Bonnes pratiques et chauffage au bois : Le « Bûche Tour » de retour

Sensibiliser le public aux bonnes pratiques liées au chauffage au bois, et aux dangers de celui-ci sur la qualité de l’air et de la santé. Tel est l’objectif du « Bûche Tour », organisé par la Maison et la Consommation de Rennes, la Fibois, et AirBreizh. Pour cette nouvelle édition, des stands d’informations sont installés sur les marchés de communes de Rennes Métropole.

Quoi de mieux que de se chauffer gràce à sa cheminée ou son poêle, lorsque l’hiver est là ? D’après l’Observatoire Breton de l’Environnement, près d’1,5 millions de tonnes de bois sont consommées par an en Bretagne, pour les chaufferies collectives et le chauffage domestique. La moitié des maisons individuelles de la région se chauffent ainsi au bois, particulièrement dans les zones rurales. Les trois-quarts des utilisateurs utilisent des bûches, et le reste des granulés.

Mais le chauffage au bois a un impact non négligeable sur la qualité de l’air. Il est responsable de la majorité des émissions de particules en suspension en Europe. Ces particules fines ne sont pas anodines sur la santé des personnes : allergies, asthme, augmentation des risques cardiaques et pulmonaires…et particulièrement chez les personnes vulnérables, comme les bébés ou les personnes âgées

Dans l’optique d’informer les habitant.e.s de l’impact de la combustion du bois sur l’environnement et la santé, et d’éduquer aux bonnes pratiques, La Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes, AirBreizh, et la Fibois, ont lancé une campagne de sensibilisation, baptisée le « Bûche Tour », et soutenue par la Dreal et Rennes Métropole.

Des stands sont ainsi mis en place sur les marchés de communes de Rennes Métropole. Ils permettent aux habitant.e.s de trouver des réponses à leurs questions, et un jeu pouvait leur faire gagner une année de bois de chauffage.

On pourra ainsi retrouver le « Bûche Tour » ce vendredi 6 décembre au marché de Chantepie, le dimanche 12 janvier 2025 à Betton, le samedi 18 janvier 2025 à Cesson, le samedi 25 janvier 2025 sur le marché des Lices à Rennes, le mercredi 29 janvier 2025 à Pacé, et 21 et 23 février 2025 lors du Salon Viving qui se déroulera au Parc Expo de Rennes.

La MCE, la Fibois, AirBreizh seront présents sur les stands. Ce sera l’occasion de rappeler également quelques bonnes pratiques de chauffage au bois, disponibles également en ligne sur le site de la MCE :

  • Utilisez du bois prêt à l’emploi (< 23% d’humidité).
  • Respectez les conditions de stockage et de séchage du bois.
  • Ne brûlez pas les étapes d’allumage.
  • Régulez l’arrivée d’air pour faire des flambées vives.
  • Nettoyez et faites entretenir régulièrement votre appareil de chauffage au bois.
  • Un poêle certifié et une installation adaptée vous feront faire des économies !






Produire de l’énergie collectivement et localement : les énergies renouvelables citoyennes

Produire son énergie collectivement et localement, c’est possible grâce aux énergies renouvelables citoyennes ! Il s’agit de projets de production d’énergie renouvelable portés et financés par les habitants ainsi que bien souvent les collectivités et parfois les autres acteurs locaux (associations, entreprises…).

Ces projets s’appuient sur les 5 grandes technologies de production d’énergie renouvelable, à savoir l’éolien, le solaire, le bois-énergie, la méthanisation, l’hydroélectricité et la géothermie. L’ambition de ces projets est de produire des énergies à faible impact environnemental et de sensibiliser à la sobriété énergétique, tout en apportant à la communauté locale des retombées économiques, démocratiques et sociales.

Ils garantissent aux citoyens la possibilité d’investir dans un projet éthique et rentable, contribuant au développement économique du territoire et aux objectifs de transition énergétique nationaux. Rappelons que la France s’est engagée à porter à 33 % la part d’énergies renouvelables dans son mix énergétique pour 2030, un chiffre loin des 19 % actuels !

Un projet d’énergies renouvelables citoyennes implique la collaboration de différents acteurs : d’un côté des citoyens motivés, de l’autre une collectivité et ou des acteurs locaux qui souhaitent valoriser des ressources exploitables localement.  Les collectivités et autres acteurs locaux peuvent se positionner en tant qu’investisseurs, en participant au capital de la société de projet (et par conséquent à la gouvernance) ou en tant que facilitateurs, en apportant un soutien opérationnel : appui technique, mise à disposition de toitures, subventions….

Pour démarrer un projet d’énergie renouvelable citoyenne, il faut commencer par constituer une association, en vue de définir le projet : objectifs, mode de gouvernance, localisation, etc. Une association ne pouvant vendre de l’énergie, le collectif devra ensuite se structurer en tant que société (SA, SAS, SCIC). Le choix du statut de la société est essentiel dans le montage d’un projet citoyen, puisqu’il détermine par exemple le mode de gouvernance ou encore la distribution et l’utilisation des bénéfices. Bien souvent, le choix se porte sur une gouvernance partagée : les décisions sont prises de manière démocratique et transparente.

La structure devra alors chercher des partenariats et financements, comme par exemple la mise à disposition d’une toiture d’une entreprise pour un projet photovoltaïque. L’énergie produite pourra alors être consommée directement ou revendue. Les revenus pourront quant à eux être réinvestis dans le projet ou servir à financer de nouveaux projets de production d’énergie, des actions pédagogiques… Ces modes de répartition sont à définir en amont ; il est par exemple tout à fait possible de revendre de l’électricité à un coût inférieur que celui proposé par les fournisseurs d’électricité, à des personnes ou des structures en difficulté, comme des EHPAD.

Dans sa plaquette « énergies citoyennes, territoires à vos projets », le ministère de la transition écologique indique qu’en moyenne, 1€ investi dans un projet citoyen d’énergie renouvelable engendre un gain de 2,50 € pour le territoire grâce aux loyers, à la fiscalité, aux salaires locaux et aux autres revenus issus de l’investissement.

Le mouvement Energie partagée fait état de 390 projets labellisés au niveau national, avec 34 096 citoyens et 970 collectivités actionnaires. La Bretagne ne compte pour l’instant que 25 projets labellisés, mais plusieurs collectifs sont en cours de création, notamment dans les pays de Saint-Brieuc, Carhaix et Morlaix. Ils peuvent compter pour cela sur l’appui du réseau Taranis, qui fédère les structures au régional et œuvre à l’émergence de nouvelles structures.


L’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Solaire photovoltaïque : le choix de l’autoconsommation

Dans un projet solaire photovoltaïque, le particulier peut choisir de revendre son électricité ou bien d’autoconsommer sa production, de manière totale ou partielle.

L’installation est soumise à plusieurs démarches administratives : déclaration préalable de travaux, demande de raccordement auprès d’Enedis, ou encore passage obligatoire d’un consuel pour valider l’installation électrique. Il est possible de la relier à des batteries de stockage pour garder puis restituer l’électricité aux moments les plus opportuns, mais ce choix alourdit de façon considérable le coût et l’impact environnemental du projet.

Dans le cas de l’autoconsommation avec vente du surplus, il est nécessaire de passer par un contrat d’obligation d’achat à prix fixe, proposé le plus souvent par le fournisseur d’énergie historique EDF (via son entité EDF Option d’Achat) ou dans de rares cas par une régie locale de distribution de l’électricité. Le prix, déterminé par la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE) est réévalué chaque trimestre, mais une fois le contrat signé, il est valable pendant toute la durée du contrat, à savoir généralement 20 ans. Selon la puissance (kWc) de panneaux installés, il varie entre 7,8c€ et 13c€/kWh (tarifs en vigueur entre le 01/11/23 et le 31/04/24). A cela s’ajoute une prime à l’autoconsommation qui varie entre 100 €/kWc et 370 €/kWc selon la puissance installée.

Côté raccordement, il est nécessaire de disposer d’un compteur communiquant, car c’est lui qui se charge de mesurer l’électricité injectée dans le réseau. Seuls des frais de mise en service de 50 euros environ sont facturés, à moins que l’installation ne soit trop grosse ou trop éloignée d’un poste de distribution publique, ce qui fait augmenter le coût.

Dans tous les cas, une étude préalable poussée est recommandée pour tout particulier qui envisage d’installer des panneaux photovoltaïques sur son habitation. Il convient aussi de rester prudent face à des offres trop alléchantes et ne pas se précipiter dans la signature d’un devis.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Produire et vendre son électricité avec des panneaux solaires photovoltaïques

Mener un projet photovoltaïque dans son logement individuel permet d’utiliser une énergie disponible et non polluante, et de participer à son échelle au développement des énergies renouvelables. Le principe est de poser des panneaux sur des rails au-dessus d’une toiture, de les intégrer au bâti, ou même de les placer directement sur le sol, afin de capter l’énergie du soleil pour la transformer en électricité.

Il est possible d’utiliser sa production électrique pour l’autoconsommer ou pour la revendre en l’injectant sur le réseau national.

Quand le ménage choisit d’injecter entièrement sa production d’électricité dans le réseau national, l’électricité produite est vendue à un acheteur désigné par l’Etat, généralement le fournisseur historique EDF (via son entité EDF Option d’Achat) ou parfois une régie locale de distribution d’électricité. Le prix de revente, fixé par la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE), est revu tous les trimestres, mais une fois le contrat signé, il reste le même pour toute la durée du contrat, qui est généralement de 20 ans. Cette option constituait autrefois un bon placement financier pour les ménages, car les coûts de revente étaient bien plus élevés que les coûts d’achat à un fournisseur classique. C’est aujourd’hui bien moins intéressant d’un point de vue financier puisqu’au fil des années, les coûts de revente ont été largement diminués alors que ceux payés aux fournisseurs d’énergie continuaient d’augmenter.

A titre d’indication, en janvier 2024, le prix de revente de l’électricité produite variait entre 12,02c€ et 17,35c€/kWh, selon la puissance de l’installation.

La rentabilité du projet dépend en outre de la technologie de panneaux retenue et de la puissance des panneaux solaires, exprimée en Watt crête (Wc) Il s’agit de la puissance maximale que va produire le panneau solaire dans des conditions standardisées (d’où le terme de « crête »). Mais d’autres paramètres ont également toute leur importance : la localisation géographique (et donc le degré d’ensoleillement moyen), l’orientation et l’inclinaison de la toiture ou de l’espace destiné à recevoir les panneaux, ou encore le facteur d’ombrage, qui dépend des ombres projetées par les végétaux ou bâtiments alentour.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Electricité : des conseils pour réduire votre consommation

Dans son guide « Réduire sa facture d’électricité », l’Ademe rappelle que les Français pensent posséder 34 appareils électriques par foyer, mais ils en possèdent en réalité 99 ! Il est pourtant nécessaire de maîtriser nos consommations, et les hausses successives du coût de l’électricité nous encouragent à aller dans ce sens. En février 2024, le tarif réglementé a encore augmenté de presque 10 %.

En général, dans un logement individuel, les postes les plus énergivores sont le chauffage et l’eau chaude sanitaire, suivis par les appareils de froid, de cuisson, l’électroménager, ou encore le numérique, qui a de plus en plus d’impact sur la facture d’énergie. Voici quelques conseils concrets pour réduire les consommations d’électricité chez soi :

  • La maîtrise des consommations : il est nécessaire de comprendre ses consommations pour pouvoir agir dessus. Pour cela, on trouve de précieuses informations sur les factures d’énergie, ou via les « compteurs intelligents » installés dans la plupart des foyers et qui proposent un suivi quotidien des consommations. La majorité des fournisseurs d’énergie proposent également des conseils personnalisés sur les espaces clients en ligne. Des petits équipements comme un thermomètre, une multiprise à interrupteur, un wattmètre (pour mesure la consommation d’un appareil) ou encore une prise programmable mécanique (pour mettre en route automatiquement un appareil, par exemple pendant les heures creuses) représentent diverses solutions pour économiser l’électricité au quotidien.

  • Le chauffage : environ 1/3 des foyers français utilisent l’électricité pour se chauffer. La principale solution pour réduire les consommations réside dans une bonne isolation du logement (toiture, mur, fenêtres). Si des travaux ne sont pas envisagés, un thermostat programmable permettra de maintenir le logement à température choisie et de moduler le chauffage selon des plages horaires définies. On peut aussi remplacer ses vieux radiateurs électriques, fermer les volets à la nuit tombée et utiliser des rideaux thermiques pour éviter les infiltrations d’air et l’effet paroi froide des vitres peu performantes.

  • Le chauffe-eau : il représente un poste important des consommations électriques, sur lequel il est facile d’agir. On peut commencer par régler la température de l’eau entre 50 et 55°C et par isoler son ballon d’eau chaude dans les espaces non chauffés, ou encore maintenir les mitigeurs en position « eau froide » pour éviter le chauffage inutile de l’eau. En cas de renouvellement d’appareil, il est important de choisir une taille de ballon adaptée aux besoins du foyer. On peut également pencher pour un chauffe-eau thermodynamique ou un chauffe-eau solaire qui, s’ils sont bien plus chers à l’achat, permettent d’économiser de l’énergie tout au long de l’année. On peut aussi tout simplement économiser l’eau en installant des réducteurs de débit sur chaque robinet et dans la douche (jusqu’à 33 % d’économie) et en ayant un usage raisonné de l’eau : prendre des douches courtes, couper l’eau pendant le savonnage, etc.

  • L’électroménager : les appareils de froid ou de lavage sont de plus en plus performants, mais il faut savoir les utiliser correctement pour maximiser leurs rendements : remplir les appareils, privilégier les cycles « éco » et les lavages à basse température, bien essorer le linge et le faire sécher à l’air libre quand c’est possible… La chasse au gaspillage est aussi de rigueur dans la cuisine : mettre un couvercle sur les casseroles, couper les plaques électriques ou le four un peu avant la fin de la cuisson, laisser refroidir les plats avant de les placer au réfrigérateur, etc.

  • Côté lumière, toutes les anciennes ampoules à incandescence peuvent être remplacées par des leds, bien moins énergivores. En parallèle, on peut profiter au maximum de la lumière naturelle, en plaçant par exemple les canapés, tables et bureaux près des fenêtres.

L’entretien des appareils a également son importance : nettoyer les grilles des appareils de froid, vérifier les joints du four, dégivrer le congélateur, dépoussiérer les radiateurs ne sont que quelques exemples parmi d’autres.

En cas de renouvellement, il est indispensable de se référer à l’étiquette énergie qui informe sur les performances de l’appareils. Et soulignons-le une fois de plus : il faut porter une attention particulière au surdimensionnement des appareils ou à l’envie de consommer toujours plus. A-t-on vraiment besoin d’un téléviseur XXL qui consomme autant que trois téléviseurs classiques ? d’un second réfrigérateur quand on peut stocker des aliments au frais dans un garage ? d’un sèche-linge volumineux quand on peut faire sécher son linge à l’extérieur ? ou encore d’une cave à vin électrique pour conserver quelques bouteilles ?

Réduire ses consommations d’électricité, c’est plutôt facile. Il suffit bien souvent d’être attentif, de faire les bons choix, et enfin d’utiliser et entretenir ses appareils correctement. À petits gestes, grands bénéfices !

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




A Rennes et alentours, on « bûche » pour un chauffage au bois plus responsable

La seconde phase est déployée en ce mois de janvier.Cette fois, des « villages éphémères » seront déployés sur trois dates, dans trois magasins spécialisés de la région rennaise.

  • Respectez les conditions de stockage et de séchage du bois.
  • Ne brûlez pas les étapes d’allumage.
  • Régulez l’arrivée d’air pour faire des flambées vives.
  • Nettoyez et faites entretenir régulièrement votre appareil de chauffage au bois.
  • Un poêle certifié et une installation adaptée vous feront faire des économies !
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    Plus d’infos : 

    Le site de la Maison de la Consommation et de l’Environnement