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A la rencontre des services civiques de la maison de l’ESS de Morlaix

En quoi consiste le Service Civique ? Pour le savoir nous sommes allés rencontrer deux jeunes en Service Civique à Kerozar, à la maison de l’économie sociale et solidaire. Ils sont chargé au sein de l’ADESS de développer des animations et des actions de communication. Ils nous expliquent en quoi consiste leur mission.

Qu’est-ce qu’un Service Civique ?

Le Service Civique s’adresse à tous les jeunes de 16 à 25 ans. C’est une mission d’intérêt général, un engagement basé sur le volontariat d’une durée de 6 à 12 mois. On peut le faire dans plusieurs domaines : solidarité, santé, éducation pour tous etc…Cette expérience est rémunérée (environ 570 euros/mois).

Le Service Civique offre l’opportunité de s’engager et d’accomplir une mission. Cet engagement permet d’améliorer sa confiance en soi, de valoriser son dossier pour rentrer dans des écoles et il permet également de faciliter son entrée dans le monde professionnel. Il est possible de quitter son Service Civique si on trouve un emploi.

Au niveau national, c’est l’Agence du Service Civique qui est chargée de piloter le dispositif. Il n’est pas possible d’effectuer plusieurs Services Civiques. Une formation de deux jours prise en charge par l’association ou la collectivité est choisie par le volontaire afin d’acquérir des connaissances sur des thèmes variés.

Il existe aussi le Service Volontaire Européen (SVE)  pour les personnes entre 18 et 30 ans. Sa durée peut être de un an dans un État de l’Union Européenne. Pour effectuer ce stage, il faut avoir un bon niveau d’anglais. L’indemnité quant à elle, est plus faible que celle du Service Civique. On peut également  faire un SVI (Service Volontaire International), la rémunération est plus élevée mais il est plus difficile d’y accéder, notamment à cause des demandes importantes et du niveau d’étude demandé.

Pour plus d’info: www.service-civique.gouv.fr

Portrait de deux Services Civiques d’ADESS

Clément Caroff:

Je suis originaire du Pays de Morlaix, j’ai 22 ans, j’ai fait un bac STMG (Science et Technologies du Management et de la Gestion) et deux années de licence d’économie et gestion. Mais je me suis rendu compte que le théorique ne me convenait pas donc j’ai suivi des formations dans le domaine de l’économie et la gestion et j’ai effectué des stages. Puis je me suis penché sur l’ idée de faire un Service Civique et j’ai trouvé l’ADESS: Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire située à Kerozar. Ce Service Civique m’a permis de mieux connaître le réseau associatif de la région et de faire quelque chose de concret.

Dans l’association, je m’occupe de l’événementiel et de la communication de l’association via les réseaux sociaux. Pour la suite je pense faire un BTS GACO (Gestion Administrative et Commerciale des Organisations) ou GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations). Pour l’instant le Service Civique m’a apporté de nombreuses connaissances et un réseau qui va faciliter ma recherche de travail.

Théo Hamard

Peux tu te présenter ?

J’ai 23 ans, je suis étudiant à l’institut d’administration des entreprises de Rouen, en master 1 management des PME et des entreprises sociales et solidaires.

Quel est ton parcours scolaire ?

J’ai d’abord fait un bac Science Technique de l’Ingénieur (STI) et ensuite un DUT carrière sociale puis une licence professionnelle Gestion des organisations d’économie social et solidaire à Quimper.

Quelles étaient tes motivations au départ ?

J’ai souhaité me lancer dans ce Service Civique pour me sentir utile à la société, je n’avais pas envie de travailler dans une entreprise qui a pour seul but de s’enrichir. J’ai réalisé des stages dans l’associatif et j’ai bien aimé ce lieu de travail.

Quel est ton rôle au sein de l’ADESS ?

Au sein de l’ADESS j’aide les employés durant leurs tâches quotidiennes, je dois aussi organiser le mois de l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) pour novembre et également organiser un événement festif pour le départ en vacances des salariés. Je dois organiser un événement récréatif pour que les structures se rencontrent entre elles et je dois aussi aller voir les partenaires de l’ADESS afin de connaître leurs besoins et les inciter à participer au mois de l’ESS.

Qu’envisages tu de faire ensuite ?

Après ce stage je continue mon master mais pour cette 2e année il faut que je trouve une alternance.

En prenant un peu de recul, qu’est ce que t’a apporté le Service Civique ?

Le Service Civique m’a apporté beaucoup de connaissances concernant l’entreprenariat sociale.

 

Baptiste Bertrand qui est chargé de l’économie circulaire à l’ADESS nous parle du Service Volontaire Européen .

J’ai fait un Service Volontaire Européen qui m’a permis de partir un an en République Tchèque. Il y a énormément d’associations différentes. Dans ce service j’ai été animateur environnement en République Tchèque. Ce service (SVE) concernait surtout des projets sociaux, médicaux-sociaux et environnementaux. Pour effectuer ces missions il faut un minimum de connaissance en anglais. Les organismes d’accueils nous fournissent un logement et donne une petite indemnité, moi j’avais 90 euros par mois. Ceux qui le souhaitent peuvent avoir des cours de langue.

L’avantage c’est que l’association d’envoi se charge de tout l’administratif. Lorsque les pays sont beaucoup demandés, il est difficile de trouver une mission.

 

Tanguy Coat

J’ai 26 ans. J’ai fait un bac STI (Science Technique de l’Ingénieur option productique), ensuite j’ai fait un BTS dans la conception des produits industriels, puis une licence pro en gestion de produits industriels. Et j’ai dernièrement réalisé une licence professionnelle en éco-conception. L’objectif de mon Service Civique était de découvrir le monde associatif pour trouver des parcelles afin de travailler dans les métiers de l’environnement. Si j’ai effectué mon Service Civique c’était pour apporter mes connaissances en terme de technologie aux associations. J’ai réalisé mon Service Civique avec le journal en ligne Eco-Bretons. J’étais chargé du soutient de communication et de l’organisation des événements. Je souhaite reprendre mes études pour devenir ingénieur technique en parc éolien

Auteurs : Le kyste à Nanard

 




L’economie circulaire : un systeme d’avenir

Baptiste Bertrand, chargé de mission de la maison de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire) à Kerozar, défini la notion d’économie circulaire, un système qui vise à réduire la consommation de ressources et la production de déchets.

La maison de l’ESS de Kerozar s’est retrouvée quelque peu mouvementée la journée du 31 mai. En effet les élèves de 1ère STAV du lycée agricole de Suscinio ont  visité la structure dans le cadre d’un mini-stage sur le thème du développement durable.

« L’économie circulaire n’est pas un nouveau modèle économique, c’est plutôt un nouveau paradigme, une nouvelle manière de voir l’économie. » explique Baptiste.

Selon lui, l’économie circulaire est une façon plus durable de gérer les ressources face au système économique classique. Effectivement,  ce dernier, dit linéaire, a pour simple but d’extraire les matières premières, consommer le produit puis le jeter, ce qui conduit à l’épuisement des ressources. Cette nouvelle pratique consiste tout simplement à  privilégier au maximum le recyclage et la réutilisation des déchets rejetés par la consommation de masse, ce qui forme une boucle, d’où l’appellation « circulaire ». Elle  permettrait ainsi non seulement de stopper l’invasion de déchets partout sur la planète, mais aussi de diminuer voire mettre fin à ce cercle vicieux.

Selon le chargé de mission, il ne s’agit pas d’un changement de modèle, mais plutôt d’une adaptation alternative au modèle classique, socialement, économiquement et écologiquement bien meilleure.

 

A propos de Baptiste Bertrand

Avant d’arriver à l’ADESS, il a effectué une licence de géographie et aménagement du territoire, puis a fait un master en gestion de projet d’aménagement et de développement local. Il travaille à l’ADESS depuis 1 an, il possède un rôle bien particulier qui consiste à animer des démarches de territoires et à créer du réseau entre les différents acteurs. Concernant ses perspectives d’avenir,  il souhaite continuer à travailler dans le développement local, élaborer des projets et des actions.

 

Ecrit par Loïc Bald, Benoît Jezequel, Josquin Champeau et Jennyfer Feuillet, équipe « Les protozoaires en colère »




Kerozar, là où se prépare l’avenir écologique du territoire

Durant toute la journée du jeudi 31 mai, dans le cadre de leur stage collectif sur le développement durable, les élèves de 1ère Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant/STAV du lycée de Suscinio sont allés à la découverte d’un lieu et de ses occupants : Kérozar (nom du hameau où il se situe), un endroit où se prépare la transition écologique et l’économie sociale et solidaire du territoire. Ainsi, les jeunes éco-reporters ont pu y rencontrer plusieurs acteurs qu’ils ont interviewés et photographiés.

 

Durant ces 2 jours et demi de stage, les élèves ont été accompagnés par Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste au webmédia associatif Eco-bretons, Tanguy Coat, bénévole et ancien service civique de l’association et Laurence Mermet enseignante en éducation socioculturelle.

 

Les 28 élèves présents se sont répartis en sept équipes pour lesquelles ils ont choisi des noms très évocateurs : les protozoaires en colère, les pieds sur la table, le kyste à Nanard, Albert reporter, la secte des fumiers, la 20’ centimes et les Insoumis sauvages !

Ils se sont ensuite répartis les sujets parmi lesquels le magnifique site de Kerozar, écrin de verdure où  derrière le château, se cache presque la Maison de l’Economie sociale et solidaire dont ils ont rencontré des représentants.

 

Les deux vaillantes équipes « La secte des fumiers » et « la 20’centimes » sont parties à la rencontre des habitants chlorophylliens du parc de Kerozar et de son bois.

 

 

Puis, l’ADESS, Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix  un réseau qui regroupe  une trentaine d’adhérents dont certains ont leur siège à Kerozar.

Baptiste et Chloé, deux chargés de mission ont présenté aux élèves les missions de l’ADESS, notamment la promotion de l’économie circulaire et l’animation territoriale. Les deux équipes  Les  protozoaires en colère et Les pieds sur la table vous proposent de lire leurs interviews et portraits.

De leur côté, l’équipe Les kystes à Nanard a rencontré Clément et Théo qui effectuent leur service civique à l’ADESS où ils sont chargés de la communication événementielle.

 

Ensuite, l’équipe Les pieds sur la table, a de son côté interviewé Vincent et Damien, deux porteurs de projets accompagnés par la structure TAG29,  un propulseur d’entrepreneuriat collectif qui accompagne à différents stades des porteurs de projet.

 

Enfin, l’équipe des Insoumis Sauvages s’est penchée sur le Buzuk, une monnaie locale complémentaire créée depuis près de deux ans. Ils ont rencontré Vincent et Malo, deux autres personnes en service civique qui leur ont tout expliqué et montré les fameux billets…

 

 

Equipe « Albert Reporter » (Camille Gallou, Gaëdic Duménil, Gwen Robert, Corentine Léon–Bourven, Goulven Mer)

 

A l’occasion de la Semaine du Développement Durable, nous publierons chaque jour un nouvel article écrit par les lycéens.




Reportage photos des élèves sur le déroulement du projet Apiformes au Lycée de Suscinio

 

Un reportage photo réalisé par Ewen Duff, Pauline Lemonnier et Méganne Laforgue, élèves de Seconde B au Lycée de Suscinio, dans le cadre de l’option EATDD.
Avec le soutien de la Drac Bretagne dans le cadre du projet « Jeunes éco-reporters du développement durable de leur territoire ».



Apiformes, un réseau au service des abeilles

Le réseau Apiformes a été créé en 2009 par l’INRA d’Avignon. Il y a au moins un lycée agricole par région qui y participe. Ce réseau étudie l’évolution et le comportement de l’abeille grâce au rapport fourni par les établissements d’enseignement agricole en leur apportant des équipements afin d’analyser les apiformes. Les abeilles sont très importantes puisqu’elles sont au centre de la biodiversité.

 

Qu’est-ce que le réseau Apiformes ?

Le réseau Apiformes est un réseau d’observation et de formation sur les abeilles et la pollinisation dans l’enseignement agricole qui a été créé en 2009, par l’INRA à Avignon. Il permet de faire prendre conscience aux enseignants et aux élèves des lycées agricoles de l’importance du rôle des abeilles dans l’environnement et à la création, dans toute la France, d’un réseau d’acquisition de connaissances sur les apiformes, avec des observations répétées dans le temps. C’est-à-dire de récolter un maximum d’informations sur l’évolution des abeilles.

 

Qu’est-ce qu’un Apiforme ?

Le terme « Apiforme » désigne des abeilles, tout simplement. Il y a 913 espèces d’abeilles en France. Celle-ci est nommée Apis. (Ex : Apis Mellifera)

 

A qui s’adresse le réseau Apiformes ?

Il s’adresse aux enseignants et peut-être aux élèves des lycées agricoles volontaires, au moins un établissement par région, soit à peu près 25 en France, dont un seul en Bretagne, le lycée de SUSCINIO à Morlaix, dans le 29.

 

Comment ça marche?

Les établissements disposent d’une épuisette spéciale pour capturer les abeilles, d’acétate d’éthyl pour les endormir, d’un chronomètre pour ne pas dépasser les 5 minutes de recherche. Une fois les abeilles capturées, ces dernières sont disposées dans un bocal avec un papier où est notée la plante sur laquelle elle a été capturée. Puis on les congèle afin de les observer au microscope.

 

Quel est le but du réseau Apiformes ?

L’objectif du réseau Apiformes est de connaître la fréquence de répartition des abeilles dans toute la France. Cela permet de connaître la biodiversité des régions françaises.

 

Un article écrit par Thibault Brasseur, Thomas Sillau, Grégory Renault, Antoine Sol, Yvann Peden, dans le cadre du projet « Jeunes éco-reporters du développement durable de leur territoire », soutenu par la Drac Bretagne.

 




Suscinio : les élèves participent à la connaissance et à la sauvegarde des abeilles.

Le réseau Apiforme a été créé en 2009 par l’INRA d’Avignon.Son but est de connaître la répartition des abeilles en France. Il y a au moins un établissement d’enseignement agricole dans chaque région qui y contribue. Le lycée de Suscinio est le seul en Bretagne. Des élèves de seconde de la spécialité Ecologie Agronomie Territoire Développement Durable ( EATDD) de Suscinio y ont participé.

(Un texte d’Antoine Sol et Grégory Renault, élèves de seconde B)

A lire, à voir :

 

Articles réalisés dans le cadre du projet « Jeunes Eco-Reporters du développement durable de leur territoire », avec le soutien de la Drac Bretagne.