Une histoire de l’écologie en Bretagne

« La Bretagne tient une place singulière dans l’histoire des luttes écologistes et dans l’émergence d’un mouvement environnementaliste et écologiste en France ». Ces mots sont ceux de Denez L’hostis, millitant breton et président de France Nature Environnement, qui préface le livre Histoire de l’écologie en Bretagne écrit par Tudi Kernalegenn. Un ouvrage qui entend retracer l’histoire de l’écologie et des luttes environnementales en Bretagne historique. En effet, celle-ci a été, et est encore particulèrement concernée par ces mouvements. « C’est probablement la région qui a le plus marqué l’histoire des luttes environnementalistes et écologistes en France », rapporte ainsi l’auteur. Mais l’histoire écologique en terre bretonne n’est cependant « pas linéaire, ni monolithique ». « Elle est le produit de luttes très diversifiées, de la défense de la nature au régionalisme, en passant par le féminisme, le pacifisme, le socialisme autogestionnaire et l’altermondialisme », explique-t-il en introduction. Avant de réaliser un balayage chronologique, et de revenir sur plusieurs grands mouvements ou luttes qui ont marqué la Bretagne et son histoire : la création de la première et plus importante association régionale de défense de la nature, SEPNB (Société pour l’Etude et la Protection de la Nature en Bretagne, devenue depuis « Bretagne Vivante-SEPNB »), le combat contre le nucléaire et contre l’installation d’une centrale à Plogoff (29), les différentes marées noires (Torrey Canyon, Amoco Cadiz, Erika…), la création d’Eau et Rivières de Bretagne, la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-Des-Landes (44)…

 
Des tracts et affiches millitants d’hier et aujourd’hui

 

Le livre est également agrémenté de portraits de grandes figures de l’écologie bretonne : Edouard Lebeurrier, le père de l’ornithologie bretonne, Jean-Claude Pierre, fondateur d’Eau et Rivières de Bretagne, Yves Cochet, François de Beaulieu, Hervé La Prairie…A noter également, la présence de reproduction de nombreux tracts et affiches, ainsi que de cartes, qui permettent d’apporter un éclairage visuel à la lutte écologique bretonne. Ainsi qu’une chronologie précise des événements, de 1907 à 2013. Sans oublier également en annexe un focus sur l’aéroport Notre-Dame-Des-Landes.

Clair et dictatique, l’ouvrage Histoire de l’écologie en Bretagne est particulièrement instructif. Richement illustré, il passionnera tous les millitants et tous ceux qui s’intéressent au domaine, et donnera des informations et points de repère historiques à ceux qui veulent en savoir plus sur ces luttes qui marquent encore la région.




Omar Esparza Zarate : « Ils ont privilégié le bien-être de quelques multinationales au détriment des indigènes »

« Nous travaillons actuellement dans 12 états du Mexique », explique Omar. « Nous sommes confrontés à plusieurs problèmes : l’accaparement des terres par des multinationales, une dépendance alimentaire, la privatisation de l’eau, des déplacements de population, une corruption organisée entre les politiques et les multinationales… », précise-t-il.

En effet, le traité Alena (Accord de Libre Echange Nord Américain) a entraîné la perte de la souveraineté alimentaire pour les paysans et indigènes mexicains. « Depuis le traité, ce sont 6 millions de paysans qui ont perdu leur emploi », alerte Omar. « Beaucoup d’hommes émigrent aux Etats-Unis, ou vivent dans les bidonvilles, car la valeur de leur production chute. », poursuit-il. Aujourd’hui, 40% de l’alimentation est importée, alors que le Mexique est l’un des pays producteurs de semences. «Celles-ci sont aujourd’hui contrôlées, de même que nos façons de cultiver. Le maïs permettait notre auto-suffisance alimentaire, mais aujourd’hui on nous impose les OGM », déplore Omar. « On nous vole notre eau, nos ressources naturelles, notre bois… On privatise notre terre, les services, pour que tout cela reste entre les mains de grandes multinationales », ajoute le millitant mexicain. Tout mouvement de protestation est ignoré par l’Etat, et réprimé avec violence.

 

 

 

 

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Les méfaits de l’Alena au Mexique résonnent jusqu’en Bretagne

Un portrait d’Omar Esparza Zarate paru dans Libération
 




La recette. Le gaspacho

Ingrédients :

– 1/2 baguette rassie

-1 concombre

-1 oignon

– 3 oeufs durs écrasés

-6 tomates

– 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique

-2 cuillères à soupe d’huile d’olive

-de l’ail

-du basilic

– 1 litre de jus de tomates

 

Préparation

– couper le concombre et les tomates en dés

-émincer l’oignon

-mettre la demie-baguette, le concombre, l’oignon, les oeufs durs, les tomates, le vinaigre, l’huile d’olive, l’ail et le basilic dans une boite hermétique, et conserver au frais jusqu’au lendemain.

-Le lendemain, ajouter le litre de jus de tomates et mixer

– Servir avec des dés de tomates, de concombres, du basilic, sel et poivre.

 

Bon appétit !

 




Comprendre la biologie, c’est pas sorcier avec un Biohacklab !

Prenez une louche de Do-It Yourself (faire soi-même, ndlr), une pincée de découverte, une mesure de sciences du vivant et une bonne dose de curiosité. Mélangez, et vous obtiendrez un Biohacklab. En Bretagne, un Biohacklab est installé à Brest, au sein des Fabriques du Ponant, grand FabLab (un endroit ouvert au public qui permet à chacun, grâce à des machines-outils, imprimantes 3D, ordinateurs de concevoir et réaliser des objets, ndlr), basé au Lycée Vauban et créé par Les Petits Débrouillards de Bretagne, la Maison du Libre et Telecom Bretagne. « Le Biohacklab a ouvert ses portes le 20 septembre, le même jour que les Fabriques », explique Hugo Mayère, qui s’occupe du projet. Un projet qui a germé à l’initiative de celui-ci, féru de sciences et de biologie, et particulièrement intéressé par la mouvance des FabLabs. « Le Biohacklab porte les mêmes valeurs que celles d’un FabLab. Nous avons monté le projet autour de trois axes : faire de la médiation scientifique autour des sciences du vivant, développer du matériel en « open source », et faire de la recherche scientifique en biologie », développe Hugo. Car l’objectif d’un Biohacklab est avant tout de permettre au plus grand nombre de s’approprier et/ou se réapproprier des connaissances et les technologies du vivant, par l’expérience notamment. Et en utilisant du matériel « open source », ce qui permet de le développer, de l’adapter, de le modifier, et ce, à moindre coût.

 
Détecter des OGM ou cultiver des bactéries

 

Parmi les actions menées au Biohacklab figurent des projets de médiation scientifique autour de la biologie marine, avec différents organismes de recherche de la région (Station Biologique de Roscoff, Institut Universitaire Européen de la Mer de Brest, Ifremer…). « On travaille aussi à des actions de vulgarisation scientifique avec les Petits Débrouillards, et sur un système d’aquaponie (culture de végétaux en symbiose avec élevage de poissons, ndlr) adapté au milieu urbain avec les Beaux-Arts », précise Hugo. De même, on peut aussi y découvrir comment fonctionne un compost, cultiver les micro-algues, détecter les OGM, apprendre à utiliser des microscopes, faire de l’extraction génétique, ou encore cultiver des bactéries…Le tout est d’avoir un projet et d’être adhérent des Fabriques. «Mais nous ne sommes pas prestataires de services », rappelle Hugo, « L’idée est vraiment que chacun se réapproprie les techniques, et apprenne à faire par lui-même. De ne plus être passif vis-à-vis des informations, pour mieux maitriser ce qui se cache derrière le monde des biotechnologies », poursuit-il. Dans le même esprit « d’open source » et de partage des connaissances, le Biohacklab veut faire en sorte que toutes les données issues des différentes recherches menées puissent être récupérées pour être mises à disposition du plus grand nombre. Pour l’instant, les Biohacklabs sont encore peu présents en France. «C’est un phénomène très récent », explique Hugo « mais qui monte en puissance très vite, et commence à se développer dans le pays ». Affaire à suivre !

 

Plus d’infos

http://www.lesfabriquesduponant.net/index.php?static1/les-fabriques-du-ponant-fablab-brest

http://www.bretagne-creative.net/article212.html




Marie Romanens et Patrick Guérin : « Il faut un changement individuel pour que le changement global se fasse »

 

 

Plus d’infos

http://www.marieromanens.com/ecopsychologie.html

Le site du Réseau Education à l’Environnement en Bretagne

http://eco-psychologie.com/

 

A lire aussi

http://www.eco-bretons.info/ecomag/interview/%C2%AB%C2%A0il-faut-un-changement-individuel-pour-que-changement-global-se-fasse%C2%A0%C2%BB

 




Ty Bee, une ruche bretonne connectée !

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/lexians/2015/initiatives-eleves/votez-pour-ty-bee-une-ruche-connectee-pour-le-campus-de-brest/

http://www.greentic-campus.com/ty-bee

 

A voir, une vidéo sur Ty Bee : https://www.youtube.com/watch?v=GtSKl5GIF6I

La page Facebook du projet : https://www.facebook.com/TyBeeBrest

 

 

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