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A la découverte de la biodiversité de Saint-Jean-Du-Doigt

Samedi 17 novembre deux animations auront lieu dans la commune de St-Jean-du-Doigt sur le thème des oiseaux marins et des amphibiens. Au programme, promenades contées et jeux avec des étudiants de Suscinio !

Dans le cadre de la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité pour la commune de St-Jean-du-Doigt, un groupe d’élèves en BTS Gestion et Protection de la Nature du Lycée de Suscinio, en partenariat avec le Ulamir-CPIE et la Mairie, vous propose une journée d’animations le samedi 17 novembre. Au programme, une sortie sur les oiseaux du littoral de 10h à 12h suivie d’une animation sur les amphibiens de 14h30 à 16h30. Un stand sera également présent place Tanguy Prigent, afin d’informer et sensibiliser les habitants de la commune sur la biodiversité. En cas de pluie les animations auront lieu dans la salle du Kasino.

Le rendez-vous pour l’animation oiseaux aura lieu sur la plage de St Jean du Doigt, et l’animation amphibiens au niveau du stand.

Les animations seront tout public et gratuites.

Pour plus d’informations contactez-nous sur l’addresse suivante : abc.cpie@gmail.com




(Plume Citoyenne) Consomm’acteur ou Citoyen concerné ?

Aussi éloigné d’improbables aspirations chimériques, que de la croyance au pouvoir mythique du consomm’acteur individuel, cet article qui rappelle les résistances suscitées par la mise en place du modèle agricole productiviste, souligne combien il est important que des citoyens concernés s’engagent, à côté des paysans autonomes, dans la prolifération des dispositifs de commercialisation, contrôlés conjointement, tout en exigeant des élus locaux la mise en œuvre des outils disponibles pour favoriser les installations adaptées aux circuits courts et freiner l’agrandissement des fermes. Valoriser les énergie collectives disponibles, créer des faits accomplis, en transformant, concrètement, les segments de vie sociale qui sont à portée de main, paraît indispensable, si on veut que la satisfaction pour le développement rapide de la bio profite, de façon permanente, à l’agriculture paysanne, au lieu d’aboutir à un avantage pour la grande distribution.

Pour télécharger l’article entier, cliquez ici : CONSOMM’ACTEUR définitif




Village Heol saison 3 le 15 septembre 2018 : Jamais deux sans trois !

(Plume Citoyenne) Cette année 2018 verra une nouvelle fois se tenir le dorénavant traditionnel village Heol, mais cette fois-ci, changement de saison : le village Heol se déroulera le samedi 15 septembre à Brest sur la place Guérin toute la journée !

 Pourquoi le mois de septembre ? Afin de s’intégrer à La Fête des Possibles, un événement national organisé par le Collectif pour une transition citoyenne du 15 au 30 septembre, qui invite les différents acteurs de la transition à mettre en avant leurs initiatives locales, en s’intégrant dans une dynamique nationale. Le village permettra de découvrir la diversité du réseau Heol et les savoir-faire des structures. En parallèle de ce marché des commerçants, nous vous proposons un programme varié avec des animations artistiques et musicales tout au long de la journée, plusieurs ateliers, comme fabriquer ses produits cosmétiques maison, faire de la confiture, essayer un vélo en bambou, se faire masser, participer à un pep’s café sur la parentalité positive, etc, ainsi qu’un cycle de conférences sur les monnaies, un retour d’expérience du projet social d’Heol à Landerneau, une table ronde sur les communs et un atelier d’intelligence collective de l’IUFN. L’université du tout-savoir présentera également une anti-conférence. Un fest noz viendra clôturer en beauté cette journée.

Entrée gratuite. Bar et restauration 100% local sur place.

Pour plus d’informations, la programmation musicale et les ateliers, consulter la page facebook de l’événement « Village Heol 3 » et le site www.heol.infini.fr




Le requin pèlerin, un géant mystérieux et menacé ! L’Apecs agit en faveur de la conservation de cette espèce

L’APECS est une association brestoise qui a été créée à Brest en 1997 et qui agit en faveur de la conservation des raies et des requins et plus largement pour la préservation des écosystèmes marins. Elle contribue au développement des connaissances scientifiques par la mise en œuvre de programmes de recherche mais elle mène également des actions d’éducation et de sensibilisation à destination de différents publics. Depuis quelques années, elle met aussi ses compétences, ses connaissances, son savoir-faire et son réseau à disposition des acteurs du milieu (décideurs, gestionnaires, professionnels de la pêche, élus, etc.). Le requin pèlerin est la première espèce sur laquelle l’APECS a travaillé. Dès 1998, le programme national de recensement des observations de requins pèlerins, faisant appel à la participation des acteurs de la vie maritime pour signaler toute observation de cette espèce, a été lancé. En parallèle de ce programme de sciences participatives, des missions de terrain ont été mises en place. En 2009, les premières balises de suivi par satellite visant à étudier les déplacements des requins pèlerins ont été déployées. Une nouvelle phase de marquage a débuté en 2015, avec le programme PELARGOS, afin de poursuivre et d’enrichir les connaissances sur les migrations de l’espèce.

Portrait d’un géant inoffensif mais menacé

Le requin pèlerin (Cetorhinus maximus) peut atteindre 12 mètres de long et peser jusqu’à 4 à 5 tonnes. Même si sa taille imposante peut impressionner, son régime alimentaire à base de plancton le rend inoffensif pour l’être humain.

Ce géant peut être observé à la surface de l’eau dans certains secteurs et à certaines périodes de l’année. Nageant paisiblement la gueule ouverte, il filtre l’eau (l’équivalent d’une piscine olympique par heure, soit environ 3 000 m3 d’eau). Il est particulièrement friand de copépodes, crustacés microscopique, qu’il va collecter grâce à des peignes branchiaux situés au niveau de ses branchies.

Requin pèlerin en train de se nourrir (© Y. V. Mandard)

Comme beaucoup de géants, le requin pèlerin est considéré comme une espèce menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La population mondiale est inscrite sur la liste rouge comme « Vulnérable » depuis 1996 et depuis 2000 les sous-populations du Pacifique nord et l’Atlantique nord-est sont également classées comme « En danger ». Même si la pêche ciblée est interdite en Europe depuis 2007, de nombreuses menaces pèsent toujours sur l’espèce : captures accidentelles, pollution croissante par les micro-plastiques, changement climatique, etc.

Bien que le requin pèlerin soit le deuxième plus grand poisson du monde après le requin baleine, il n’en reste pas moins l’un des requins les plus mystérieux au monde. C’est grâce à l’utilisation des balises de suivi par satellite, depuis les années 2000, que ce grand voyageur est considéré comme une espèce cosmopolite et non plus comme une espèce présente uniquement dans les eaux froides et tempérées.

En France métropolitaine, c’est sur les côtes de Bretagne sud et durant le printemps que vous aurez le plus de chance de l’observer en train de se nourrir en surface !

Malgré l’utilisation de ces nouvelles technologies, les scientifiques connaissent encore mal la nature de ses déplacements et ne savent quasiment rien de sa reproduction. L’APECS travaille à lever quelques mystères sur cette espèce au travers de différents projets.

Le programme national de recensement des observations de requins pèlerins

Si la présence de ces géants était régulière dans les eaux françaises durant la première moitié du 20ème siècle, les observations sont devenues plus rares depuis les années 70-80. C’est face à ce constat que l’APECS a décidé de faire appel aux usagers de la mer pour collecter des données.

Les informations collectées permettent d’identifier des secteurs et des périodes où les requins passent du temps à la surface. Véritable outil de veille environnemental, les résultats de ce programme peuvent être utilisés afin de mieux définir le cadre de programmes d’études sur le terrain ou encore la mise en place de mesures de protection adaptées.

Le requin pèlerin est facilement reconnaissable à son aileron dorsal formant un triangle équilatéral et à sa couleur sombre allant du gris-brun au noir. Sa nage est ondulatoire et ses déplacements sont généralement paisibles.

De droite à gauche, bout du museau, aileron dorsal et extrémité de la queue visibles (© A. Rohr-APECS)

Le programme PELARGOS

Le but de ce nouveau projet est d’améliorer les connaissances sur les déplacements à grande échelle du requin pèlerin ainsi que ses plongées dans les profondeurs des océans grâce à au déploiement de balises de suivi par satellite.

L’APECS organise ainsi chaque année une mission sur le terrain se déroulent d’avril à juin, période la plus favorable à l’observation des requins pèlerins dans le Finistère sud (29). L’équipe part à la recherche des requins dans le but de les équiper de balises.

Les deux technologies utilisées :

La balise SPOT  indique la position du requin lorsque celui-ci est en surface grâce aux satellites du système ARGOS, permettant ainsi de suivre l’animal quasiment en temps réel.

 Balise SPOT qui sera fixée à la base de l’aileron du requin et tractée (© P. Poisson-APECS)

La balise MiniPat enregistre différents paramètres à intervalle de temps régulier (pression, température de l’eau et luminosité). Prévue pour se décrocher au bout d’une année, elle remontra alors à la surface pour transmettre toutes les données enregistrées, toujours via les satellites ARGOS. Il sera alors possible de connaitre le profil de ses plongées, mais aussi de faire une estimation du trajet réalisé par le requin.

Balise Mini-PAT fixée à la base de l’aileron du requin (© Y. Massey-APECS)

Saison 2018, une première mondiale

Huit requins pèlerins ont été observés durant cette saison, trois d’entre eux ont été équipés de balises dont un individu portant les deux types de balises (une SPOT et une Mini-PAT). Si ce double marquage avait déjà été réalisé sur un requin baleine, il s’agit d’une première mondiale pour le requin pèlerin ! Le but est de comparer, dans un premier temps, le trajet estimé par la balise Mini-PAT avec les localisations Argos obtenues en temps réel avec la balise SPOT. Dans un second temps, le modèle mathématique utilisé pour la balise Mini-PAT pour estimer le chemin emprunté par le requin pour pourra également être amélioré en s’appuyant sur les positions exactes transmises par la balise SPOT.

Portraits des trois requins actuellement suivis à la trace

http://asso-apecs.org/PELARGOS-3-requins-equipes-de.html

Marie B est une femelle requin pèlerin de 6,5 mètres portant à la fois une balise SPOT et une balise MiniPAT. Elle a navigué entre les Glénan et Groix jusqu’au 11 mai avant de migrer vers la Mer du Nord à une centaine de milles nautiques au large d’Edimbourg, où elle se balade depuis le 27 mai.

Marie B tractant sa balise SPOT (© Y. Massey-APECS)

Fanch est un mâle de 8 mètres portant une balise SPOT. Il est resté dans le secteur des Glénan jusqu’au 9 mai. Après trois semaines sans nouvelle, il a refait surface le 31 mai en Mer d’Irlande, sur les côtes de l’Île de Man où il se trouvait jusqu’au 7 juin. Il a ensuite continué sa route vers le Canal du Nord, entre l’Irlande du nord et l’Écosse. Il a refait surface le 3 juillet au niveau de l’île de Coll aux Hébrides.

Fanch et sa balise SPOT flottant derrière lui (© A. Rohr-APECS)

Bazil, mâle de 7 mètres portant une balise SPOT, ne communique pas autant que ses deux autres congénères. Après avoir passé la journée du 7 mai aux Glénan, il a rejoint le sud de la Cornouaille anglaise dès le 11 mai, date de la dernière donnée reçue.

Photo identification de l’aileron de Bazil (©A. Rohr-APECS)




Envie de contribuer à protéger la Biodiversité ? Participez à un chantier nature avec Al’Terre Breizh !

Ouvert aux personnes de tous âges, de tous horizons, ces temps de bénévolat nature n’exigent aucune compétence particulière. Seules l’envie et la motivation suffisent ! Tel le Colibri, nous pouvons tous apporter notre contribution pour protéger la Terre . Et chaque goutte d’eau compte…

Du 27 au 31 août 2018 : protégeons la biodiversité dans le Morbihan !

Cinq jours d’immersion en pleine nature, dans les magifiques paysages de la Ria d’Etel. L’objectif sera de protéger les prés salés d’une plante exotique envahissante, le Baccharis halimifolia. Ce sera aussi l’occasion aussi de découvrir l’ambiance de la Ria 🙂

Au programme, des animations riches et variées : découverte du milieu en kayak, balade botanique, découverte des prés salés… Cinq jours de partage d’une vie collective respectueuse des équilibres écologiques et humains !

Plus d’infos : http://www.alterrebreizh.org/pdf/FlyerVersoChantierRiadEtelAout2018_V2.pdf

Contact de l’Association Al’Terre Breizh : www.alterrebreizh.org , contact@alterrebreizh.org et 09.72.37.18.24




Le Buzuk la monnaie locale du Pays de Morlaix

Aujourd’hui, jeudi 31 Mai, nous nous rendons à Kerozar, la maison de l’économie sociale et solidaire, pour interviewer Malo et Vincent en Service Civique au sein de l’association du Buzuk. Notre but est de nous renseigner sur la monnaie locale du Pays de Morlaix.

 

Qu’est ce que le Buzuk ?

 

Le Buzuk est une monnaie locale, du Pays de Morlaix. C’est une monnaie annexée sur l’euro sans spéculation. Le Buzuk a été créé et est géré par une association, le projet a pris naissance grâce à l’ADESS (Association de Développement de l’Économie Sociale et Solidaire).

 

Comment ça marche ?

 

Pour pouvoir utiliser le Buzuk il suffit d’adhérer à l’association, le prix d’adhésion est libre en fonction du budget de chacun. Aujourd’hui il y a une cinquantaine d’adhésions, ce sont généralement des adhésions familiales, c’est-à-dire que toute la famille utilise la même carte. D’année en année le nombre d’adhérent augmente. Une fois adhérent, on se rend dans le comptoir d’échange où on échange des euros contre des buzuk (1€ = 1Bzk). La monnaie peut être utilisée chez des prestataires qui sont des commerçants locaux

(brasserie, crêperie, coiffeur, épicier…).

 

D’où vient le nom Buzuk ?

 

Le nom buzuk signifie verre de terre en breton, ce nom a été voté par les adhérents lors du lancement de l’association. Le buzuk est emblématique du travail du sol nécessaire pour une bonne qualité des produits qui sont vendus localement.

 

Quel est l’intérêt d’utiliser le Buzuk?

Le buzuk développe l’économie sociale et solidaire car il favorise les circuits courts. Il contribue aussi au respect de l’environnement, car les produits achetés avec les buzuk sont essentiellement  locaux, les déplacements sont donc minimisés pour les consommateurs. Cela assure la qualité du produit acheté, et crée une relation de confiance entre le consommateur et le commerçant. L’utilisation du Buzuk permet de savoir où va l’argent, qui reste sur le territoire.

 

 

Le Buzuk en chiffres :

130 prestataires

Environ 20 000 bzk en circulation

500 adhérents

 

Article écrit par Corentin Le Lann, Guillaume Foll, Fanny Le Cunuder, Loeiza Narme  « Les insoumis sauvages »