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Le Printemps est là, les transitions écologiques aussi, à Saint-Martin-Des-Champs ce dimanche

Dimanche 24 mars, l’association En Vrac à l’Ouest et Morlaix Communauté s’unissent pour proposer le « Printemps des Transitions », au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29). Au programme : des conférences, ateliers, animations, spectacle pour enfants…Ainsi qu’un « village des associations locales » réunissant les acteurs et actrices des transitions sur le territoire.

L’association En Vrac à l’Ouest a été créée par des participant.e.s au « Défi Famille zéro déchet » organisé par Morlaix Communauté. Elle a déjà organisé plusieurs éditions de son festival « Kazi 0 déchet », qui avait pour objectif de partager des astuces, des recettes, des ateliers participatifs autour de la démarche zéro déchet chez soi.

Aujourd’hui, le festival se réinvente, élargit sa thématique, s’associe à Morlaix Communauté et devient « Le Printemps des Transitions ».

 

Au programme de la journée, qui se déroulera de 10h à 18h : conférences, animations, expos, ateliers, spectacle conté pour les enfants…

  • A 11h : Conférence de Guy Pennec, Président de la Commission Locale de l’Eau Léon-Trégor, sur l’organisation de la gestion de l’eau sur le territoire
  • A 14h : Intervention du jardinier Philippe Munier, chroniqueur jardin sur France Bleu, « Comment ne plus aller à la déchetterie en valorisant ses déchets verts ? »
  • A 15h30, conférence « Agir ensemble pour des énergies renouvelables citoyennes », avec Brendan Riou, Breizh alec, chargé de mission et animateur du réseau Taranis, Fanny Kernen, HEOL, Chargée de mission collectivités, et le Collectif Citoyen de Pleyber-Christ
  • A 16h : Spectacle pour enfants, « Petite pousse, contes des herbes folles », par France Quatromme
  • A 17h : Conférence participative « Quels modèles de société pour atteindre la neutralité carbone en 2050 ? », par Nicolas Ulrich, manager de la transition écologique et solidaire

 

Tout au long de la journée, le « village des associations » proposera des animations en continu. On pourra ainsi retrouver l’Ulamir-Cpie avec ses idées pour lutter contre le gaspillage alimentaire et consommer plus durable et responsable et un jeu sur l’eau, Le Gase de la Baie, En Vrac à l’Ouest qui proposera de découvrir les plantes sauvages comestibles de 10h à 12h, Bretagne Vivante avec des conseils pour amener de la biodiversité dans son jardin, Morlaix Communauté avec des informations sur le compostage et la mobilité (Ehop Covoiturage), Heol, l’Agence Locale de l’Energie et du Climat du Pays de Morlaix pour décrypter ses factures d’énergie, Goupil pour des infos sur le réemploi informatique, Aller Vert et son atelier de « répar’action » de 10h à 13h, le Buzuk la monnaie locale du Pays de Morlaix, Au Fil du Queffleuth et de la Penzé pour une sensibilisation à l’empreinte environnementale de nos vêtements, Le Repair pour pédaler sur un « vélo mixeur » et s’initier au tour à bois, Ti Mx et sa drôle de maison qui flotte et qui roule, les Chiffonniers de la Joie pour un atelier « Cheminement de l’objet de A à Z ». On pourra aussi s’initier au Vélo à Assistance Electrique et découvrir la réparation de vélo et le Vhélio avec l’Apav, réfléchir à l’intégration des questions de transition dans les projets sociaux avec Projets Echanges et Developpement, s’informer sur le Conseil de Développement et le Contrat Local de Santé avec le Pays de Morlaix, en savoir plus sur les actions d’Emmaüs, calculer son empreinte carbone et prendre connaissance du PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) de Morlaix Commuauté.

Le jeune public ne sera pas oublié : des ateliers de fabrication de pâte à modeler, de plantation de graines, de découverte du compostage, de déco au naturel ou encore de test du jeu Terrabilis seront proposés par Le Kbaret Des Simples, Morlaix Communauté, et En Vrac à l’Ouest, qui organisera aussi des ateliers pour les plus grands (faire ses lingettes et son essuie-tout lavables, son kéfir, sa lessive, sa poudre pour lave-vaisselle etc…).

Eco-Bretons sera également de la partie, avec un stand de présentation de nos activités et notre exposition de « portraits d’Eco-Bretonnes » !

 

Pratique :

Dimanche 24 mars

De 10h à 18h

Au Roudour à Saint-Martin-Des-Champs (29)

Entrée libre

Restauration sur place

Programme détaillé disponible sur la page Facebook de l’association En Vrac à l’Ouest




A voir. Un documentaire sur les low-tech en France

Adrien Bellay, réalisateur du film « L’éveil de la permaculture », revient avec un nouveau documentaire, cette fois autour des low tech. Il y effectue un « tour de France » à la rencontre des acteurs et actrices de ce mouvement : associations, mais aussi ingénieure.s., agriculteurs, entrepreneurs…dont le Low Tech Lab de Concarneau.

Le film sera diffusé ce jeudi 21 mars au Cinéma La Salamandre de Morlaix, à 20h30. Echanges après la projection avec Le Repair et l’Eco-Centre du Trégor. Une soirée animée par Eco-Bretons.

Les Low Tech, qu’est ce que c’est ? Par opposition aux « high tech », ces nouvelles technologies que peuvent être l’intelligence artificielle, les implants cérébraux, la voiture électrique, ou encore la fabrication de viande cellulaire, les low techs sont des « technologies douces » et écologiques, qui veulent consommer moins de ressources, tendre vers plus de sobriété, de durabilité, en étant accessibles au plus grand nombre. Mais que représente ce grand mouvement en pleine expansion et dont on parle de plus en plus ? Qui en sont les acteurs et actrices ? Comment les utiliser au quotidien ? Tous ces questionnements, et bien d’autres, sont au cœur du documentaire « Low Tech, les bâtisseurs du monde d’après », d’Adrien Belllay, qui avait déjà réalisé en 2017 le film « L’éveil de la permaculture ».

Cette fois, Adrien part pour un « tour de France » des low tech, à la rencontre d’associations, d’ingénieur.e.s, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, qui veulent démocratiser ces technologies « basse consommation ». Parmi les rencontres les plus marquantes, on peut citer l’association Ping, qui anime dans le quartier du Breil à Nantes un atelier partagé de réparation d’appareils. L’occasion de parler d’obsolescence programmée avec les habitant.e.s. Ou encore Alice Bodin et Aurélie Guibert, toutes deux ingénieures et investies dans l’association L’Atelier du Zéphir. Elles forment des groupes à la construction d’éoliennes de type Pigott.

Adrien va également jusqu’à Concarneau (29), pour découvrir le Low Tech Lab, une association qui fait la promotion des low techs. Deux ingénieurs, Clément Chabot et Pierre-Alain, ont vécu un an dans une tiny house qu’ils ont construit, aménagé et équipé avec une dizaine de low techs : chauffe-eau solaire, toilettes sèches, poêle de masse., phyto-épuration, récupération d’eau de pluie…L’occasion de montrer de façon concrète comment ces techniques peuvent s’intégrer dans un habitat durable.

Autre personnage marquant du documentaire : Barnabé Chaillot, youtubeur, devenu expert dans la gestion de l’énergie. Grâce à ces expériences et tutos, il arrive à « rendre sexy » une certaine « sobriété heureuse », et montre que c’est possible.

Documentaire très inspirant, « Low Tech, Les bâtisseurs du monde d’après » est à voir au cinéma, notamment le 25 mai en avant-première à Rezé (44), et le 6 juin, toujours en avant-première, à Rennes (35).

Pour plus d’infos sur le film, organiser une projection, ou connaître les dates de diffusion dans les cinémas : https://lowtech-lefilm.com/voir-le-film/




Produire et vendre son électricité avec des panneaux solaires photovoltaïques

Mener un projet photovoltaïque dans son logement individuel permet d’utiliser une énergie disponible et non polluante, et de participer à son échelle au développement des énergies renouvelables. Le principe est de poser des panneaux sur des rails au-dessus d’une toiture, de les intégrer au bâti, ou même de les placer directement sur le sol, afin de capter l’énergie du soleil pour la transformer en électricité.

Il est possible d’utiliser sa production électrique pour l’autoconsommer ou pour la revendre en l’injectant sur le réseau national.

Quand le ménage choisit d’injecter entièrement sa production d’électricité dans le réseau national, l’électricité produite est vendue à un acheteur désigné par l’Etat, généralement le fournisseur historique EDF (via son entité EDF Option d’Achat) ou parfois une régie locale de distribution d’électricité. Le prix de revente, fixé par la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE), est revu tous les trimestres, mais une fois le contrat signé, il reste le même pour toute la durée du contrat, qui est généralement de 20 ans. Cette option constituait autrefois un bon placement financier pour les ménages, car les coûts de revente étaient bien plus élevés que les coûts d’achat à un fournisseur classique. C’est aujourd’hui bien moins intéressant d’un point de vue financier puisqu’au fil des années, les coûts de revente ont été largement diminués alors que ceux payés aux fournisseurs d’énergie continuaient d’augmenter.

A titre d’indication, en janvier 2024, le prix de revente de l’électricité produite variait entre 12,02c€ et 17,35c€/kWh, selon la puissance de l’installation.

La rentabilité du projet dépend en outre de la technologie de panneaux retenue et de la puissance des panneaux solaires, exprimée en Watt crête (Wc) Il s’agit de la puissance maximale que va produire le panneau solaire dans des conditions standardisées (d’où le terme de « crête »). Mais d’autres paramètres ont également toute leur importance : la localisation géographique (et donc le degré d’ensoleillement moyen), l’orientation et l’inclinaison de la toiture ou de l’espace destiné à recevoir les panneaux, ou encore le facteur d’ombrage, qui dépend des ombres projetées par les végétaux ou bâtiments alentour.

Il est à noter que dans certaines zones classées, il est tout simplement impossible de poser des panneaux photovoltaïques sur son logement ; une simple demande en mairie ou auprès de l’Architecte des Bâtiments de France permet généralement de savoir si le projet photovoltaïque peut ou non être envisagé. Dans tous les cas, il s’agit d’un projet complexe qui mérite d’être attentivement étudié au préalable.

L’agence locale de l’énergie et du climat HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique en Pays de Morlaix. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .




A voir. « Vivre avec les loups » de Jean-Michel Bertrand

Après s’être intéressé à l’aigle, et avoir réalisé deux documentaires sur le loup, le réalisateur Jean-Michel Bertrand boucle son trytique sur l’animal avec son nouveau film « Vivre avec les loups ». Il part ainsi à la rencontre du carnivore sur un de ses territoires, dans les Alpes, et s’interroge sur la manière dont les professionnels cohabitent avec lui et s’adaptent à sa présence, qui s’étend maintenant dans tout le pays. Ce beau documentaire naturaliste est encore visible en Bretagne en ce mois de mars.

 

Après « La vallée des loups » et « Marche avec les loups », « Vivre avec les loups » est le volet qui clôt le triptyque du réalisateur Jean-Michel Bertrand. Né dans les Hautes-Alpes, tour à tour moniteur de ski ou salarié de l’Office National des Forêt, passionné de voyages, il se lance dans la réalisation d’un premier documentaire en Islande. Il part ensuite à Belfast et Dublin, pour témoigner avec sa caméra de la misère des enfants des rues qui survivent en élevant des chevaux. Il part ensuite pendant un an suivre des nomades mongols.

De retour en France, Jean-Michel Bertrand s’intéresse à l’aigle, un oiseau qui le fascine depuis son enfance, avec le documentaire « Vertige d’une rencontre », tourné sur ses terres.

En 2015, il part à la découverte du loup, avec « La Vallée des loups », qui sera suivi en 2020 par « Marche avec les loups ».

Dans son troisième documentaire « Vivre avec les loups », le réalisateur a voulu évoquer l’animal « d’une manière totalement nouvelle et inattendue ». « Cette idée qu’il faudrait à tout prix éliminer les prédateurs sous peine de les voir pulluler et tout détruire est totalement fausse car les prédateurs se régulent eux-mêmes afin de préserver leur garde-manger… L’un des moyens pour y parvenir est la dispersion. Chaque année certains jeunes partent en quête de territoires disponibles pour s’installer », nous explique-t-il d’ailleurs dans le film. On le suit alors, au fil des saisons, en pleine montagne, installé dans une cabane au confort rudimentaire, point de départ de ses explorations sur la piste d’une famille de loups nouvellement installée. A l’aide de pièges photos, il parvient à les filmer dans leur habitat naturel et dans leurs scènes du quotidien. Jean-Michel part à la rencontre également de professionnels, comme par exemple des éleveurs et de jeunes berger.e.s en formation, ou encore de chasseurs. Toutes et tous expliquent comment leurs pratiques ont changées et comment ils et elles doivent s’adapter à la présence du loup sur leur territoire. Il faut « composer avec » cet animal, qui se déplace et arrive également dans d’autres régions, comme par exemple la Bretagne désormais. Etre « pour » ou « contre » la présence du loup est aujourd’hui un débat dépassé.

« Ce sont ces gens du terrain que j’ai voulu mettre en avant en leur donnant la parole, c’est là un des buts principaux de ce nouveau film. Les actions positives de ces éleveurs à l’esprit ouvert ne manquent pas, j’aborde ainsi la problématique des loups à travers le regard de ceux qui vivent à leur proximité au quotidien et qui réussissent pourtant, par leur professionnalisme et leur intelligence de travail, à imposer au prédateur des limites à ne pas dépasser. », précise le réalisateur dans sa note d’intention.

Des solutions sont ainsi mises en avant dans le documentaire, comme l’arrivée des « patous » (chiens) pour garder les troupeaux. Les citoyen.ne.s sont également mis.e.s à contribution, grâce à l’opération « PastoraLoup », organisée depuis 1990 par l’association Ferus, qui a pour but la conservation des ours, des lynx et des loups à l’état sauvage en France. Ce programme permet ainsi de « renforcer la présence humaine près des troupeaux » et de « soutenir les éleveurs/éleveuses soumis.e.s à la prédation ». Plus de 800 bénévoles ont ainsi été mobilisé.e.s pour dissuader l’animal de s’approcher des troupeaux. Depuis 2023, Pastoraloup a été mis en place dans le Jura. Avant de peut-être essaimer dans d’autres régions qui voient elles-aussi le loup revenir ? La question est posée.

 

Le film « Vivre avec les loups » est encore diffusé en Bretagne :

 

  • Le samedi 16 Mars à 14h30 au Cinéma La Club à Douarnenez (29)
  • Le samedi 16 mars à 17h00 au Cinéma l’Aurore à Maure-De-Bretagne (35)
  • Le mardi 19 mars à 20h30 au Cinéma Des Familles à Groix (56)
  • Le mercredi 20 mars à 20h30 au Cinéma Beaumanoir à Josselin (56)
  • Le mercredi 20 mars à 17h30 à l’Emeraude Cinémas à Dinan (22)
  • Le mercredi 20 mars à 20h15 à l’Etoile Cinéma à Chateaubourg (35)
  • Le samedi 23 mars à 20h30 à l’Emeraude Cinémas à Dinan (22)
  • Le dimanche 24 mars à 15h00 à l’Emeraude Cinémas à Dinan (22)
  • Le mardi 26 mars à 16h15 au Cinéma Le Club à Douarnenez (29)
  • Le mercredi 3 avril à 20h30 au Cinéma Les Korrigans à Romillé (35)
  • Le mercredi 10 avril à 15h00 au Cinéma Le Celtic à Saint-Méen-Le-Grand (35)

 

Plus d’infos

https://vivre-avec-les-loups.lefilm.co

 

 

La bande-annonce du film :

 




Les Mains dans le Sable pour lutter contre les déchets sur les plages du Morbihan

Depuis 10 ans, l’association Les Mains dans le Sable organise des opérations de ramassage de déchets sur les plages du Morbihan, dans les secteurs de Lorient, Auray et Vannes. Au fil des années, elle a amplifié ses actions, et a lancé un nouveau projet il y a quelques mois, baptisé « 905 km sans déchets ». Objectif : proposer de nouvelles formes de sensibilisation et toucher un nouveau public, grâce à des ateliers, projections, conférences, interventions dans les écoles…Elle organise également son désormais traditionnel ramassage de déchets sur la Plage Sainte Barbe à Plouharnel, le dimanche 24 mars.

L’association Les Mains dans Le Sable est née il y a 10 ans dans le Morbihan. « Début 2014 plus précisément », rembobine Guillaume Durand, chargé de développement. « Cette année là, l’hiver avait été particulièrement agité. Il y avait une quantité impressionnante de déchets sur le littoral. A l’époque, nous étions trois, et nous voulions mobilier les citoyen.e.s pour mettre en place des actions de ramassage ». De fil en aiguille, l’association grandit, les opérations deviennent régulières. Au total, ce sont plus de 60 tonnes de déchets qui ont été récupérés depuis 2014, sur plus de 400 actions, par 24 000 participant.e.s !

Aujourd’hui, Les Mains dans le Sable est reconnue « d’intérêt général », agrée « protection de l’environnement » et « jeunesse et éducation populaire ». Elle est animée par un collectif d’une vingtaine de bénévoles. Le champ d’action s’est aussi quelque peu élargi. « Le nettoyage des plages nous a vite conduit à mener une réflexion plus large sur les habitudes de consommation », souligne Guillaume. « On se reconnaît dans les déchets qu’on trouve dans la nature ! ». Depuis plusieurs années, les opérations de ramassage, qui ont lieu une fois par mois dans le secteur d’Auray, celui de Lorient, et celui de Vannes, sont ainsi l’occasion de transmettre les bons gestes à appliquer au quotidien, pour avoir une consommation avec moins d’impact sur l’environnement et la production de déchets. Un stand permet de s’informer sur des solutions pratiques comme par exemple le recours au vrac ou encore aux cosmétiques solides.

Car ce qui est ramassé sur les plages du Morbihan, qui provient « au trois quart d’activités professionnelles », vient aussi du quotidien. « Les déchets viennent du continent », rappelle Guillaume, « Ils échouent sur les côtes, parce qu’ils s’envolent aussi dans les poubelles, les déchetteries ». Ce qui est « abandonné » sur le littoral reste finalement assez rare.

Depuis quelques mois, l’association a lancé un nouveau projet, baptisé « 905 km sans déchet ». 905, pour le nombre de kilomètres linéaires côtiers dans le Morbihan. « Le but, c’est de diversifier les animations tout le long du littoral, pour faire connaître les problématiques, et aller à la rencontre d’un nouveau public », développe le chargé de mission. Au programme : des ramassages, mais aussi des ateliers, des conférences, des projections de films, des animations dans les écoles…

Dans ce cadre, des ateliers « Deux tonnes » et « Fresque du Climat » auront lieu le samedi 16 mars à Séné. Et le 24 mars, place à la dixième édition de l’un des événements majeurs de l’association : le nettoyage de la plage Sainte-Barbe à Plouharnel. Les neuf éditions précédentes ont mobilisé plus de 1 500 participants et permis l’évacuation de 4 tonnes de déchets.

Pour celles et ceux qui souhaitent y participer, le rendez-vous est donné à 13h30 à l’entrée de la plage, pour une fin prévue à 16h30. La participation est gratuite. Ne pas oublier les gants !

 

Plus d’infos

Le site de l’association Les Mains Dans le Sable




La frugalité pour mieux habiter et ménager nos territoires

En ces temps de profondes mutations climatiques et écologiques, la question de l’habitabilité de la planète devient désormais un enjeu crucial. Entre macro-réflexions et mises en œuvre concrètes d’autres façons d’habiter avec ménagement nos territoires, des pistes apparaissent, stimulantes. Suivons trois d’entre elles, sur les sentiers de la frugalité.

L’Asymétrie des Baratins, une conférence dessinée sur l’habitabilité, à Brest

Un binôme composé d’un architecte et d’un artiste revisite la forme pour mieux aborder le fond du problème.

« Comment et quoi construire quand tout vacille ? Comment investir émotionnellement les chiffres et la complexité ? Parce que répondre à la crise écologique passe aussi par l’imaginaire, l’architecte Nicola Delon et le peintre Benoît Bonnemaison-Fitte inventent une réjouissante conférence dessinée, à la croisée du diaporama et de la performance, pour mettre en récit les initiatives collectives, locales et citoyennes qui émergent un peu partout dans le monde… »

Cela se passe entre le mardi 12 et le samedi 16 mars, au Quartz, dans le cadre du stimulant festival DañsFabrik (https://brest.fr/dansfabrik-2024-lasymetrie-des-baratins).

Photo© Louise Quignon & Bonnefrite

Et comme ils en parlent très bien eux-mêmes, faisons place à leurs propos, dans leur note d’intention :

« Quand les mégafeux succèdent aux inondations, quand les pollutions s’ajoutent aux pénuries, quand la biodiversité disparaît comme neige au soleil sous un climat qui entre en ébullition, difficile de ne pas vivre dans l’inquiétude et le trouble. Les alertes écologiques se multiplient à un point tel que l’habitabilité de la terre pour tous les êtres humains paraît compromise. Dès 2050, des territoires entiers seraient inhospitaliers. Si l’on refuse les scénarios effondristes et les illusions farfelues, que faire ? Par où commencer ? Nous avons décidé de mettre de l’ordre dans nos désespoirs, en organisant le pessimisme comme le proposait Walter Benjamin. Puis nous avons collectionné les énergies de celles et ceux qui luttent, inventent et réparent le monde.

Pour partager nos recherches, nous avons choisi la peinture. Chaque image construite collectivement s’appuie sur des réalités scientifiquement documentées. La couleur face au noir et blanc : soixante énergies adossées à soixante désespoirs. Et au milieu, des extraits de la clameur qui gronde, les slogans des manifestations citoyennes réclamant plus de justice climatique. Vous êtes libres de parcourir cette forêt. Vous y perdre peut-être. Trouver un chemin entre abîmes et utopies. Contribuer à votre tour en partageant vos énergies ou vos désespoirs. Et enrichir ainsi les imaginaires de résistance. »

Construction écologique : de boue, les briques !

Sur le territoire de Morlaix Communauté, le Repair, recyclerie de matériaux installée à Pleyber-Christ, va expérimenter durant une année les boues en briques de terre crue, issues des sédiments du port de Morlaix, pour créer un matériau de construction écologique et local. Ce, en partenariat avec l’entreprise Gwilen basée à Plouzané, qui fabrique et commercialise des objets à destination de l’architecture et avec le laboratoire lorientais commun « LabCom CoLoRe », développeur de matériaux de construction innovants. Tout cela se fait dans le cadre d’un appel à manifestation sur la revalorisation des boues du port de Morlaix, signé mi-février, avec le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement), Morlaix Communauté, le Pôle Mer Bretagne Atlantique et les IUT de Brest-Morlaix et Nantes-Saint-Nazaire.

Non polluée, voyons-là comme une ressource plutôt qu’un déchet !

« La brique en terre crue est intéressante de part ses grandes qualités environnementales ; peu émissive car elle n’est pas cuite et parce qu’elle est produite localement. Elle possède aussi des propriétés isolantes et régule l’hygrométrie » confie Mathieu cirou, co-fondateur de la recyclerie de matériaux Le Repair, à MAPinfo – Le Media des Actions Positives*

Une expérimentation d’un an qui, si elle s’avère fructueuse pourrait générer une filière prometteuse.

Crédit photo : Le Repair.

*https://mapinfo.bzh/2024/03/05/sediment-port-morlaix-brique-terre-crue-reset1/

https://lerepair.org/

 

Des réalisations inspirantes bretonnes en Architecture frugale sont recherchées

Le Mouvement pour une Frugalité heureuse & créative – avec l’architecte Dominique Gauzin-Müller, initiatrice du projet et directrice de la collection – lance l’AMI Livre Bretagne pour la collection Architecture Frugale. Il lance un appel à candidatures, entre le 1er Mars et le 12 Avril 2024 :

« Nous recherchons une vingtaine de réalisations inspirantes bretonnes en Architecture frugale pour une mise en valeur dans un livre et sous d’autres formes.

Ces projets frugaux doivent concerner :

→ la construction ou la transformation d’un bâtiment (rénovation, réhabilitation, restructuration, extension, surélévation, etc.) ;

→ la revitalisation d’un espace public (cœur de village, centre bourg, quartier, etc.) ;

→ un projet de ménagement d’un territoire ou d’un paysage.

La transformation du déjà-là sera privilégiée lors de la sélection du jury.

Ils doivent associer l’usage de matériaux biosourcés, géosourcés ou de réemploi, l’application des principes bioclimatiques, etc. Ils doivent avoir été livrés entre Janvier 2015 et Mars 2024.

Pour vos candidatures, vous retrouverez toutes les modalités sur le site web de la Frugalité heureuse et créative : https://lnkd.in/eJmVaNMA

À travers cette collection, région après région, notre espoir est de donner envie aux professionnels, décideurs et citoyens de s’impliquer dans l’indispensable changement de paradigme.

A ce jour nous avons le soutien de :

Frugalité Heureuse & Créative Trégor Frugalité Heureuse Trégor – Bretagne Nord Ouest Frugalité Heureuse Finistère @frugalité56 @frugalité35 TIEZ BREIZ, Maisons et Paysages de Bretagne @FB2 CAUE du Finistère CAUE des Côtes d’Armor – 22 Habiter le Morbihan, vivre en Bretagne – Caue56 @cau ille et vilaine Philippe Madec @Collectif des terreux armoricains @Collectif des pailleux amoricains Institut de Géoarchitecture BRUDED Au bout du plongeoir Pnr Morbihan @Drac Bretagne. »

https://www.facebook.com/frugaliteheureuse