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WattApp, l’appli pour tout savoir sur la production et la consommation d’électricité au Mené

Au Mené, dans les Côtes-D’Armor, on produit des énergies renouvelables depuis des années, dans une démarche de « Territoire à Energie Positive ». C’est dans cet esprit qu’a été lancée l’application pour téléphone mobile WattApp. Elle permet de visualiser en temps réel la production d’énergie renouvelable et la consommation locale sur le territoire du Mené. Une première en France.

Habitants du Mené, et d’ailleurs, envie de tout savoir sur la consommation et la production énergétique de votre territoire ? Alors l’application WattApp est faite pour vous. Disponible sur Androïd et IOS (pour les téléphones Apple), elle permet de comparer en temps réel la production et la consommation électrique du territoire du Mené, commune nouvelle depuis 2016, qui est née de la fusion des communes de Langourla, Collinée, Le Gouray, Saint-Gouéno, Plessala, Saint-Jacut-du-Mené et Saint-Gilles-Du-Mené. Un territoire qui est engagé depuis 2005 dans une démarche Tepos (Territoire à Energie Positive) et sur lequel les acteurs locaux, notamment les agriculteurs, se sont mobilisés depuis les années 90 pour la mise en place de projets autour de l’énergie. Ainsi, une usine de méthanisation, Geotexia, a vu le jour en 2011. Une huilerie de colza, Menergol, a été créée pour alimenter les tracteurs du territoire. Des citoyens ont investi dans des parcs éoliens. Une chaufferie bois alimentant les bâtiments communaux a été installée.

Concrètement, l’application Wattman, qui a été développée en partenariat avec Enedis (ex Erdf), mesure la production électrique du territoire, qui correspond à la somme des productions électriques issues de l’usine de méthanisation Geotexia, des parcs éoliens de La Lande et du Plessis Vert, et des panneaux photovoltaïques installés sur le territoire. La consommation électrique mesurée par WattApp est celle des ménages, commerces et agriculteurs du territoire. L’abattoir de Kermené, l’un des plus grands d’Europe, présent sur le territoire, n’a cependant pas été pris en compte dans les calculs, car induisant une sur-représentation de l’industrie sur le territoire. Le but, avec la mise en place de l’application est de sensibiliser les habitants à l’utilisation des énergies renouvelables présentes sur le territoire, et de montrer aussi quel est l’impact de la consommation électrique locale. L’application offre aussi la possibilité de recevoir des notifications afin d’adopter son comportement suivant les moments où la consommation électrique est forte, et où la production énergétique peut être plus faible. Lancée pour la première fois en France au Mené, l’application WattApp devrait également être mise en place sur un autre territoire, d’une tout autre dimension et densité de population, d’ici quelques semaines  : Lyon !




Le Tro Breizh du Collectif des Festivals

Le Collectif des festivals entame un Tour de Bretagne à la rencontre des organisateurs de manifestations culturelles en Bretagne pour présenter ses nouvelles missions.
Après 10 ans d’expérience auprès de ses adhérents, le Collectif des festivals accompagne désormais toutes les manifestations culturelles de Bretagne vers plus de responsabilité sociale et environnementale. Le Collectif propose ainsi des ressources pratiques, des temps d’échanges et de formation, et des diagnostics développement durable personnalisés.
Ces services sont gratuits et ouverts à tous les organisateurs d’événements culturels en Bretagne, quelle que soit leur esthétique artistique, leur taille ou le statut juridique de la structure porteuse.
Afin de présenter ces nouvelles modalités d’accompagnement, le Collectif convie les organisateurs de manifestations à des temps d’information conviviaux – petits déjeuners et apéro – dans 7 villes de la région
– Rennes, le 26 janvier, 9h-10h30, au 4 Bis, 4Bis Cours des Alliés
– Lannion, le 26 janvier, 18h-19h30, à la Maison du Département, 13 Bd Louis Guilloux
– Saint Brieuc, le 27 janvier, 9h-10h30, à la Maison des Sports, 18 rue Pierre de Coubertin
– Quimper, le 30 janvier, 18h-19h30, à l’Espace associatif, 53 impasse de l’Odet
– Brest, le 31 janvier, 9h-10h30, au Vauban, 17 avenue Georges Clémenceau
– Vannes (Saint-Avé), le 6 février, 18h-19h30, à l’Echonova, 1 rue Léon Griffon
– Lorient, le 7 février, 9h-10h30, aux Studios MAPL, 2 rue Jean Le Coutaller

Inscription en ligne : https://framadate.org/quTz3ayZoCyYWRDA
ou auprès de Cécile Talon : 02 99 84 26 13 / cecile.talon@lecollectifdesfestivals.org

 




Vidéo. Trois initiatives de transition en Bretagne

Le week-end des 8 et 9 octobre se déroulait le traditionnel salon Ille-Et-Bio à Guichen, près de Rennes. Dans le cadre de cette vingt-cinquième édition se tenait également pour la deuxième fois un « forum des transitions », baptisé « Trans’Ille et Bio ». Au programme : des temps de réflexion et d’échange animés, afin de réfléchir à la mise en place d’une dynamique des transitions en Bretagne. Retour en vidéo sur ce forum, avec cette fois le témoignage de trois initiatives de transitions locales !


Vidéo2 Ille et Bio par ecobretons




Concours photo/vidéo sur l’eau

Concours Eco-bretons

« Eaux des terres – Eaux des mers »

Lycéens et étudiants des lycées agricoles bretons : A vos photos et vidéos !

Partez à la découverte de la ressource Eau des territoires de Bretagne et de ceux qui la préservent

Avec son site internet www.eco-bretons.info, l’association Eco-Bretons (basée dans le Pays de Morlaix) est le premier média consacré au développement durable et aux transitions en Bretagne. 25 000 personnes consultent chaque mois nos informations écrites, sonores et vidéos.

Notre site comprend également un volet « participatif », avec la publication régulière de « Plumes Citoyennes » : celles de particuliers, associations, collectifs, lycéens et étudiants, entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire… qui ont envie de faire partager des initiatives qui ont du sens pour le développement durable et les transitions de nos territoires.

Ces « Plumes citoyennes » s’expriment sous forme écrite, mais aussi audio, photoreportage ou encore croquis. Notre site permet de laisser à chacun la possibilité de s’approprier son sujet et d’imaginer un mode d’expression qui lui corresponde le mieux.

Concours Eco-bretons « Eaux des terres – Eaux des mers »

Lycéens et étudiants des lycées agricoles bretons : A vos photos et vidéos !

La préservation de la ressource en eau – notamment la préservation et la reconquête de sa qualité – constitue un enjeu majeur pour tous les acteurs de notre région. Particulièrement conscients de ces enjeux écologiques et économiques, les lycées agricoles ont à coeur de former en ce sens les jeunes citoyens apprenants.

Forts de notre dimension participative qui se développe d’année en année, nous lançons un projet pour lequel nous sollicitons tout particulièrement le regard sensible de ces jeunes citoyens, et qui se déclinera tant sur notre site que sous la forme d’un recueil- DVD de « Plumes Citoyennes » vidéo ou photo.

Notre but est d’inciter les lycéens et étudiants des lycées agricoles bretons à partir à la découverte de la ressource Eau et à la rencontre des acteurs de sa préservation, via la photo et la vidéo. Une attention particulière est portée aux sujets traitant des liens entre eaux des terres et eaux des mers.

Il peut concerner une classe entière, ou bien une seule partie de la classe, voire un groupe sur l’établissement (club photo, journal du lycée…), encadrés par un ou plusieurs enseignants. Le projet est également ouvert aux jeunes qui souhaitent participer à titre individuel.

Il comprend deux catégories : les « plumes citoyennes photos » et les « plumes citoyennes vidéos », avec, pour chacune de ces catégories, deux sous-catégories, « groupes » et « individuels ».

Chaque groupe ou individuel participant verra sa production publiée sur le site www.eco-bretons.info, sur une page spécifique. Les vidéos seront également compilées sur un DVD qui sera remis à chaque groupe ou individuel participants, afin de constituer un document de sensibilisation pérenne sur l’eau.

Il n’y a pas de longueur imposée pour les vidéos, de même que pour les reportages photos.

Les productions devront être envoyées pour le 1er mai dernier délai à Eco-Bretons.

Les modalités d’envoi seront précisées ultérieurement aux participants.

L’équipe d’Eco-Bretons accompagnera les participants et pourra se rendre dans les lycées à la demande des enseignants ou des élèves.

Afin de récompenser les participants les plus investis et les plus talentueux, un jury constitué de professionnels de la vidéo, de la photo, et d’acteurs du monde de l’eau se réunira pour décerner des prix.

La remise des récompenses aura lieu début juin 2017, lors de la Semaine du Développement Durable, afin de faire de ce moment une opération événementielle symbolique autour de la préservation de l’eau.

Pour plus d’infos, n’hésitez pas à nous contacter à : info@eco-bretons.info

ou au 09 81 92 98 60.




De A à Z. Faites votre beurre végan !

Plus de beurre à la maison ? L’occasion idéale pour fabriquer votre propre beurre végétal ! Très facile et originale, une fois les ingrédients dans le placard, vous ne pourrez plus vous en passez.

Ingrédient :

  • 125g d’huile de noix de coco

  • 125g d’huile de tournesol

  • 60g de lait végétal

  • 1 filet de citron

  • 1 pincée de sel

Préparation :

Bien mélanger tous les ingrédients et mettre au frigo.

Astuce : pour plus de goût, ajoutez une gousse d’ail et une cuillère à café de poudre d’oignon.




VegOresto, où manger végétalien en deux clics ?

Cet article a été écrit par Léa Esmery et initialement publié par kaizen-magazine.com.

« VegOresto, manger vegan au restaurant ». Les petits macarons comportant cette inscription fleurissent petit à petit sur les devantures des restaurants. Dans la France entière, les restaurateurs qui acceptent de végétaliser leur menu se font recenser gratuitement depuis un an par VegOresto. Le but, proposer aux internautes un panel de restaurants situés à deux pas de chez eux où ils peuvent bénéficier d’au moins un menu (entrée, plat, dessert) 100 % végétal.

Bérénice Riaux, en charge de la coordination nationale de VegOresto, nous parle de cette belle initiative.

Qu’est-ce que VegOresto ? Quel est le but recherché ?

Le but de VegOresto est de démocratiser la cuisine végétale dans la restauration française. De rendre visible les offres véganes qui sont proposées par ces restaurants. Et puis, indirectement, il s’agit de casser les idées reçues sur la cuisine sans viande, car il y a des gens qui ont encore une image faussée de la gastronomie végane. D’ailleurs, quand VegOresto démarche les chefs de cuisine, on leur dit que ça n’est pas les 3 ou 4 % de véganes ou de végétariens qui vont venir manger leur menu, mais bien leur clientèle omnivore et/ou flexitarienne.

Qu’est-ce qui vous a inspiré cette idée ?

On constatait que dans la restauration dite traditionnelle en France, il y avait peu d’alternatives à la viande et au poisson. Alors qu’à l’étranger, c’est quelque chose qui est commun. C’est aussi lié aux activités d’origine de L214. C’est-à-dire révéler ce qu’il se passe dans les élevages et dans les abattoirs en France. On s’est rendu compte que les gens étaient choqués et avaient envie, pour la plupart, d’agir en consommant moins ou, pour d’autres, en arrêtant complètement de manger les animaux.

Mais lorsque l’on sort de chez soi, il n’y a pas d’alternatives. On se retrouve alors avec une population de plus en plus grande aujourd’hui qui se dit flexitarienne, sauf qu’en dehors de chez elle, elle n’a plus cette possibilité. VegOresto c’est donc aussi bien pour les végétariens et les véganes qui ont envie d’aller au restaurant comme tout le monde… Que pour tout ce pan de la population qui végétalise son assiette.

Comment cette initiative a-t-elle débuté ?

Au départ c’était des bénévoles, appelés ambassadeurs VegOresto, qui allaient sonner aux portes des restaurateurs pour leur lancer un défi : demander au chef des cuisines de servir pour une soirée seulement un repas 100 % végétal pour des convives venant de tous les horizons. À l’issue de la soirée de découverte, on envoie un questionnaire de satisfaction anonyme aux convives et on génère un compte rendu, ainsi qu’une prise de rendez-vous avec le chef pour lui proposer de rendre pérenne ce menu.

Ça a commencé aussi avec le référencement des restaurants véganes, et des restaurants végétariens avec une offre végane. Les restaurateurs viennent soit spontanément vers nous, soit grâce à des petites cartes que L214 diffuse via sa boutique en ligne avec écrit dessus : « Merci beaucoup de m’avoir servi un plat végane, faites-vous référencer gratuitement sur le site VegOresto.fr ». Et comme on a beaucoup de personnes qui suivent L214 sur les réseaux sociaux, ils commandent ces petites cartes gratuites et ils les déposent, comme des graines, lorsqu’ils vont au restaurant et que le chef a fait l’effort de leur proposer un menu végane.

Et en chiffres, ça donne quoi ?

Depuis le 1er janvier 2015, les restaurateurs ont servi 6 500 repas véganes à travers les soirées de découverte dans le cadre des défis VegOresto lancés aux chefs. Nous avons, ainsi, organisé plus de 210 soirées de découverte depuis janvier 2015. 409 restaurants se sont engagés auprès de VegOresto sur toute la France, dont quatre chaînes : Cojean, EXKi, Pizza Papa dans le sud de la France et Pizza Pit. Sinon, il s’agit principalement de tables d’hôtes, de restaurants, des snacking, mais on a aussi quelques hôtels qui ont un room service.

Quand on est restaurateur, que faut-il faire pour être recensé sur le site ?

On a décidé de faire signer une charte aux restaurateurs qui constitue un engagement de leur part. Cette charte ils la signe soit sur papier, comme un contrat classique, soit en ligne. Là où il y a des équipes d’ambassadeurs, ils sont démarchés physiquement. Ensuite, on les rend visible sur nos différents réseaux : site Internet, page Facebook, version mobile du site Internet et bientôt une application. Ils s’engagent pour une durée d’un an en tacite reconduction et doivent dès lors proposer de manière quotidienne, comme leurs autres offres non véganes, un menu totalement végétal.

En général ils nous contactent par mail ou par téléphone. Et ils nous demandent « comment je fais ? », « qu’est-ce que vous demandez exactement ? », « est-ce qu’il faut que ce soit aussi l’entrée et le dessert ? », « est-ce que c’est payant ? ». Et puis parfois, « est-ce que vous avez des idées ? ». C’est pour ça qu’on a aussi sur le site des astuces pour savoir comment cuisiner sans œufs et sans produits laitiers. Du coup, on a beaucoup de chefs qui s’amusent avec cette offre-là. Et l’un d’entre eux me disait dernièrement que c’était là-dessus qu’il avait le plus de propositions de la part de son staff de cuisine. Donc c’est très drôle !

Comment les restaurateurs ont-ils accueilli cette initiative ?

On a généralement un accueil très positif, on a deux restaurateurs sur trois qui signent la charte VegOresto à l’issue d’une soirée de découverte. Et quand on a affaire à des chefs qui font du « fait maison », qui changent régulièrement de menu, qui ont une vraie réflexion par rapport à ce qu’ils servent et bien là on sent qu’ils s’éclatent. Parce que jusqu’ici ils avaient des demandes, mais ils ne connaissaient pas d’organisme qui puisse valoriser cette offre-là.

Et donc le fait de mettre le macaron sur la devanture, puisque chaque restaurant charté se voit offert la possibilité d’apposer un petit macaron « VegOresto, manger vegan au restaurant », et d’être visible sur un site Internet ça leur permet de se sentir soutenu. Sachant que l’on a entre 18 000 et 20 000 utilisateurs par mois, et que dans les villes moyennes il y a beaucoup de bouche-à-oreille.

Quels sont les moyens de contrôle mis en place ?

On a deux moyens de contrôle principaux. Là où il y a des ambassadeurs bénévoles, les restaurants sont contrôlés de façon trimestrielle. Certains y vont tous les quatre, cinq mois, d’autres plus fréquemment. Sur le site Internet, il y a une partie commentaires : sur chaque fiche de restaurant, chacun peut laisser un avis sans avoir besoin de créer un compte. Cela nous permet d’identifier les problèmes, et de les régler puisque ces commentaires sont soumis à modération et à traitement.

Comment fonctionne VégOresto ?

Il y a un réseau d’ambassadeurs bénévoles VegOresto réparti sur trente villes en France : des petites, des moyennes et des grandes villes. On a pu constater une progression constante au niveau du nombre d’équipes. Nous en compterons, ainsi, trois de plus d’ici la rentrée. Ces équipes d’ambassadeurs sont constituées de deux, trois ou quatre personnes qui vont démarcher les restaurateurs qu’ils connaissent, et qui ne proposent pas d’offre végane, pour leur lancer un défi VegOresto. Référencer l’établissement des chefs qui le souhaitent, et faire le suivi bien évidemment.

En tout on a quatre-vingt personnes sur toute la France, que des bénévoles. Beaucoup sont militants pour L214, mais pas que. Il y a aussi des gens qui ne militaient pas avant et pour qui la campagne VegOresto a permis de s’engager de façon moins frontale, disons. Au niveau national, pour tout ce qui est du suivi, de la coordination avec ces équipes d’ambassadeurs, la modération des commentaires, l’animation des réseaux, répondre aux restaurants qui nous appellent et qui nous écrivent, démarcher les restaurants qui nous ont été signalés par les internautes : on est deux personnes.

Pour aller plus loin

www.vegoresto.fr