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Amnesty, mouvement mondial qui agit au niveau local

Pouvez-vous nous présenter Amnesty, et l’histoire de sa création ?

Amnesty est un mouvement international, basé sur la déclaration universelle des droits de l’homme, créé en 1961 par Peter Benenson, avocat en droit international. Suite à l’arrestation de deux étudiants portugais sous le régime de Salazar, il est révolté et décide de créer un mouvement international, qui travaille au respect et à la défense des droits humains. Nous nous appuyons sur des textes internationaux relatifs à ces droits.

 

Comment agissez-vous au niveau local ?

Tous les ans, nous travaillons autour de 12 cas particuliers. Et nous menons également des campagnes tout au long de l’année : sur la dignité, les femmes…Des pétitions sont également à signer sur internet, comme récemment pour la Syrie, ou pour la libération d’une femme iranienne défendant les droits de l’homme…Nous relayons toutes ces informations auprès du grand public, comme ici sur le salon Ille et Bio, où nous tenons un stand et faisons signer des pétitions. 

 
Quel est le sujet d’actualité pour Amnesty ?
Pour nous, il n’y a pas de petites ou de grandes violation des droits de l’homme. Mais bien sûr, nous sommes actifs au sujet de la guerre en Syrie, nous sommes aussi très attentifs à ce qui se passe en Egypte, en Iran. Amnesty reste prudent et à l’écoute. Dès qu’on rompt le silence et dès qu’on agit, il y a des choses qui se passent, c’est cela qui est important.
 
 

 

Est ce qu’il y a des cas en France, ou en Bretagne, sur lesquels vous agissez ?

Nous n’agissons pas sur notre propre pays. Mais il y a des thèmes, des domaines, sur lesquels sur nous faisons campagne comme par exemple les violences faites aux femmes, le droit d’asile, les violences policières, et les discrimations, notamment contre les homosexuels. Récemment, nous avons été très présents pour défendre le mariage pour tous.
Cela reste un combat de tous les jours. En France, on peut manifester et se révolter sans risquer d’aller en prison. Mais il faut rester encore vigilants dans certains domaines.

 

Interview de Yves Ruamps, membre du conseil d’administration de la Casi Bretagne, qui évoque notamment les liens entre solidarité internationale et développement durable.

 

Des animations dans toute la Bretagne

De nombreux événements sont organisés dans toute la région. A Morlaix, où un travail est mené autour d’un projet de Maison du monde, une exposition, une soirée-débat et une conférence sont, entre autre, organisés. Du théâtre est programmé du côté de Vannes, alors qu’à Saint-Malo, un film, "les déportés du libre-échange", sera projeté avec Artisans du Monde. Et dans les Côtes d’Armor, une "journée interculturelle" est mise en place avec le Resia.

Toutes les informations et le programme sont disponibles sur www.lasemaine.org/

 

 




Notre-Dame-des-Landes, entre expulsions et droit de plantation

Cyril Bouligand, agriculteur sur la ZAD (Zone d’Aménagement Différée) et membre du collectif Copain 44, nous explique : « Thibault Férié, le réalisateur du film documentaire « Le tarmac est dans le pré » était présent sur la ZAD du mois de novembre 2012 au mois de mai 2013 lorsque s’est déroulée la chaîne humaine ».

Souvenez-vous, c’était le 11 mai dernier : entre 25 000 et 50 000 personnes selon les sources avaient formé une chaîne humaine autour de la ZAD. Cyril Bouligand ajoute : « le réalisateur a pris soin de prendre en considération les témoignages des militants opposés au projet, et de ceux qui le portent. Ce documentaire est très actuel, il reprend les enjeux du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes ».

ZAD : entre expulsions et cultures

A Notre-Dame des Landes, les militants jonglent entre bonnes et mauvaises nouvelles. Si l’expulsion des agriculteurs qui occupent la ferme de Bellevue depuis janvier 2013 est confirmée, et d’autres expulsions menacent toujours, la justice a annulé la requête de la société AGO (Aéroport du Grand Ouest) filiale de Vinci interdisant toute activité agricole sur les 1650 hectares de la ZAD: « le 5 octobre dernier, nous avons mené une opération de semis sur les 24 hectares de terres inoccupées de la zone. Ces terres appartenaient à des agriculteurs partis en retraite. La veille, la société AGO a fait une ordonnance sur requête interdisant toute plantation sur l’ensemble de la ZAD. Les associations de lutte contre le projet d’aéroport ainsi que des paysans qui ont fait valoir leurs droits ont protesté. Résultat : le tribunal a annulé la requête d’AGO et les activités agricoles peuvent reprendre sur la ZAD, y compris sur les 24 hectares de terres inoccupées » indique Cyril Bouligand.

Ce résultat reste néanmoins sous réserve : « les 24 hectares s’étendent sur Notre Dame des Landes et Vignieux de Bretagne. Cette décision de justice qui a donné tord à AGO concerne la culture des sols de Notre Dame des Landes. Quant à l’activité agricole à Vignieux, il faudra attendre le verdict du tribunal le 28 novembre » tempère Cyril Bouligand.

Zone à Défendre : le jeu de société coopératif

De la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes et né un projet de jeu de société créé par des bénévoles et baptisé… Zone à Défendre. Ce jeu de société coopératif et semi-coopératif se joue de 1 à 5 joueurs, à partir de 10 ans. Une partie dure entre 60 et 90 minutes.

Pour l’instant, 6475 euros de bénéfices ont été récoltés sur les 5000 euros nécessaires pour la mise en place de ce jeu. Une réussite qui devrait permettre de créer 2000 exemplaire du jeu qui sortira en principe, à la fin de l’année à en croire le site dédié. Quant aux bénéfices, « Ils seront intégralement reversés au ‘comité de soutien aux inculpés anti-aéroport’ ainsi que pour soutenir d’autres Zone à Défendre moins médiatisés » explique le site.
Plus d’infos:

http://fr.ulule.com/zadlejeu/

Plus d’infos:

http://pays-de-la-loire.france3.fr/2013/10/18/notre-dame-des-landes-vendredi-25-octobre-reagissez-en-direct-au-documentaire-exclusif-et-au-debat-sur-france-3-341347.html

http://acipa.free.fr

http://aeroportnddl.fr/

aeroport-grandouest.f

http://www.film-documentaire.fr/__Thibault_F%C3%A9ri%C3%A9.html,auteur,45877,0




Octobre rose pour la lutte contre le cancer du sein

Du 28 septembre au 27octobre 2013, le Collectif K, qui réunit 20 associations de soutien aux malades du cancer, organise la 6è édition du Ruban de l’Espoir: un événement international et fédérateur (15 villes étapes et 3 pays),pour sensibiliser à la prévention du cancer et plus particulièrement à celle du cancer du sein ainsi qu’à la prise en charge pendant et après un cancer. Cette année Françoise Sellin, conceptrice et coordinatrice générale du Ruban de l’Espoir a choisi d’orienter cet événement autour de deux grands thèmes: la nutrition et le sport. «D’après les dernières observations du Fonds Mondial de la Recherche contre le Cancer publiées en 2007, on estime que 30% de tous les cancers sont directement reliés à la nature du régime alimentaire des individus et qu’en pratiquant 45 minutes de sport par jour le risque de développer un cancer du sein diminue de 28%», explique Françoise Sellin.

Les temps forts du Ruban de l’Espoir

Chaque ville étape organise des animations autour du sport et de la nutrition à l’occasion du Ruban de l’Espoir, à travers conférences-débats,ateliers, stands d’information, expositions, films, reportages, témoignages, pièces de théâtre, ballets mais aussi des événements sportifs, défilés, flash mob…Une flamme est portée en relais d’étape en étape par des représentants d’associations et les membres de la délégation du Collectif K. Elle symbolise le lien qui unit les associations et les villes partenaires autour du cancer. Un grand concours culinaire est également organisé par le chef Olivier Chaput, parrain du Ruban de l’Espoir, dans chaque ville.

Deux thèmes majeurs pour cette 6ème édition:nutrition et sport

En 2013, le Ruban de l’Espoir déploie un programme d’activités et d’information sur la nutrition et le sport, avant, pendant et après le cancer. En France, 21 à 37 % des adultes pratiquent moins de 30 minutes d’activité physique par jour alors que l’OMS recommande au moins 30 min d’activité physique modérée par jour pour réduire d’environ 25% le risque de développer 4 un cancer du sein et du côlon(février 2011). Une alimentation équilibrée, un apport calorique adapté et une pratique régulière du sport permettent une meilleure prévention des cancers.
Du 28 septembre au 16 octobre,15 villes accueilleront le Ruban de l’Espoir.

Dans le grand Ouest, c’est à ST Herblain en Loire Atlantique, que le Ruban de l’espoir posera ses valises Mercredi 9 octobre à la Maison des Arts de Saint Herblain. Le programme, c’est par ici :

Être femme, tout un art

17h30
accueil de la délégation et de la flamme du Ruban de l’Espoir Visite de l’exposition «les petits bibis» réalisés par les femmes des clubs couture de la ville

18h30
Mercredi Curieux, animé par J. ZEBRONE Anna Halprin, de la danse à la thérapeutique,
le souffle de la vie

19h45
verre de l’amitié

20h30

21h30
«l’amour et la vie d’une femme» Cycle de mélodies de Schumann: sur scène : 3 femmes, 3 artistes, 3 énergies, nous donnent à voir les femmes. La femme multiple, mouvante et changeante, la femme d’hier, la femme d’aujourd’hui.

Contact
: Isabelle THEBAULT -eri@nantes.fnclcc.f

Pour en savoir plus sur le programme et les animations
http://rubandelespoir.fr
http://www.facebook.com/lerubandelespoir
http://www.collectifk.fr

 

 




Semaine de la Mobilité : les enjeux en Bretagne expliqués par l’ADEME

– Quels sont les enjeux de cette semaine européenne ?

– Que va-t-il se passer concrètement en Bretagne ? De quelle façon l’ADEME Bretagne participera-t-elle ?

– Pourquoi est-il important de sensibiliser les acteurs bretons ?

– Quelles actions phares sont déjà mises en place de façon pérenne sur notre territoire ?

Pour répondre à ces questions, découvrez l’entretien de Renaud Michel, ingénieur transport mobilité aménagement durable de l’ADEME Bretagne

 

Quels sont les enjeux de cette semaine européenne ?

Elle a pour but de sensibiliser les usagers aux enjeux et solutions concrètes de mobilité durable. Bien que de nombreux acteurs soient déjà engagés via des actions durables (covoiturage, utilisation des transports publics, etc), une grande partie de la population reste encore à convaincre. Et si les agglomérations sont fortement impliquées dans la mise en place de déplacements alternatifs, un effort conséquent doit être réalisé au niveau des territoires péri-urbains. Dans ces secteurs, l’utilisation de la voiture est un réel automatisme !

Que va-t-il se passer concrètement en Bretagne ? De quelle façon l’ADEME Bretagne
participera-t-elle ?

Durant toute la semaine, de nombreuses animations seront organisées un peu partout en Bretagne : démonstrations de vélos ou voitures électriques, défis inter-entreprises,
expositions, conférences, inaugurations… L’ADEME interviendra quant à elle le 20 septembre (au Centre d’Etudes Techniques de l’Equipement – 9 rue Jules Vallès à Saint – Brieuc), au cours d’une conférence organisée avec la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et Air Breizh. Cette prise de parole portera sur la qualité de l’air et les transports. Elle sera axée sur la situation en Bretagne et dans l’agglomération briochine.

 

Pourquoi est-il important de sensibiliser les acteurs bretons ?

La mise en place d’actions de mobilité durable a plusieurs bénéfices. Ils sont bien sûr économiques, environnementaux, mais également sanitaires. Responsable du dégagement important d’oxydes d’azote et de particules nocives, le trafic routier gagne
à être maîtrisé sur l’ensemble du territoire. Ainsi, nous devons non seulement repenser nos déplacements, mais aussi réorganiser notre quotidien. Les nouvelles technologies vont dans ce sens nous aider avec par exemple la visio-conférence ou le télétravail. Le
département des Côtes d’Armor et le Pays de Redon expérimentent d’ailleurs des espaces de coworking.

Quelles actions phares sont déjà mises en place de façon pérenne sur notre territoire ?

On peut noter la mise en place de près de 140 Plans de Déplacements d’Entreprise, ou encore dans le cadre des Investissements d’Avenir, 3 projets lauréats en Bretagne dont Bretagne Mobilité Augmentée qui fédère de nombreux partenaires (cf. lien dans l’encadré ci-dessous). La semaine de la mobilité est également l’occasion de lancer le Breizh Mobility Tour, organisé par Bretagne Développement Innovation, en partenariat
avec le Conseil régional de Bretagne, Créativ et l’ADEME. Ce salon itinérant s’arrêtera dans chaque département breton pour favoriser la rencontre des entreprises,
artisans, collectivités locales avec des offreurs de solutions.

 

Plus d’infos

www.agissons.developpement-durable.gouv.fr/Une-semaine-pour-bouger-autrement,721

bretagne-mobilite-augmentee.fr/

www.invest-in-bretagne.org/-breizh-mobility-tour,385-.html
 




En Bretagne et ailleurs, ils luttent contre l’accaparement des terres

Le collectif "Paysans sans Terre" est en pleine phase de constituion. Dans un appel , les initiateurs expliquent que le collectif "a pour objectif de rassembler et soutenir les porteurs de projets (en agriculture paysanne respectueuse de l’environnement) en recherche de terre face aux lobbies (agro alimentaires, syndicat majoritaire, banques et autres) et au bétonnage abusif des terres nourricières." "Il devient de plus en plus difficile pour ces jeunes en projet dit "atypique" d’acquérir un outil de travail et de développer un projet de vie. En se regroupant en collectif, l’idée est d’échanger et de se soutenir et enfin de travailler sur nos projets respectifs avec des structures associatives travaillant sur le soutien aux installations alternatives (GAB, réseaux agriculture durable, CIVAMs, Terre de Lien, confédération Paysanne, RTF, réseaux locaux d’économie sociale et solidaire, etc)", détaillent-ils. Plus d’infos seront disponibles dans les prochaines semaines sur un blog dédié.

 

Interview d’Ignacio Del Valle Medina, activiste mexicain, rencontré à Saint-Nolff (56) lors du festival Mamm Douar le 29 juin dernier. Il évoque ici la lutte contre l’accaparemment des terres, et son combat contre un projet d’aéroport, qu’il compare à celui mené en France à Notre-Dame-Des-Landes.

 

Ignacio del valle medina, peux-tu te présenter ?

Je viens de San Salvador Atenco (une région du centre sud du Mexique ndlr) et je fais partie d’une organisation qui y défend les peuples sans terre.

Quel problème rencontrez-vous avec votre droit à la terre dans ton pays ?

Le problème en particulier à Atenco, c’est qu’on nous impose des projets qui ne répondent pas aux besoins réels de notre pays. Le système de gouvernement caduque, corrompu, insensible aux réels besoins du peuple, impose les lois de l’économie des entreprises.

Le gouvernement ne consulte pas les parties concernées, mais concède les permis. La construction de n’importe quel projet d’autoroute sous l’impulsion d’initiatives privées est lancée. Dans le cas spécifique d’Atenco, un projet d’aéroport est en train de voir le jour sur des terres habitées par des communautés ancestrales, une racine historique. Le gouvernement fait des concessions à des multinationales qui ne portent aucun intérêt pour les populations locales et pour la réalité. C’est le résultats du libre échange où la richesse nationale se voit vendue, sa faune et sa flore sont bradées. Quant aux métaux, à l’eau, tout ce qui peut générer du gain pour les capitalistes, ceux-ci s’en emparent.

L’instabilité sociale est très forte. Par exemple, lors des derniers huit mois du gouvernement actuel, nous comptons quasiment 10 000 disparus sous le prétexte de la lutte contre les narco-trafficants. La protestation sociale dans notre pays est criminalisée. Prenons l’exemple d’Atenco, d’où nous venons. Pour défendre notre terre, ils nous incarcèrent, nous assassinent. Ils violent nos femmes… Nous devons dénoncer cela, nous ne pardonnerons pas et nous ne l’oublierons pas. Ce n’est pas une forme de vengeance, mais une lutte pour la justice qui ne se reproduira ni dans notre pays, ni ailleurs. Face à ces représailles à la protestation sociale, Atenco considère que si il y a une raison légitime à défendre, c’est bien la terre.

Que faites-vous pour lutter ?

C’est un consentement mutuel du peuple. Cet affront surgit comme une réponse naturelle des peuples qui se disent : pourquoi devrais-je quitter cette terre qui est la mienne ? Pourquoi devrais-je quitter cette terre alors que jamais, ils ne nous ont avisés. De quel droit arrivent-ils en disant : pars, cette terre n’est pas la tienne ? Ils n’ont pas pris en connaissance l’histoire, la culture, nos traditions, nos coutumes, notre mode de vie. Notre manière de nous organiser est efficace parce que nous nous connaissons bien entre communautés. Quitter nos terres nous touche chacun beaucoup, car cela signifie pour nous, quitter notre univers, Et nous défendre est un droit légitime. Dénoncer est également un droit légitime Ce projet d’aéroport sera construit avec une ville futuriste. Nous ont-ils avisés pour mener à bien ce projet ? Jamais, alors que nous sommes les premiers concernés puisque c’est de notre terre qu’il s’agit. Ils nous imposent leurs actions à travers des moyens de communication élaborés.

Je suis ici pour dire que la solidarité internationle, le travail des ONG, fonctionnent, donnent un poids aux luttes des peuples. A Atenco, nous savons reconnaître cette aide internationale. Ici aussi, on s’oppose à un aéroport, Notre-Dame des Landes. Cette lutte, elle est la nôtre. Nous nous y identifions depuis le mexique, la lutte continue, Atenco ne se vend pas, la terre nous l’aimons et nous la défendons.

 

Plus d’infos:

www.ingalan.org/002-actions/362-mamm-douar-manu-chao-a-st-nolff.html

Le calendrier, du collectif Paysan sans terre sur

paysansansterre.noblogs.org

 

 




Participez à une création de sentier et à une découverte des landes et tourbières de Centre Bretagne

Organisé par l’association Al’Terre Breizh et AMV, l’objectif du projet est de créer un sentier de découvertes dans la magnifique réserve naturelle de 77 hectares de Lan Bern (à Glomel, en Centre Bretagne).

Ce week-end sera l’occasion de découvrir les richesses tant historiques que naturelles du site et d’expérimenter une vie collective respectueuse des équilibres écologiques et humains.

Ouvert aux personnes de tous âges et de tous horizons, l’écovolontariat est source d’apprentissages et d’échanges. Il n’exige aucune compétence particulière.

 

 

Renseignements et inscriptions :

Association Al’Terre Breizh au 09 72 37 18 24 ou contact@alterrebreizh.org

 

Plus d’infos

http://www.alterrebreizh.org/pdf/Fiched%27infoChantierGlomel.pdf