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Co-construire des mesures ambitieuses de transition écologique avec les citoyen.ne.s

Le 3 décembre se tiendra à Lorient le 3ème Forum des coopérations à Lorient « Pour des Conventions Citoyennes Locales des transitions en Bretagne ». Retrouvons-nous pour faire réseau sur ce sujet, découvrir ce qu’il s’est déjà fait et réfléchir ensemble aux méthodologies des conventions locales. Issue de plusieurs mois de travail du groupe animé par le Réseau Cohérence, une publication à ce sujet sera présentée.

Pour accélérer les transitions écologiques nous avons impérativement besoin de mesures ambitieuses qui soient co-construites et portées par les citoyen·nes dans les territoires et de l’engagement du plus grand nombre. C’est la raison pour laquelle un Appel Citoyen sera lancé à cette occasion pour que soient mises en place des Conventions Citoyennes Locales des transitions écologiques en Bretagne, en présence et avec le soutien de Charlotte Marchandise, Michel Briand, Thomas N’Dem et Romain Denis, William Aucant (citoyen tiré au sort de la Convention Nationale), deux citoyens tirés au sort de Nantes , Karine Besses (membre de la Commission Nationale du Débat Public et garante de la Convention de Rennes Métropole) et Sandrine Vincent (Maire de Chevaigné & Vice Présidente à Rennes Métropole déléguée à la communication et aux relations aux citoyens Rennes).

Le programme :
🤝 10h Accueil pour l’Assemblée Générale
📌 10h45-12h Assemblée générale du Réseau Cohérence
🍴12h-13h Repas partagé (auberge espagnole)
🤝 13h Ouverture du Forum et accueil
🔎 13h30-15h Plénière participative
Pour des Conventions Citoyennes Locales en Bretagne : retours d’expériences et perspectives.
Avec la participation de :
👉 Charlotte Marchandise (citoyenne engagée, autrice de « Plus belle la politique » et Michel Briand (acteur de réseaux coopératifs en Bretagne)
👉 Les Citoyen-nes tiré-es au sort de la Convention Locale à Nantes : Thomas N’Dem – Romain Denis – William Aucan
👉 Karine Besses, membre de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) et garante de la Convention de Rennes Métropole.
📣 15h-15h30 Lancement de l’Appel Citoyen
✍️ 15h45-17h15 Ateliers
Comment inciter à la mise en place de Conventions Citoyennes Locales des Transitions en Bretagne?
🎉17h15-18h Clôture et apéro convivial

Cette journée est soutenue par la Région Bretagne et la DREAL Bretagne.

Des questions ? Contact : 06 73 21 06 66 – contact@reseau-coherence.org

Une nouvelle très encourageante en Belgique !

La Région bruxelloise va avoir sa propre Assemblée citoyenne permanente pour le climat. 100 citoyens tirés au sort auront un réel pouvoir pour mettre des thématiques à l’ordre du jour et proposer des solutions. Ils surveilleront également ce qu’il advient de ces propositions. La Région de Bruxelles-Capitale est ainsi la première autorité au monde à associer de manière structurelle des citoyens tirés au sort à l’élaboration de la politique climatique.

L’urgence climatique et énergétique nous amène à faire rapidement et collectivement un certain nombre de choix qui pourront être difficiles. La responsabilité des pouvoirs publics n’est pas d’apporter toutes les réponses, mais de créer les conditions du débat collectif et démocratique. C’est la condition nécessaire d’une transition climatique juste et solidaire. »

 

http://www.reseau-coherence.org/

Inscription : https://framaforms.org/inscription-pour-des-conventions-citoyennes-locales-des-transitions-1666885226

 




Rendez-vous à Lorient, au Forum des Coopérations pour les Transitions

Le Réseau Cohérence, dont Eco-Bretons est membre, organise la 2ème édition de ce qui était le « Forum des initiatives citoyennes » et qui devient le « Forum des coopérations pour les transitions ».

L’évènement aura lieu le samedi 11 juin 2022 de 9h30 à 13h à la Faculté des sciences de Lorient.

Dans le contexte de cette année électorale et de la poursuite de la Breizh Cop, le Réseau Cohérence vous propose réfléchir ensemble sur les conditions de coopération entre les citoyens, les associations et les collectivités locales pour réussir les transitions nécessaires à nos territoires.

Cette édition aura pour thématique « Donner envie de s’engager dans les transitions » afin de travailler et réfléchir ensemble aux conditions de l’engagement :

  • Comment dépasser le cercle des convaincu-es ?
  • Comment est-ce que l’engagement a évolué ces dernières années avec la crise du COVID mais également les nouvelles formes de mobilisations (réseaux sociaux, mouvements pour le climat, gilets jaunes…) ?
  • Qu’est-ce qui motive et pousse à s’engager pour une cause ?

La matinée se déroulera en deux temps :

10h-11h Table-ronde en format « fish ball » (qui permet un partage d’expérience de l’ensemble des participant-es) avec la participation de :

  • Margot Cudennec-Fily et Andrea Lauro (RESAM – Réseau Echanges Services Associations du pays de Morlaix)
  • Eva Cartier et Simon Suire (Bascule Argoat)
  • Patricia Loncle (sociologue et spécialiste de l’engagement, témoignage spécial en vidéo)

11h15-12h45 Forum Ouvert (ateliers proposés par les participant-es).

Ouvert à tous, citoyens, membres d’associations et élus, ce Forum sera également l’occasion pour le Réseau Cohérence et ses membres de se retrouver et de construire ensemble une réflexion et de travailler concrètement sur ce sujet.

13h La matinée se terminera par un temps convivial autour d’un pique-nique partagé.

Pour y participer, inscrivez-vous via ce lien : https://framaforms.org/inscription-donner-envie-de-sengager-dans-les-transitions-1652188282

En espérant vous y voir nombreuses et nombreux !




Gouvernance de la haute mer et protection de sa biodiversité : rendez-vous à New York en passant par Brest

Dans le cadre du One Ocean Summit, l’Office français de la biodiversité, avec l’Université de Bretagne Occidentale, Océanopolis, le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) et l’Association Infusion, organisent une conférence participative et scénarisée sur la gouvernance de la haute mer et la protection de sa biodiversité à destination du grand public. Cette conférence se déroulera à Brest, à l’auditorium d’Océanopolis de 18h30 à 20h le jeudi 10 février 2022.

“La gouvernance de la haute mer et la protection de sa biodiversité : rendez-vous à New-York” est une conférence participative et rencontre citoyenne unique autour d’un thème d’actualité internationale : la gouvernance de la haute mer et la protection de la biodiversité qui s’y trouve. Grâce à un dispositif ludique original, le public pourra se prononcer en direct sur des sujets réels de gouvernance internationale tels que négociés actuellement à l’ONU. Entre discours politiques et plaidoyers, les experts du sujet essayeront de  convaincre du bien-fondé de leur action.

Cette conférence fera écho à l’atelier “Pour un renouveau des outils de gouvernance de l’Océan “ prévu la veille, le 9 février dans le programme officiel du Sommet.

Conférence introduite par Nadège LEGROUX, doctorante – Université de Montpellier et Agence Française de Développement et animée par Benjamin DUDOUET – étudiant en Master économie appliquée à l’agriculture, la mer et l’environnement et Président de l’association Infusion, Joëlle RICHARD – Ingénieure de recherche en renforcement des capacités, Université de Bretagne Occidentale et Bleuenn GUILLOUX – Postdoctorante en droit de la mer, Université de Bretagne Occidentale.

Acte 1 : Les ressources minérales des grands fonds

En 1970, les Nations Unies ont déclaré les ressources minérales des fonds marins « patrimoine commun de l’humanité ». L’autorité internationale des fonds marins a pour fonction de réglementer l’exploration et l’exploitation de ces ressources. Pourquoi ces ressources sont-elles si convoitées ? A quoi ressemblent les environnements dans lesquelles elles se trouvent ? Qu’en pensez-vous, faut-il aller exploiter ces ressources ? Que sont ces ressources minérales ? Où se trouvent-elles ? Pourquoi sont-elles si convoitées ? Après une brève introduction, les enjeux autour de ces ressources seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenant.e.s :

  • Jozée SARRAZIN, Chercheuse en écologie au Laboratoire Environnement Profond, Ifremer
  • Aurélie SPADONE, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)
  • Clément CHAZOT, Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN)

Acte 2 : Les ressources génétiques marines

Toutes les espèces contiennent du matériel génétique qui peut présenter un intérêt potentiel pour des applications biotechnologiques, notamment dans le domaine des produits pharmaceutiques, des cosmétiques et des biocarburants. Les espèces qui vivent dans des conditions extrêmes de température, de pression ou de faible teneur en oxygène peuvent offrir des possibilités de nouvelles découvertes. La question de l’exploitation des ressources génétiques marines de la haute mer divise. Certains États parmi les plus technologiquement avancés, défendent le libre accès à celles-ci. Les pays en voie de développement les assimilent, eux, à un patrimoine commun de l’humanité, impliquant un partage des bénéfices tirés de leur exploitation. Et vous, qu’en pensez-vous ? Les ressources génétiques marines, kézaco ? Pourquoi suscitent-elles de tels débats entre les pays ? Après une brève introduction, les enjeux autour de ces ressources seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenant.e.s :

  • Gilles BOEUF, Membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé
  • Anne-Emmanuelle KERVELLA, chargée de coopération internationale, EMBRC -ERIC et chargée de mission APA-DSI-BBNJ, CNRS-INEE
  • Sabrina SLIMANI, Juriste d’affaires, Ifremer

Acte 3 : Pêche en haute mer, conservation et exploitation

Il est largement admis que la pêche est l’activité dont l’impact est le plus important sur la biodiversité en haute mer. Inclure les pêcheries dans un nouvel instrument juridique international fait l’objet d’un consensus de plus en plus large, mais la manière d’y parvenir demeure incertaine. Certains États, notamment, affirment que les pêcheries sont suffisamment encadrées par les dispositifs existants. Comment réconcilier les enjeux de conservation et de pêcherie en haute mer ? Après une brève introduction, les enjeux autour de la pêcherie et de la conservation en haute mer seront débattus par deux experts aux points de vue divergents.

Intervenants :

  • François SIMARD, Consultant
  • François CHARTIER, Chargé de campagne océan et pétrole, Greenpeace France
  • Michel GOUJON, Directeur Orthongel

Synthèse

Par Serge SÉGURA, Ambassadeur chargé des océans
Mise en perspective des réponses du public avec les discussions de l’atelier “Pour un renouveau des outils de gouvernance de l’Océan” du One Ocean Summit et des négociations actuelles sur la conservation et l’utilisation durable de la haute mer au sein des Nations Unies.

Perspectives

Par Janique ETIENNE, Chef de projet, Fonds Français pour l’Environnement Mondial et Cyrille BARNERIAS, Directeur des relations européennes et internationales, Office Français de la Biodiversité.

  • Date : jeudi 10 février à 18h30-20h00
  • Événement gratuit, entrée libre (nombre de places limité) et sur présentation du pass sanitaire
  • Organisateurs : Université de Bretagne Occidentale, Océanopolis, Fonds français pour l’environnement mondial, Office français de la biodiversité, Association Infusion
  • Nous joindre : team@ocean-univ.fr
  • Accès : Océanopolis, Port de Plaisance du Moulin Blanc, 29200 Brest

Plus d’informations : https://www-iuem.univ-brest.fr/conference-participative-sur-la-haute-mer/?fbclid=IwAR0zDehVi2rDW0eFch6esSAw31gsjlzlCqa0ukZir-NK3sgJPrhvZWjIy2Q




Une « Vague citoyenne » pour prendre en main la gestion de l’eau

« Vague Citoyenne » est un documentaire de François Guieu, qui suit durant six années le parcours de millitants luttant contre la privatisation de l’eau en région parisienne. Actions « coup-de-poings », rassemblements, manifestations…sont donc au programme. « La ligne directice du film, ce sont ces hommes et femmes qui se battent pour que l’eau soit reconnue comme un bien commun », explique le réalisateur. « Ce qui est mis en lumière, c’est leur combat contre les multinationales qui tentent de s’approprier ce bien commun qu’est l’eau. Certains sont plus dans l’actions, d’autres plus dans les idées, d’autres encore dans la désobéisance civile… », précise-t-il. Un mouvement qui prend de l’essor, selon François Guieu. « De plus en plus de villes retournent actuellement en régie publique ».

Le documentaire permet donc d’aborder la mobilisation des citoyens, et ses effets, sur un pan de la politique de l’eau. Une porte d’entrée idéale pour aborder la consulation publique sur l’eau, lancée par l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, et qui se déroule jusqu’au 18 juin. Mais à quoi sert cette consultation ? « Elle permet de donner son avis sur les grandes lignes directrices du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux », explique Bénédicte Compois, du CPIE Pays de Morlaix-Trégor, structure du territoire menant également des actions de sensibilisation autour de cette consultation. Comment alors les citoyens peuvent y participer ? « En remplissant en ligne ou en version papiers le questionnaires. Certes, il peut s’avérer ardu et peu pédagogique. Mais c’est une opportunité pour informer et mieux communiquer sur la gestion de l’eau », argumente Bénédicte. « L’expression de chacun joue le rôle de thermomètre dans le corps social », commente Guy Pennec, maire de Plourin-Les-Morlaix et président du Syndicat Mixte du Trégor. Cela peut être alors un premier pas vers « un contre-pouvoir citoyen qui est de plus en plus actif et a des résultats », comme le constate François Guieu.

 

 

 

 

Visionnez la bande-annonce du film « Vague Citoyenne »

 

 

Plus d’infos

www.vaguecitoyenne.org

 

Pour répondre au questionnaire sur la consultation du public sur l’eau, et avoir plus d’informations, rendez-vous sur le site http://www.prenons-soin-de-leau.fr/

 

A lire aussi

http://blog.mondediplo.net/2015-06-13-Le-lobby-de-l-eau-histoire-d-une-mainmise-inique

 

 

 




Un webdocumentaire d’Histoires Ordinaires : les 11 de Saint-Péran, ensemble pour la cité !

Comment gèrent-t-ils les « biens communs », comment assurent-ils la promotion du » bien-vivre ensemble » ? Comment se concrétise une intention de démocratie participative ? Comment rendre dynamique le lien social, faire vivre une commune constituée à 50% de nouveaux venus résidents ? Découvrez le 1° épisode : http://www.histoiresordinaires.fr/Les-11-de-Saint-Peran-ensemble-pour-la-cite_a1620.html

Comme toutes les réalisations d’Histoires Ordinaires, le webdocumentaire Les 11 de Saint-Péran est garanti par l’engagement volontaire et bénévole de l’équipe de rédaction. Mais compte tenu de l’ambition technique et qualitative d’un tel projet et de la volonté d’associer des professionnels à sa réalisation, une recherche de moyens financiers supplémentaires est en cours. Un premier appel à financement à hauteur de 4 000 € est lancé sur la plate forme de crowdfunding Ulule :

http://fr.ulule.com/les11desaintperan-webdocumentaire/

Réalisation : Alain Jaunault. Equipe réalisation : Marie Noblet, Marie-Anne Divet, Marvin Michieleni, Tugdual Ruellan

Rédacteur en chef Histoires Ordinaires : Michel Rouger.

 




Co-construire la scolarité, pour le bien-être de tous

 

Qu’est ce qui compte vraiment pour les jeunes ? Quelle est leur perception du bien-être ? Comment rendre les établissements scolaires plus conviviaux ? C’est sur ces questions que l’ONG Pekea (Political and Ethical Knowledge on Economic Activities) se penche depuis deux ans avec le projet COREBE (COREsponsabilité et Bien-Etre), un projet de recherche financé par le Conseil régional de Bretagne. Le projet consiste à relever la perception du bien-être des jeunes afin d’établir des indicateurs qui permettront aux décisionnaires des établissements scolaires de lancer des projets cohérents avec le besoin collectif et d’en évaluer les impacts. Le but est de permettre aux jeunes de mieux vivre leur scolarité, dans la citoyenneté et la co-responsabilité. L’action a été initiée suite au constat du manque de participation des jeunes lors du projet ISBET (Indicateurs Sociétaux de Bien-Etre Territorialisés), mené par la même association, dans les communautés de communes du Val d’Ille et de Pipriac , en Ille et Vilaine. L’intérêt était aussi de renouveler l’expérience dans un lieu plus fermé. Le projet COREBE se veut participatif et inclusif, c’est à dire que les indicateurs sont co-construits par les bénéficiaires eux-même en prenant en compte l’appréciation de chacun. Deux établissements ont participé au projet. Le collège Germaine Tillon, à La Mézière, en Ille et Vilaine, et le lycée Coëtlogon, à Rennes. Un travail est également mené en coopération avec L’EREA (Etablissement Régional d’Enseignement Adapté) de Rennes,

Des aléas de la participation…

L’expérience au collège de La Mézière a débuté à la rentrée 2012 – 2013. Il s’agissait pour l’établissement, situé sur le territoire du Val d’Ille, de s’inscrire dans la continuité de la démarche entamée dans la communauté de communes. Cette première expérience a cependant connue des aléas liés à la participation, sans doute du fait d’une insertion difficile dans la vie du collège. Après un bon contact avec le proviseur et le conseiller principal d’orientation (CPO), l’équipe de Pekea a très vite été confrontée à des réalités peu attendues: frontières strictes entre les métiers, clivages entre les membres du personnel. Si l’infirmière, portée par la question sociale, a accueilli le projet avec enthousiasme, l’intérêt qu’il a suscité auprès d’autres catégories de personnels a pu être plus limité. Malgré ces difficulté, et grâce à l’implication du comité de pilotage interne le projet a été mené à son terme. Une enquête sur le bien être au collège a été menée sur la base des indicateurs élaborés collectivement. « Des aspirations communes, reviennent, principalement le lien social (amitié particulièrement) et l’environnement au sens large (nourriture, propreté des locaux) », explique Michel Renault, Maître de conférence en économie à l’université de Rennes 1 et membre de Pekea. Les suites en termes de gouvernance interne de l’établissement demeurent à définir en l’état actuel du projet.

… à la construction collective

Au Lycée Coëtlogon, à Rennes, le projet a été plutôt bien accueilli, avec un fort intérêt de l’équipe pédagogique. Aussi, le lycée était particulièrement intéressé, notamment du fait de sa position d’accueil de public en difficulté. L’expérience a démarré au début de l’année scolaire 2013 – 2014, après plusieurs réunions d’information. A ce jour, le bien-être a été défini avec les élèves et les indicateurs sont construits. Le projet étant toujours en cours et les résultats n’étant qu’intermédiaires, il est difficile pour le moment d’évaluer les impacts qu’il aura sur la gouvernance. Toutefois les résultats intermédiaires ont déjà permis de soulever des idées, comme le besoin d’un hall. Un projet de construction est en cours.

L’expérience a également permis aux chercheurs d’avancer dans leurs recherches « Nous avons notamment relevé que les adultes sont très préoccupés par le bien-être des élèves, avant même leur condition personnelle », rapporte Pascale Mériot, maître de conférences en économie à l’université de Rennes 1 et membre de Pekea. Le projet se poursuit depuis un an et suscite toujours un intérêt certain. Il se poursuivra jusqu’à la fin de l’année scolaire avec Pekea, suite à quoi des actions seront mises en place, en vue d’améliorer le bien-être de tous.