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Forum des usages coopératifs, en chemin vers la coopération !

Le forum des usages coopératifs et les chemins de la coopération seront symboliquement lancé le mercredi 8 juillet en ligne. Pas de rencontre physique pour cette fois mais une mise en perspective du thème de la convergence des transitions et ses différentes approches. A découvrir ici et rendez-vous le mercredi 8 juillet, 10 h !

A notre grand regret, le contexte sanitaire ne permet pas à la Ville de Brest et ses partenaires d’accueillir physiquement à Brest, début juillet 2020, les participants du forum des usages coopératifs. Un peu de patience nous sera nécessaire pour retrouver la convivialité de ces rencontres.

Dans le contexte de crise covid-19, le thème de la Convergence des transitions est particulièrement d’actualité et porteur de solutions. Pour nourrir la réflexion d’après crise et sans attendre 2021, les organisateurs du forum ont décidé de maintenir le mercredi 8 juillet 2020, un évènement symbolique du forum avec une conférence inaugurale et le lancement des « chemins de la coopération ». Compte tenu du second tour des élections municipales de ce dimanche 28 juin 2020, cette nouvelle perspective sera présentée aux élus nouvellement nommés et devra recevoir leur validation.

Avec les chemins de la coopération, il s’agit de créer une dynamique de coopération et de partage. Dans l’esprit du Forum des usages coopératifs, espace de rencontre, cette proposition vise à relier et mettre en communs initiatives, réflexions autour des thèmes des sessions : convergence des transitions, coopérations ouvertes pour la santé, l’éducation, les lowtech, l’inclusion sociale et numérique, les Fabcities, les circuits courts et l’autonomie alimentaire, le climat et la biodiversité…

Trop souvent éclatés dans nos territoires ou nos réseaux thématiques nous avons besoin d’inventer des formes de coopération ouverte qui contribuent à un monde vivable et désirable pour reprendre les termes de l’appel de Co-construire à Tournai.

Nous proposons d’utiliser pour cela le wiki du Forum qui sera adapté pour accueillir cette écriture ouverte.

Pour lancer cette proposition et les « Chemins de la coopération », une conférence est proposée ce mercredi 8 juillet (10 h) date initiale de la 9e édition du forum des usages coopératifs

Une conférence de Catherine Dufour, la Ville de Science-fiction

Catherine Dufour, auteure de Science-fiction, mais aussi ingénieure informatique, nous fait le plaisir d’une conférence qu’elle tiendra en ligne. Prise de hauteur et grande bouffée d’air garanties sur le thème de « la ville de Science-fiction : de la ville monstre à la ville douce ».

Cette conférence est gratuite et ouverte à toutes et tous.

S’inscrire à la conférence en ligne de Catherine Dufour du 8 juillet

Le 8 juillet sera également l’occasion de vous présenter les « chemins de la coopération » et les thèmes que nous vous proposons d’explorer, d’enrichir tout au long de l’année.

L’action des makers français contre le coronavirus

A 14h, ce 8 juillet, sur le thème « santé ouverte » se tiendra également, une conférence en ligne intitulée : « L’action des makers français contre le coronavirus » avec l’appui du Réseau Français des Fablabs, et de covid-initiatives. En savoir plus

Dans le détail :

En chemin vers… La convergence des Transitions : partage, entraide et coopération

Face aux défis d’un monde en péril, de plus en plus de personnes, de groupes s’organisent pour préparer un futur solidaire et durable. Comment favoriser le croisement des initiatives, développer une culture du partage, de la documentation et de l’entraide. Comment inventer la compostabilité, la permaculture de nos projets et initiatives pour qu’ils vivent au-delà de nous-mêmes. Comment réinventer des usages moins consommateur du numérique ? Comment relier transition écologique, numérique, alimentaire etc …
Mettons-nous en chemin dès le 8 juillet 2020 pour partager, échanger autour de thèmes qui nous donnent envies d’espérer et d’« agir en communs ».

Une conférence en ligne le Mercredi 8 juillet à 10 h

« La ville de science-fiction : de la ville monstre à la ville douce » par Catherine Dufour
La ville apparaît d’abord dans les œuvres de science-fiction comme élément de décor. Mais un décor qui est si présent, si pesant qu’il devient souvent un personnage à part entière, voire le personnage principal de l’intrigue. La ville peut même intervenir sous l’aspect d’une entité vivante, et dévorante.
Si l’on considère que la ville, c’est le visage de l’être humain en collectivité, alors, que faut-il penser de la propension qu’a la science-fiction, surtout cinématographique, à mettre en scène la destruction de la ville ? Tous les blockbusters raffolent des autodafés de buildings, et multiplient à l’envi les images de tours en feu s’abattant sur la tête de fuyards hurlants. Peut-être haïssons-nous ce que nous avons fait de notre collectif.
Outre la destruction de la ville, la science-fiction met volontiers en scène l’absence de ville, notamment dans le genre post-apocalyptique : comment survivre sans la ville ? Hors d’elle, loin d’elle, ou dans ses ruines ?
Heureusement, après tant de scenarii catastrophes, il semble qu’aujourd’hui, notre psyché évolue. En s’éloignant du cyberpunk, la science-fiction actuelle tente de mettre en scène des villes plus douces, des villes réconciliées avec elles-mêmes, et, enfin, à taille humaine.

Catherine Dufour est ingénieure en informatique, chroniqueuse au Monde Diplomatique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Publiée depuis 2001, elle a sorti chez Fayard en 2019 « Ada ou la beauté des nombres », une biographie d’Ada Lovelace, la première programmeuse. Depuis 2016, elle participe à une réflexion plurielle sur la société de demain, Désincarcérer le futur, au sein du collectif d’auteur-es de science-fiction Zanzibar. Son livre de fantasy politique Danse avec les lutins (Ed. L’Atalante) vient de se voir décerner le Grand prix des Imaginales. »

Les thèmes à suivre tout au long de l’année :

  • Lowtech et transitions : solutions, numérique, et technologies soutenables
    Coordination : H.Aubin, Métropole de Rennes – Y.Quere – Ubo Open Factory
  • Fabcities, Villes résilientes : La coopération, l’environnement et l’encapacitation des citoyens
    Coordination : Métropoles de Brest, Nantes Rennes – réseaux des fabcities
  • Circuits courts et autonomie alimentaire
    Coordination : JF Marchandise, Fing
  • Transitions & inclusions sociale et numérique
    Coordination : Elisabeth Le Faucheur, Brest métropole et ville, Géraldine Guérillot, Gis Marsouin
  • Enseigner les transitions et en transition
    Coordination : JM Gilliot, Imt Atlantique, Réseau Prof@brest, les coopératives pédagogiques de Bretagne
  • Vers une santé ouverte : Conférence le 8 juillet après midi (14h) !
    Coordination : Hugues Aubin, Rennes métropole
  • Climat et biodiversité :
    Coordination : Louis Julien de la Bouere

L’objectif des chemins de la coopération est d’alimenter ces thématiques qui apparaissent comme des ressources pour penser l’après-crise.

Des ressources, différents formats

Ces ressources par thème pourront revêtir différents formats :

  • Webinaires, conférences en ligne
  • Fiches initiatives, inspirations, transformations créatives
  • Compte-rendu de rencontres
  • Partage de point de vue, interviews
  • Présentation de stratégies territoriales et/ou de projet
  • Créations littéraires artistiques, films
  • Visites à distance…

Le wiki du forum accueillera l’ensemble des contenus, évènements, un agenda et les modalités de participation/d’accès à l’ensemble des ressources partagées.

Le comité d’organisation du forum des usages coopératifs

Rappel : Du fait des élections municipales du dimanche 28 juin, les chemins de la coopération devront faire l’objet d’une présentation et d’une validation des élus nouvellement nommés.




Lettre de journalistes et professionnel·les de la presse adressée à la Région Bretagne,

à Loïg Chesnais-Girard,
président

Jean-Michel Le Boulanger,
vice-président,
chargé de la culture et de la démocratie régionale

Olivier Allain,
vice-président,

chargé de l’agriculture et de l’agroalimentaire

Lena Louarn,
vice-présidente,
chargée
des langues de Bretagne

C’est la première région laitière de France. Près de la moitié de la viande y est produite. La Bretagne est au cœur du système agricole national, au cœur de tous les enjeux d’ampleur qui y sont liés : santé, environnement, social… Et pourtant, il est très difficile d’informer correctement sur un secteur omniprésent dans notre région : l’agroalimentaire.

Des journalistes sont poursuivi·es
en diffamation ou mis·es au placard pour leurs enquêtes, tandis
que d’autres, précaires, peinent à retrouver des emplois. Des
articles sont censurés, des sujets pas abordés de peur de fâcher
les annonceurs, et des subventions municipales sont coupées, comme
ce fut le cas pour une radio en pleine émission sur l’élevage
intensif.

Le cas d’Inès Léraud est
l’exemple de trop. Journaliste et co-auteure de la bande dessinée «
Algues vertes, l’histoire interdite », elle subit des pressions,
dénoncées par un comité de soutien qui s’est monté pour défendre
son travail. Le salon du livre de Quintin l’invite ? Sa venue est
annulée après l’intervention d’un élu local, également salarié
de la chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, comme le révèle Le
Canard enchaîné

en mars 2020. Une édition en breton de sa BD est à l’étude ?
L’éditeur Skol Vreizh y renonce, en partie « du fait de
l’influence au sein du conseil régional de personnes en charge de
l’agriculture », selon son président cité par France
3
, le 20 mai 2020.

Il est inacceptable qu’une maison
d’édition en arrive à s’auto-censurer de peur d’être sanctionnée
financièrement par la collectivité. Que doit-on y voir ? Que des
intérêts privés liés à l’agro-industrie pourraient influencer
les attributions de budgets et les décisions des représentant·es
de la région ? Il aura fallu la publication d’une tribune, le 8
mai, dans Libération
pour qu’une partie du monde culturel breton s’indigne. Une
réaction à la suite de laquelle vous, MM. Chesnais-Girard et Le
Boulanger, avez décidé d’apporter publiquement votre soutien à
la journaliste Inès Léraud. Mais les interrogations persistent
quant à la liberté réelle d’informer sur ce sujet.

Les citoyen·nes et
administré·es ont besoin d’enquêtes journalistiques qui lèvent
le voile.
La région
Bretagne, collectivité que vous présidez, ne peut laisser place au
doute quant à son attachement à la liberté d’informer et d’être
informé·es correctement. D’autant plus que le succès de l’ouvrage
« Algues vertes, l’histoire interdite », écoulé à 46.000
exemplaires, témoigne de l’intérêt croissant des citoyen·s sur
les enjeux et pratiques de l’agroalimentaire.

C’est pourquoi, par la présente,
nous, journalistes
et professionnel.les de la presse, vous demandons de :

  • Contribuer à garantir
    une information et une parole publique libre sur les enjeux de
    l’agroalimentaire en Bretagne, et veiller à ce qu’aucune
    subvention de média associatif ne soit supprimée, au motif que
    des journalistes auraient signé cette lettre. Nous y veillerons
    aussi.

  • Certifier que nous,
    journalistes, pouvons interroger en toute transparence et
    indépendance des élu·es et membres des services régionaux sur
    ces sujets chaque fois que cela est nécessaire.

  • Assurer qu’aucune maison
    d’édition ne verra ses subventions coupées, maintenant ou dans
    les prochaines années, pour avoir édité la BD d’Inès Léraud et
    Pierre Van Hove, « Algues vertes, l’histoire interdite », en
    breton et en gallo.

  • Intervenir plus
    largement pour le soutien et la restauration de lieux de formations
    universitaires à l’information en région.

Et, puisque les ministères de
l’Intérieur et de l’Agriculture ont impulsé la création des
observatoires départementaux de « l’agribashing », nous vous
demandons expressément de contribuer à la création d’un
observatoire
régional des libertés de la presse
.
Cet outil indépendant aura pour but de réunir les conditions d’une
information transparente et intelligible par tous les Breton·nes.
Il devra permettre l’écoute et la protection de journalistes qui
viendraient à être inquiété·es pour leurs travaux, et soutenir
les enquêtes en cours et à venir.

La lettre que vous avez sous les
yeux est l’expression spontanée et déterminée de journalistes
qui s’organisent pour faire la lumière sur toutes les zones d’ombre
qui entourent l’agro-industrie bretonne, et contourner les murs qui
barrent l’information des citoyen·nes. Cette initiative a reçu
le soutien enthousiaste de confrères et consœurs, de Bretagne et
d’ailleurs, qui y ont apposé leur signature. D’autres n’ont pu le
faire, craignant pour leur emploi. Une autocensure qui témoigne
d’une loi du silence que nous ne pouvons plus tolérer.

Dans l’attente de votre réponse,
veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées,

Des journalistes et
professionnel.les de la presse


[BZHG]

Kaset
eo al lizher mañ gant kazetennerien da Rannvro Breizh,

Loïg
Chesnais-Girard
,
prezidant

Jean-Michel
Le Boulanger
, bez
prezidant e-karg eus ar sevenadur ha eus an demokratelezh rannvroel

Olivier
Allain
,
bez-prezidant e-karg eus al labour-douar ha eus ar boued ha bevañs

Lena
Louarn
,
bez-prezidantez e-karg eus yezhoù Breizh

E
Breizh eo ez eus produet ar muiañ a laezh… ha tost un hanter eus
ar c’hig e Bro-C’hall. Breizh a zo e kreiz ar sistem labour-douar
gall ha dre se emañ stag ouzh an holl zalc’hoù a ya da heul:
yec’hed, en-dro, sokial… Koulskoude
eo diaes tre kelaouiñ an dud war mod e labour ar stalioù
gounezvouedel, stalioù hag a zo hollbouezhus en hor rannvro.

Abalamour
d’o enklaskoù ez eus kaset kelaouennerien dirak ar justis en abeg
da wallvrudañ. Ul lodenn anezho a zo lakaet en o glud. Gwasoc’h a
zo evit an dra se c’hoazh rak hiniennoù ne gavont ket labour ken.
Sañsuret ez eus pennadoù-skrid. Nullet ez eus reiñ yalc’hadoù
gant ur c’huzul kêr d’ur radio peogwir ez eus bet kinniget gantañ
abadennoù diwar benn an agrokimiezh. N’hall ket an nen lakaat ar
gaoz war sujedoù zo kuit da lakaat drouk er stalioù a bae tammoù
bruderezh skignet er mediaoù… 

Istor
Ines Leraud a zo un arrouez eus ar pezh emaomp o paouez taolenniñ.
Re zo re. Kazetennerez a zo anezhi ha kenaozerez ar vandenn-dreset
« Bezhin glas, an istor mouget ». Gwask a zo bet lakaet
warni meur a wech. Kement mañ a zo bet disklaeriet gant ur c’huzul
skoazell savet a-ratozh evit souten anezhi. Pedet eo bet da vont da
gemer perzh e saloñs al levrioù e Kintin? Nullet eo bet ar
bedadenn un nebeut devezhioù araok diwar goulenn unan eus
eil-maered ar gumun… a zo goprad Kambr al labour-douar en
Aodoù-an-Arvor. Kement mañ a zo bet disklaeriet splann gant ar
gazetenn Le
Canard enchaîné
e
miz Meurzh 2020. Gant ar soñj emañ Skol Vreizh e brezhoneg da
embann ar vandenn-dreset? Divizout a ra ar renerien dilezel ar
raktres, a-benn fin ar gont, gant aon ma vefe nullet yalc’hadoù
roet gant ar Rannvro d’o stal. Kadarnaet eo bet ar c’heloù mañ
gant France
3
d’an 20 a viz
Mae.

N’haller
ket asantiñ e yafe un ti-embann betek en em sañsuriñ gant aon rak
bout kastizet gant un ensavadur lec’hel. Petra a dalv an dra se?
Hiniennoù hag a zo e liamm gant sistem ar stalioù gounezvoudel a
c’hallfe levezoniñ dilennidi ar Rannvro en o dibab politikel hag
arc’hantiñ? A-drugarez d’un destenn frank embannet gant Libération
d’an 8 a viz Mae diwar benn an afer se en deus savet an emsav
sevenadurel e vouezh. Ha c’hwi, ao. Chesnais-Girard asambles gant
ao. Le Boulanger az peus divizet harpañ Ines Leraud, ez-ofisiel.
Koulskoude n’eo ket sklaer pep tra…

Evit
mad an demokratelezh en deus afer an nen eus enklaskoù kaset gant
kazetennerien hag a zo gouest da ziskoachañ tu du hor sevenadurezh
hag hon ekonomiezh.

Da Rannvro Breizh, bremañ, da ziskouezh emañ stag ouzh ar frankiz
da gelaouiñ ha da vezañ kelaouet mat. Gant ar berzh a ra ar
vandenn-dreset « Bezhin glas, an istor mouget » e weler
awalc’h e fell d’ar geodedourien gouzout hiroc’h war mont en dro ha
techoù fall ar stalioù gounezvouedel.

Ni,
kazetennerien, a c’houlenn ganeoc’h: 

  • Gwarantiñ e c’hallo an
    nen kelaouiñ, o vezañ dieub, war gement sujed hag a denn d’ar
    stalioù gounezvouedel e Breizh. Chom hep nullañ ar yalc’hadoù
    roet d’ar mediaoù kevredigezhel war zigarez e vefe sinet al lizher
    mañ gant kelaouennerien hag a zo o labourat ganto. War evezh e
    vimp.

  • Testeniañ e c’hallimp
    ni, kazetennerien, goulennata kement dilennad ha kement den a zo o
    labourat gant servijoù ar Rannvro war ar sujedoù se… bep tro ma
    vo ezhomm. 

  • Touiñ ne vo kollet ,
    gwech ebet, e yalc’hadoù gant un ti-embann hag a lako e brezhoneg
    pe e gallaoueg ar vandenn-dreset gant Ines Leraud ha Pierre Van
    Hove, « Bezhin glas, un istor mouget ».

  • Kemer muioc’h a berzh
    evit souten hag adsevel ar stummadurioù war ar c’helaouiñ er
    skolioù meur e Breizh.

Dre
ma ‘zeus bet roet lañs da grouiñ arsellvaoù evit studiañ an
« agribashing » gant minister an diabarzh ha minister al
labour-douar e departamantoù zo e c’houlennomp ganeoc’h krouiñ,
eus ho tu, un arsellva
rannvroel da warantiñ ar frankiz da gelaouiñ
.
Pal ar benveg dizalc’h mañ a vo reiñ an tu da gelaouiñ ar
Bretonezed hag ar Vretoned gant keloù sklaer ha fraezh. Gant an
arsellva mañ e ranko bezañ gwarezet ar gazetennerien a c’hallfe
bezañ gourdrouzet abalamour d’al labour bet kaset ganto ha souten
an enklaskoù a vo renet ganto, en dazont, war ar greanterezh
gounezvouedel.

Mennet
eo ar gazetennerien a gas al lizher mañ deoc’h da labourat evit
lakaat war wel tuioù fall ar stalioù gounezvouedel a zo e Breizh.
Mont a rint hebiou an diaezamantoù a vefe savet evit mirout outo
kelaouiñ ar geodedourien. Un tamm mat a genlabourerien-ezed eus
Breizh ha eus lec’h all a zo savet a-du ganto ha diwar se o deus
sinet al lizher mañ, evit lod o c’houzout ez eus riskloù d’en
ober. Kazetennerien a zo n’o deus ket gellet sinañ al lizher en aon
da vezañ lakaet diaes deiz pe zeiz. N’hallomp ket asantiñ e
c’hallfe bezañ dañjerus, e Breizh, difenn ar frankiz da gelaouiñ. 

O
c’hortoz ur respont eus ho perzh emaomp. Trugarez deoc’h.

Kazetennerien eus Breizh ha eus Bro-C’hall

Liste des signataires : https://framaforms.org/journalistes-pour-la-liberte-dinformer-sur-lagroalimentaire-en-bretagne-1589998587/public-results




Action symbolique lors du rassemblement contre les marées vertes Jeudi 25 juillet, plage du Valais à Saint-Brieuc

A
l’appel de l’association ‘Halte aux marées vertes’, les
rebelles d’Extinction Rebellion des Côtes d’Armor se sont
mobilisés lors du rassemblement du 25 juillet à 16 heures plage du
Valais avec une action symbolique et non-violente. En incarnant les
différents acteurs du territoire impliqués ou impactés par ces
marées d’algues vertes (le politique, l’agro-industriel,
l’ouvrier ramasseur d’algues, le touriste, le pêcheur breton),
l’objectif était de sensibiliser le grand public à cette
problématique mais surtout d’exiger la vérité de la part des
élus ainsi que des actions immédiates et concrètes.

Au-delà
de leur aspect inesthétique et de leur odeur nauséabonde, la
toxicité des algues vertes sur les humains, les animaux et les
écosystèmes marins n’est aujourd’hui plus à démontrer, avec
des conséquences irréversibles pouvant aller jusqu’à la mort.
Voilà presque 50 ans qu’elles empoissonnent et défigurent notre
littoral et nous savons que le réchauffement climatique en cours ne
fera qu’accentuer ce phénomène.

La
situation catastrophique actuelle montre que le plan gouvernemental
de lutte contre les algues vertes, lancé pour la première fois en
2010, est un échec. Ce plan doit être plus ambitieux ! Il doit
surtout être généralisé et rendu obligatoire pour les
agriculteurs, et non plus sur la base du volontariat comme c’est le
cas aujourd’hui. Une profonde remise en cause du modèle agricole
actuel s’impose, impulsée par les élus et portée par les
citoyens.

Les
rebelles d’Extinction Rebellion poursuivront leurs actions aux
côtés des associations et collectifs de lutte contre les marées
vertes dans les mois et années à venir afin de continuer à alerter
l’opinion publique et que des engagements à la juste mesure de la
problématique soient pris.

En
Bretagne, en France, et partout dans le monde, la mobilisation pour
défendre le vivant doit se poursuivre et croître, pour aboutir à
une prise de conscience massive et à la mise en œuvre d’une
transformation formidable mais radicale. Nous invitons chaque être
humain à se joindre à nous, à entrer en rébellion, pour ne plus
se contenter de regarder brûler notre maison.

Contact
: saintbrieuc@extinctionrebellion.fr

Contexte :

Lancé
le 31 octobre 2018 à Londres, Extinction Rebellion est désormais
présent dans une cinquantaine de pays.

Extinction
Rebellion France
(abrégé XR France) est la branche française
du mouvement international. XR France a commencé à s’organiser à
partir de novembre 2018 et est officiellement entré en rébellion
le 24 mars 2019
. Elle a organisé depuis plusieurs actions de
désobéissance civile. Extinction Rebellion s’appuie sur dix
principes
, qui incluent : l’action non violente, le respect des
individus et une participation équitable, l’autonomie et la
décentralisation pour une mobilisation de masse organisée, la
construction d’une culture régénératrice favorisant la
résilience.

Extinction
Rebellion 22
est née le 11 mai 2019 à Saint-Brieuc. Des groupes
de citoyens se forment actuellement dans plusieurs villes et villages
des Côtes d’Armor pour porter la rébellion.

Les
revendications :

  1. La
    reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises
    écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet ;

  2. La
    réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour
    atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction
    de la consommation et une descente énergétique planifiée ;

  3. L’arrêt
    immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et
    terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde
    vivant ;

  4. La
    création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des
    mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante
    d’une transition juste et équitable.

Pour
en savoir plus

– Sur
XR France : https://extinctionrebellion.fr ;
https://www.facebook.com/xrfrance/

– Sur XR Bretagne : https://www.facebook.com/xrbretagne/

Sur l’association ‘Halte aux marées vertes’ :
https://www.halteauxmareesvertes.org/

Sur le ‘Plan de lutte contre la prolifération des algues vertes’ :
https://www.algues-vertes.com/




VICTOIRE ! Le Conseil d’État annule en partie l’arrêté de 2017 encadrant l’utilisation des pesticides

Rappel
des faits

Entre juillet 2016 et mai 2017, après des mois de débats, la France s’est dotée d’un nouvel arrêté encadrant l’utilisation des pesticides[1]. Les associations Eau et rivières de Bretagne, Générations Futures et l’Union Syndicale Solidaires, soutenues par des associations impliquées sur le territoire (le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, Vieux Manoir en colère, et Vigilance ogm et pesticides 16), ont engagé une action juridique, jugeant cet arrêté non conforme à la loi et trop peu ambitieux sur la question de la protection de la ressource en eau et des riverains. Avec de l’aide leurs avocats Maîtres Eva Joly et François Lafforgue, ils ont déposé contre ce texte le 3 novembre 2017 trois recours juridiques (en annulation et modification) devant le Conseil d’État.

Le
5 juin lors de l’audience au Conseil d’État, le rapporteur
public, dans ses conclusions avait purement et simplement demandé
l’annulation de l’arrêté « en tant qu’il ne prévoyait
pas de dispositions destinées à protéger les riverains des zones
traitées par des produits phytopharmaceutiques. »
concluant
aussi à la nécessité de renforcer les zones non traitées et les
délais de rentrée à tous les modes d’application des pesticides
faisant « injonction aux ministres de prendre les mesures
réglementaires induites par la présente décision dans un délai de
six mois
».

Victoire
!

Le
Conseil d’État dans son jugement suit une grande partie des
attentes des ONG, des conclusions du rapporteur public et demande
l’annulation d’une partie de l’arrêté “en tant qu’il
ne prévoit pas de dispositions destinées à protéger les riverains
des zones traitées par des produits phytopharmaceutiques
.”

Le
juge indique en outre que l’État devra verser à Générations
futures et à Eau et Rivières de Bretagne, une somme de 2 000 euros
chacune au titre de l’article L. 761-1 du code de justice
administrative.

Cette
décision intervient alors que se tiendra demain (jeudi 27 juin) une
réunion du groupe de travail 3 du plan Ecophyto « protection des
populations et de l’environnement » au ministère de l’Agriculture.
L’occasion de saisir la balle au bond et de tenir compte de ce
jugement lors de la rédaction du nouvel arrêté.

Pour
les associations requérantes, Eau & Rivières de Bretagne,
Génération futures, l’Union syndicale Solidaires ainsi que pour
les organisations de terrain impliquées sur ces dossiers et
soutenant cette action, c’est une nouvelle victoire qui devra avoir
pour effet une meilleure prise en compte des riverains et des
milieux exposés à ces pesticides dangereux.

Le
gouvernement peut compter sur toute la détermination de chacune de
nos structures pour qu’enfin soit atteint un haut niveau de
protection des populations vulnérables exposées et des milieux
impactés par ces produits !

[1]
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.docidTexte=JORFTEXT000034603791&categorieLien
id




Retour sur le Forum Citoyen du 9 mars à La Roche-Bernard (56) !

Ca bossait dur mais sans mettre de côté nourriture et boisson, carburant nécessaire pour bien cogiter.

De Péaule à Pénestin en passant par Arzal, Marzan, La Roche-Bernard, Nivillac, St Dolay, Férel et Camoël, trois heures pour réfléchir en groupes de travail avec des sujets variés et très concrets.

Il en est ressorti onze groupes d’actions dont voici leur objectif à court therme :

  • Mettre en place un jardin potager collectif dans un espace public sur la commune de Nivillac.

  • Informer les citoyens du plus jeune (dans les écoles) au plus âgé de l’importance de l’environnement et de nos modes de consommation.

  • Mettre en place des conseils citoyens dans chaque commune afin de faciliter la participation des habitants aux décisions municipales.

  • Endiguer la prolifération des chats de manière humaine, économique et durable.

  • La mobilité sur le territoire (vélo ou bus) avec le désir qu’une enquête sérieuse soit faite auprès des habitants pour mettre en place des services adaptés aux besoins.

  • Création d’un collectif pour proposer entraide et solidarité aux migrants et aux plus démunis, ils ont défini de se revoir d’ici 1 à 2mois.

  • Projet d’élevage Bio de brebis sur Marzan pour une production locale et éthique.

  • Organisation de rencontres sur le thème de la santé naturelle. Il sera amené à chercher des intervenants.

  • Communiquer et agir pour replanter des haies bocagères.

    Un groupe a travaillé de façon plus globale pour participer au grand débat national et apporter leurs contributions.

    En fin de rencontre, un appel a été lancé aux gens intéressés pour monter une recyclerie. Un groupe va très certainement se monter rapidement.

    Toute personne intéressée pour agir localement, que ce soit sur les sujets cités plus haut ou pour un projet qui lui tient à cœur, peut contacter notre collectif. Nous serons heureux de lui expliquer le fonctionnement de ces groupes, de l’orienter vers les personnes référentes des thèmes déjà abordés ou de l’inviter à la prochaine rencontre qui devrait se dérouler en juin 2019. Contact : cdc56130@zaclys.net




Les jeunes Bretons se mobilisent pour le climat

Ce vendredi, lycéens et étudiants sont invités à faire grève et à se rassembler pour le climat. De nombreuses mobilisations sont prévues en Bretagne.

Ce vendredi15 mars, les jeunes se mobilisent pour le climat dans le monde entier. Inspirés par Greta Thunberg, lycéenne suédoise qui fait grève tous les vendredis devant le parlement de son pays pour réclamer une action concrète pour le climat venant des pouvoirs publics, ils organisent de nombreux rassemblements dans une centaine de pays (Belgique, Canada, Australie, Italie…) et en France. Petit à petit, la mobilisation prend de l’ampleur. C’est ainsi que plus de 200 manifestations sont d’ores et déjà programmées dans l’hexagone pour ce vendredi, dont beaucoup sont initiés par les antennes locales du mouvement #youthforclimate.

En Bretagne, les jeunes se mobilisent dans plusieurs villes. A Brest, les collectif « Youth for Climate » et « Les citoyens du climat » invitent à se rassembler à partir de 13h30 Place de Strasbourg. A Morlaix, les étudiants de BTS Gestion et Protection de la Nature de Suscinio invitent à se rassembler devant la mairie de Morlaix à 14h. Dans un communiqué, ils expliquent leurs motivations « En France, loin d’agir à la hauteur des promesses émises pour contrer le changement climatique, nos émissions de CO2 ne cessent d’augmenter : L’accord de Paris, qui prône une diminution de 27 % des émissions pour 2028, est loin d’être respecté. Cela ne semble pas inquiéter notre gouvernement, malgré les marches pour le climat qui ont lieu depuis l’automne dernier ou encore « l’affaire du siècle ». La jeunesse française commence donc, elle aussi, à se mobiliser ; de nombreux étudiants et lycéens ont déjà prévu de se rassembler partout en France. Ce type d’événement sera renouvelé tant que les politiques ne mettront pas en place de véritables actions. »

A Rennes, rassemblement aussi, ainsi qu’à Lannion, Vannes, Pont-Labbé, Saint-Nazaire, Nantes, Redon, Pontivy, Saint-Brieuc…

Les jeunes sont invités à poursuivre leur mouvement samedi, jour où des « marches pour le climat » sont également prévues, comme par exemple à Landivisiau (29), lieu où doit s’ériger la fameuse Centrale à Gaz.

La carte des rassemblements est disponible ici : https://ilestencoretemps.fr/youthforclimate/