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Traon Nevez, un site qui incite !

Grâce aux animations organisées par les BTS GPN du 27 avril 2017, nous avons pu découvrir le site de Traon Nevez, au Dourduff-en-Mer, sur la commune de Plouezoc’h. Un site de rencontre, de sensibilisation à la nature entre terre et mer géré par l’association Traon Nevez et propriété de la Fondation Massé-Trévidy.

Traon Névez est un ancien manoir qui aurait appartenu à la famille Ponthus Tuonévez vers 1445 et qui a été rattaché au 19e siècle au château de Trodibon. Il devient laverie du château puis ferme. S’étendant sur cinq hectares, le site de Traon Nevez est en pleine résurrection depuis 2001. Avec son jardin potager original, ses bois et ses lieux d’expositions, il est propice à de multiples animations. Ce théâtre naturel de verdure invite les visiteurs à se ressourcer. Il est aujourd’hui un lieu de partage humain et social. Cet espace, niché au cœur de la nature, entre terre et mer, est un lieu idéal pour sensibiliser ses utilisateurs et visiteurs à l’écologie.

Différents loisirs à pratiquer

De nombreuses activités peuvent être réalisées tout au long de l’année à Traon Nevez. Le festival « On n’est pas bien là ? » se déroulera notamment sur ce site. Le marché de Noël du Dourduff-en-Mer, événement gratuit, s’y organise au mois de décembre. Traon Nevez est mis à disposition d’artistes en résidence. Des sculpteurs, des peintres et des céramistes y exposent ainsi leurs œuvres. Des chanteurs ainsi que des musiciens peuvent s’y produire sur scène. Le site permet aux personnes en démarche d’insertion de gagner un peu d’argent grâce à la restauration proposée sur place. De la bière locale, de la soupe des Incroyables comestibles, des tartes salées, des desserts de tous genres et du miel du Dourduff y sont réalisés pour les gourmands visitant le site. Démonstrations d’élagage, vannerie, couture, poterie, la création d’objets de décoration ( lampes ) sont des activités pouvant s’exercer au sein de Traon Nevez. Le lycée agricole de Suscinio peut aussi proposer des animations dans ce milieu comme ce fut le cas le 27 avril 2017 où des BTS GPN ont travaillé sur la thématique de l’eau. Différents parcours étaient proposés à des classes primaires du Pays de Morlaix venues découvrir les oiseaux et les poissons migrateurs et de nombreux ateliers autour de la biodiversité.

Un milieu hors du commun

De plus, ce site possède un cadre agréable, apaisant, au milieu des bois, mais qui peut s’avérer mystérieux du fait de ces monuments remarquables notamment la fontaine et le lavoir desquels découlent de nombreux mythes et légendes. Les lavandières de nuit sont des créatures qui hanteraient les lavoirs à la tombée de la nuit. Les ondines et Mélusine sont des êtres fantastiques se trouvant près des cours d’eau et des fontaines.

Pour aller plus loin :

Deux jours d’animations sur le thème de l’eau




Traon Nevez : Des étudiants font la joie de nombreux écoliers

Le 27 avril, des étudiants de BTS GPN de Suscinio ont organisé un événement autour de la biodiversité et de l’eau sur le site de Traon Nevez. Des écoliers de cycle 1 et 2 ont été invités à découvrir ces animations avec les encadrants, sur toute une demi journée. De nombreux acteurs locaux étaient présents.

Les étudiants de Suscinio ont organisé des activités pour les classes de CP à CM2 environnantes afin qu’ils découvrent les mystères de la biodiversité et de l’eau. Plusieurs thèmes ont été abordés, comme les lavoirs d’hier et d’aujourd’hui, les contes et légendes de la région, ou encore les usages de l’eau…

Des étudiants motivés

Cet événement a été organisé sur le site de Traon Nevez, près du Dourduff en Mer. Cette action sera notée et comptera dans la moyenne de leur CCF (contrôle en cours de formation). Les étudiants se préparent pour la plupart pour leurs futurs métiers comme, par exemple, la profession d’animateur ou de garde-forestier. D’autres acteurs étaient présents aujourd’hui, comme Albert Thomas, le vice-président de l’association Traon Nevez, qui a mis son sîte à disposition des élèves de Suscinio pour présenter leurs animations.

« L’échange était bénéfique car le lycée et ses BTS profitaient de l’espace mis à disposition, et pour moi, la pub qu’ont fait les étudiants lui servent à faire connaître les lieux au public » explique Albert Thomas.

Il y avait également deux intervenants du Syndicat mixte de l’eau du Trégor. Ils étaient là pour expliquer le rôle de l’association et présenter une maquette du cycle naturel de l’eau sur le bassin versant du territoire, sans tous les obstacles présentés par les activités humaines. Ils ont ainsi démontré que la commune de Morlaix est inondable. Ils ont aussi expliqué que les animations autour de l’eau servent à sensibiliser les publics et qu’il est indispensable de limiter les flux d’azote, pour améliorer la qualité de l’eau, rivière et mer. 

Un public de tous âges

Près d’une centaine d’élèves de cycle 1 et 2 sont venus pour une demi-journée afin de découvrir les animations mises en places par les GPN de Suscinio. Certains d’entre eux ont eu le courage de venir à vélo depuis Taulé. La plupart des enfants ont été captivés par les activités et en garderont de bons souvenirs.

Ecrit par Maxime Bodilis, Gaétan Troadec, Léo Lambert,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.




Un agriculteur engagé : Guy Tocquer

Ce film a été réalisé à Plouegat-Guerrand au gaec saint Laurent par les 1er STAV (science technologique de l’agronomie et du vivant) au lycée agricole Suscinio. Nous avons choisi la problématique  des algues vertes lors d’un stage en développement durable. L’éleveur et un representant du syndicat  mixte du Trégor nous ont montré comment, à l’échelle humaine, nous pouvons diminuer la prolifération des algues vertes .

Réalisé par Chloé LABAT, Laure FAVE et Adrien TANNEAU,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.




Gaec de Saint-Laurent.  Une exploitation encadrée

Le 27 avril 2017, les élèves de 1°STAV option production du lycée de Suscinio de Morlaix se sont rendus au Gaec de Saint-Laurent à Plouégat-Guerrand. L’aspect « gagnant-gagnant » a souvent été souligné aux élèves suscitant un intérêt notable tout au long de l’après-midi.

Les élèves venus du Lycée agricole de Suscinio de Ploujean, situé à quelques minutes du centre-ville de Morlaix, ont rencontré un technicien du Syndicat mixte de l’eau du Trégor, ainsi que Guy Tocquer et son fils Gilles, en Gaec depuis 2012. Les apprentis agriculteurs ont visité l’installation de monsieur Tocquer qui a vu le jour en 1982. Depuis 2012, son fils Gilles s’est associé à ses côtés sous le statut d’un Gaec. Les deux associés ont pu agrandir leur exploitation en bénéficiant d’une reprise de terre faisant passer leurs SAU (surface agricole utile) de 42 à 59 hectares. L’exploitation est basée sur un système intensif, ce qui a eu le don de surprendre certains jeunes qui pensaient que le syndicat mixte avait une facette « écolo ».

Un système réfléchi et intensif 

Les deux éleveurs possèdent environ 70 vaches de race Prim’Holstein et ont une production annuelle de 600 000 litres de lait, ce qui fait une moyenne de 9500 litres par bête. Certes cette production est très élevée, mais ce qui prime pour le syndicat, c’est d’apporter un accompagnement spécialisé à chaque structure. Peu importe le système, qu’il soit extensif ou intensif. Nous pouvons parler d’un système réfléchi, car le mot d’ordre du syndicat est l’aspect « gagnant-gagnant ».

Une agriculture encadrée, n’est ce pas une solution durable pour résoudre les problèmes de pollutions des eaux ?


Les élèves de Suscinio en compagnie du technicien du Syndicat mixte et de Gilles et Guy Tocquer sur l’exploitation

Les éleveurs comme le Syndicat s’y retrouvent 

Cela permet de rester à 170 unités organiques par vaches au lieu de 140 s’ils n’adhéraient pas au syndicat.

En effet, un technicien ayant un très bon niveau en agronomie les conseille et leur permet de réduire leur consommation en engrais minéraux, mais aussi d’adapter les rotations, de bénéficier d’aménagements tels que les buvettes de prairie, de ponts de prairie et ce qui apporte au syndicat une préservation des eaux et des berges.

Guy Tocquer a adhéré au Syndicat mixte du Trégor en 2007.

Aujourd’hui les trois-quarts des agriculteurs de Plouégat-Guerrand ont adhéré car leurs exploitations sont situées sur le bassin versant du Douron.


Buvette de prairie mise en place dans une prairie de l’exploitation par le Syndicat mixte du Trégor

Des plates-formes pétrolières aux prairies de Plouégat-Guerrand 

Gilles Tocquer a confié à un petit groupe d’élèves que durant sa jeunesse il éprouvait une forme de rejet du monde agricole à force de voir son père trimer sans relâche pour « pas grand-chose ». Dans leur voisinage il n’y avait pas moins de 17 fermes là où il n’y a désormais plus que la leur. A l’époque il a donc choisi de s’orienter vers une voie générale et de s’éloigner de l’agriculture. Il a fait un Bac S puis s’est ensuite dirigé vers un IUT mesures physiques avant d’entamer sa carrière professionnelle en tant que technicien sur des plates-formes pétrolières en Afrique. Avec le départ de sa mère en retraite en 2012, et suite aux améliorations réalisées par son père sur l’exploitation, il à décidé de revenir « aux sources » et de s’installer avec son père.

Ecrit par Aurélien Paillardon, Nico Faou, Evan P. et Lucas Briant,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.




Traon Nevez : Deux jours d’animations sur le thème de l’eau

Le jeudi 27 et le vendredi 28 avril, des BTSA Gestion et Protection de la Nature du Lycée agricole de Suscinio ont mis en place des animations à Traon Nevez. Ces activités ludiques étaient destinées aux élèves d’écoles primaires des alentours de Morlaix afin de les sensibiliser à l’importance de la préservation des milieux naturels et de leur biodiversité.

À l’aide de l’ULAMIR-CPIE et du Syndicat Mixte de l’eau du Trégor, les BTS de Suscinio ont proposé des animations autour de différents thèmes aux élèves des écoles primaires de Morlaix. Le premier jour, la classe de BTS1A s’est divisée en plusieurs groupes de 2 ou 3 étudiants, chacun présentant un atelier spécifique.

Le 2ème jour, c’était au tour des étudiants de la classe BTS1B d’animer la journée.

Des parcours ludiques

Des étudiants proposaient des jeux pédagogiques. Ils invitaient les élèves à pêcher de petits animaux dans une mare d’eau douce pour les identifier et montrer l’importance biologique du milieu.

Un autre groupe présentait le parcours des poissons migrateurs. Il proposait une histoire, puis un jeu symbolisant la remonté des rivières par les saumons et les truites. Des enfants jouaient le rôle des poissons ; ils devaient courir en évitant les obstacles (rochers, prédateurs et pêcheurs).

Une équipe d’animateurs avait étendu un drap sur le sable au bord de la mer, les élèves étaient invités à poser des coquillages qu’ils venaient de récolter sur la plage. Le but était de les identifier. Les BTS leur ont montré des images d’animaux vivant dans la mer et le sable et leur on expliqué le mode de vie des espèces littorales.

Enfin, une joyeuse troupe de BTS proposait une animation sur les oiseaux migrateurs. Equipée de trois longuevues et cinq paires de jumelles, ils ont fait découvrir aux enfants les oiseaux du bord de mer. Les élèves ont appris à les reconnaître en reliant des photos à leur nom.

Des contes fantastiques

Des animateurs GPN contaient des mythes et légendes qu’ils avaient réécrits à leur manière en y rajoutant des créatures issues de la mythologie bretonne tout en se déguisant.

A la quête du Graal dans la forêt, des enfants devenaient les nouveaux chevaliers de la table ronde, tandis que d’autres suivaient l’histoire d’un peuple enfermé dans un petit lavoir, ces derniers tentaient de le délivrer en répondant à des questions sur le thème de la nature.

Les animations ont été menées à bien par les BTS GPN. En effet, ils ont réussi à concilier amusement et pédagogie, en sensibilisant le public scolaire à l’importance de préserver le littoral. Ce fût un bon entraînement à l’animation pour les étudiants de Suscinio

écrit par Matis, Maxime et Florian,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.




Réchauffement climatique et bassin Loire-Bretagne : un plan d’adaptation et une consultation

Lors du Carrefour des Gestions Locales de l’Eau qui s’est déroulé à Rennes les 25 et 26 janvier, l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne a présenté un plan d’adaptation au changement climatique dans le bassin Loire-Bretagne. Objectif : sensibiliser et inciter à agir pour les années à venir. Il va être soumis à consultation jusqu’au 15 avril 2017.

Le réchauffement climatique est déjà à l’œuvre dans le monde, mais aussi dans le bassin Loire-Bretagne. On estime ainsi que la température de l’eau de la Loire a augmenté de un degré ces dernières années, et l’on s’attend à ce qu’elle progresse d’encore un ou deux degrés dans les années à venir. C’est dans cette perspective, afin de s’adapter aux mieux à cette situation nouvelle, que le Comité de Bassin Loire-Bretagne a lancé la construction d’un Plan d’Adaptation du Bassin au Changement Climatique. Un plan qui ne se substituera pas au Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) actuel, qui comprend déjà des mesures liées à l’adaptation au changement climatique et à l’anticipation de ses effets. Il s’agit ici d’un plan qui est non-réglementaire, instauré de façon volontaire, et qui se veut « une initiative pour mobilier les acteurs sur le territoire », selon Martin Guitton, directeur de l’Agence Loire-Bretagne. Il s’inspire du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique, et intègre des travaux menés aussi bien dans le cadre du Sdage que dans le cadre du Plan de Gestion des Risques d’Inondations sur le bassin, des Schémas Régionaux Climat-Air -Energie ou des Plans Climat Energie Territoriaux (PCET).

Concrètement, le Plan d’Adaptation du Bassin au Changement Climatique propose dans un premier temps de faire un diagnostic pour évaluer la vulnérabilité des territoires du bassin, selon quatre points de vue : disponibilité en eau, bilan hydrique des sols à la fin de l’été, biodiversité des milieux aquatique et capacité d’autoépuration des milieux aquatiques. Suite à ce diagnostic, le Comité de Bassin pourra proposer des exemples d’actions, selon cinq grand axes : qualité de l’eau, milieu aquatique et biodiversité, quantité d’eau, inondations et submersions marines, et gouvernance. « Le but est qu’on arrive à des actions faites « sans regret » et à éviter toute « maladaptation » », selon Joël Pelicot, Président de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne. Ce plan va être soumis à une consultation, afin de le co-construire avec les acteurs de l’eau. Celle-ci, qui a débuté le 15 janvier, s’achèvera le 15 avril 2017. Chacun pourra y apporter sa contribution via un site internet dédié.

Pour aller plus loin

http://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home/des-eaux-en-bon-etat/sadapter-au-changement-climatiqu.html