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Participez au déploiement de la Fresque des Possibles avec Le Lieu-Dit !

Le Lieu Dit, collectif d’associations brestoises engagées dans les transitions et l’ESS, lance un financement participatif afin de contribuer au déploiement de son outil, La Fresque des Possibles, en Bretagne et plus largement en France.

Créé en 2015, Le Lieu Dit est un collectif qui fédère douze structures brestoises. Il mène des projets coopératifs autour des transitions et de l’économie sociale et solidaire On y trouve des associations comme Brest à Pied et à Vélo (BAPAV), la monnaie locale brestoise Heol, Vert Le Jardin, Les Fabriques du Ponant…. « L’idée, c’est de travailler ensemble autour des transitions, sur des thématiques comme le réemploi, l’agriculture, la consommation locale, les circuits-courts…qui sont le cœur d’action des structures du collectif », expliquait Elena Kerrain, la coordinatrice du Lieu Dit, dans un article que nous avons publié précédemment.

Depuis 2021, le collectif est labellisé Fabrique de Territoire, dispositif du Ministère de la Cohésion des Territoires, qui soutient les tiers-lieux. Le Lieu Dit a d’ailleurs créé la Caravane des Possibles, tiers-lieu itinérant, qui est aussi un « outil d’animation territoriale ». Un guide des initiative locales a aussi été édité, et une « Fresque des Possibles » est aussi née.

C’est sur cette dernière que le focus est mis par Le Lieu Dit en cette fin d’année. L’association souhaite aujourd’hui la déployer dans tout le Pays de Brest, la Bretagne, et plus largement la France.

La Fresque des Possibles est un outil créé sur un modèle similaire à la célèbre Fresque du Climat, il vise à « échanger autour de la transition avec bienveillance, autour de thématiques telles que se déplacer, s’équiper, se nourrir, travailler. C’est un support qui permet aux participants d’échanger entre eux et d’identifier des acteurs locaux qui peuvent répondre à leurs besoins », souligne Elena. Trois thématiques sont aujourd’hui finalisées : « se déplacer », « s’équiper », et « se nourrir ». Deux nouvelles sont en cours de développement : « habiter », et « décider ensemble ». Plus de 1000 personnes ont déjà participé à une « Fresque des Possibles » en format classique, et plus de 2500 en format événementiel, sur stands ou avec la Caravane des Possibles.

Afin de pouvoir former des animatrices et animateurs sur d’autres territoires, et d’exporter la Fresque ailleurs, Le Lieu Dit a lancé un financement participatif. Objectif : 8000 euros.

Il reste encore 40 jours pour participer, à l’adresse suivante : https://www.helloasso.com/associations/le-lieu-dit/collectes/accelerer-le-deploiement-de-la-fresque-des-possibles




Les CIGALES fêtent leurs 40 ans et vont à la rencontre du public

Connaissez-vous les CIGALES ? Ces Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative Locale et de l’Épargne Solidaire sont nés il y a 40 ans. Ils permettent le financement de projets de l’économie sociale et solidaire, grâce à l’épargne des citoyen.ne.s regroupé.e.s au sein d’un club. En Bretagne, on compte 27 CIGALES, regroupant environ 350 citoyen.ne.s cigalier.e.s investisseur.e.s . Pour se faire connaître davantage, des réunions sont organisées en ce moment dans différentes villes bretonnes, notamment à Rennes ce lundi 16 octobre et à Morlaix mardi 17 octobre.

Les CIGALES s’activent en Bretagne !…On ne parle pas de l’insecte du Sud de la France, mais des Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locales de l’Epargne Solidaire. Ils sont nés en 1983 en France (le mouvement fête ses 40 ans cette année) et regroupent des citoyen.ne.s désireux/ses de financer des projets locaux en économie sociale et solidaire et développement durable, sur une durée de cinq ans. Par groupe de 5 à 20 personnes, en indivision volontaire, ils mettent en commun une partie de leur épargne personnelle. Dans la région, les CIGALES sont fédérées au sein d’une association, qui regroupe actuellement 27 clubs, « soit environ 350 citoyen.ne.s cigalier.e.s investisseur.e.s. En 2022, environ 60 000€ ont été ainsi investis en Bretagne », explique Marine Bargain, chargée de mission développement en Bretagne Ouest pour l’association des CIGALES de Bretagne. « Chaque club a son fonctionnement, elles sont autonomes », poursuit-elle.

Un club CIGALES a une durée de vie de 10 ans : au bout de 5 ans, quand le ou les projets sont financés, les cinq années suivantes sont consacrées à de la gestion. C’est durant cette période que les porteur.euse.s remboursent le prêt que les membres du club leur ont octroyé. « Souvent, le fait qu’un club finance un projet va servir de levier pour obtenir d’autres financements, notamment bancaire », précise Marine. De nombreuses entreprises ont ainsi bénéficié de l’épargne citoyenne bretonne : La Volumerie, agence-atelier de scénographie qui réutilise des anciennes expositions pour créer de nouveaux aménagements à Broons (22), le Baranoux, café-épicerie-lieu culturel de proximité constitué en Scic à Saint-Senoux (35), Comme un Etabli, l’atelier collaboratif de Rennes, l’éco-lieu Demain en Main à Locoal-Mendon (56), la Grange aux Livres, librairie coopérative à Augan (56)…

Pour mieux se faire connaître, auprès du grand public mais aussi de ceux et celles qui ont des projets dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, les CIGALES de Bretagne organisent en ce moment des réunions dans toute la région.

On pourra ainsi les retrouver le 16 octobre à Rennes, à l’Espace Anne de Bretagne rue Martenot, le 17 octobre à Morlaix au 2D en compagnie de l’Adess, et le 26 Octobre à Vannes, au bâtiment du Prisme-PIBS. D’autres rendez-vous sont prévus cet automne, à Lannion, Pontivy, Dinan, Redon…dont certains dans le cadre du mois de l’ESS.

Les CIGALES participeront aussi au Tour de Bretagne de la Finance Solidaire les 9 novembre à Rennes, 14 novembre à Brest, 15 novembre à Saint-Brieuc et 16 novembre à Lorient.

 

Plus d’infos

https://www.cigales-bretagne.org

https://www.citoyens-financeurs.org




165 km à vélo pour découvrir 11 tiers-lieux bretons

A partir du jeudi 31 août, 40 cyclistes vont s’élancer pour un premier périple à vélo de 165 kilomètres, à l’initiative de l’association Bretagne Tiers Lieux. De Lorient à Redon, le peloton partira ainsi à la découverte de onze structures et dynamiques collectives.

 

2500. C’est le nombre de tiers-lieux existant en France aujourd’hui. Mais qu’est ce qu’un tiers-lieu ?

Selon la définition du Larousse, c’est un « Espace physique hybride (bâtiment, local, etc.) destiné à être utilisé par des professionnels indépendants, des associatifs, des bénévoles, etc., afin qu’ils puissent y élaborer des projets collectifs, échanger leurs expériences, transmettre leur savoir-faire ». Ils peuvent se décliner sous plusieurs formes : espaces de coworking, FabLab, friches culturelles, ateliers artisanaux partagés…

En Bretagne, ils sont également nombreux. L’association Bretagne Tiers-lieu, qui a vocation à les fédérer, a lancé une grande campagne de recensement de fin mars au 10 mai dernier, en compagnie de la Région, de la Cress (Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire) et de France Tiers Lieux. Près de 180 tiers-lieux ont répondu, ce qui confirme le dynamisme de la région sur le sujet.

Afin de mieux les faire connaître, Bretagne Tiers-lieux organise la première édition d’un « Cyclo-Tour », qui aura lieu du 31 août au 3 septembre, à travers le Morbihan et L’Ille-Et-Vilaine. « Quarante participants se sont inscrits », précise Arnaud Bonnet, directeur de Bretagne Tiers Lieu. « Certains vont venir pour les tiers-lieu, d’autre plus pour l’aspect périple à vélo ». « L’idée », poursuit-il, « c’est de faire « collectif », de créer une action collective entre les lieux et à travers eux ».

Au programme : 3 visites d’une heure chaque jour, par un membre de l’équipe du tiers-lieu qui est visité, pour « présenter le projet, l’histoire du lieu, son rapport avec la collectivité… », souligne Arnaud Bonnet. Les soirées se dérouleront dans des « éco-lieux », avec des temps dédiés à des animations autour de l’intelligence collective.

 

Le détail du parcours :

  • Jeudi 31 août : Départ de Lorient, visite de la Colloc, déjeuner à l’Embarcadère, restaurant d’insertion, puis visite du tiers-lieu Le Garage à Etel. Soirée et nuit à l’éco-lieu « Demain en mains » à Locoal-Mendon.
  • Vendredi 1er septembre : Visites de l’Argonaute (Auray), de la Machinerie (Baden), et du Hangar (Vannes), soirée à l’UCPA à Séné.
  • Samedi 2 septembre : Pique-Nique à La -Vraie-Croix, visite du Café de la Pente (Rochefort-En-Terre), de l’éco-lieu Caringa à Malansac, où aura lieu le soir un forum ouvert
  • Dimanche 3 septembre : Visite de Chez Angèle à Peillac, et échange avec les contributeurs et contributrices du Parallèle à Redon.

    Conclusion de l’aventure collective à 14h

 

 

Plus d’infos : https://www.bretagnetierslieux.bzh/cyclotour-des-tiers-lieux-bretons




Design, réemploi de matériaux, et imaginaire : En route avec « Le Tour du Coin »

Cet été, le collectif de designers brestois « Le Studio Du Coin » part sur les routes à la rencontre des habitant.e.s de quatre communes. Objectif : Evoquer l’aménagement de l’espace public, le réemploi de matériaux, la vie ici maintenant et dans le futur…Un financement participatif est lancé pour les aider à mener à bien ce projet itinérant.

« Proposer des projets ultra inclusifs et participatifs au service de toutes et tous », « Valoriser les matériaux de réemploi locaux », et « Renouveler les formes d’aménagement de l’espace public, souvent standardisées et un poil ennuyantes ». Tels sont les objectifs du « Studio Du Coin », un collectif de design brestois et itinérant. A l’origine de cette aventure, on trouve trois jeunes designers-plasticien.ne.s : Alexandra Goinvic, Alexia Le Roux, et Brendan Cornic. La petite équipe s’est rencontrée sur les bancs du master Design de la Transition, à l’École Européenne Supérieure d’Arts de Bretagne. Diplôme en poche, chacun.e bourlingue et se fait son expérience. Jusqu’à se retrouver quelques années plus tard, autour d’un projet commun, à savoir « mettre (nos) compétences de conception et de fabrication au service des habitants des communes rurales ». Le collectif a aussi bénéficié de l’accompagnement de l’Incubateur du TAG29, afin « de lancer le projet et d’avancer sur celui-ci », explique Brandan. Parmi les actions développées par le Studio Du coin ces derniers mois, on peut citer ainsi la réalisation de la scénographie du Hall d’Accueil et de l’identité graphique du Festival Thermos organisé par la Ville du Relecq-Kerhuon en février dernier. Ou encore l’aménagement du Café Solidaire du Secours Catholique, à Brest.

Un stand fabriqué à partir de réemploi

Cet été, le collectif de designers se lance dans un nouveau projet, baptisé « Le Tour du Coin ». Il s’agit d’une « itinérance » sur plusieurs communes du Nord Finistère. « Pour le moment, on avait surtout travaillé sur Brest, on voulait tester aussi notre démarche dans d’autres endroits », précise Alicia. On pourra ainsi retrouver le Studio Du Coin avec un fourgon et un stand, fabriqué à partir de matériaux de réemploi, au cœur des bourgs de Landunvez, Le Relecq-Kerhuon, Gouesnou et Brélès, à partir du 16 août, et jusqu’à la mi-septembre. Au programme : l’animation d’ateliers sur « la manière dont on vit aujourd’hui sur la commune, et comment on y habitera demain », soulignent Brendan et Alicia, avec notamment la réalisation de « cartes postales » à partir d’éléments de la commune préalablement photographiés, et « retravaillé » par les habitant.e.s grâce à des dessins. L’idée, grâce à ce travail d’animation, est de dialoguer autour de l’aménagement de l’espace public, du réemploi, et du design « au sens large ». Le tout en plaçant le citoyen au centre de la démarche, et en laissant une large place à l’imaginaire.

Afin de récolter des fonds nécessaires à la bonne marche du projet, en plus de financements sollicités auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), un financement participatif est organisé sur le site breton Kengo. Le collectif espère aussi pouvoir reproduire ce projet estival l’année prochaine.

 

 

 

Plus d’infos : https://studioducoin.myportfolio.com/

Pour contribuer au financement participatif : https://www.kengo.bzh/projet/4324/le-tour-du-coin




A Brest, un nouveau tiers-lieu où il y a de quoi se pamer !

(Rediff) Transformer des sites emblématiques chargés d’histoire industrielle en haut-lieu culturel innovant et pas du tout oublieux de leur passé, Brest nous en a déjà donné un magnifique aperçu avec Les Ateliers des Capucins*, « la plus grande place publique couverte d’Europe » !

Alors pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin ? Le nôtre nous mène en cette belle journée ensoleillée de février jusqu’à l’entrée d’une rotonde tout aussi lumineuse. C’est sur les chaudes recommandations de notre voisine de bureau morlaisien, Emilie Cariou-Menes, chargée de mission à l’Adess du Pays de Morlaix et brestoise, que nous sommes ici, au 56, rue de l’Aiguillon, non loin d’autres ateliers – de Louis – aux dimensions bien plus modestes**, à la rencontre d’un nouveau tiers-lieu installé dans une ancienne imprimerie, et pas n’importe laquelle : La PAM.

Article et photos :  Laurence Mermet et Marie-Emmanuelle Grignon

La Papeterie armoricaine morlaisienne qui fut la plus ancienne imprimerie de Bretagne s’est ainsi métamorphosée en PAM, qui se veut désormais être un « lieu-ressource expérimental destiné aux initiatives locales, environnementales et solidaires, où l’on vient découvrir, explorer et partager de nouvelles manières de vivre ensemble, de travailler, de consommer, de se relier à soi, aux autres et au monde. »

Tout un programme, et même un Manifeste que les Pameuses et Pameurs présentent d’emblée aux visiteur.se.s dans sa vitrine d’accueil et sur son site internet (https://www.pimpampoum.org/).

Là aussi, le passé glorieux de l’imprimerie est mis en valeur, avec un impressionnant musée de pierres lithographiques, dans une immense pièce dédiée à son histoire avec moult affiches, étiquettes, casiers avec leurs lettres en fonte et machines d’époque. Machines que l’on retrouve aussi dans le gigantesque espace convivial, situé au sous-sol, où l’on peut boire, se désaltérer, lire, travailler…

A l’origine de ce nouveau tiers-lieu, un collectif de brestois.e.s, toutes et tous actrices et acteurs locaux. Ils et elles « partagent l’envie d’agir ensemble pour expérimenter une façon d’habiter le monde consciente et joyeuse », et ont créé l’endroit car « Face à la crise du vivant qu’elle a engendrée, notre société a un besoin urgent de se renouveler, de renaître, et pour cela de cultiver l’attention à soi, à l’autre et à la Terre ». Des propos qu’on peut retrouver dans le manifeste, qui sert de mot d’ordre général à leurs actions.

Au sein des 3200 mètres carrés et sur trois niveaux de ce nouveau lieu hybride, on peut à la fois manger et/ou boire : de la bière avec le Social Club, micro-brasserie et bar, des pâtes fraiches du monde entier avec « Les maraîchers », des poissons et fruits de mer avec « le Lokal « , des burgers maison avec « Le chanceux ». On peut aussi acheter son pain au levain bio et découvrir des recettes du monde avec la boulangerie Le Four de Babel, et découvrir la mycilliculture (culture de champignons) et s’y former avec Breizh Bell.

Côté « nourriture de l’esprit », Sapristi !, librairie associative qui emploie des personnes éloignées de l’emploi et propose des livres d’occasion à prix accessibles, a ouvert son deuxième magasin au sein de la PAM. On pourra aussi pousser les portes de l’atelier Thomas Godin, artiste graveur sur plaque de cuivre, et du Sous-Marin de Minuit, lieu de rencontre et atelier d’artiste dédié aux liens entre les arts et l’océan. A voir également, l’Atelier des Landes, un espace dédié au végétal local. Ou encore le Low Tech Lab de Brest, qui a déployé son atelier pour « faire mieux avec moins » au sein de la PAM.

Pour se faire plaisir ou faire plaisir, on pourra enfin compter sur le magasin « Juste », une boutique éco-responsable qui propose aussi de façon éphémère des ventes de créateur.rice.s locales et locaux, pour que leur travail puisse être découvert par le grand public.

A noter aussi, la présence d’une salle qui accueille l’école de danse « Les Pieds Nus ».

Hormis toutes ces propositions culturelles et artistiques, la PAM est aussi un lieu où l’on peut travailler, seul, ou en collectif, avec des espaces de coworking. Certain.e.s professionnel.le.s ont aussi décidé d’installer leur bureau au sein du lieu. C’est notamment le cas de Breizh Alec (le réseau breton des Agences Locales de l’Energie et du Climat), de l’Adaj29 (fédération des auberges de jeunesse du Finistère), ou encore de Consultantseas, cabinet de conseil spécialisé dans la réduction de plastique dans l’océan. De quoi faire de la PAM un tiers-lieu vraiment « mosaïque » ou se créé un véritable éco-système !

 

*https://www.ateliersdescapucins.fr/fr

**Les Ateliers de Louis, un collectif d’une vingtaine d’artisans, artistes et créateurs installés dans les locaux d’une ancienne école privée, et qui depuis 2014, mutualisent et développent leurs activités, en faisant la promotion de leur savoir-faire et d’une production locale de qualité.

https://www.lesateliersdelouis.com/

Plus d’infos : https://www.pimpampoum.org




Porteurs de projets en ESS, candidatez pour les incubateurs des Tag !

Les incubateurs TAg BZH lancent ce 3 avril un nouvel appel à candidature. Des porteur.euse.s de projets seront sélectionnés dans les quatre départements, afin de rejoindre les incubateurs et ainsi de pouvoir créer leurs entreprises, combinant utilité sociale et innovation sociale.

 

« Spécialisés dans l’accompagnement d’entreprises à impact positif sur le territoire, les TagBZH facilitent l’implantation d’activités non délocalisables, inscrites dans la durée, et à haute dimension éthique, innovantes tant sur le plan environnemental que social », peut-on lire dans le nouveau communiqué des Tag, qui lancent ce jour leur nouvel appel à candidatures pour rejoindre leurs « incubateurs ». Pour rappel, il existe un Tag par département, et un TagBZH est un outil qui comprend trois « fonctions » connectées entre elles : un « révélateur », pour inventer des solutions à partir des besoins du territoire, un « idéateur », pour passer de l’idée au projet, et « l’incubateur », qui accompagne les projets d’entreprises de l’ESS.

C’est pour intégrer cette dernière fonction qu’est lancé l’appel à candidatures aujourd’hui. Les entrepreneur.e.s sélectionné.e.s bénéficieront d’un accompagnement de 12 à 18 mois, avec notamment des formations et des ateliers collectifs.

 

Depuis 2016, ce sont ainsi 218 projets d’entreprises locales qui ont été accompagnés par les Tag, ce qui représente 363 entrepreneur.e.s breton.ne.s.

Parmi les projets « incubés » des années précédentes, on peut citer Les Rennes du Compost, projet de trois jeunes rennaises qui collectent en vélo électrique auprès des professionnels (et des particuliers dans le futur) des déchets alimentaires pour les transformer en compost, Tikoantik, développé par Séverine Inkerman, qui veut faciliter l’achat de matériel d’occasion pour les futurs parents, l’Objethèque, prêt d’objets, collecte et réparation à Quimper, Norzh, tiers-lieu et éco-gîte tourné vers le tourisme durable et inclusif à Lilia (Plouguerneau-29), la recyclerie des plantes à Plouhinec (56)…

 

Les exemples sont nombreux ! Pour faire partie de la nouvelle promotion des incubateurs, dirigez vous sur le site tag.bzh et les différents appels à candidatures par département :

 

– Pour le tag 22 : https://tag.bzh/actualite/tag22/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidatures ouvertes du 3 avril au 5 juin

 

– Pour le tag 29 : https://tag.bzh/actualite/tag29/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidatures ouvertes du 3 avril au 29 mai

 

– Pour le Tag35 :https://tag.bzh/actualite/tag35/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidatures ouvertes du 3 avril au 7 mai

 

-Pour le Tag 56 : https://tag.bzh/actualite/tag56/appel-projets-2023-entrepreneures-osez-vos-projets-innovants

Candidature ouvertes du 3 avril au 19 mai

 

 

Plus d’infos

tag.bzh