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La FNAUT rappelle son opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

Des arguments fallacieux

L’aéroport existant de Nantes-Atlantique n’est pas dangereux ; il peut accueillir plus de trafic qu’aujourd’hui, y compris à longue échéance ; ses nuisances sonores peuvent être réduites. Un nouvel aéroport nantais est donc inutile.

Les conséquences environnementales de la construction du nouvel aéroport « HQE » seraient graves malgré une soi-disant « intégration dans la trame bocagère » : artificialisation de terres agricoles, induction de trafic routier, encouragement à l’urbanisation diffuse.

Des rêveries

Alors que Nantes-Atlantique n’est que le dixième aéroport français, le nouvel aéroport n’offrira pas de relations intercontinentales « ouvrant le Grand Ouest sur le monde ». Lyon – Saint-Exupéry, dont le trafic est plus de deux fois supérieur à celui de Nantes, ne propose aucun vol vers les Etats-Unis ou la Chine, alors que sa zone de chalandise – Rhône-Alpes, Auvergne et une large partie de PACA – est bien plus peuplée que le Grand Ouest.

Des risques financiers sous-estimés

La réalisation du nouvel aéroport implique des coûts immédiats non comptabilisés (accès routiers, construction et exploitation d’une desserte ferroviaire, entretien et gestion de l’aéroport actuel maintenu) et, à plus long terme, des risques financiers pour la collectivité.
Le projet est contradictoire avec la « transition écologique » et la préservation de la biodiversité et du climat souhaitées par le gouvernement, et avec la nécessité impérieuse d’économiser l’argent public.

Le gouvernement ne doit pas s’entêter, le projet doit être abandonné (comme l’a été le deuxième aéroport de Toulouse) au bénéfice d’une amélioration de l’aéroport existant, des transports régionaux et des liaisons ferroviaires avec Roissy et Orly, Bordeaux, Clermont-Ferrand et Lyon.

 

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