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Solaire photovoltaïque : le choix de l’autoconsommation

Dans un projet solaire photovoltaïque, le particulier peut choisir de revendre son électricité ou bien d’autoconsommer sa production, de manière totale ou partielle.

Dans le cas de l’autoconsommation totale, le porteur de projet s’engage à ne rien injecter sur le réseau public, c’est pourquoi il doit s’assurer de bien dimensionner ses besoins fixes en électricité pour définir la puissance de l’installation. Il doit aussi œuvrer à faire correspondre les heures de production d’électricité, plus importantes en plein jour et en été, avec les heures de consommation. Cela peut représenter un défi, quand on sait que les consommations d’électricité sont généralement plus importantes le matin et le soir, ou lorsqu’il fait froid.

L’installation est soumise à plusieurs démarches administratives : déclaration préalable de travaux, demande de raccordement auprès d’Enedis, ou encore passage obligatoire d’un consuel pour valider l’installation électrique. Il est possible de la relier à des batteries de stockage pour garder puis restituer l’électricité aux moments les plus opportuns, mais ce choix alourdit de façon considérable le coût et l’impact environnemental du projet.

Dans le cas de l’autoconsommation avec vente du surplus, il est nécessaire de passer par un contrat d’obligation d’achat à prix fixe, proposé le plus souvent par le fournisseur d’énergie historique EDF (via son entité EDF Option d’Achat) ou dans de rares cas par une régie locale de distribution de l’électricité. Le prix, déterminé par la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE) est réévalué chaque trimestre, mais une fois le contrat signé, il est valable pendant toute la durée du contrat, à savoir généralement 20 ans. Selon la puissance (kWc) de panneaux installés, il varie entre 7,8c€ et 13c€/kWh (tarifs en vigueur entre le 01/11/23 et le 31/04/24). A cela s’ajoute une prime à l’autoconsommation qui varie entre 100 €/kWc et 370 €/kWc selon la puissance installée.

Côté raccordement, il est nécessaire de disposer d’un compteur communiquant, car c’est lui qui se charge de mesurer l’électricité injectée dans le réseau. Seuls des frais de mise en service de 50 euros environ sont facturés, à moins que l’installation ne soit trop grosse ou trop éloignée d’un poste de distribution publique, ce qui fait augmenter le coût.

Dans tous les cas, une étude préalable poussée est recommandée pour tout particulier qui envisage d’installer des panneaux photovoltaïques sur son habitation. Il convient aussi de rester prudent face à des offres trop alléchantes et ne pas se précipiter dans la signature d’un devis.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Produire et vendre son électricité avec des panneaux solaires photovoltaïques

Mener un projet photovoltaïque dans son logement individuel permet d’utiliser une énergie disponible et non polluante, et de participer à son échelle au développement des énergies renouvelables. Le principe est de poser des panneaux sur des rails au-dessus d’une toiture, de les intégrer au bâti, ou même de les placer directement sur le sol, afin de capter l’énergie du soleil pour la transformer en électricité.

Il est possible d’utiliser sa production électrique pour l’autoconsommer ou pour la revendre en l’injectant sur le réseau national.

Quand le ménage choisit d’injecter entièrement sa production d’électricité dans le réseau national, l’électricité produite est vendue à un acheteur désigné par l’Etat, généralement le fournisseur historique EDF (via son entité EDF Option d’Achat) ou parfois une régie locale de distribution d’électricité. Le prix de revente, fixé par la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE), est revu tous les trimestres, mais une fois le contrat signé, il reste le même pour toute la durée du contrat, qui est généralement de 20 ans. Cette option constituait autrefois un bon placement financier pour les ménages, car les coûts de revente étaient bien plus élevés que les coûts d’achat à un fournisseur classique. C’est aujourd’hui bien moins intéressant d’un point de vue financier puisqu’au fil des années, les coûts de revente ont été largement diminués alors que ceux payés aux fournisseurs d’énergie continuaient d’augmenter.

A titre d’indication, en janvier 2024, le prix de revente de l’électricité produite variait entre 12,02c€ et 17,35c€/kWh, selon la puissance de l’installation.

La rentabilité du projet dépend en outre de la technologie de panneaux retenue et de la puissance des panneaux solaires, exprimée en Watt crête (Wc) Il s’agit de la puissance maximale que va produire le panneau solaire dans des conditions standardisées (d’où le terme de « crête »). Mais d’autres paramètres ont également toute leur importance : la localisation géographique (et donc le degré d’ensoleillement moyen), l’orientation et l’inclinaison de la toiture ou de l’espace destiné à recevoir les panneaux, ou encore le facteur d’ombrage, qui dépend des ombres projetées par les végétaux ou bâtiments alentour.

Il est à noter que dans certaines zones classées, il est tout simplement impossible de poser des panneaux photovoltaïques sur son logement ; une simple demande en mairie ou auprès de l’Architecte des Bâtiments de France permet généralement de savoir si le projet photovoltaïque peut ou non être envisagé. Dans tous les cas, il s’agit d’un projet complexe qui mérite d’être attentivement étudié au préalable.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




Electricité : des conseils pour réduire votre consommation

Ces dernières années, l’efficacité énergétique de nos équipements électriques s’est largement améliorée, et nos logements sont devenus plus performants thermiquement. Pour autant, la consommation d’électricité des Français n’a pas franchement baissé. En cause : une tendance à posséder de plus en plus d’appareils électriques à la maison, voire même à se suréquiper : ordinateurs en double ou en triple, téléviseurs, appareils électro-ménagers, sèche-linge, climatiseurs, appareils numériques, objets connectés, , sèche-cheveux, aquarium, leds déco… des appareils qui – en toute objectivité – n’ont pas toujours une grande utilité et qui continuent parfois même à consommer de l’énergie quand ils sont éteints.

Dans son guide « Réduire sa facture d’électricité », l’Ademe rappelle que les Français pensent posséder 34 appareils électriques par foyer, mais ils en possèdent en réalité 99 ! Il est pourtant nécessaire de maîtriser nos consommations, et les hausses successives du coût de l’électricité nous encouragent à aller dans ce sens. En février 2024, le tarif réglementé a encore augmenté de presque 10 %.

En général, dans un logement individuel, les postes les plus énergivores sont le chauffage et l’eau chaude sanitaire, suivis par les appareils de froid, de cuisson, l’électroménager, ou encore le numérique, qui a de plus en plus d’impact sur la facture d’énergie. Voici quelques conseils concrets pour réduire les consommations d’électricité chez soi :

  • La maîtrise des consommations : il est nécessaire de comprendre ses consommations pour pouvoir agir dessus. Pour cela, on trouve de précieuses informations sur les factures d’énergie, ou via les « compteurs intelligents » installés dans la plupart des foyers et qui proposent un suivi quotidien des consommations. La majorité des fournisseurs d’énergie proposent également des conseils personnalisés sur les espaces clients en ligne. Des petits équipements comme un thermomètre, une multiprise à interrupteur, un wattmètre (pour mesure la consommation d’un appareil) ou encore une prise programmable mécanique (pour mettre en route automatiquement un appareil, par exemple pendant les heures creuses) représentent diverses solutions pour économiser l’électricité au quotidien.

  • Le chauffage : environ 1/3 des foyers français utilisent l’électricité pour se chauffer. La principale solution pour réduire les consommations réside dans une bonne isolation du logement (toiture, mur, fenêtres). Si des travaux ne sont pas envisagés, un thermostat programmable permettra de maintenir le logement à température choisie et de moduler le chauffage selon des plages horaires définies. On peut aussi remplacer ses vieux radiateurs électriques, fermer les volets à la nuit tombée et utiliser des rideaux thermiques pour éviter les infiltrations d’air et l’effet paroi froide des vitres peu performantes.

  • Le chauffe-eau : il représente un poste important des consommations électriques, sur lequel il est facile d’agir. On peut commencer par régler la température de l’eau entre 50 et 55°C et par isoler son ballon d’eau chaude dans les espaces non chauffés, ou encore maintenir les mitigeurs en position « eau froide » pour éviter le chauffage inutile de l’eau. En cas de renouvellement d’appareil, il est important de choisir une taille de ballon adaptée aux besoins du foyer. On peut également pencher pour un chauffe-eau thermodynamique ou un chauffe-eau solaire qui, s’ils sont bien plus chers à l’achat, permettent d’économiser de l’énergie tout au long de l’année. On peut aussi tout simplement économiser l’eau en installant des réducteurs de débit sur chaque robinet et dans la douche (jusqu’à 33 % d’économie) et en ayant un usage raisonné de l’eau : prendre des douches courtes, couper l’eau pendant le savonnage, etc.

  • L’électroménager : les appareils de froid ou de lavage sont de plus en plus performants, mais il faut savoir les utiliser correctement pour maximiser leurs rendements : remplir les appareils, privilégier les cycles « éco » et les lavages à basse température, bien essorer le linge et le faire sécher à l’air libre quand c’est possible… La chasse au gaspillage est aussi de rigueur dans la cuisine : mettre un couvercle sur les casseroles, couper les plaques électriques ou le four un peu avant la fin de la cuisson, laisser refroidir les plats avant de les placer au réfrigérateur, etc.

  • Côté lumière, toutes les anciennes ampoules à incandescence peuvent être remplacées par des leds, bien moins énergivores. En parallèle, on peut profiter au maximum de la lumière naturelle, en plaçant par exemple les canapés, tables et bureaux près des fenêtres.

L’entretien des appareils a également son importance : nettoyer les grilles des appareils de froid, vérifier les joints du four, dégivrer le congélateur, dépoussiérer les radiateurs ne sont que quelques exemples parmi d’autres.

En cas de renouvellement, il est indispensable de se référer à l’étiquette énergie qui informe sur les performances de l’appareils. Et soulignons-le une fois de plus : il faut porter une attention particulière au surdimensionnement des appareils ou à l’envie de consommer toujours plus. A-t-on vraiment besoin d’un téléviseur XXL qui consomme autant que trois téléviseurs classiques ? d’un second réfrigérateur quand on peut stocker des aliments au frais dans un garage ? d’un sèche-linge volumineux quand on peut faire sécher son linge à l’extérieur ? ou encore d’une cave à vin électrique pour conserver quelques bouteilles ?

Réduire ses consommations d’électricité, c’est plutôt facile. Il suffit bien souvent d’être attentif, de faire les bons choix, et enfin d’utiliser et entretenir ses appareils correctement. À petits gestes, grands bénéfices !

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La loi française face au changement climatique

Face à l’urgence climatique et écologique, la France s’est fixé des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui passent par plusieurs stratégies et engagements, qui ne cessent d’évoluer.

Alors que le premier programme de lutte contre le changement climatique date de l’an 2000, le contexte législatif français s’est progressivement étoffé jusqu’à parvenir à un ensemble de lois dont la plupart ont été votées dans la seconde moitié des années 2010.

Deux d’entre elles se traduisent par des objectifs chiffrés : la loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015 et la loi climat-énergie de 2019.

La première prévoit de diviser par deux la consommation énergétique finale en 2050 par rapport à l’année de référence 2012, en visant un objectif intermédiaire de 20 % en 2030.

La seconde inscrit l’urgence écologique et climatique dans le code de l’énergie, et vise la neutralité carbone en 2050. Cela signifie qu’à cette date, il faudra que la quantité de gaz à effet de serre engendrée du fait de l’Homme soit égale à celle absorbée par des puits de carbone ; l’objectif étant d’arriver à un total de 0 émission nette. Cette loi climat-énergie se décline en 2 principaux outils : la stratégie nationale bas carbone et la programmation pluriannuelle de l’énergie, qui définissent les grandes lignes des politiques transversales et sectorielles ainsi que les actions prioritaires à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre à moyen et long terme. C’est à cette loi que nous devons l’objectif des 33 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici à 2030.

Faisant suite à la loi ELAN de 2018, le décret tertiaire impose quant à lui aux gestionnaires de bâtiments tertiaires de plus de 1000m² de réaliser des économies d’énergie, avec un objectif de 60 % d’économie à l’horizon 2050.

Enfin, la loi Climat et résilience de 2021 traduit une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030, dans un esprit de justice sociale. On peut néanmoins souligner cette loi est majoritairement perçue comme peu ambitieuse par rapport aux propositions initialement faites par le collectif citoyen. Des avis défavorables ont été émis par plusieurs instances, à commencer par Le Haut conseil pour le climat ou la Convention citoyenne pour le climat elle-même.

Cet ensemble de textes est celui qui définit le contexte législatif français et qui permet aux différents acteurs de la société, à commencer par les collectivités, de mener le cap vers la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique.

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Les réseaux de chaleur pour la transition énergétique des collectivités

Eléments clés de la transition énergétique, les réseaux de chaleur sont des installations généralement portées par des collectivités ou des entreprises. Ils sont composés d’une ou plusieurs chaufferies, qui produisent de l’eau chaude et l’acheminent jusqu’aux bâtiments proches géographiquement via un réseau de canalisations dédié, afin d’en assurer le chauffage et / ou l’eau chaude sanitaire.

L’intérêt de ces réseaux locaux est qu’ils peuvent fonctionner à partir de plusieurs sources énergies, en fonction des besoins identifiés au préalable et des ressources disponibles localement, comme par exemple le biogaz, le soleil, les déchets ou encore le bois, livré sous forme de bûches, plaquettes ou granulés.

Ces réseaux de chaleur ont de nombreux atouts : ils contribuent à l’économie locale, avec la mobilisation de ressources proches et une maintenance nécessairement réalisée in situ ; ils participent à l’indépendance énergétique, évitant ainsi de subir les aléas géopolitiques mondiaux ; ils répondent aux objectifs de développement des énergies renouvelables auxquels le pays est soumis (rappelons que la France s’est engagée à atteindre les 33 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique en 2030, et qu’elles atteignaient seulement 19,1 % en 2020, selon le ministère de la transition écologique).

Selon l’Ademe, la France compte 833 réseaux de chaleur répartis sur le territoire. S’ils sont encore majoritairement situés dans les grands centres urbains, ils se développent aussi fortement dans les régions rurales. En Pays de Morlaix par exemple, une dizaine de réseaux de chauffage au bois ont fleuri ces dernières années dans les communes de Garlan, Pleyber-Christ, Plougonven, Guiclan, Plouezoc’h, Lanmeur, etc. où ces derniers alimentent les bâtiments publics comme les mairies, écoles et salles multifonctions. Quand elles le peuvent, les communes profitent de l’installation pour revendre de la chaleur aux tiers qui se trouvent à proximité.

Le réseau de chaleur récemment inauguré par la communauté d’agglomération de Morlaix Communauté alimente par exemple les locaux de la collectivité mais aussi le centre culturel du SEW, les locaux du quotidien Le Télégramme, l’auberge de jeunesse, ainsi que quelques logements résidentiels situés à proximité. Cela permet à la fois de rentabiliser les coûts d’installation et de fonctionnement, et de faire profiter aux riverains des avantages d’une installation fiable et confortable.

Les réseaux de chaleur sont donc un formidable outil au service de la transition énergétique des collectivités. C’est dans ce sens qu’il existe des dispositifs d’aides intéressants, comme le « fonds chaleur » de l’Ademe qui permet de financer jusqu’à 60 % de leur coût d’installation.

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Des visites à domicile pour lutter contre la précarité énergétique

Dans son étude « la précarité énergétique » menée en 2020, le ministère de la transition écologique estime qu’un ménage français sur dix souffre de précarité énergétique. Cela signifie que ces personnes ont des difficultés à « disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de leurs besoins élémentaires, en raison de l’inadaptation de leurs ressources ou de leurs conditions d’habitat ». Un chiffre qui a certainement augmenté suite à la crise énergétique que nous traversons ces dernières années.

Sont concernés les ménages qui rencontrent régulièrement des difficultés à honorer leurs factures d’énergie et d’eau ainsi que ceux qui se plaignent de souffrir du froid chez eux, à cause d’une mauvaise performance thermique de leur logement ou de la vétusté de leurs systèmes de chauffage. Une situation exacerbée par la flambée des coûts de l’énergie de ces dernières années !

Les conséquences de la précarité énergétique sont multiples : privations sur des budgets comme l’alimentation ou l’éducation, dégradation du bâti, problèmes de santé, risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone, dégradation des relations avec le bailleur, isolement, etc.

Pour venir en aide à ces ménages, il existe divers accompagnements socio-techniques, comme les visites eau énergie, mises en place par une quarantaine de collectivités en France, dont le conseil départemental du Finistère. Pour en bénéficier, il faut être locataire ou propriétaire occupant et être éligible au plafond dérogatoire du fonds de solidarité pour le logement (FSL).

Les ménages peuvent alors bénéficier gratuitement d’un diagnostic technique incluant l’appréciation du bâti, l’analyse et conseils sur les équipements et questionnement sur les habitudes de consommation pour trouver des solutions personnalisées durables et adaptées. Selon les besoins, ils peuvent aussi recevoir des petits équipements, comme des rideaux isolants, mousseurs, bas de porte, ampoules LED, ou parfois même des subventions complémentaires pour le renouvellement d’équipements ou des travaux d’amélioration du logement.

Pour plus d’information les ménages concernés peuvent se renseigner auprès des CDAS du territoire ou des agences locales de l’énergie et du climat, qui sont habilitées à réaliser ces visites. Les parents, les proches, les voisin.es ou encore les associations d’aide aux personnes en difficulté peuvent aussi être de précieux donneurs d’alerte.

A lire aussi, le portrait que nous avons consacré à Nolwenn Ragel, chargée de mission précarité énergétique chez Heol, qui effectue justement des visites à domicile.

HEOL, l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix, œuvre pour la transition énergétique et climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .