Reportage photos des élèves sur le déroulement du projet Apiformes au Lycée de Suscinio
Le réseau Apiformes a été créé en 2009 par l’INRA d’Avignon. Il y a au moins un lycée agricole par région qui y participe. Ce réseau étudie l’évolution et le comportement de l’abeille grâce au rapport fourni par les établissements d’enseignement agricole en leur apportant des équipements afin d’analyser les apiformes. Les abeilles sont très importantes puisqu’elles sont au centre de la biodiversité.
Qu’est-ce que le réseau Apiformes ?
Qu’est-ce qu’un Apiforme ?
Le terme « Apiforme » désigne des abeilles, tout simplement. Il y a 913 espèces d’abeilles en France. Celle-ci est nommée Apis. (Ex : Apis Mellifera)
A qui s’adresse le réseau Apiformes ?
Il s’adresse aux enseignants et peut-être aux élèves des lycées agricoles volontaires, au moins un établissement par région, soit à peu près 25 en France, dont un seul en Bretagne, le lycée de SUSCINIO à Morlaix, dans le 29.
Comment ça marche?
Quel est le but du réseau Apiformes ?
L’objectif du réseau Apiformes est de connaître la fréquence de répartition des abeilles dans toute la France. Cela permet de connaître la biodiversité des régions françaises.
Un article écrit par Thibault Brasseur, Thomas Sillau, Grégory Renault, Antoine Sol, Yvann Peden, dans le cadre du projet « Jeunes éco-reporters du développement durable de leur territoire », soutenu par la Drac Bretagne.
Le réseau Apiforme a été créé en 2009 par l’INRA d’Avignon.Son but est de connaître la répartition des abeilles en France. Il y a au moins un établissement d’enseignement agricole dans chaque région qui y contribue. Le lycée de Suscinio est le seul en Bretagne. Des élèves de seconde de la spécialité Ecologie Agronomie Territoire Développement Durable ( EATDD) de Suscinio y ont participé.
(Un texte d’Antoine Sol et Grégory Renault, élèves de seconde B)
A lire, à voir :
Articles réalisés dans le cadre du projet « Jeunes Eco-Reporters du développement durable de leur territoire », avec le soutien de la Drac Bretagne.
(Plume Citoyenne) Quel gâchis ! A en croire madame la préfète de Loire-Atlantique et les associations représentatives des occupants de la ZAD, les choses se mettaient doucement en place et on avançait vers des solutions viables dans l’occupation intelligente de ce bout de territoire d’un peu plus de 1,500 hectares1. Tous ceux qui auraient un projet de vie crédible sur ce territoire pourraient y rester. Il fallait juste prendre le temps de trouver les bonnes méthodes.
Mais Patatras ! En intervenant, brusquement, brutalement et massivement, l’Etat est peut-être en train de mettre tout cela par terre.
Je veux bien croire qu’il y ait eu sur la ZAD des personnes qui n’avaient rien à y faire, qui, s’étant trompé de combat, s’étaient donc trompé de lieu. Mais ce n’est parce qu’une pomme est un peu gâtée, qu’il faut donner un grand coup de pied dans tout le panier. Or c’est ce que viennent de faire les forces de l’ordre, en démantelant, les premiers bâtiments d’un projet en devenir, les cent noms.
Il reste à espérer qu’ils en resteront là et que tout ne sera pas détruit, car après, il faudra bien reconstruire, et surtout reconstruire avec ceux qui, justement, ont un projet de vie sur la ZAD.
Les moyens d’aboutir existent et les idées ne manquent pas. Plusieurs, armés de leur expérience comme José Bové ont proposé leur modèle, le Larzac, mais à cette époque, on ne disposait pas des outils de mobilisation dont on dispose maintenant.
https://terredeliens.org/ et finalement des zones humides, cela ne doit pas valoir bien cher en terres agricoles. Et si cela ne suffisait pas, le financement participatif peut y contribuer aussi. Des exemples récents montrent que l’appel à la solidarité militante fait souvent des miracles.
Mais tout cela demande du temps pour se mettre en place. Et ce temps, il faudra le prendre. Se précipiter pour tout saccager et rendre toute solution intelligente impossible pourrait alors laisser croire que ceux qui possèdent actuellement ces terrains expropriés, soit ne veulent pas voir émerger d’autres formes d’organisation économique et sociale, soit n’ont pas vraiment renoncé à utiliser cette zone pour des projets d’infrastructures (un aéroport par exemple), soit pour ces deux raisons à la fois.
En attendant, en évacuant sans discernement tout ce qui bouge, ceux qui donnent les ordres aux forces du même nom qui, elles n’agissent « qu’avec une méthode »celle qu’on leur a ordonné d’appliquer, sont en train de jeter le bébé des espoirs d’un monde différent avec l’eau sale des violences extrémistes.
Ce faisant, ils prennent le risque de jeter dans les bras de ces extrémistes, des tas de gens de bonne volonté qui n’ont pour l’instant comme seul tort, de croire encore en des jours meilleurs.
Lourde responsabilité et funeste erreur de jugement.
1C’est à peu prés la surface agricole que perd chaque année l’Ile de France http://www.bfmtv.com/planete/1600-hectares-terres-agricoles-perdus-annee-ile-de-france-329960.html