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La place du vélo en ville…il reste du chemin à parcourir !

L’évolution et les enjeux du réseau des pistes cyclables

Olivier Schneider explique qu’à « Brest, comme partout à divers degrés, le vélo retrouve petit à petit sa place de moyen de transport ». En effet, « il avait perdu son rôle au profit notamment de l’auto, ajoute-t-il, et depuis le début du XXIème siècle, on voit le retour du vélo. Les grands projets d’aménagement, comme le tramway, ont permis de reconfigurer l’espace public. Ainsi, le vélo et la marche ont retrouvés un rôle en tant que moyen de transport et pas uniquement comme activité récréative et de loisir », constate-t-il.

L’association, sous convention avec BMO, anime des ateliers de « sensibilisation au respect des cyclistes, explique Olivier Schneider. Nous insistons aussi sur la nécessité d’avoir un bon éclairage pour les cyclistes ». En effet, « BAPAV apporte des compétences que n’ont pas forcément les services techniques de BMO, ils viennent en complément » souligne Antoine Stouff. Au-delà de cela, BAPAV est également un interlocuteur privilégié et donne ses conseils sur les projets d’aménagement tel que les voiries.

Néanmoins pour le président de l’association, « le linéaire des pistes cyclables est un gruyère », explique-il. « Et bien qu’il se soit considérablement augmenté depuis une dizaine d’années, ajoute-t-il, il manque encore de cohérence spatiale, ce qui rend difficile son utilisation  par les néophytes. ».

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Pour Antoine Stouff, la première étape indispensable est l’agrandissement et la continuité d’un réseau de pistes cyclables. « Les deux derniers mandats se sont concentrés sur l’aménagement d’un réseau complet et continu. Au regard de la carte, les objectifs semblent relativement atteints tout en sachant qu’il pourrait être bien mieux et améliorer » affirme-t-il. À travers le plan d’action vélo qui met en œuvre le schéma directeur vélo, BMO se donne des objectifs chiffrés : 10 km d’aménagement cyclable par an. « Cela passe par des aménagements de type bandes cyclables et jalonnement », ajoute-t-il. Il s’agit d’un système de fléchage qui permet d’accompagner les cyclistes étrangers. « Il marque l’espace public et ça le rend visible par tous », conclut-il.

Deux visions, deux approches complémentaires ?

Olivier Schneider, en se référant à l’échelle nationale, affirme que les propositions faites, en mars derniers, par le précédent gouvernement (NDLR : Plan d’actions pour les mobilités actives (PAMA) – La marche et le vélo) sont nues de toutes réflexions sur l’aspect réemploi des cycles et du rôle que peuvent jouer les ateliers participatifs de réparation dans l’économie sociale et solidaire.  Olivier Schneider explique que  « les villes ont investies dans les vélos libres services au détriment de la mise en place d’ateliers participatifs qui favorisent l’emploi, la convivialité et permet aux cyclistes une plus grande autonomie dans leur pratique », constate-t-il. Enfin, il met la lumière sur les bienfaits sur la santé de l’activité physique, « contrairement aux transports en commun qui créent l’inactivité physique, alors que pour un moindre coût, on pourrait favoriser d’autre moyen de transport », explique-t-il. 

L’association a également développé un atelier participatif de réparation. En effet, « il y a eu une augmentation du nombre d’ateliers de ce type depuis 20 ans sur l’ensemble du territoire national », constate-t-il, témoignant d’un besoin croissant pour les habitants. « On répond à un besoin mais nos moyens sont limités ».

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À BMO, on a préféré accentuer les objectifs sur le réseau, en effet, « d’autres villes ont mis en place des systèmes de vélo en libre-service alors que leur réseau n’était pas assez praticable. Ça n’a pas marché et ça coute très cher ». (2 500 €/an/vélo). « Nous avons préféré la location longue durée qui offre la possibilité d’essayer, notamment les vélos électriques. Ainsi, les gens voient si cela correspond à leurs besoins. »

BMO réfléchit au stationnement des vélos, pour le moment il existe quelques abris fermés placés à des points stratégiques du tramway mais « ces objets sont de 2m50 de long et pas très discret dans l’espace public, c’est donc difficile de le généraliser ». Des idées, il y en a, comme par exemple convertir des rez-de-chaussée non commercialisés en stationnement collectifs.

 

Chiffres clés :

  • 213 942 habitants à BMO
  • Location de longue durée :

o   200  vélos classiques

o   50 vélos électriques

  • Piste cyclable :

o   2004 il y avait 84km

o   2014 105 km de voie cyclable et 12 km de piste à l’écart

Plus d’infos

http://www.brest.fr/cadre-de-vie-deplacements/se-deplacer/le-plan-de-deplacements-urbains.html

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Dossier-de-presse-Plan-d-actions.html

http://bapav.infini.fr – Attention! Les dates de permanence de l’atelier participatif sont amenées à évoluer




Brest. Participez au retour d’une plante disparue sur son île !

Il s’agit de collecter au minimum 3 800 € pour multiplier et envoyer par avion 50 plants de Cylindrocline lorencei, un arbuste qui avait disparu de l’île Maurice. Si cette opération est un succès, elle pourrait servir d’exemple pour financer d’autres programmes internationaux. 

 
L’incroyable aventure du Cylindrocline lorencei 
 
Il y a trente ans, un botaniste qui explorait les hauteurs de l’île Maurice découvrit les derniers survivants du Cy­lindrocline lorencei. Il eu l’intuition de récolter quelques graines qui furent alors expédiées dans divers jardins botaniques à travers le monde. Mais aucun ne parvint à les cultiver. Pendant ce temps, les derniers plants de Cylindrocline disparaissaient dans la nature. Heureusement, le CBN avait mis en congélateur les graines récol­tées. Grâce à l’utilisation des biotechnologies, il réussi dans les années 2000 à régénérer des plantes entières.
Depuis 2010, un programme de retour des plantes les plus menacées a été mis en place avec des partenaires mauriciens. Il s’agit de rapatrier 30 espèces mises en collection dans les serres brestoises. Trois envois de plantes ont déjà été réalisés. Cependant, il est nécessaire de renforcer la collection vivante sur place car le nombre d’individus doit être suffisant pour envisager une réintroduction en pleine nature. Parmi ces plantes, se trouve le Cylindrocline lorencei. C’est pour le projet de multiplication de cette espèce et l’envoi de plants à la pépinière Robinson que le CBN fait appel au grand public.
 
3 800 euros à collecter
 
Chacun peut participer en donnant 5 €, 10 €, 25 € ou plus. En contreparties, le CBN inscrira leur nom sur son site web ou leur enverra des entrées gratuites aux serres tropicales de son Jardin à Brest ou encore les accueillera lors d’une visite guidée de ses coulisses. Les 3 800 € recherchés serviront à rapatrier 50 plants de Cylindrocline lorencei dans la pépinière Robinson du National Park Conservation Services à l’île Maurice. Il inclut la multiplication in vitro, la préparation des plants et l’expédition.
Si la totalité du financement (ou plus) est collectée dans les temps, le projet sera lancé à l’automne prochain et la somme dépassée servira au sauvetage de l’une des autres plantes du programme de retour.
 
 
Pratique.
 
Envie de participer ? Il suffit de s’inscrire sur Ulule et de se rendre sur la page : http://fr.ulule.com/cylindrocline 

Sur le web, www.cbnbrest.fr

 




Construire son éolienne soi-même, c’est possible !

 « Dans le cadre du stage, explique Valérie Rivier, salariée de l’association, seront abordés à la fois le pourquoi, à travers les questions des enjeux et des défis plus globaux en France et en Bretagne, et le comment. L’autoconstruction d’une éolienne n’étant qu’une solution parmi d’autres. » Construire sa propre éolienne devient aussi une manière d’amener, intrinsèquement, à une réflexion sur ses besoins, sa consommation et son autonomie. « Elle nous pousse à moins consommer et à être cohérent avec notre projet» explique Marie Egreteau, chargée de mission et propriétaire d’une éolienne.

Les objectifs du stage

Au-delà de ces aspects théoriques, le stage est l’occasion d’apprendre à construire une éolienne du début à la fin. Pour cela, il s’organisera autour de 3 ateliers. L’atelier bois a pour objectif d’apprendre à sculpter les futures pâles, tandis que l’atelier électricité permet de fabriquer la génératrice qui transformera l’énergie mécanique du vent en électricité. Enfin, l’atelier mécanique enseigne l’art de souder et assembler l’ensemble.

L’association s’efforce de récupérer le plus possible de matériaux pour la construction de l’éolienne. « Il n’y a rien de complexe et tout est fait maison » explique Valérie. « Les bricoleurs vont se sentir plus à l’aise mais d’autres personnes vont apprendre et surtout voir que c’est possible ! » ajoute sa collègue. Il existe différentes tailles d’éolienne variant de 1m20 à 4m20 de diamètre pour une production moyenne comprise entre 200 W à plus de 2 000 W. Ainsi, les plus petits équipements fourniont la lumière et un peu de musique alors que les plus puissants correspondront à la consommation modérée d’une petite famille.

L’animation du stage est assurée en collaboration avec l’association Tripalium. Les repas sont compris dans le prix d’inscription et ils sont issus majoritairement de l’agriculture biologique, local et de saison. Une éolienne de 1m80 et une autre de 3m60 de diamètre seront construites durant ce stage. L’une d’elle restera sur le site, un ancien manoir en éco-rénovation situé à Lohennec. L’autre offerte à prix coûtant par tirage au sort à l’un des stagiaires.

Le stage se clôturera le vendredi 6 juin à 19 heure par une soirée ouverte à toute personne intéressée (les voisins, les élus, les curieux, etc.) pour discuter sur la thématique. Un spectacle poético-technique intitulé « La Machine à Remonter le Vent » sera présenté à partir de 21 heures.

 

           Qu’est ce qu’une éolienne Piggott?

L’éolienne Piggott doit son nom à son inventeur Hugh Piggott, habitant de l’île de Scoraig en Écosse, il invente un modèle d’éolienne qui possède la particularité de pouvoir se construire entièrement seul pour répondre à ses besoins.

Aujourd’hui, son invention étant libre, il existe de multiples communautés d’éolienne Piggott partout dans le monde pour assurer la formation et la communication du savoir-faire. En France, c’est l’association Tripalium qui s’en charge. 

 

Plus d’infos

http://www.alterrebreizh.org

http://www.tripalium.org/index.cfm




Lendemains d'élections

Une fraction croissante de nos concitoyens est proprement déboussolée et les causes en sont multiples : rapidité des changements sociétaux et perte des repères traditionnels, ampleur des bouleversements induits par la « Techno-science » et la « méga-machine », montée du chômage et des inégalités…

Tous ces phénomènes se conjuguent et les clefs d’analyse héritées du passé ne sont plus appropriées pour décoder les ressorts d’une société qui semble vouloir faire de la consommation l’ultime horizon de l’humanité. Le concept même de progrès, hier encore chargé d’espérance, se mue en porteur de menaces1 et l’on commence à prendre conscience que c’est à l’homme de s’adapter puisque tout ce qui peut techniquement être réalisé le sera quelqu’en soient les conséquences…

Ajoutons à cela que le processus de « globalisation » qui s’effectue sous l’égide de la « main du marché » semble bien donner raison à Margareth Tatcher quand elle s’efforçait d’accréditer l’idée selon laquelle , « aux lois du marché », « there is no alternative » ce qui lui avait valu le surnom de TINA…

Lors même que la sphère politique donne le sentiment d’abdiquer tous les jours un peu plus devant les « forces du marché », les appels au civisme ont peu de chance d’être entendus et face à tout ce qui apparaît comme de nouvelles fatalités, beaucoup se résignent. Certains désertent les urnes tandis que d’autres se replient dans des démarches identitaires tournant ainsi le dos au principe de fraternité sans lequel la Liberté ne peut être que celle du renard dans le poulailler.

Alors, que faire ?

Dans le contexte actuel, donner corps à la formule « penser global, agir local » promue à l’occasion du Sommet de Stockholm en 1992 nous indique peut-être la Voie. Elle nous place en tout cas face à nos responsabilités de « citoyens du monde » car ne l’oublions pas, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, l’anthropocène, et cela nécessite de nouveaux comportements….

Le changement, nous en sommes de plus en plus persuadés, ne viendra pas d’en haut…et la TRANSITION qui s’avère indispensable, tant pour préserver la planète que pour administrer avec sagesse l’humanité qu’elle héberge, a d’ailleurs déjà commencé de prendre corps à la base, c’est-à-dire dans nos villages, nos quartiers, nos communes, nos communautés de communes…

C’est là, qu’en citoyens responsables, non pas seuls, mais en agissant au sein d’associations inspirées par une « éthique du Vivant » et le sens de l’intérêt général, nous pouvons peser sur des choix simples mais aux multiples conséquences économiques, écologiques, sociales, culturelles.

Promouvoir l’agriculture biologique et les circuits de proximité, faire de l’écologie un thème d’éducation populaire, contribuer à la mise en œuvre de COOP, de SCOP, de SIC afin de multiplier les solutions décentralisées de production des énergies renouvelables, développer les réseaux d’entraide et de mutualisation… Autant de manières de retrouver le sens du bien commun et de l’intérêt général, autant de moyens aussi de privilégier la coopération sur la compétition.

 

C’est ainsi que nos associations contribuent à contrebattre l’indifférence et la résignation, ces deux pollutions de l’esprit qui favorisent toutes les autres. C’est ainsi aussi, en redonnant du sens et de l’espérance en un monde plus fraternel que nous ferons reculer….l’abstention en particulier celle des jeunes.

 

Jean-Claude Pierre est porte-parole du réseau Cohérence et président du comité scientifique de l’Institut de Silfiac

 

1BLAMONT, Jacques. Introduction au siècle des menaces, Paris : O. Jacob, 2004 Collection:Sciences

 




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Agriculture… des aides pour la transition énergétique !