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A Moisdon-la-Rivière (44), la maison autonome donne des idées…

Ils ont choisi l’autonomie énergétique il y a 17 ans. Pour y parvenir, Brigitte et Patrick Baronnet ont installé 6 m2 de photopiles sur le toit de leur maison à Moisdon-la-Rivière (44). Et une éolienne de 4m60 de diamètre qui culmine à 18m de haut dans leur jardin. A cela s’ajoutent des récupérateurs d’eau de pluie, des ouvertures au sud, des isolants naturels, un banc thermique…Une bonne dose d’ingéniosité et une réelle prise en main de leur consommation. « Nous consommons environ 1,3 kw/h d’énergie par personne et par jour. Il faut prendre conscience de ce que signifie un watt et aller régulièrement voir le compteur avec ses enfants » explique Patrick Baronnet, fier d’avoir « coupé le cordon ombilical avec EDF ». Il en va de même pour l’eau qui sert uniquement à l’alimentation, la douche et au lavage des vêtements. « Les toilettes sèches, pour certains, c’est une corvée. Pour nous, c’est un plaisir parce que ça a du sens » affirme Patrick. Et pour l’alimentation, outre les légumes sortis tout droit de la terre du jardin enrichie au compost, les Baronnet s’approvisionnent chez les producteurs bio du coin. « Changer son alimentation, c’est le premier acte politique que l’on puisse faire » note Patrick.

3 E, 3 piliers

Ce couple, devenu célèbre pour son engagement environnemental, poursuit la visite de sa maison dite des « 3 E ». Qu’est ce que c’est ? « Écologique, économique, entr’aide. C’est une maison où l’on retrouve les trois piliers du développement durable, en somme. Paille, laine de mouton, terre crue, chanvre, énergie solaire…les ressources locales sont immenses. Le coût énergétique est faible si il y a une proximité : le projet est cohérent  lorsqu’on prend en compte les ressources qu’il y a autour. Il faut créer du sens, une harmonie, une localisation de l’économie et ainsi repenser l’aménagement du territoire » estime Patrick avant de lâcher : « Faire son jardin, sa maison, être autonome est un acte hautement politique. Plus on travaille, plus on consomme, et plus on a besoin d’argent. L’autonomie passe par le changement de soi ». Des mots qui raisonnent dans les esprits des 30 visiteurs. « C’est facile à dire ! » dénoncent certains, regards tantôt admiratifs, tantôt curieux, envers ce Patrick Baronnet pour qui tout semble si simple. Il rétorque :« l’autonomie, par définition n’existe pas. Elle n’est pas possible, c’est une question de degrés, de nuances. On est dépendant de l’air, de l’eau, de la lumière, de la nourriture. L’homme n’est pas libre, mais libérable. Lorsqu’on a compris cela, l’environnement fait intrinsèquement partie de nous mêmes. Reste à choisir ses dépendances ».

La créativité est liée au bonheur

Il sait parler Patrick. Et il en a vu de toutes les couleurs, sur les plateaux télé, quand une journaliste le prenait pour un marginal. « Les 14 et 15 juin 1997, nous avons organisé un éco-festival à la maison. C’était l’un des premiers en France. Nous prévoyions de recevoir qu’une centaine de personnes. Et finalement plus de 5 000 individus ont franchi le pas de notre jardin. Un marginal fédère-t-il autant de monde autour de lui ? Autre chose, 80% des ressources de notre planète sont consommées par 20% des êtres humains. Alors que 20% des hommes consomment 80% des ressources naturelles. J’ai fait le choix de consommer comme les 80% d’êtres humains. Aujourd’hui, je vous pose à nouveau la question : est-ce moi, le marginal ? »

Une aventure vers l’autonomie…

La visite se poursuit dans un zome, une construction qui porte le nom d’une forme géométrique composée de losanges. Chez les Baronnet, le zome est constitué de 12 côtés, entièrement construits à partir de matériaux naturels, et peut accueillir plusieurs dizaines de personnes. Et le débat reprend. Économie, éducation, créativité, politique…Cela pourrait durer des heures, tant chacun a des questions à poser. Mais il est déjà temps de s’en retourner. Alors, avant de partir, certains emportent un ou plusieurs livres ou DVD signés des Baronnet, histoire de faire partager cette belle aventure pour l’autonomie, avec ceux qui souhaitent se lancer. Et puis, comme Greg Bradel disait, « on est puissant si on en a la conviction ».

 

Quelques conseils de Patrick et Brigitte…

-Quel est le secret de l’éolien ? Il faut qu’elle se mette en route avec un vent faible. Lors de votre achat, demandez sa courbe de puissance en fonction du vent : l’éolienne doit être sensible à la moindre brise. Si elle commence à émettre de la puissance à partir de 6 km/h de vent, c’est bien !

-Pour stocker l’énergie, les batteries sont essentielles. Pourquoi ne pas opter pour les batteries solaires ? Elles ont une espérance de vie de 35 à 40 ans.

-Adapter sa maison aux standards permet de réduire les coûts des matériaux…

-Faites capter la lumière du soleil par des briques de terre crue : elles diffusent la chaleur accumulée lorsque la température baisse.

-Pour purifier l’eau, n’hésitez pas à utiliser la pouzzolane, une pierre volcanique.

-Si vous désirez créer un banc thermique, incorporez des bouteilles de verre et une plaque de schiste noire pour attirer et conserver la chaleur.

 
Plus d’infos:

http://www.heol2.org/

http://www.nature-et-culture.org/




A Moisdon-la-Rivière (44), la maison autonome donne des idées…

Ils ont choisi l’autonomie énergétique il y a 17 ans. Pour y parvenir, Brigitte et Patrick Baronnet ont installé 6 m2 de photopiles sur le toit de leur maison à Moisdon-la-Rivière (44). Et une éolienne de 4m60 de diamètre qui culmine à 18m de haut dans leur jardin. A cela s’ajoutent des récupérateurs d’eau de pluie, des ouvertures au sud, des isolants naturels, un banc thermique…Une bonne dose d’ingéniosité et une réelle prise en main de leur consommation. « Nous consommons environ 1,3 kw/h d’énergie par personne et par jour. Il faut prendre conscience de ce que signifie un watt et aller régulièrement voir le compteur avec ses enfants » explique Patrick Baronnet, fier d’avoir « coupé le cordon ombilical avec EDF ». Il en va de même pour l’eau qui sert uniquement à l’alimentation, la douche et au lavage des vêtements. « Les toilettes sèches, pour certains, c’est une corvée. Pour nous, c’est un plaisir parce que ça a du sens » affirme Patrick. Et pour l’alimentation, outre les légumes sortis tout droit de la terre du jardin enrichie au compost, les Baronnet s’approvisionnent chez les producteurs bio du coin. « Changer son alimentation, c’est le premier acte politique que l’on puisse faire » note Patrick.

3 E, 3 piliers

Ce couple, devenu célèbre pour son engagement environnemental, poursuit la visite de sa maison dite des « 3 E ». Qu’est ce que c’est ? « Écologique, économique, entr’aide. C’est une maison où l’on retrouve les trois piliers du développement durable, en somme. Paille, laine de mouton, terre crue, chanvre, énergie solaire…les ressources locales sont immenses. Le coût énergétique est faible si il y a une proximité : le projet est cohérent  lorsqu’on prend en compte les ressources qu’il y a autour. Il faut créer du sens, une harmonie, une localisation de l’économie et ainsi repenser l’aménagement du territoire » estime Patrick avant de lâcher : « Faire son jardin, sa maison, être autonome est un acte hautement politique. Plus on travaille, plus on consomme, et plus on a besoin d’argent. L’autonomie passe par le changement de soi ». Des mots qui raisonnent dans les esprits des 30 visiteurs. « C’est facile à dire ! » dénoncent certains, regards tantôt admiratifs, tantôt curieux, envers ce Patrick Baronnet pour qui tout semble si simple. Il rétorque :« l’autonomie, par définition n’existe pas. Elle n’est pas possible, c’est une question de degrés, de nuances. On est dépendant de l’air, de l’eau, de la lumière, de la nourriture. L’homme n’est pas libre, mais libérable. Lorsqu’on a compris cela, l’environnement fait intrinsèquement partie de nous mêmes. Reste à choisir ses dépendances ».

La créativité est liée au bonheur

Il sait parler Patrick. Et il en a vu de toutes les couleurs, sur les plateaux télé, quand une journaliste le prenait pour un marginal. « Les 14 et 15 juin 1997, nous avons organisé un éco-festival à la maison. C’était l’un des premiers en France. Nous prévoyions de recevoir qu’une centaine de personnes. Et finalement plus de 5 000 individus ont franchi le pas de notre jardin. Un marginal fédère-t-il autant de monde autour de lui ? Autre chose, 80% des ressources de notre planète sont consommées par 20% des êtres humains. Alors que 20% des hommes consomment 80% des ressources naturelles. J’ai fait le choix de consommer comme les 80% d’êtres humains. Aujourd’hui, je vous pose à nouveau la question : est-ce moi, le marginal ? »

Une aventure vers l’autonomie…

La visite se poursuit dans un zome, une construction qui porte le nom d’une forme géométrique composée de losanges. Chez les Baronnet, le zome est constitué de 12 côtés, entièrement construits à partir de matériaux naturels, et peut accueillir plusieurs dizaines de personnes. Et le débat reprend. Économie, éducation, créativité, politique…Cela pourrait durer des heures, tant chacun a des questions à poser. Mais il est déjà temps de s’en retourner. Alors, avant de partir, certains emportent un ou plusieurs livres ou DVD signés des Baronnet, histoire de faire partager cette belle aventure pour l’autonomie, avec ceux qui souhaitent se lancer. Et puis, comme Greg Bradel disait, « on est puissant si on en a la conviction ».

 

Quelques conseils de Patrick et Brigitte…

-Quel est le secret de l’éolien ? Il faut qu’elle se mette en route avec un vent faible. Lors de votre achat, demandez sa courbe de puissance en fonction du vent : l’éolienne doit être sensible à la moindre brise. Si elle commence à émettre de la puissance à partir de 6 km/h de vent, c’est bien !

-Pour stocker l’énergie, les batteries sont essentielles. Pourquoi ne pas opter pour les batteries solaires ? Elles ont une espérance de vie de 35 à 40 ans.

-Adapter sa maison aux standards permet de réduire les coûts des matériaux…

-Faites capter la lumière du soleil par des briques de terre crue : elles diffusent la chaleur accumulée lorsque la température baisse.

-Pour purifier l’eau, n’hésitez pas à utiliser la pouzzolane, une pierre volcanique.

-Si vous désirez créer un banc thermique, incorporez des bouteilles de verre et une plaque de schiste noire pour attirer et conserver la chaleur.

 
Plus d’infos:

http://www.heol2.org/

http://www.nature-et-culture.org/




« Les jours heureux », un documentaire pour la Résistance, au service de la liberté

La séance a attiré beaucoup de spectateurs, ce mercredi 18 décembre au cinéma La Salamandre de Morlaix, lors de la diffusion du film de Gilles Perret, « Les jours heureux ». Stéphane Perriot, monteur du film était présent aux côtés de Charles Paperon, ancien résistant de la seconde guerre mondiale, sous le régime Vichy pour un ciné-débat devant une salle presque pleine. Et pour cause, ce documentaire qui a déserté les programmes des cinémas à grande distribution, fait son petit bonhomme de chemin entre les salles d’art et essais, et les collèges et universités française. A sa sortie, « Les jours heureux » a même été diffusé à l’Assemblée Nationale, sans suciter de grandes réactions cependant…Et pourtant, les politiques sont souvent au coeur de ce programme du Conseil National de la Résistance. En septembre 2010 Charles Paperon a refusé le diplôme d’ancien combattant volontaire de la Résistance attribué par l’Etat, estimant que le gouvernement démantèle les valeurs du Conseil National de la Résistance.

 

La dimension philosophique de la Résistance

 

« Les jours heureux » relate les faits de résistance entre mai 1943 et mars 1944. Sur le territoire français encore occupé, seize hommes de différentes origines politiques et syndicalistes issus de nombreux mouvements de résistance vont changer le visage de la France. Ils rédigent dans la clandestinité le programme du Conseil National de la Résistance, pilier -fragile- sur lequel notre société repose encore aujourd’hui. « Il y a un fait d’armes, mais on oublie souvent la dimension philosophique de cette Résistance. Ce programme utopique est devenu réalité à la résistance. Il comprenait deux volets : un plan d’action immédiat pour se libérer de l’occupation et s’affranchir du pouvoir politique en place, et un programme politique concret à appliquer dès l’après-guerre » explique Charles Paperon.

 

S’indigner, oser et agir

 

De son côté, Charles Paperon souligne « Stéphane Hessel nous invite à nous indigner (le dernier ouvrage de Stéphane Hessel est un plaidoyer pour la lutte contre l’injustice intitulé Indignez-vous ndlr). C’est une bonne chose, mais il faut aller plus loin : il faut oser et agir ». Oui, mais comment faire, interroge un spectateur dans la salle ? Nous avons aujourd’hui, des syndicats, nous pouvons créer des associations, signer des pétitions, manifester. Cela devrait être simple, mais ça ne l’est pas. Pendant la guerre, l’ennemi était bien visible. Aujourd’hui, il est invisible : la finance se cache. Il ajoute : c’est dans votre vie de tous les jours que la Résistance doit être menée. Nous sommes les patrons de nos politiques, c’est à nous de les surveiller, ils sont payés avec notre argent.

 

50 minutes de ce documentaire coproduit par France 3 a été diffusé sur la chaîne nationale au printemps. Une fois sa carrière au cinéma achevée, « Les jours heureux «  devrait être diffusé de nouveau sur France 3 en version intégrale, et pourquoi pas sur ARTE. En attendant, il est encore à l’affiche au cinéma de La Salamandre de Morlaix aujourd’hui à 17h. Une occasion d’inviter amis et enfants, car après tout, c’est pour eux que s’organise la Résistance.

Plus d’infos:

Que devons-nous à la Résistance?

http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm

« Les jours heureux », la Bande annonce :

http://lesjoursheureux.net/




« Les jours heureux », un documentaire pour la Résistance, au service de la liberté

La séance a attiré beaucoup de spectateurs, ce mercredi 18 décembre au cinéma La Salamandre de Morlaix, lors de la diffusion du film de Gilles Perret, « Les jours heureux ». Stéphane Perriot, monteur du film était présent aux côtés de Charles Paperon, ancien résistant de la seconde guerre mondiale, sous le régime Vichy pour un ciné-débat devant une salle presque pleine. Et pour cause, ce documentaire qui a déserté les programmes des cinémas à grande distribution, fait son petit bonhomme de chemin entre les salles d’art et essais, et les collèges et universités française. A sa sortie, « Les jours heureux » a même été diffusé à l’Assemblée Nationale, sans suciter de grandes réactions cependant…Et pourtant, les politiques sont souvent au coeur de ce programme du Conseil National de la Résistance. En septembre 2010 Charles Paperon a refusé le diplôme d’ancien combattant volontaire de la Résistance attribué par l’Etat, estimant que le gouvernement démantèle les valeurs du Conseil National de la Résistance.

 

La dimension philosophique de la Résistance

 

« Les jours heureux » relate les faits de résistance entre mai 1943 et mars 1944. Sur le territoire français encore occupé, seize hommes de différentes origines politiques et syndicalistes issus de nombreux mouvements de résistance vont changer le visage de la France. Ils rédigent dans la clandestinité le programme du Conseil National de la Résistance, pilier -fragile- sur lequel notre société repose encore aujourd’hui. « Il y a un fait d’armes, mais on oublie souvent la dimension philosophique de cette Résistance. Ce programme utopique est devenu réalité à la résistance. Il comprenait deux volets : un plan d’action immédiat pour se libérer de l’occupation et s’affranchir du pouvoir politique en place, et un programme politique concret à appliquer dès l’après-guerre » explique Charles Paperon.

 

S’indigner, oser et agir

 

De son côté, Charles Paperon souligne « Stéphane Hessel nous invite à nous indigner (le dernier ouvrage de Stéphane Hessel est un plaidoyer pour la lutte contre l’injustice intitulé Indignez-vous ndlr). C’est une bonne chose, mais il faut aller plus loin : il faut oser et agir ». Oui, mais comment faire, interroge un spectateur dans la salle ? Nous avons aujourd’hui, des syndicats, nous pouvons créer des associations, signer des pétitions, manifester. Cela devrait être simple, mais ça ne l’est pas. Pendant la guerre, l’ennemi était bien visible. Aujourd’hui, il est invisible : la finance se cache. Il ajoute : c’est dans votre vie de tous les jours que la Résistance doit être menée. Nous sommes les patrons de nos politiques, c’est à nous de les surveiller, ils sont payés avec notre argent.

 

50 minutes de ce documentaire coproduit par France 3 a été diffusé sur la chaîne nationale au printemps. Une fois sa carrière au cinéma achevée, « Les jours heureux «  devrait être diffusé de nouveau sur France 3 en version intégrale, et pourquoi pas sur ARTE. En attendant, il est encore à l’affiche au cinéma de La Salamandre de Morlaix aujourd’hui à 17h. Une occasion d’inviter amis et enfants, car après tout, c’est pour eux que s’organise la Résistance.

Plus d’infos:

Que devons-nous à la Résistance?

http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm

« Les jours heureux », la Bande annonce :

http://lesjoursheureux.net/




« Les jours heureux », un documentaire pour la Résistance, au service de la liberté

La séance a attiré beaucoup de spectateurs, ce mercredi 18 décembre au cinéma La Salamandre de Morlaix, lors de la diffusion du film de Gilles Perret, « Les jours heureux ». Stéphane Perriot, monteur du film était présent aux côtés de Charles Paperon, ancien résistant de la seconde guerre mondiale, sous le régime Vichy pour un ciné-débat devant une salle presque pleine. Et pour cause, ce documentaire qui a déserté les programmes des cinémas à grande distribution, fait son petit bonhomme de chemin entre les salles d’art et essais, et les collèges et universités française. A sa sortie, « Les jours heureux » a même été diffusé à l’Assemblée Nationale, sans suciter de grandes réactions cependant…Et pourtant, les politiques sont souvent au coeur de ce programme du Conseil National de la Résistance. En septembre 2010 Charles Paperon a refusé le diplôme d’ancien combattant volontaire de la Résistance attribué par l’Etat, estimant que le gouvernement démantèle les valeurs du Conseil National de la Résistance.

 

La dimension philosophique de la Résistance

 

« Les jours heureux » relate les faits de résistance entre mai 1943 et mars 1944. Sur le territoire français encore occupé, seize hommes de différentes origines politiques et syndicalistes issus de nombreux mouvements de résistance vont changer le visage de la France. Ils rédigent dans la clandestinité le programme du Conseil National de la Résistance, pilier -fragile- sur lequel notre société repose encore aujourd’hui. « Il y a un fait d’armes, mais on oublie souvent la dimension philosophique de cette Résistance. Ce programme utopique est devenu réalité à la résistance. Il comprenait deux volets : un plan d’action immédiat pour se libérer de l’occupation et s’affranchir du pouvoir politique en place, et un programme politique concret à appliquer dès l’après-guerre » explique Charles Paperon.

 

S’indigner, oser et agir

 

De son côté, Charles Paperon souligne « Stéphane Hessel nous invite à nous indigner (le dernier ouvrage de Stéphane Hessel est un plaidoyer pour la lutte contre l’injustice intitulé Indignez-vous ndlr). C’est une bonne chose, mais il faut aller plus loin : il faut oser et agir ». Oui, mais comment faire, interroge un spectateur dans la salle ? Nous avons aujourd’hui, des syndicats, nous pouvons créer des associations, signer des pétitions, manifester. Cela devrait être simple, mais ça ne l’est pas. Pendant la guerre, l’ennemi était bien visible. Aujourd’hui, il est invisible : la finance se cache. Il ajoute : c’est dans votre vie de tous les jours que la Résistance doit être menée. Nous sommes les patrons de nos politiques, c’est à nous de les surveiller, ils sont payés avec notre argent.

 

50 minutes de ce documentaire coproduit par France 3 a été diffusé sur la chaîne nationale au printemps. Une fois sa carrière au cinéma achevée, « Les jours heureux «  devrait être diffusé de nouveau sur France 3 en version intégrale, et pourquoi pas sur ARTE. En attendant, il est encore à l’affiche au cinéma de La Salamandre de Morlaix aujourd’hui à 17h. Une occasion d’inviter amis et enfants, car après tout, c’est pour eux que s’organise la Résistance.

Plus d’infos:

Que devons-nous à la Résistance?

http://felina.pagesperso-orange.fr/social/programme_cnr.htm

« Les jours heureux », la Bande annonce :

http://lesjoursheureux.net/




A Noël, pour quel cadeau local et écolo craquerez-vous ?

Noël, un enfer lorsqu’il s’agit de trouver LE cadeau qui fait plaisir. Pour vous éviter de sillonner les grandes surfaces et vous faire économiser du temps, nous avons retroussé nos manches pour détecter des idées de cadeaux à la fois écologiques, locales et pour toutes les bourses.

 

Des livres pour tous les goûts !

 

Besoin d’approfondir vos connaissances en histoire, politique, diététique, technique ou encore en jardinage et cuisine ? Voici les chroniques de plusieurs ouvrages que nous vous avons conseillé tout au long de l’année. Parce qu’ils vous ont plu, pourquoi ne pas les mettre sous le sapin le soir de Noël ?

Avec « Je ferais bien une soupe », un guide qui vient de paraître aux éditions Terre Vivante, offrez de quoi concocter des recettes originales de soupes pour toutes les saisons.

On quitte la cuisine, direction les jardins…partagés en ville ! Pour tout savoir sur ces lieux verts qui créent du lien social entre habitants d’un même immeuble ou d’un même quartier, découvrez « Jardins collectifs urbain», de Cyrielle Den Hartigh, éditions Educagri, 25 euros.  Enfin, pour ceux et celles qui se préoccupent de la performance énergétique de leur maison, « Bâtiments performants » est paru récemment aux éditions Terre Vivante. Co-écrit par Philippe Bovet et Olivier Sidler, deux spécialistes de l’éco-habitat, il propose un éclairage sur la construction et la rénovation énergétique des bâtiments en France, à l’aide de nombreux exemples. Un cadeau utile, aussi bien pour les grands chantiers que les petits travaux ! « Bâtiments performants », Editions Terre Vivante, 141 pages, 20 euros.

 

A vous de jouer dans la ZAD

 

Vous souhaitez offrir un jeu à la fois ludique et engagé ? Le jeu de société « Zone à défendre » imaginé par des citoyens impliqués dans la lutte contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes est fait pour vous. Entrez dans la partie en incarnant un ou une « zadiste » et défendez seul ou à cinq, des terres agricoles sauvages et l’idéal d’un monde de simplicité et de partage. Stoppez les bulldozzer, construisez des cabanes, cultivez vos légumes et mobilisez-vous ! La répression est sans pitié… Pour passer commande, rendez-vous sur le site du jeu de société. A partir de 28 euros.

 

C’est moi qui l’ait fait !

 

Enfin, puisque Noël est avant tout un moment de partage et de générosité, rien ne fera plus plaisir que de recevoir un cadeau fait par vous-même. A vos aiguilles ! Lancez-vous dans la confection de gants en laine. Les débutant(es) se contenteront d’écharpe ou de plaid. Si il vous reste de la laine, fabriquez des bijoux et ajoutez-y des perles ou des graines.

Pour les plus gourmands, reste des cadeaux à croquer aussi beaux que bons. Découvrez des recettes faciles et bio sur : « je crée mes cadeaux gourmands » de Marie Chioca et Delphine Paslin, Ed. Terre Vivante 96pp, 12 euros.

Adeptes du Do It Yourself, revêtez la blouse blanche ! Confectionnez vous-même une huile parfumée, une crème démaquillante, ou encore un savons aux huiles essentielles. Atout numéro 1 de ces remèdes naturels ? La personne a qui vous l’offrez risque de penser à vous à chaque fois qu’elle s’embaumera de l’huile ou de la crème… Pour devenir un(e) vrai(e) pro du cosmétique bio et fait maison, on se retrouve sur www.mycosmétik.fr

 

Aux petits soins pour nos hommes…

 

Enfin, l’idée d’un produit naturel vous séduit, mais le fait d’avoir à le confectionner vous décourage…Pas de panique, à Mellac (29), une boutique de produits biologiques au masculin vient d’ouvrir ses portes. Parce que les hommes ont aussi droit à leurs cosmétiques, autant leur offrir ce qu’il y a de meilleur et de local. Crèmes hydratantes sans colorant ni parfum de synthèse, après rasage sans paraben ni silicone, savons non testés sur les animaux, le tout dans un emballage réduit et biodégradable… Pour en savoir plus, et passer commande, rendez-vous sur Bio’Om Cosmetics.