lien entre les acteurs, les nouveaux arrivants sur le territoire mais également les jeunes qui veulent s’engager dans la vie associative.

Il y a un réseau de solidarité à Morlaix et on essaie de faire « tâche d’huile » en communiquant par thématique. »

Cohérence : « Comment accueillez-vous les personnes venant vers vous ? »

Andrea : « Le RESAM a créé des outils et des ressources nécessaires à l’accueil des bénévoles. Par exemple, des soirées de rencontres avec les associations pour savoir comment on mieux accueillir les bénévoles.

Le RESAM porte également le projet du 2D-Espace libre, un lieu librement accessible aux jeunes de 18 à 30 ans afin qu’ils développent leurs initiatives, en dehors de toute institution. Cela favorise leur engagement sur un territoire.

Des structures, comme l’Université, le Lycée, la Mission Locale, les Points d’Accueil et d’Écoute Jeunes (PAEJ), la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), la Ville de Morlaix, Morlaix Communauté y organisent également des événements pour créer du lien. Les clés de l’espace sont dans divers lieux dans la ville. Dans notre dimension d’accueil, y a l’idée que c’est un lieu brut et modulable pour y développer n’importe quel projet. Cela casse un peu les barrières.

Le 2D accueille un chantier d’insertion numérique de l’ULAMIR, des chantiers de jeunes bénévoles ou encore Odyssée, service d’accueil des mineurs étrangers isolés sur le département du Finistère. Tout cela favorise le croisement et la mixité des différents publics et participe à la dimension d’accueil. »

Cohérence : « Quels sont les facteurs de la coopération et les difficultés rencontrées pour la créer voire la maintenir une fois établie ? »

Andrea : « On coopère à différentes échelles. Par exemple, avec l’État au niveau départemental, le RESAM s’est engagé cette année dans la démarche Guid’Asso. Cette démarche existe également au niveau national et vise à labelliser les acteurs qui accompagnent les associations. On coopère également avec les collectivités et les bénévoles, qui eux-mêmes coopèrent entre eux. Les difficultés que l’on peut rencontrer sont souvent d’ordre financier ou politique. Par exemple, la collectivité avec laquelle on va travailler peut avoir une vision différente de la nôtre sur certains projets et coopérer peut s’avérer difficile surtout lorsque la collectivité est chargée du financement.

Entre associations, la coopération rencontre ses limites. Le sentiment d’exclusion sur des projets, la mise en concurrence entre les associations peut être des freins à la coopération. La coopération est difficile à maintenir quand une nouvelle personne intègre une équipe avec une vision des choses différente. Dans les périodes de surcharge de travail, on oublie de coopérer. La coopération demande du temps. Certains sujets amènent plus de coopération notamment sur l’accompagnement de la vie associative, sur l’engagement des jeunes, pour les formations des volontaires en service civique et lors de grands événements comme le festival des Solidarités, Festisol. »

Cohérence : « Quels moyens (communication, d’animation, humains) mobilisez-vous pour faire pour toucher le plus de monde ? »

Andréa : « Nous utilisons surtout des outils numériques comme la lettre d’informations hebdomadaire. Cela permet de faire découvrir les initiatives des membres du réseau aux adhérents et aux autres structures associatives. On utilise aussi un agenda partagé.

On a aussi créé un outil appelé Bénévol’art, qui est une sorte de charte expliquant le parcours de vie de l’association et la façon dont on accueille les bénévoles.

La rencontre directe fait aussi partie de nos outils. Au mois de septembre, le RESAM est présent sur les forums des associations. C’est l’occasion pour nous de rencontrer les associations et identifier leurs besoins, les mettre en relation avec d’autres associations, avoir des retours sur nos activités. On organise également des temps de travail collectif, des moments de rencontre comme les speed dating où les associations et les jeunes échangent en quelques minutes. »

Cohérence : « A quelle occasion et par quels moyens avez-vous réussi à toucher le plus grand nombre ? Pouvez-vous nous parler de cette expérience ? »

Andrea : « Une expérience qui a rencontré pas mal de succès, c’est le Festival des solidarités (Festisol), qui a eu lieu en novembre dernier et organisé par La Maison du Monde, collectif animé par le RESAM. C’est un festival très riche. Ce festival existe depuis plus de 20 ans et a lieu chaque année. C’est le rendez-vous annuel sur la solidarité qui réunit plusieurs associations autour de l’entraide. Il y a une thématique nationale (environnement, solidarité, etc.) sur laquelle on organise des conférences, des débats, des projections de films avec intervenant, spectacles, animations et témoignages. C’est toujours une réussite. C’est un événement qui mobilise les gens et sur lequel de nombreuses associations sont présentes et qui crée une dynamique territoriale. On a une communication collective et une mobilisation du réseau de chaque association. C’est un bon exemple de réussite et de mobilisation ce Festival et ce, grâce à la coopération entre association différentes, la mobilisation collective et le réseau de chaque association qui est mobilisé. »

Cohérence : « Comment est-ce que vous favorisez la connexion entre les acteurs de la transition sur le territoire du Pays de Morlaix ? »

Andrea : « On travaille en partenariat avec d’autres acteurs comme l’espace associatif de Quimper, le Mouvement Associatif de Bretagne (MAB) et le Réseau national des Maisons des associations. On travaille dans une dynamique de coopération avec les autres acteurs du territoire. »

Cohérence : « Merci beaucoup Andréa pour ce moment d’échange. »

Andréa : « Merci à vous. »




« L’alimentation autrement » s’écoute dans une série de podcasts avec la Corlab

vise à médiatiser des projets et initiatives portées par des acteurs et actrices du territoire (entreprises, collectivités, associations, particuliers) qui participent à la promotion d’une alimentation saine et durable en Bretagne », explique la Corlab dans un communiqué.

Civam, Le Champ Commun, Aux Goûts du Jour…

 

Plus d’infos

http://corlab.org




A Brest, un Forum des Usages Coopératifs pour une convergence des transitions

Trois jours incontournables à Brest, du mercredi 6 au vendredi 8 juillet 2022 ! Un programme et des intervenant.e.s d’une grande richesse… de quoi stimuler d’autres manières de « penser et faire ensemble » en ce monde bouleversé.

La convergence des transitions est le thème de ce 10ème Forum des usages coopératifs dans un monde confronté aux crises du covid, du changement climatique, de la biodiversité, de l’épuisement des ressources… Co-habitants d’une planète unique et fragile les humains doivent apprendre à vivre avec la nature et non plus à la dominer, l’exploiter. La coopération en confiance est une urgence si nous voulons agir pour que la planète reste habitable par les générations futures.

Aujourd’hui cette coopération est déjà à l’oeuvre dans une myriade d’initiatives trop souvent isolées les unes des autres et insuffisamment documentées. Autour de 7 sessions : coopérations ouvertes pour la santé, enseignement de la transition, lowtech, inclusion sociale et numérique, Fabcities, circuits courts et autonomie alimentaire, climat et biodiversité, de conférences et d’ateliers nous proposons de partager nos compréhensions, aspirations, initiatives et projets.

Dans l’esprit convivial et en bienveillance, des communs des précédents Forum, nous donnons rendez-vous aux 400 personnes attendues pour 3 jours de rencontres du 6 au 8 juillet à Brest, campus de l’IMT Atlantique (1).
Un forum précédé le mardi d’un off ouvert à vos propres rencontres et accompagné cette année de la première Ecole d’été des transitions des écoles de l’Institut Mines Télécom.

Bienvenue à Brest et en Bretagne !
(1) En paralléle de cette session se déroulera la première Ecole d’été des transitions des écoles de l’Institut Mines Télécom.

Découvrez dès à présent les thématiques des 7 sessions du 10è forum des usages coopératifs :


Low tech et transitions

Coordination : Hugues Aubin (Climate Change Lab), Yves Quéré (UBO Open Factory)

Présentation
Cette année nous proposons au travers des trois jours du forum de questionner les low tech au travers de trois angles complémentaires. D’abord la question de l’interprétation de ces technologies frugales, voire de la définition d’une démarche low tech, par la rencontre entre des porteurs d’initiatives et une tentative de grille de lecture commune. Puis au travers les retours d’expérience de porteurs d’initiatives multiples dans des « tiers-lieux » à facettes. Enfin, au delà des solutions techniques, nous nous interrogerons sur la dimension symbolique, le champ sémantique et les valeurs associées à ces low tech, et donc sur leur pouvoir transformateur des visions et imaginaires.

Les matinées :

  • Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : Contextes et approches Low-Tech
  • Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Low-Tech, Tiers-Lieu et projets de Tiers-lieux
  • Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : Low-tech, levier de renouvellement des imaginaires

Fabcities, Villes résilientes

Coordination  : Romain Chefdor (Rennes Métropole – LabFab étendu), Yves Quéré (UBO Open Factory, FabCity Brest), Norbert Friant (Rennes Métropole)

Présentation
La coopération, l’environnement et l’encapacitation des citoyens
La session FabCity consistera à aborder les différents écosystèmes d’acteurs sur les territoires, et les organisations, avec des interventions des FabCity Brest et Rennes, et en invitant les acteurs français, fédérés au sein du collectif FabFrance , en abordant les projets de chacun (la donnée, la métrologie citoyenne, les boucles d’économie circulaire, …)
Les FabCities :
Initié en 2014, sous l’impulsion du FabLab de Barcelone, le mouvement FabCity réunit des territoires, des Villes aux Régions, qui coopèrent à l’échelle internationale pour concevoir et prototyper de nouveaux modèles urbains résilients, s’appuyant, entre autre, sur les pratiques des FabLabs .
41 territoires, au niveau international, coopèrent dans le cadre des FabCity . En France, le territoire de Rennes Métropole et Brest Métropole y participent avec la Ville de Paris, Toulouse Métropole, Montpellier Agglomération, Valence Romans Agglomération, la Région Occitanie ou encore la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui échangent et coopèrent autour de projets liés à l’éducation, la relocalisation industrielle, l’alimentation, le développement d’économies circulaires, etc., grâce aux outils numériques avec les villes d’Amsterdam, Barcelone, Montréal, Sao Paulo, Mexico, Shenzhen ou encore Séoul.

Les matinées :
• Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : Les modèles de FabCity en France et la coopération « FabFrance « 
• Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Les FabCity et les projets coopératifs
• Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : FabCity et Economie Circulaire


Circuits courts et autonomie alimentaire

Coordination : Mélanie Siche (Conseil Départemental 29)

Présentation
3 matinées sur le thème de l’autonomie et la précarité alimentaire – « Démocratie alimentaire » Comment encourager l’autonomie alimentaire et la capacité à agir des personnes en situation de précarité alimentaire ?

Les matinées :

  • Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : diagnostic – pas de côté – Démocratie alimentaire
  • Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Actions mise en œuvre pour lutter concrètement contre la précarité alimentaire et favoriser l’autonomie alimentaire : partage d’expériences , Focus sur l’étude SOLAAL
  • Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : Besoins des publics et la co-construction de solutions concrètes entre bénéficiaires et producteurs

Transitions et inclusions sociale et numérique

Coordination : Elisabeth Le Faucheur (Brest métropole et ville)

Présentation
Lorsqu’une société évolue, se transforme, embarquer tout le monde dans ces évolutions en devient un enjeu majeur. L’objectif d’insertion sociale est aujourd’hui conditionnée par l’inclusion numérique de chacun.
Pour agir et ne laisser personne au bord du chemin, les acteurs des territoires, parient sur la mise en réseau et recherchent, construisent ensemble des solutions réparatrices, préventives face à ces formes combinées d’exclusion. Le numérique qui parfois éloigne, peut aussi offrir à chacun.e les moyens de son émancipation. C’est toutes ces dimensions qui sont prises en compte sur cette session.

Parce que l’inclusion sociale et numérique est une affaire de publics, de territoire, de réseaux de partenaires, la session propose cette année d’approcher le sujet sous 3 angles : Outiller – Former – Accueillir.

Les matinées :

  • Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : Médiation numérique : hier, aujourd’hui et demain ?
  • Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Numérique inclusif, accès aux droits : les observatoires en question
  • Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : Montée en compétences et culture partagée du numérique inclusif : partage d’expériences autour des formations territoriales

Enseigner les transitions et en transition

Coordination : Michel Briand, Jean Marie Gilliot (Imt Atlantique)

Présentation
Une urgence climatique qui nous concerne tou.te.s

L’urgence climatique nécessite que chacun puisse s’emparer du sujet. De nombreux jeunes ont réclamé que la transition fasse partie intégrante des formations. C’est également une exigence citoyenne que d’être informé et formé sur ces questions, tant l’éducation est une des clés pour réussir le changement ensemble. Toutes les formes de formation et d’apprentissage sont concernées.

Et le mouvement est bel et bien enclenché. De nombreuses initiatives variées prospèrent sur nos territoires, avec des approches et des cadres inspirants. Le partage de ressources ouvertes permet également de diffuser ces pratiques. Nous proposons dans cette session de faire découvrir les initiatives, leurs démarches et de partager autour de quelques questions pour faire avancer collectivement la réflexion, et donner des clés pour agir.

Les matinées :

  • Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : Passer à l’échelle : quelles clés pour sensibiliser et impliquer le plus grand nombre ?
  • Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Le changement du métier
  • Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : Enseigner la transition, apprenants et territoire en interactions

Vers une santé ouverte

Coordination : Hugues Aubin (Climate Change Lab), Yves Quéré (UBO Open Factory Brest)

Présentation
Au travers de trois rencontres, nous prendrons le pouls des initiatives portées par des acteurs multiples, Puis nous interrogerons la définition de cette « santé ouverte » via une matrice à trois dimensions proposée par l’Open Factory de Brest. Enfin, nous nous questionnerons, au delà de la mise en place de référentiels et bonnes pratiques, sur l’universalité et la solidarité de nos projets : peut-on vraiment faire santé ouverte sans conscience humaniste planétaire ?

Les matinées :

  • Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : Santé ouverte, témoignages de tiers-lieux et projets de tiers-lieux
  • Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Santé ouverte, une grille de lecture 3 dimensions pour situer son projet
  • Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : Santé ouverte, Communs en santé : enjeu du cosmopolitisme

Société civile et transitions

Coordination : Jacques François Marchandise (FING) et Louis Julien de La Bouëre (Tiriad)

Présentation :
Coproduire les transitions : quelle place pour la société civile
Le numérique joue un rôle ambivalent dans les transformations de la société, il induit des changements qui nous semblent extérieurs et auxquels il faut s’adapter, mais la voie d’un numérique choisi plutôt que subi reste à construire : il s’agit ici d’explorer en quoi il donne des leviers à la société civile pour être partie prenante de la transition écologique, de la démocratie, de l’éducation, de la réponse aux crises et incertitudes.

Les matinées :

  • Mercredi 6/07, 10h30-12h30 : Coproduire la connaissance et les données : les communs des transitions.
  • Jeudi 7/07, 10h30-12h30 : Développer le pouvoir d’agir : approches d’un numérique capacitant.
  • Vendredi 8/07, 10h30-12h30 : Démocratiser les choix technologiques : enjeux de la démocratie technique.

 

Programme : https://forum-usages-cooperatifs.net/?ProGramme




Le Léguer de nouveau en fête jusqu’au 10 septembre

De juin à Septembre se déroule la 26ème édition de l’opération « Le Léguer en fête ». Au programme : balades, expositions, conférence, projections et découvertes, pour apprendre à mieux connaître ce cours d’eau costarmoricain labellisé « Site Rivière Sauvage », et son bassin versant.

 

Le Léguer est une rivière bretonne qui s’étend sur près de soixante kilomètres, dans les Côtes-d’Armor. Rejoint par son affluent le Gouic au niveau de Belle-Isle-En-Terre, son embouchure se situe dans la baie de Lannion. C’est aussi la première et la seule rivière de Bretagne a avoir obtenu le label « Site Rivière Sauvage »,une distinction décernée par l’Association du Réseau des Rivières Sauvages et le Fonds pour la Conservation Des Rivières Sauvages. Ce label national vise à récompenser des « rivières joyaux », et est « un outil au service des gestionnaires des milieux aquatiques d’eau courante pour améliorer la protection et la conservation des rivières qui présentent un bon fonctionnement écologique ». On trouve ainsi une biodiversité variée dans la vallée du Léguer, par ailleurs classée zone Natura 2000 : saumons, mais aussi loutres, lamproie marine, escargot de Quimper…

Chaque année, l’opération « Le Léguer en fête » est organisée. Portée pour cette édition 2022 par les collectivités du bassin versant Vallée du Léguer (Lannion-Trégor- Communauté, Guingamp- Paimpol Agglomération, Morlaix Communauté et le syndicat de Goas koll Traou Long), l’Office de tourisme Bretagne – Côte de granit rose, elle se déroule du 26 juin au 10 septembre.

  • Tout le programme détaillé est disponible sur le site http://www.vallee-du-leguer.com/




  • Ty Waste, un site internet breton qui facilite la coopération des professionnels