1

Apiformes, un réseau au service des abeilles

Le réseau Apiformes a été créé en 2009 par l’INRA d’Avignon. Il y a au moins un lycée agricole par région qui y participe. Ce réseau étudie l’évolution et le comportement de l’abeille grâce au rapport fourni par les établissements d’enseignement agricole en leur apportant des équipements afin d’analyser les apiformes. Les abeilles sont très importantes puisqu’elles sont au centre de la biodiversité.

 

Qu’est-ce que le réseau Apiformes ?

Le réseau Apiformes est un réseau d’observation et de formation sur les abeilles et la pollinisation dans l’enseignement agricole qui a été créé en 2009, par l’INRA à Avignon. Il permet de faire prendre conscience aux enseignants et aux élèves des lycées agricoles de l’importance du rôle des abeilles dans l’environnement et à la création, dans toute la France, d’un réseau d’acquisition de connaissances sur les apiformes, avec des observations répétées dans le temps. C’est-à-dire de récolter un maximum d’informations sur l’évolution des abeilles.

 

Qu’est-ce qu’un Apiforme ?

Le terme « Apiforme » désigne des abeilles, tout simplement. Il y a 913 espèces d’abeilles en France. Celle-ci est nommée Apis. (Ex : Apis Mellifera)

 

A qui s’adresse le réseau Apiformes ?

Il s’adresse aux enseignants et peut-être aux élèves des lycées agricoles volontaires, au moins un établissement par région, soit à peu près 25 en France, dont un seul en Bretagne, le lycée de SUSCINIO à Morlaix, dans le 29.

 

Comment ça marche?

Les établissements disposent d’une épuisette spéciale pour capturer les abeilles, d’acétate d’éthyl pour les endormir, d’un chronomètre pour ne pas dépasser les 5 minutes de recherche. Une fois les abeilles capturées, ces dernières sont disposées dans un bocal avec un papier où est notée la plante sur laquelle elle a été capturée. Puis on les congèle afin de les observer au microscope.

 

Quel est le but du réseau Apiformes ?

L’objectif du réseau Apiformes est de connaître la fréquence de répartition des abeilles dans toute la France. Cela permet de connaître la biodiversité des régions françaises.

 

Un article écrit par Thibault Brasseur, Thomas Sillau, Grégory Renault, Antoine Sol, Yvann Peden, dans le cadre du projet « Jeunes éco-reporters du développement durable de leur territoire », soutenu par la Drac Bretagne.