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Troisième saison de l’école de permaculture de Perma G’Rennes : les inscriptions sont ouvertes !

Perma
G’Rennes est une ferme micro-intensive en permaculture, installée
par Mickaël Hardy dans le quartier de la Prevalaye à Rennes. En
plus de la production maraichère, de plants et de semences
paysannes, elle propose des cours de permaculture. Les inscriptions
pour la saison 3 viennent de démarrer.

Envie de découvrir ou de parfaire ses connaissances sur la permaculture ? Si vous habitez du côté de Rennes, c’est possible avec l’Ecole de Permaculture de Perma’G’Rennes. Depuis 2016, la micro-ferme est installée en zone urbaine, dans le quartier de la Prevalaye à Rennes. Elle produit sur une surface de 5000 m2 des légumes bio, mais également des plants et des semences paysannes. Et propose donc pour la troisième année des cours de permaculture. Objectif :  Apprendre la permaculture, s’outiller pour vivre avec la nature, comprendre le fonctionnement de celle-ci…le tout d’octobre 2019 à juillet 2020. Ce sont plus de 100 heures de cours pratiques et théoriques qui sont ainsi proposés, à raison d’une demi-journée par semaine sur la ferme. Deux créneaux sont proposés : le vendredi après-midi ou le samedi midi. Attention : le nombre de places est limité à 10 personnes par demie-journée. A noter qu’en plus des cours, les élèves pourront venir 2 à 6 jours en immersion totale sur la ferme, pendant la période de leur choix.

Les
inscriptions se font avant le 1er septembre, directement à la ferme
Perma’G’Rennes, le samedi après-midi, de 14h à 17h.

A
lire, nos précédents articles sur Perma’G’Rennes :

Perma’G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes

La ferme Perma’G’Rennes lance un financement participatif pour passer au zéro carbone




L’éco-pâturage, une technique à surveiller de pré

Dans la région Rennaise se cache une ferme pas comme les autres. Matthieu Pirès élève ses animaux de communes en communes. Ses troupeaux ont un parcours atypique, c’est de l’éco-pâturage. Une technique qui permet aux villes d’entretenir leurs espaces verts de manière écologique tout en permettant à un éleveur de profiter de leurs terrains. La demande ne cesse d’augmenter mais Matthieu Pirès doit encore se battre pour faire respecter son métier.

« Dès mon enfance, je faisais brouter mon cheval pour entretenir les espaces verts. » Très tôt, Matthieu Pirès s’intéresse à l’entretien des zones urbaines. Depuis ses huit ans, il est bénévole dans des associations environnementales. Aucun de ses parents n’est agriculteur, mais il se lance dans un lycée agricole. En 2013, il commence à faire brouter ses bêtes dans une commune, puis deux et crée finalement la ferme de Milgoulle, sans aucune terre personnelle. Aujourd’hui, il élève plus de 500 animaux, travaille avec une trentaine de communes et possède seulement un demi hectare comme siège d’exploitation. Un pari risqué. Mais le jeune éleveur sait ce qu’il fait : “ Les communes étaient demandeuses, elles cherchaient une solution à l’entretien des espaces verts ”, insiste-t-il.

Une grande demande

La ferme est d’abord lancée grâce à un financement participatif. Par la suite, les demandes fusent. L’éco-pâturage se révèle très utile pour entretenir des zones compliquées d’accès. Les zones humides par exemple sont particulièrement difficiles à gérer avec des engins mécaniques. Mais le réel atout de cette technique reste la limitation de la pollution des eaux par les herbes coupées qui se décomposent au sol. Ce phénomène d’eutrophisation est alors réduit par les animaux qui ne laissent aucune miette de leur repas. Aujourd’hui, l’éco-pâturage, se répand. Mais les éleveurs n’ont pas tous la même vision de la technique. “ Beaucoup de communes louent des bêtes comme pour remplacer des tondeuses, mais nous sommes des éleveurs avant tout ”, explique Matthieu Pirès. La différence de ces offres passe également par l’étendu de la zone d’action. “ Certains sont capables de se déplacer des centaines de kilomètres pour subvenir aux demandes des différentes communes de France mais ça n’a rien d’écologique ! ” Des trajets incompréhensibles pour cet éleveur qui a déjà refusé des demandes de Nantes ou Limoges. La ferme de Milgoulle a d’ailleurs décidé de maintenir son périmètre d’action aux alentours de Rennes. Marielle Deport est la première adjointe de Châteaugiron, l’une des premières communes entretenue par la ferme Milgoulle. Pour elle aussi, l’aspect environnemental est un point fondateur de cette technique : D’autres personnes nous ont contacté mais elles n’avaient pas la même démarche. Avec peu de connaissances sur les animaux, elles sont plus loin géographiquement et n’élèvent pas de races anciennes… ” Matthieu Pirès n’a jamais démarché de communes et ne compte pas le faire. Pour lui, le bouche-à-oreille fonctionne déjà très bien.

Peu de retombées

En revanche, son activité d’éleveur est encore loin du compte :“Économiquement c’est vraiment difficile. On demande quand même aux communes de financer les frais liés à la labellisation bio de la viande. ” Avec deux salariés à plein temps, ainsi que quelques apprentis ou saisonniers de temps en temps, la ferme de Milgoulle essaye de s’en sortir coûte que coûte. Il faut dire que l’éco-pâturage offre un cadre naturel aux animaux, qui ont besoin de beaucoup plus de temps pour se développer. Mais ces contraintes sont également liées à la race rare et locale des moutons avranchins qui s’engraissent beaucoup plus lentement. Certes, la ferme de Milgoulle n’a pas à se soucier des loups mais les zones urbaines présentent elles aussi des points négatifs. En cinq ans, 700 agneaux ont été volés. Tous les ans, les frais pour soigner le troupeau des attaques de chiens s’élèvent à 10 000 euros.

Mais Matthieu Pirès ne s’inquiète pas : “ C’est un investissement à long terme, il faudra attendre environ 10 ans de plus pour voir si ça fonctionne ” Des années qui s’avèrent décisives pour les élevages. Depuis 5 ans, on suit l’évolution des troupeaux qui s’adaptent aux conditions climatiques, par exemple. Aujourd’hui, on a même des chevaux ! ”, explique Marielle Deport. Même si l’éco-pâturage peut donner une bonne image à une ville, elle peut au contraire révolter les personnes anti-viande. Des enjeux politiques auxquels Matthieu Pirès refuse de participer, “ on verra comment ça évolue et s’il faut planter des salades je le ferais mais je ne veux pas servir à une ville juste pour son image…” En attendant, la ferme de Milgoulle compte bien élever ses 400 brebis, 30 bovins, 75 chèvres et 3 chevaux autant que possible.




L’Ôôôberge: L’habitat participatif s’invite à Dol de Bretagne

Mixité, Inclusion, Coopération. Voici les trois valeurs au cœur du projet immobilier d’habitat participatif L’Ôôôberge. Les premières pierres du projet viennent d’être posées rue des Ponts à Dol-de-Bretagne. Le projet a été présenté dans le cadre de l’événement 360 Possibles à Rennes le 12, 13 & 14 juin 2019.

Co-conçue par un groupe de futurs voisins, les premiers travaux du projet immobilier participatif  L’Ôôôberge  ont débuté mi-juin 2019 rue des Ponts à Dol-de-Bretagne. Les deux initiateurs du projet, Samuel Lanoé et Irène Cerquetti ont réussi à réunir près de 60 personnes autour de ce projet d’habitat participatif qui allie sphère privée et vie collective entre voisins.

Face à l’extrême individualisation et au manque d’accessibilité des logements, L’Ôôôberge  se veut inclusive et souhaite recréer du lien entre voisins et générations par le partage des espaces et des usages. Ainsi, dans ce projet où tous les âges se côtoient de 2 à 70 ans, les échanges sont favorisés selon les rythmes et les envies de chacun.

Trois immeubles
viendront accueillir les logements des 24 foyers. Un bâtiment sera
exclusivement dédié à la vie collective. Cet immeuble collectif,
bâti sur un ancien restaurant, disposera entre autres d’une grande
cuisine et d’une salle à manger pour accueillir tous les futurs
habitants, de plusieurs chambres pour recevoir des invités et d’une
grande pièce pour les loisirs communs.

Ce projet de résidence
participatif a été conçu, animé et géré par les futurs
habitants soutenus par le bailleur social HLM Emeraude Habitation.
Dès le début du projet, l’accent a été porté sur
l’accessibilité des personnes à mobilité réduites et aux
personnes handicapées. C’est ainsi que la connexion entre tous les
logements s’effectuera par un réseau de coursives et d’un
ascenseur.

Souhaitant limiter son impact sur l’environnement, LÔôôberge a choisi d’équiper chaque logement d’un système performant de toilette sèche, une première en France pour un habitat collectif ! De plus, la coopérative d’habitants a opté pour une isolation très performante à base de jean recyclé.

Les 24 foyers devraient pouvoir poser leur bagage à L’Ôôôberge fin 2020.

Pour plus d’information: Le site internet et la page Facebook




Une déchetterie mobile à Rennes !

Depuis fin janvier, une déchetterie mobile, mise en place par Rennes Metropole se déplace périodiquement dans différents quartiers de Rennes, afin de permettre aux habitants de se débarasser de leurs déchets.

Habitants des quartiers de Villejan, Bréquigny, Le Blosne, Cleunay et Maurepas,, vous pouvez déposer vos déchets auprès de la déchetterie mobile ! Ce service, mis en place par Rennes Métropole depuis fin janvier, permet d’aller au plus près des habitants, notamment ceux qui ne peuvent se rendre en déchetterie. Le principe est simple : toutes les 5 à 6 semaines, suivant un planning bien précis, la déchetterie mobile s’installe dans un des quartiers. Les habitants peuvent alors y apporter tout ce qui est collecté traditionnellement dans les déchetteries classiques, hors végétaux, gravats et plâtre : encombrants, déchets d’équipements électriques et électroniques, cartons, ferraille, déchets dangereux (peintures, solvants…), huiles, pneus, piles…La déchetterie mobile propose également un espace « dons » : chacun peut y apporter des objets en bon état (jouets, livres, petits meubles…), et en prendre. Et si les objets ne trouvent finalement pas preneurs, ils seront donnés à une association .

Le calendrier de passage de la déchetterie mobile est disponible sur le site de Rennes Métropole. A noter que la déchetterie reste dans un quartier sur une semaine entière, et est ouverte le lundi de 14h à 19h, du mardi au vendredi de 12h à 19h (sauf exception) et le samedi de 9h à 16h. Elle passe deux fois par an au centre ville de Rennes.

Plus d’infos

http://dechets.rennesmetropole.fr/




L’idée sortie. Suite et fin de la Semaine de l’Environnement à Rennes.

Débutée le 8 avril, la Semaine de l’Environnement s’achève ce week-end par différents événements qui auront lieu sur Rennes. Au programme : pique-nique climatique, forum des associations, ateliers, soirée festive, balade poétique…

Evenement national organisé dans plusieurs grandes villes telles que Lyon, Toulouse, ou Paris, la Semaine de l’Environnement est organisée chaque année à Rennes, par le collectif SDE, qui se renouvelle tous les ans, et qui est constitué en majorité d’étudiants et de jeunes actifs. L’objectif est, à travers différentes animations, de fournir aux citoyens des outils pour se forger leurs propres opinions, et de favoriser le débat ouvert et participatif.

La Semaine s’achève ce week-end avec plusieurs événements au programme :

  • Samedi 13 avril, grande journée au Parc de Beauregard, avec, au menu le midi un pique-nique climatique durant lequel on pourra participer à une Disco Soup ou partager ses vivres. De 13h à 19h, place à un Forum des Associations Environnementales avec la monnaie locale le Galleco, le Réseau de Ravitaillement des Luttes, Zéro Waste Pays de Rennes, Vert le Jardin, le Jardin des Mille Pas, Alternatiba/ANV Cop 21, Incroyables Comestibles, La Belle Dechette qui proposera une zone de gratuité, Mez’Idées Citoyennes, le Cercle Naturaliste des Etudiants de Rennes, Eau et Rivières de Bretagne, Ambassad’Air. Des ateliers seront proposés tout au long de l’après-midi : plantes médicinales et soins naturels, compostage…et on pourra participer à la fabrication d’un four à pain en terre crue tout au long de la journée. Le soir, soirée festive et musicale avec restauration sur place, à la ferme de Quincé.

  • Le dimanche 14 avril, clotûre de la Semaine à la Prévalaye, avec une balade poétique au cœur du Jardin des Mille Pas avec la compagnie de théâtre Arthère. Et de 14hà 18h aura lieu un marché aux plantes, toujours au Jardin des Mille Pas.

Plus d’infos sur le programme : https://sderennes.wordpress.com/programme/




L’idée sortie. « Une journée sur l’herbe » dimanche à Rennes

Ce dimanche, passez « Une journée sur l’herbe » à la Prevalaye à Rennes, à la découverte de la nature, du jardinage, des semences paysannes et de la biodiversité.

« Une journée sur l’herbe » revient pour une septième édition à Rennes, à la Prevalaye. Organisée par l’Ecocentre de la Taupinais et ses partenaires, elle a pour objectif de faire découvrir à tous la nature, le jardinage et les productions paysannes, ainsi que le quartier de la Prevalaye.

Au programme : de nombreuses animations, en compagnie d’associations locales.

On pourra ainsi partir dès 10h du matin en balade sur les traces des animaux avec la Ligue de Protection des Oiseaux, assister au spectacle de marionnettes du Lombric Fourchu, cuisiner bio en famille avec la Biocoop Scarabée, découvrir le Jardin des Mille Pas et l’agro-écologie appliquée au jardin, partir à la recherche des abeilles solitaires de la Taupinais avec Bretagne Vivante, ou encore participer à un atelier sur la permaculture humaine avec Perma’G’Rennes.

Le jardinage fait également l’objet d’un riche programme d’animations, dès 11h du matin, avec de nombreux ateliers : troc de plantes et de graines, zéro déchet au jardin et bombes à graines avec Vert Le Jardin, bacs et autres supports de culture avec les Incroyables Comestibles, les petites bêtes du sol avec les Petits Débrouillards…

Le patrimoine de la Prevalaye sera également mis à l’honneur, à travers une exposition et une balade sonore, avec les Archives Municipales, Destination Rennes et les Ami.e.s de la Prevalaye.

A noter aussi, la présence d’un Repair Café, et d’un « Vélo Smoothie » : il faut pédaler pour discuter !

Plus d’infos sur la page Facebook Une journée sur l’herbe