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Un film pour se (re)connecter à la nature sauvage bretonne

Vincent Rannou, photographe animalier originaire du Centre Bretagne, a réalisé le documentaire « Connexion sauvage ». Un hymne à la nature sauvage locale, qui permet au spectateur de suivre ses pas, à l’affût des animaux qui peuplent les bois et forêts de la commune de Ploërdut (56). Il sera diffusé le samedi 11 mars à Morlaix, dans le cadre d’un ciné-débat organisé par un groupe d’étudiant.e.s en BTS GPN au lycée agricole de Suscinio. 

Vincent Rannou est un photographe originaire du Faouet dans le Morbihan, spécialisé dans la photo sauvage animalière. C’est en 2017 qu’il découvre, initié par son frère, ce qui deviendra sa passion : saisir les animaux sur pellicule.

En 2019, il concentre son attention sur la petite commune de Ploërdut, dans le Morbihan, en plein centre Bretagne. Il fait ainsi plus de 250 sorties photos, soit environ 1000 heures passées en forêt, à l’affût de la faune sauvage bretonne. En 2021, il décide de réaliser un livre de photos, baptisé déjà « Connexion sauvage ». Il s’accompagne de Jessy Cotineau, auteure et journaliste, pour les textes. En juillet 2022, un nouvel ouvrage sort, plus grand avec davantage de photos, et en édition limitée à 500 exemplaires. Autre projet pour cette année : un film documentaire, afin « de sensibiliser sur la nature suivant un autre regard qui est la vidéo ».

C’est ainsi que le film « Connexion sauvage » débarque en avant-première dans certaines salles de cinéma bretonnes, avant une sortie officielle le 2 novembre.

Dans ce documentaire, réalisé avec Thibault Maitrejean, on suit Vincent, qui arpente les bois et forêts de Ploërdut, pour photographier la faune sauvage locale. Equipé de son matériel et habillé en tenue de camouflage, il se fond littéralement dans la nature pour y photographier ses habitants, en restant à l’affût. Tout en faisant partager au spectateur ses différentes techniques, il nous invite à observer sangliers, blaireaux, chevreuils, héron, rouge-gorges…le tout en journée, à l’aube mais également au crépuscule, deux moments importants pour la vie animale. Vincent nous fait part également de ce que lui apporte cette « connexion » avec la nature sauvage bretonne : un moment de sérénité, de calme, durant lequel il « prend le temps » et vit au rythme de la faune. Cette faune qui nous paraît commune, mais que nous connaissons finalement encore mal !

D’une durée d’environ une heure, le documentaire se regarde avec grand plaisir, d’autant plus que les images sont magnifiques, notamment celles réalisées par drone. Il permet de (re)découvrir la nature du centre Bretagne sous un nouveau jour, et donne envie d’en savoir davantage sur les animaux qui peuplent ce milieu. Et mieux connaître, c’est aussi mieux protéger ! Un enjeu particulièrement important en cette année où l’été très chaud restera dans les annales et où l’on commence tout juste à prendre conscience des véritables effets sur la biodiversité du réchauffement climatique…

Les dates de diffusion du film en salle sont disponibles sur le site : https://an-aer.bzh/

 

 

 

 

 


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Dans les Déferlantes de Lénaïg Jézéquel

Dans le cadre de notre série estivale de « repassage », nous publions à nouveau cet article.

Ondes océaniques soumises au déferlement bien connues en Bretagne, Les Déferlantes sont heureusement arrivées en douceur au début du printemps dernier jusqu’au centre de Morlaix. Elles ont alors pris la forme d’une librairie-café, nichée place de Viarmes, ouverte par une sirène-voyageuse qui a posé ses bagages, Lénaïg Jézéquel. Et prenant ainsi la suite du binôme Tatiana et Romain d’A la Lettre Thé, parti.e.s vers de nouvelles aventures.

Dans le sillage du roman éponyme de Claudie Gallay, Les Déferlantes de Lénaïg sont placées sous le signe de « son attachement viscéral à la nature et la puissance des éléments », comme elle le confiait lors de l’ouverture à nos confrères du Télégramme. Après ses études littéraires et artistiques en graphisme, il y eut pour Lénaïg le temps des voyages, « de la Bretagne à l’Amérique du Sud en passant par l’Australie. » Rien de surprenant à ce que son lieu propose un regard grand ouvert sur le monde à travers un large choix d’ouvrages en littérature étrangère, polar, sciences humaines, bandes dessinées, littérature jeunesse, beaux livres, revues et guides pratiques.

Les thèmes plus particulièrement mis en avant sont les sujets de société tels que la transition écologique et la protection de l’environnement, les féminismes* et genres, les questions de migrations et d’(in)hospitalité, l’exil, la diversité, la défense des droits humains, comme le précise sur son site Livre et Lecture en Bretagne. Elle est également membre de la Fédération des cafés-librairies de Bretagne.

*Des lectures de textes féministes seront faites aux Déferlantes au cours de la soirée du vendredi 26 novembre prochain, en résonance avec la journée de lutte contre les violences faites aux femmes et la semaine de sensibilisation prévue sur Morlaix. Lénaïg invite toutes et tous à lire, à venir écouter, à découvrir, à partager des textes féministes à la librairie. Pour échanger ensemble autour de cette thématique, en partenariat avec l’association La lanterne et la créatrice du podcast Breton.ne.s et féministes. Gratuit/ Ouvert à tou.te.s/ À partir de 18h30.

Les Déferlantes – 9 place de Viarmes, 29600 Morlaix. Tél: 02 56 45 54 06, ouvert du mardi au samedi, de 10 h à 18 h 30. Il est possible également d’y déguster une boisson chaude ou froide, d’acheter du thé Bio, des cartes postales et de la papeterie artisanale.

 

Les deux livres coups de cœur de Lénaïg Jézéquel

RESHKILLS/ Recycler la terre – Lucie Taïeb – La contre allée

Dans ce récit documentaire d’un genre nouveau, l’auteure interroge la représentation et la place des déchets dans nos sociétés contemporaines. En nous racontant l’histoire de Freshkills, Lucie Taïeb questionne nos modes de consommation et ce qui en découle. Pendant près d’un demi-siècle, en plein cœur de New York, cette décharge à ciel ouvert fût l’une des plus grandes du monde, allant jusqu’à traiter 29000 tonnes de déchets par jour. Aujourd’hui ce site, comme d’autres avant lui, a été transformé en un parc verdoyant. Quel monde construisons-nous lorsque nous sortons les déchets de notre champ de vision et que nous confions à d’autres le soin de les faire disparaitre ?

PARMI LES ARBRES – Essai de vie commune – Alexis Jenni – Actes Sud

Dans ce texte à la fois poétique et philosophique, conçu comme une lente balade en forêt, Alexis Jenni nous invite à repenser notre rapport aux arbres. A travers ses expériences personnelles, ponctuées de références scientifiques, il pose la question du respect du vivant, quelle que soit sa forme. Il nous rappelle que les arbres ont leur propre manière d’être vivants et de communiquer, en interdépendance avec leur milieu. Ce nouveau texte paru dans la collection Mondes sauvages des éditons Actes sud est à nouveau une réussite et redonne aux arbres l’importance qu’ils méritent.

 

 

 

 


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« Au comptoir de l’herboriste », un guide pour soigner les maux du quotidiens grâce aux plantes

Alors que se déroule dimanche 20 novembre « L’automnale », le marché des paysan.ne.s « du Bout du Monde » à Saint-Cadou (29), coup de projecteur sur le guide « Au comptoir de l’herboriste », paru aux éditions Terre Vivante. Christine Cieur, docteure en pharmacie et phyto-aromatérapeuthe, y propose de nombreuses recettes de tisanes, baumes, élixirs, sirops…à base de plantes et d’huiles essentielles, afin d’aider à soigner les maux du quotidien.

60, c’est le nombre de recettes que contient le guide « Au comptoir de l’herboriste », paru aux éditions Terre Vivante. Ecrit par Christine Cieur, docteure en pharmacie et phyto-aromathérapeute, il a pour objectif de « parer à l’urgences » des petits maux du quotidien, d’aider à mieux passer l’hiver et le refroidissement des températures, et aussi d’apporter une aide à la détente. « Quoi de plus naturel et simple que de s’engager activement au maintien de sa propre santé ? » s’interroge ainsi l’auteure en introduction.

Elle nous propose donc un large éventail de tisanes, baumes, élixirs, sirops, teintures mères ou encore cataplasme, à réaliser de façon simple avec des ingrédients qu’on peut trouver auprès de boutiques spécialisés et/ou d’herboristes. Les recettes sont regroupées dans le guide selon trois grandes thématiques : « parer à l’urgence et aux douleurs », « traverser la saison froide et les épisodes infectieux » et « se détendre et retrouver l’équilibre du corps ». En utilisant huiles essentielles, hydrolats, plantes séchées ou fraîches, on pourra fabriquer par exemple un cataplasme de consoude pour aider à la réparation des tissus durs ou mous, créer un complexe aromatique anti-nausées à base d’huiles essentielles de citron et de gingembre, réaliser un sirop de coquelicot pour aider à soigner la toux, ou encore une onction « calmante et relaxante pour les adultes » à base d’huiles essentielles d’orange douce, de lavande officinale et de marjolaine…

Agréable à lire, le guide « Au comptoir de l’herboriste » est agrémenté de très belles photos de la finistérienne Athina Canevet, également créatrice dans le contenu de l’alimentation. Un livre qui sera particulièrement utile pour celles et ceux qui souhaitent se faire du bien au quotidien, renouer avec la nature, et être acteur de leur santé, sans pour autant remplacer la médecine traditionnelle quand elle est nécessaire.

« Au comptoir de l’herboriste  – 60 recettes pour les maux du quotidien », Dr Christine Cieur, éditions Terre Vivante, 117 pages, 15 euros.

 

 


« L’automnale » des paysan.ne.s-herboristes du Bout du Monde

Les paysan.ne.s-herboristes du Finistère se rassemblent trois fois par an pour faire découvrir leurs métiers et leurs produits. « L’autonmale » a lieu le dimanche 20 novembre, à Saint-Cadou, dans les Monts d’Arréé. Au programme : de nombreux ateliers (confection de baumes, alimentation et émotion, initation à l’auto-massage, balade botanique…), marché des paysan.ne.s-herboristes, bar à tisanes…

L’entrée est libre et gratuite, une participation est demandée pour les ateliers.

Plus d’infos : https://www.paysannesherboristesduboutdumonde.fr

 


A lire aussi, notre portrait d’Arlette Jacquemin, paysanne-herboriste à Plouigneau à côté de Morlaix




Un film pour montrer qu’on agit « autant que faire se peut » du côté de Loudéac

(Rediff) Le documentaire du réalisateur breton Neven Denis, baptisé «Autant que faire se peut », nous emmène à la découverte d’initiatives inspirantes sur le territoire de Loudéac Communauté Bretagne Centre. D’un chantier de construction en paille à une ferme lombricole, d’une recyclerie à une séance de plantation d’arbres, la caméra part à la rencontre de femmes et d’hommes et de leur relation au vivant, à la terre, et aux autres.

« Ce film est une proposition de voyage, sur le territoire communautaire de Loudéac, à la rencontre de celles et ceux qui renouent du lien avec le vivant. Une manière de découvrir des personnes qui entretiennent un rapport sensible à leur terre, en privilégiant la résilience, l’émancipation et la joie ». Voilà comment Neven Denis, cinéaste et photographe breton, présente son documentaire « Autant que faire se peut ». Un film qui nous emmène à la rencontre à la rencontre de femmes et d’hommes qui « inventent leur territoire ». On part ainsi à la découverte d’un bouilleur de crus, d’une chorale de femmes, d’une éleveuse de vers de terre dans une ferme lombricole, des planteurs et planteuses d’arbres, un fabricant de moulin, et des bénévoles d’un chantier de construction en paille et d’une recyclerie.

Durant une année, Neven, qui « arpente le territoire depuis trois ans en tant que collecteur de photographies et de mémoire », est parti filmer ces hommes et femmes, afin de « valoriser ces métiers artisanaux, qui ont un ancrage fort avec le territoire », explique-t-il. Le tournage a démarré en avril 2021, suite à une proposition de l’Office de Développement Culturel du Mené, de réaliser un long-métrage documentaire sur la manière dont « se fabrique le territoire ». « J’avais de mon côté envie de réaliser un film sur la manière dont on réinvente nos communs et nos imaginaires collectifs. J’ai donc relié cette commande à mes questionnements. », précise Neven. Le film s’inscrit aussi dans un projet, plus large, baptisé « Là-bas d’ici », qui bénéficie de financements issus du fonds européen Leader, et qui comprend également une exposition itinérante qui se déroule sur neuf communes du territoire.

Sans voix off, le documentaire « Autant que faire se peut » permet ainsi de découvrir au plus près des initiatives inspirantes, et qui donnent lieu, selon Neven, à de nombreuses discussions lors des projections. Optimiste, le film nous amène aussi bien à nous interroger sur notre rapport au vivant et à la terre qu’à celui avec nos semblables. Comment habite-on le territoire ? Comment s’y nourrit-on ? Comment s’y organise-t-on ? Tous ces questionnement, et d’autres, nous traversent lors du visionnage. On pourra tenter d’y répondre lors des prochaines projections du documentaire, notamment à Rennes au cinéma Arvor le 29 septembre.

 

 

 

 

 

Bande-annonce du film :




L’idée sortie. La P’Art Belle aux océans ce week-end à Vannes

Les premiers jours du mois de Novembre, le fameux « Miz Du » (mois noir en breton) se dérouleront sous les belles nuances de glaz (vert/bleu, toujours en langue bretonne) de l’océan, à Vannes. En effet, l’association morbihannaise La P’Art Belle, qui propose le festival du même nom début septembre à Sarzeau, organise un grand week-end autour de la mer. Louise Robert, la fondatrice, et son équipe, nous propose de partir à la découverte de ce milieu très important pour la région, puisque la Bretagne ne compte pas moins de 2500 kilomètres de côtes ! Tables-rondes, librairie éphémère, stands…seront au menu, ainsi qu’un « ciné-symphonie » autour de l’océan, le dimanche.

 

Au programme de ces deux jours qui se dérouleront au Palais des Arts à Vannes : des rencontres, des tables-rondes, des ateliers, des spectacles…

On pourra ainsi, samedi 5, assister à une table-ronde autour de l’éco-navigation et de l’éco-citoyenneté, avec Céline Marie : Chargée de projets, responsable du pôle formation CPIE Belle-Ile-en-Mer, Jacques Dussol : Président de l’association RIEM (Réseau Initiatives des Eco-Explorateurs de la Mer), Quentin Coupa Dufau : Chargé de mission Fish & Click, Arlette Carrie, la Récup’ Fabrik et l’association Vigipol. Une rencontre sera également organisée avec Chloé Le Bars, navigatrice et marraine de l’événement, et Pierre Mollo, enseignant-chercheur spécialiste du plancton. La Compagnie Orange Givrée, menée par Anthony Serazin, proposera un spectacle tout public le « PPPPP » (Projet Pop Pop Portuaire pour Peillac). Au menu aussi de cette journée de samedi, des stands : Vigipol, l’Ifremer, l’Université de Bretagne Sud et son projet « Indigo », Geo Ocean, et la Radio Kalon, une radio à finalité d’insertion sociale et professionnelle de publics démunis en Bretagne…et d’autres.

Le dimanche, deux gros temps forts : une table-ronde autour et avec des femmes qui oeuvrent pour protéger et faire connaître la mer. On y retrouvera ainsi Céline Kahn (Blue Print), Léore Pujol (Blue Print / Water Family), Marie-Gabrielle Capodano (La Nurserie du Golfe), Anne Jacob (Guide Littorale et conteuse) et Chiara Aliprandi (Horizon Mixité). Pour clore le week-end, le public est invité à assister à un spectacle « La voix des océans » : une symphonie écrite par le franco-brésilien Antonio Santana suite à sa rencontre avec Pierre Mollo, et interprétée par l’Orchestre Symphonique de Saint Nazaire, le tout sur des vidéos du monde marin (et notamment du plancton!).

A noter aussi, la présence samedi et dimanche de la librairie vannetaise « La prairie bleue » qui proposera une sélection de livres autour de l’océan et deux rencontres avec des auteurs.rices du Grand Ouest, à savoir Léna Paul-Le Garrec pour « Lulu » et Denis Rohou pour « De la mer à l’assiette ».

 

 

Pratique :

Samedi 5 et dimanche 6 novembre au Palais des Arts à Vannes

de 11h à 19h le samedi et de 11h à 19h30 le dimanche

Accès animation : Tarif libre à partir de 5 euros, gratuit pour les -de 10 ans

Accès spectacle « La Voix des Océans » – Théâtre Lesage Palais des Arts & des Congrès de Vannes, le dimanche 6 :
– Tarif plein – 15 euros
– Tarif réduit – 10 euros (Personnes bénéficiaires des minimas sociaux (RSA, ARE…), personnes en situation de handicap, moins de 18 ans. Un justificatif sera demandé sur place, pensez à l’apporter)
– Tarif très réduit pour les étudiant.e.s – 5 euros (week-end) et 2 euros (La Voix des Océans)
– Entrée libre pour les moins de 10 ans
Billetterie sur https://www.helloasso.com/associations/association-la-part-belle/evenements/la-p-art-belle-la-voix-des-oceans

Programme disponible sur https://www.lapartbelle.bzh




Julie sensibilise les enfants à la protection des océans

La costarmoricaine Julie Lostanlen, designer graphique, illustratrice freelance mais aussi surfeuse, a créé son premier livre pour les tout-petits. Objectif : les sensibiliser sans dramatiser à la pollution des océans, grâce à Iris, un pingouin surfeuse et globe-trotteuse.

Iris est un pingouin surfeuse et globe-trotteuse. Elle part avec son ami Tourto le crabe à la découverte de spots de surf, un peu partout sur la planète. Durant leur périple, les deux amis vont faire de nombreuses rencontres, mais vont également prendre conscience de la pollution des océans, à cause notamment du plastique…

Voilà résumé en quelques mots le livre pour enfants « Iris la surfeuse globe-trotteuse », imaginé et conçu par Julie Lostanlen. La jeune costarmoricaine, designer graphique et illustratrice freelance depuis 2 ans, en a eu l’idée suite à la naissance de sa nièce, qui porte le même prénom que l’héroïne du livre. « Je me sentais un peu impuissante, malgré ma conscience écologique, face aux dégradations de l’environnement. Ma nièce Iris est née au début du premier confinement, et j’ai voulu trouver un moyen de la sensibiliser à la protection de la nature, via quelque chose qui lierait le surf et l’illustration », explique-t-elle. Ainsi naît le projet d’un livre, qui intéresse, au fil des discussions, de plus en plus de monde. Julie décide alors de lancer une campagne de financement participatif, qui est un succès, et parvient à auto-éditer son ouvrage à 300 exemplaires. Il est imprimé sur du papier 100 % recyclé, dans une entreprise de travail adapté à Quimper.

Surfeuse depuis 14 ans, Julie a vu au fil des années la pollution des mers par le plastique s’accentuer. « En surfant, on la voit. On a toujours vu des bidons en plastiques dans l’eau après des tempêtes. Mais aujourd’hui, il y a de plus en plus de microplastique, dans le sable par exemple ». Elle a été particulièrement marquée par la situation lors d’un voyage au Maroc, où une décharge « se déversait littéralement dans l’océan ». Grâce à son livre aux jolies couleurs, Julie espère ainsi aider à sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge, de manière pédagogique, sans dramatiser et sans culpabiliser, en présentant les faits. « Iris la surfeuse globe-trotteuse » aura peut-être une suite, qui sera quant à elle consacrée aux solutions pour lutter contre le fléau de la pollution plastique.

Plus d’infos

www.lost-graphic-design.com/livre/