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Rendez-vous à Lorient, au Forum des Coopérations pour les Transitions

Le Réseau Cohérence, dont Eco-Bretons est membre, organise la 2ème édition de ce qui était le « Forum des initiatives citoyennes » et qui devient le « Forum des coopérations pour les transitions ».

L’évènement aura lieu le samedi 11 juin 2022 de 9h30 à 13h à la Faculté des sciences de Lorient.

Dans le contexte de cette année électorale et de la poursuite de la Breizh Cop, le Réseau Cohérence vous propose réfléchir ensemble sur les conditions de coopération entre les citoyens, les associations et les collectivités locales pour réussir les transitions nécessaires à nos territoires.

Cette édition aura pour thématique « Donner envie de s’engager dans les transitions » afin de travailler et réfléchir ensemble aux conditions de l’engagement :

  • Comment dépasser le cercle des convaincu-es ?
  • Comment est-ce que l’engagement a évolué ces dernières années avec la crise du COVID mais également les nouvelles formes de mobilisations (réseaux sociaux, mouvements pour le climat, gilets jaunes…) ?
  • Qu’est-ce qui motive et pousse à s’engager pour une cause ?

La matinée se déroulera en deux temps :

10h-11h Table-ronde en format « fish ball » (qui permet un partage d’expérience de l’ensemble des participant-es) avec la participation de :

  • Margot Cudennec-Fily et Andrea Lauro (RESAM – Réseau Echanges Services Associations du pays de Morlaix)
  • Eva Cartier et Simon Suire (Bascule Argoat)
  • Patricia Loncle (sociologue et spécialiste de l’engagement, témoignage spécial en vidéo)

11h15-12h45 Forum Ouvert (ateliers proposés par les participant-es).

Ouvert à tous, citoyens, membres d’associations et élus, ce Forum sera également l’occasion pour le Réseau Cohérence et ses membres de se retrouver et de construire ensemble une réflexion et de travailler concrètement sur ce sujet.

13h La matinée se terminera par un temps convivial autour d’un pique-nique partagé.

Pour y participer, inscrivez-vous via ce lien : https://framaforms.org/inscription-donner-envie-de-sengager-dans-les-transitions-1652188282

En espérant vous y voir nombreuses et nombreux !




La P’Art Belle lance sa « capsule » dans le Centre Morbihan

A partir de ce mercredi et jusqu’à dimanche, l’association La P’Art Belle, qui porte le micro-festival engagé du même nom, s’installe dans le Centre Morbihan pour une « capsule ». Au programme : une projection de documentaire, des expositions, une journée randonnée-balade, des spectacles…pour toute la famille, et autour des thématiques de l’alimentation, du réemploi, et du granit !

 

Le festival La P’Art Belle est un micro-festival engagé, qui se déroule à Sarzeau sur la presqu’ile de Rhuys dans le Morbihan, et dont l’édition 2022 se déroulera les 3 et 4 septembre. Au programme de l’évènement, qui a pour ambition de sensibiliser les publics aux transitions environnementales et sociétales : des concerts, des conférences, des ateliers, des spectacles pour enfants, une librairie éphémère…

En attendant ce rendez-vous, l’association la P’Art Belle propose une « capsule », du 1er au 5 juin, sur le territoire de Centre Morbihan Communauté. Un événement, en partenariat avec la communauté de communes, et qui est soutenu dans le cadre de l’appel à projets « Mobiliser les breton.ne.s pour les transitions » (Région Bretagne, Ademe, OFB, Agence de L’Eau Loire-Bretagne).

Au menu de cette « capsule » : des rencontres, des expositions, un ciné-débat, une balade-découverte…le tout autour des thématiques de l’alimentation, du réemploi, et du granit.

On pourra ainsi assister jeudi 2 juin au cinéma Le Club à Locminé à la projection du documentaire « Nouvelles Graines », suivi d’un échange avec la réalisatrice Sophie Labruyère et la Ciap56 (Coopérative d’Installation en Agriculture Paysanne, ndlr). Le vendredi 3 juin à 14h, un spectacle tout public est proposé à la Médiathèque de Bignan avec la conteuse Marie Chiff’Mine, lors duquel on pourra venir avec son contenant et repartir avec de la soupe d’ortie.

La samedi 4, rendez-vous au Trait d’Union à Moustoir-Ac pour une journée « Repair Café » avec la recyclerie Le Grenier.

L’évènement s’achèvera le dimanche 5 juin par une journée randonnée-balade : Randonnée musicale à la découverte du Granit avec Samuel Piriou, géologue ambulant, à partir de 9h45 sur le circuit du Carado dans les Landes de Lanvaux à Saint-Jean-Brévelay. Le midi, déjeuner à la Ferme de Brémelin à Guéhenno, avec des pizza bios et locales et de saison, suivi en après-midi d’une visite de la ferme et d’un concert « Eau Fil de Soi-ôndes » par Pierre-Yves Prothais et Odile Barlier.

Deux expositions seront aussi présentées : l’une, baptisée « Terres et mers nourricières, images d’ici et d’ailleurs » proposée par Ar’images à la médiathèque de Bignan, et l’autre, « Le revers de mon look », à la recyclerie Le Grenier à Locminé.

 

 

Plus d’infos sur la page Facebook de la Capsule de la P’Art Belle

Inscriptions aux diverses activités sur HelloAsso, disponible ici 

Retrouvez notre portrait de Louise Robert, fondatrice de la P’Art Belle, ici : http://www.eco-bretons.info/portrait-de-femme-n8-louise-robert-lexploratrice-de-la-transition/




La transition en Pays de Lorient sur de bons rails avec Lorient’ExprESS

Dans le Pays de Lorient, un collectif de six structures ( C2Sol, Tag56, Réseau Cohérence, Bretagne Energie Citoyenne, Optim’ism et Aloen) a lancé un projet, baptisé « Lorient’ExprESS », afin de mobiliser autour des transitions. Dans ce cadre, un « Appel à initiatives » est en cours, jusqu’au 22 mai, pour « identifier les solutions aux défis écologiques et solidaires de demain ».

 

« Tester en 2022 une nouvelle méthode coopérative pour propulser collectivement et joyeusement les initiatives sur le Pays de Lorient ». Tel est l’objectif du projet « Lorient ExprESS des transitions » (lauréat de l’appel à projet « mobiliser les bretons » de la Région Bretagne, l’Ademe, l’OFB et l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, ndlr), lancé par un collectif de six structures (C2Sol, Tag56, Réseau Cohérence, Bretagne Energie Citoyenne, Optim’ism et Aloen), toutes dans le domaine de l’économie sociale et solidaire et/ou des transitions écologiques. Parmi les différentes étapes qui vont le jalonner, l’une d’elle sa été lancée tout dernièrement, à savoir un « Appel à initiatives ». Il est « ouvert à toute personne qui a une idée ou projet collectif, entrepreneurial et/ou citoyen, une idée en lien avec les transitions et qui a besoin d’un appui d’experts, acteurs locaux et habitants pour le concrétiser. », peut-on lire sur le site dédié. Il faudra que ces initiatives répondent à de grands enjeux sociétaux : logement, alimentation, mobilité, énergie, eau, santé, économie sociale et solidaire…et soient en lien avec le projet de territoire de Lorient Agglomération.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 22 mai. Les entrepreneur.e.s, habitant.e.s, collectifs du Pays de Lorient peuvent postuler. Une fois les initiatives retenues, un groupe se constituera autour de chacune d’entre elles, afin de les aider à « formaliser leurs idées ou à consolider leurs projets, et les prépareront à l’événement : formulation de besoins ou d’une problématique, préparation d’un pitch de présentation. ». Et le samedi 15 octobre, un grand événement sera organisé, de type « Hackaton », ouvert à tous et toutes. Il permettra de mettre en lumière les différents projets, et de fédérer autour d’eux. Cette « grande escale » permettra ensuite de les présenter plus largement aux habitant.e.s et aux potentiels financeurs, afin de les mettre sur de bons rails !

 

 

Pour plus d’infos :

https://lorientexpress.bzh/

La page avec l’appel à candidatures et le dossier à remplir




La recyclerie de Péaule, menacée de fermeture, appelle aux dons

A Péaule dans le Sud Morbihan, une recyclerie s’est installée depuis le printemps 2020. Outre son activité de réemploi des objets du quotidien, elle est aussi un lieu créateur de lien social et intergénérationnel, grâce à sa quinzaine de bénévoles et à sa salariée. Mais elle est aujourd’hui menacée, car le bail de location du bâtiment qu’elle occupe n’a pas été reconduit. Afin d’acheter les locaux, la recyclerie lance un appel aux dons.

Péaule, bourg rural du sud Morbihan, et ses 2700 habitant.e.s. Depuis juin 2020, un nouveau commerce y a fait son apparition : une recyclerie. Elle s’est installée dans un local inoccupé depuis 35 ans, un ancien hotel-restaurant, loué à un particulier. « Avec nos 150 mètres carrés, nous sommes la plus petite en taille du réseau des recycleries bretonnes », explique Hélène Binot, directrice de l’association qui gère la boutique. Petite en superficie, mais grande en dynamisme. Avec son équipe d’une quinzaine de bénévoles agés de 13 à 72 ans et sa salariée, la recyclerie péaulaise, en plus de ses deux boutiques en ligne, organise des ventes à thèmes toutes les semaines, et des animations tous les mois. Des permanences de réparation de bijoux sont également organisées. « L’association a pour but de désengorger les bennes, de remettre en circulation les objets encore utilisables mais également de transmettre les savoirs, de faire revivre les anciennes coutumes et valoriser le petit patrimoine Français mais surtout de faire en sorte que la petite histoire qui a constitué la grande Histoire ne soit pas oubliée, en revalorisant des objets exclusivement issus de don de particuliers. Depuis début 2022, ce sont une tonne d’objets par mois qui ont été ainsi détournés des poubelles et remis en circulation », souligne Hélène. La recyclerie veut être également un lieu créateur de lien social, entre les différentes générations. C’est ainsi qu’un livre, « Si Péaule m’était contée », a été écrit par Hélène et Christian Drillot, suite aux souvenirs et histoires de vie racontés par les visiteurs et visiteuses de la boutique, venant déposer des objets ou simplement discuter.

Mais la structure est aujourd’hui fragilisée. En effet, le bail de location n’a pas été renouvelé par le propriétaire, et le lieu sera mis en vente. Ce qui fait que l’association doit soit déménager, soit acquérir le bâtiment. Une collecte a alors été mis en place sur le site HelloAsso, afin de recueillir des dons, qui serviront à constituer un capital, dans l’optique de souscrire un prêt pour pouvoir acheter le local, donc le prix s’élève à 120 000 euros. « Il reste 200 jours pour relever le défi », signale Hélène, qui peut d’ores et déjà compter sur le soutien des habitant.e.s, qui souhaitent que la boutique reste en centre bourg et continue à lui apporter son dynamisme.

Pour participer à la cagnotte, rendez-vous sur HelloAsso (paiement sécurisé) : https://www.helloasso.com/associations/la-recyclerie-peaulaise/collectes/une-boutique-pour-la-recyclerie-peaulaise

Pour en savoir plus sur la recyclerie et ses activités : https://www.facebook.com/larecycleriepeaulaise




A Lorient, des étudiantes lancent un « repair café » à l’IUT

A Lorient, trois étudiantes en licence Sciences Ecologie et Société à l’Université de Bretagne Sud (UBS) ont lancé un « repair café » dans les locaux de l’IUT, dans le quartier de Lanveur. Ouvert à tous, le rendez-vous dédié à la réparation d’objets du quotidiens est destiné à devenir par la suite un atelier mensuel.

Elles s’appellent Anna, Axelle et Solène, et sont toutes les trois étudiantes en Licence Sciences Écologie et Société à la Faculté des Sciences de l’Université Bretagne Sud. Dans le cadre d’un projet tutoré, elles ont travaillé à la mise en place d’un « repair café dans le quartier de Lanveur à Lorient, et plus précisément dans les locaux de l’IUT. Mais en quoi consiste un repair café ? Apparus en 2009 au Pays-Bas, ces « ateliers » sont dédiés à la réparation d’objets. Les participants y apprennent à réparer leurs objets grâce à divers outils et matériaux mis à disposition, ainsi que des bricoleurs et réparateurs engagés bénévolement. Les objets réparés sont variés et nombreux : appareils électroniques et électriques, jouets, vaisselle, vêtements, mobilier, bijoux ou encore vélos. L’occasion de pratiquer et d’apprendre, bref de bricoler dans une ambiance conviviale.

Un concept qui fait sens pour les trois étudiantes bretonnes. « Il y a une vraie dimension écologique, c’est l’occasion d’appréhender le réemploi de manière plus global. Sans oublier la création de lien social », précisent-elles. Et l’IUT est un lieu particulièrement stratégique. En effet, l’idée d’un repair café au sein de l’établissement avait déjà été évoquée. « Et il y a des outils pour les réparations, et des intervenants compétents en la matière », précise Myriam Lienhardt, chargée de projets DD&RS à l’IUT, et encadrante du projet des étudiantes.

Le Repair Café, qui a par ailleurs remporté l’appel à projet « L ‘agitateur » de la Fondation de l’UBS, a été lancé le 24 mars, lors d’une soirée à laquelle sont venues une vingtaine de personnes. « On y a réparé des vélos, du petit électroménager, des petits objets du quotidien. Il y avait aussi un espace couture », détaillent les trois étudiantes. Un succès pour un projet qui devrait entraîner la création d’une association, pour perpétuer l’activité de réparation au sein de l’IUT, dans l’objectif dans d’en faire un rendez-vous mensuel.

 

Plus d’infos

https://www.univ-ubs.fr/

 


 

Pssst…nous avons besoin de vous !

Nous sommes un webmédia associatif, basé à Morlaix qui met en avant les actrices et les acteurs des transitions écologiques nécessitant évidemment des transitions sociales, culturelles et solidaires dans nos territoires de Bretagne. Outre, notre site d’information, alimenté par notre journaliste-salariée et par des plumes citoyennes bénévoles, nous menons ponctuellement des actions de sensibilisation aux transitions et de formation aux médias citoyens avec des interventions auprès d’associations et d’établissements scolaires.
Pour tout cela, nous avons le soutien de collectivités territoriales et de l’Etat. Percevoir de l’argent public pour nos activités d’intérêt général fait sens pour nous.
Pour autant, votre participation citoyenne nous est essentielle. Si vous appréciez nos articles, vous pouvez contribuer au fonctionnement de l’association et au maintien de l’accès gratuit au site en cliquant ici pour faire un don : https://www.helloasso.com/associations/eco-bretons/formulaires/2/widget



Avec « Les Bottes d’Anémone », Tiphaine Turluche veut « changer le monde une tige à la fois »

A Vannes, Tiphaine Turluche a créé son atelier de création florale, « Les Bottes d’Anémone », après une première vie professionnelle dans le domaine de la voile. Elle propose des fleurs 100% françaises, et de saison. Le tout dans une démarche zéro déchet. Elle se lance également dans la culture, avec une ferme florale.

 

A 33 ans, la bretonne Tiphaine Turluche a déjà eu une vie professionnelle bien remplie. Passionnée de voile, de surf, et de sports nautiques en général depuis son enfance, elle décide dans un premier temps de faire carrière dans ce domaine. C’est ainsi qu’après une prépa école de commerce, elle trouve un emploi dans le milieu de l’événementiel et de la voile. Une aventure qui durera 10 ans. « J’ai travaillé avec Ellen Mac Arthur, sur des projets internationaux, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande », précise Tiphaine. Elle devient par la suite directrice d’une équipe française, ce qui l’amène à gagner une course. « C’ était mon but », se remémore la jeune femme. « Je me suis alors dit : qu’est ce que je peux bien faire désormais ? ». Ayant posé ses valises au Bono (56), au bord du Golfe du Morbihan, elle décide de quitter le milieu qui l’a tant fait rêver. Car installée dans sa maison, rénovée, avec un jardin, Tiphaine a envie de s’ancrer dans la vie locale, et de se rapprocher du vivant. Après la mer, la terre, et toutes ces plantes qu’elle voit pousser autour d’elle. C’est en quelque sorte le déclic. « J’ai toujours adoré les fleurs, avoir un bouquet chez moi. J’ai aussi un souvenir très fort : un rosier jaune, sur le pas de la porte de ma grand-mère. Cela m’a marqué ».

Tiphaine effectue alors un virage à 180 degrés et se lance donc dans son projet, baptisé « Les Bottes d’Anémone ». En pleine pandémie (« j’étais finalement au bon endroit au bon moment, le milieu de la voile était à l’arrêt »), elle se forme au métier de fleuriste. Et son entreprise naît officiellement le 1er août 2020, avec pour mot d’ordre « Changer le monde une tige à la fois ». Car la jeune femme veut aussi exercer son métier en cohérence avec ses valeurs, et proposer avant tout des fleurs françaises, et même bretonnes quand c’est possible. « Il faut savoir que 9 fleurs sur 10 sont importées », explique-t-elle. « Les expéditions se font par avions, dans des containers réfrigérés. Pour la culture, les serres sont chauffées. Les impacts sur l’environnement sont énormes ». Son souhait : proposer des fleurs locales et de saison. « On m’a dit que ce n’était possible, mais j’ai voulu essayer ». La bretonne a eu raison de persévérer, puisque son pari est aujourd’hui réussi : De mi-février à mi-novembre, elle propose des fleurs issues du grand Ouest, et du Var pour la période hivernale.

Une démarche la plus écologique possible

Elle a aussi choisi de s’installer dans un atelier à Vannes, et d’embaucher une chargée de communication en alternance, car, pour elle, « C’est important de communiquer pour convaincre ». Tiphaine propose aujourd’hui des bouquets sur-mesure et sur commandes, des créations florales, ainsi que des abonnements, à destination des entreprises et des particuliers, afin d’avoir un bouquet chaque semaine, livré à vélo. Tout le travail se fait dans une démarche la plus écologique possible. « Je me suis formée volontairement chez des fleuristes spécialistes du zéro déchet », souligne la jeune femme, qui utilise ainsi des tampons à encre végétale, du papier ensemencé de graines pour les cartes, de la ficelle en jute de jardin, et récupère et réutilise les vases chez les professionnels. Elle est également formée pour ne pas utiliser de la « mousse florale », en plastique à usage unique, dans les compositions de mariages. Les mariés sont d’ailleurs incités à repartir avec leurs fleurs, ou d’offrir les bouquets à des organismes tels que les Ehpad. Même les déchets végétaux trouvent une deuxième vie aux Bottes d’Anémone : « Je les valorise, sous forme de bouquets séchés, ou alors sous forme de confettis. Les toutes dernières qui restent partent au compost ». Les fournisseurs de Tiphaine sont également incités à entrer dans le mouvement. « Les producteurs du sud sont en train de tester des choses, au niveau des emballages et des élastiques notamment ».

D’ici trois ans, Tiphaine Turluche espère que « N’importe quel breton puisse avoir accès à une fleur française ». Enthousiaste et créative, elle avoue que ce projet lui permet de découvrir progressivement ses « capacités, limites, et potentiel ». Elle entend bien développer son activité, après l’avoir stabilisée dans le Morbihan, dans le grand Ouest. En attendant, elle vient d’acquérir un terrain au Bono, afin de monter une « ferme florale » et de cultiver ses propres fleurs. Un financement participatif est lancé, sur la plateforme Miimosa, afin de récolter 10 000 euros qui serviront à l’achat d’outils, de cuves de récupération d’eau de pluie pour l’arrosage, de filets et clôtures…C’est une nouvelle aventure, en tant que productrice, qui l’attend.

Le financement participatif des Bottes d’Anémone : https://miimosa.com/fr/projects/la-ferme-florale-des-bottes-d-anemone

Le site des Bottes d’Anémone : https://lesbottesdanemone.f