Trophées du Développement Durable bretons : cinq initiatives récompensées
Catégorie Associations : « Horizons Solidaires » , Pôle ESS de Saint-Malo (35)
Catégorie Entreprises : « Toutenvélo », Rennes (35).
Catégorie « acteur public » : Commune de Quistinic (56)
Catégorie « Coup de cœur » : Commune de Hédée-Bazouges (35) pour un skate-park autoconstruit par les jeunes
La réforme du financement des soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisés qui doit s’appliquer à partir de mars 2017, fait peser sur le centre de Perharidy la menace d’une baisse drastique de ses dotations, qui pourrait aboutir à sa fermeture. Les habitants et les élus du Finistère nord sont très inquiets des menaces que cette réforme fait peser sur Perharidy, et à travers lui, sur le système de santé du Finistère, sur l’activité et l’emploi dans le pays de Morlaix. Ils soutiennent sans réserve la direction, les administrateurs et les 600 professionnels qui travaillent chaque jour à Perharidy au service des malades. Ils demandent une révision des modalités de financement des SSR, qui offre aux établissements concernés des assurances durables quant à leur financement. S’il est indispensable de rechercher des économies pour garantir la viabilité financière du système de santé, cette politique ne peut aboutir à la fermeture d’établissements de pointe, qui rendent un service considérable à la population ! La pétition est disponible ici Pétition pour sauver le centre de Perharidy (Roscoff, Finistère)
KM for Change, l’appli de course solidaire
Comment ça marche ?
Les entreprises qui souhaitent devenir mécènes ainsi que les associations qui souhaitent devenir bénéficiaires du programme peuvent entrer en contact avec l’équipe ici.
100% des dons vont aux associations
les dons (vous pouvez participer ici) et les goodies vendus sur le site web (Tshirts etc).
Projets futurs : et courir devient un acte solidaire
Reizhan veut tracer un chemin vers l’avenir
Créé en septembre dernier à Rennes, l’entreprise Reizhan veut changer notre modèle économique et le réintégrer dans le vivant. Elle travaille autour de quatre axes : diagnostic, formation, pédagogie et élaboration de ce nouveau modèle.
L’entreprise Reizhan a été créée en septembre 2016, à Rennes. Elle s’est fixée pour objectif de « réintégrer notre modèle économique dans le vivant ». Pour cela, Reizhan compte trouver un nouveau modèle économique où la rentabilité financière ne serait plus la priorité. « À l’heure actuelle, on ne prend pas e compte le vivant dans nos modèles économiques », regrette Patrice Valantin, le créateur de Reizhan.
Pour cet ancien de la légion étrangère, cette « révolution économique » passe par une vision planétaire de l’alternative. « Si on essaye de résoudre les problèmes dans notre coin, ça ne marche pas. Il faut développer un modèle économique basé sur une approche territoriale », explique l’entrepreneur.
Concrètement, Reizhan propose aux entreprises et aux collectivités locales dde faire un diagnostic de leurs activités et de les accompagner vers une économie vivante. « Nous leur expliquons pourquoi la Nature est indispensable, pourquoi la résilience a plus d’intérêt que le profit, comment travailler en relation avec le vivant… », détaille Patrice Valantin.
D’ici quelques mois, Reizhan organisera des formations à destination des cadres : « Nous allons les mettre en pleine Nature. Grâce à cette immersion, ils pourront se ressourcer et ressentir une nouvelle inspiration ». Le même type de formation à destination des jeunes est proposé via le parcours Irvin.
La pédagogie est un autre axe de travail de Reizhan. « Nous voulons disséminer sur le territoire en travaillant avec des écoles ou des entreprises, toujours en lien avec le vivant. Par exemple, en installant des jardins permaculturels », explique Patrice Valantin.
À plus long terme, les trois salariés de Reizhan travaillent sur un nouveau modèle économique. « Nous échangeons avec les acteurs du territoire et espérons aboutir d’ici deux ou trois ans », conclut Patrice Valantin.
Pour aller plus loin
www.reizhan.bzh
Avec le C4, le design et l’innovation durable explosent en plein cœur de Brest
Depuis plusieurs semaines, un centre de design et d’innovation durable a ouvert ses portes à Brest. Incubateur de start-up durables, espace de coworking… L’économie de demain est en train d’éclore au C4.
Ouvert depuis novembre 2016, le C4, centre de design et d’innovation durable, a été officiellement inauguré le 18 janvier dernier. Le C4, c’est « un lieu de 700m² consacré au développement durable, dans lequel on analyse, imagine et expérimente des concepts, produits et services pour faire émerger les modèles économiques durables de demain », nous apprend le site Internet de Gaël Manes, designer à l’origine du projet.
Un lieu hybride et tourné vers l’avenir
Le C4, situé rue de Siam, héberge un incubateur de start-up durables et un espace de coworking. Le développement se fera autour de trois axes : recherche, expérimentation et innovation. Une dizaine de membres est déjà installée dans les locaux. On y trouve par exemple POC La Girafe, une plate-forme collaborative de confection textile, Fil & Fab, un projet de valorisation de filets de pêche usagés, ou encore des artistes et designers régionaux. « Le C-4 regroupe différents acteurs du développement durable qui sont complémentaires et engagés », peut-on lire sur la page du lieu.
Dans cet espace, aménagé avec du mobilier et du matériel de récupération, de nombreux événements seront organisés. Sont déjà annoncés la deuxième exposition Design made in France, le lancement de la boutique en ligne Fredddd, une exposition photographique, un défilé de mode…
Le C4 est géré par la société Correllation, dirigée par Gaël Manes. Celui-ci s’est, entre autre, associé à Éric Mangattale, le fondateur de la Zone artistique contemporaine, pour proposer ce lieu hybride et tourné vers l’avenir, où tout est encore possible.
Pour aller plus loin
Chou du volant, des jouets en bois évolutifs et made in France
Des jouets en bois évolutifs, assemblés en France, avec des matériaux produits localement. C’est le pari que c’est lancé Jean-Marc Gomez, il y a deux ans. Depuis quelques semaines, il commercialise des porteurs sous l’appellation Chou du volant.
Depuis quelques semaines, on peut acheter, sur Internet, des porteurs en bois modulables et évolutifs, sous la marque Chou du volant. « L’idée est de faire plus et mieux avec moins. Grâce à une conception en plate-forme, il est possible de créer plusieurs jouets à partir d’une même base », explique Jean-Marc Gomez, le concepteur de Chou du volant. En effet, à partir de la plate-forme de base, une moto, il suffit de quelques accessoires pour transformer le jouet en voiture ou en avion.
L’aventure démarre en 2014. Après 20 ans de carrière dans la recherche agro-alimentaire, Jean-Marc Gomez décide de tout arrêter et de changer de voie. En 2015, il se lance dans la conception de jouets en bois. Chou du volant est né. « Dès la conception, je voulais être dans une logique de développement durable et de fabrication locale », précise ce Rennais.
Une campagne de financement participatif
Un pari presque réussi puisque, à part les roues, tous les éléments de son porteur sont fabriqués et assemblés en France. « Le hêtre utilisé pour la plate-forme est français et labellisé PEFC. La plate-forme est assemblée en Vendée, le bois plat du Maine-et-Loire. Les tubes métalliques viennent des Deux-Sèvres, le pare-brise de Nantes. La conception et le design ont été réalisés par Laurent Lamballais, qui est installé à Vannes. Il n’y a que pour les roues que je n’ai pas trouvé ce que je voulais en France, j’ai dû me fournir en Chine… Mais si j’ai plus de volume à produire, je suis en contact avec un fournisseur franco-allemand », détaille Jean-Marc Gomez.
À l’automne dernier, une campagne de financement participatif a eu lieu pour financer la production d’une première série. Elle a permis de récolter un peu plus de 5000 euros. « J’aurais aimé qu’il y ait plus de contributeurs et que chacun donne moins. C’est l’idée que j’ai du financement participatif. Mais la campagne est une réussite et elle a contribué à nous faire connaître », avoue Jean-Marc Gomez.
Une première production de 300 jouets « moto » a été lancé et les jouets sont désormais en vente sur le site de Chou du volant, au prix de 196 €. « Le prix se justifie par un prix de revient conséquent. Et impossible de passer par un réseau de distribution car il m’en propose un prix inférieur à mon prix de revient… Je suis donc obligé de faire de la vente directe, ce qui ne me dérange pas car cette relation avec le client m’intéresse beaucoup », indique Jean-Marc Gomez, qui espère avoir suffisamment de commandes pour pouvoir produire l’intégralité de ses jouets en France.
Pour aller plus loin