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Et si demain était bio et local seulement?

Le projet de quatre étudiants du lycée de Suscinio s’inscrit dans ce mouvement. Le samedi 27 avril se tiendra près du Lycée 
de Suscinio une porte ouverte de l’exploitation du lycée sous la forme d’un marché commençant à dix heure et terminant 
à dix-sept heure,  la “ Faîte du bio et du local !”.
Notre société est en pleine évolution et tend vers un mode de vie plus sain et respectueux de la nature et cela passe par 
consommer consciemment, c’est à dire en essayant de combiner bio, local, éthique, zéro déchet et recyclable…
 Autant de concepts pas toujours faciles à intégrer dans son quotidien !
Pour vous faciliter la tâche, Alwine, Zoé, Clément et Lucile ont voulu vous rapprocher de différents artisans et producteurs 
de votre région ; produits bio de l’exploitation, miel, accessoires de maison recyclés et produits d’hygiènes artisanaux, encas bio
 et nourrissants, vous aurez le choix ! Et pour apporter une touche citoyenne et gourmande, les plats réalisés à partir d’invendus 
du Chef cuisinier de l’association “Les Temps Bouille” vous seront proposés et un stand d’information du Défi Zéro Déchet Morlaix
Communauté seront à votre disposition !

Vous trouverez plus d’informations sur notre page facebook !
-> “Faîte du bio et du local”



Suscinio : Morlaix sauvage, la randonnée urbaine

Dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication, trois étudiants en BTSA Gestion et Protection de la Nature vous invitent à participer à une randonnée urbaine sur le thème de la nature en ville et notamment sur les « mauvaises herbes ». Le but de cette randonnée est de promouvoir la nature en ville. Les livrets de cette dernière seront disponibles à partir du vendredi 19 avril à l’office de tourisme.

Ce même jour aura lieu une animation avec les enfants de « la récré de Morlaix » sur le thème de la nature en ville afin de les sensibiliser à la biodiversité urbaine. Ce projet est réalisé en partenariat avec la mairie de Morlaix, l’office de tourisme et « la récré de Morlaix.




L’idée sortie. Le Salon de la seconde chance, un événement inédit pour venir en aide aux animaux de compagnie.

Le Salon de la seconde chance est un événement permettant aux animaux dans le besoin de trouver une famille définitive et de sensibiliser à la cause animale.

 

Le Salon de la seconde chance aura lieu le 7 avril prochain au gymnase du lycée de Suscinio à Morlaix. L’accueil du public commencera à partir de 14h00 jusqu’à 18h00. L’entrée sera libre, au choix des visiteurs de faire un don qui sera reversé aux associations.

A cette occasion des refuges recueillant des animaux abandonnés, des associations de la protection animale ainsi que des structures liées à l’éducation ou le soin d’animaux de compagnies se rassembleront. Cet événement a pour but de promouvoir l’adoption des animaux de compagnie auprès du grand public mais surtout de sensibiliser afin de limiter les abandons. Ce salon sera le moyen de faire découvrir à la population des structures portant secours aux animaux, encore trop peu connues. Le salon s’organisera sous la forme de plusieurs stands sur lesquels différentes structures pourront présenter leurs activités et des animaux à l’adoption.

Cette initiative vient de quatre étudiants souhaitant faire progresser les conditions animales en luttant contre les abandons, les mauvais traitements tout en promouvant l’adoption et les bons gestes à adopter. Elle s’inscrit dans le cadre scolaire « Projet d’Initiative et de Communication » du BTSA Gestion et Protection de la Nature.

Pour plus d’information, les étudiants peuvent être contacté à l’adresse mail suivante : salondelasecondechance@gmail.com ou sur la page Facebook de l’événement Salon de la second chance.

Elisabeth PIRIOU, Manon QUERE, Estebane LE GALL, Romane SECHER.




Centrale à gaz de Landivisiau : convergence de luttes contre le projet

Ce samedi 23 février, à 14h près de 900 manifestants se sont réunis Place du champ de Foire afin de lutter contre l’implantation d’une centrale à gaz à Landivisiau.

Ils se sont rendus devant le site situé dans la zone de Vern.

Arrêtés aux abords du site, à la lisière de la route de Plouvorn, certains manifestants tentent de rentrer sur le site clôturé par des barrières installées dans la nuit du 11 au 12 février. Les forces de l’ordre tentent de bloquer le passage, en vain. Près de 150 manifestants investissent le site, progressant peu à peu vers un engin figé là. Chantant et dansant au rythme d’un cor, les fervents militants repoussent les gendarmes de Morlaix et Saint Pol de Léon. Les manifestants se retirent peu à en direction du centre ville lorsque le renfort de peloton de surveillance et d’intervention de Landerneau et de Brest surgit soudainement.

« Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend » proclame un manifestant portant un masque à gaz.

Déguisements délirants, slogans exhortants, instruments folkloriques

Agrémentée de déguisements délirants, la foule mouvante se laisse cadencer par les instruments folkloriques, les rires vibrants, et les slogans exhortants.

La fanfare se fraye un chemin dans la masse de manifestants. Ils défilent tel un convoi de fourmis qui propage des stridulations, écho d’un air de revendications qui souffle sur Landivisiau. Des points jaunes disséminés dans toute la foule sont venus apporter leur soutient au collectif GASPARE1. Des drapeaux bretons flottent et surplombent le défilé de manifestants. L’onde sonore se rapproche progressivement des 15 hectares destinés à accueillir une centrale à gaz2. Alors que quelques heures plus tôt, assis dans leurs monstres de ferraille des hommes remuaient, retournaient et trituraient la terre qui était, un mois auparavant recouverte d’un duvet vert. La cacophonie des tractopelles brisait ainsi le calme de ce lieu le 24 janvier, date de début des travaux.

« Plus d’un million de tonnes de CO2 par an, des gaz à effet de serre, des particules fines dans l’air »

« Plus d’un million de tonnes de CO2 par an, des gaz à effet de serre, des particules fines dans l’air », ce sont les arguments mis en avant par les membres de l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale ». Selon Mélanie, membre de l’association depuis deux ans et demi, la centrale à gaz serait néfaste puisqu’ « entre la voix express, l’usine de lait infantile Sill qui est en train de se construire et potentiellement la centrale à gaz il y a une accumulation de polluants sur la zone de Landivisiau ». Selon la jeune femme accoutrée d’une perruque verte, « la réponse au contexte environnemental actuel serait « la sobriété énergétique qui nécessiterait de repenser notre façon de vivre ».

« On veut des escargots et des coquelicots »

Dans la foule intergénérationnelle, des enfants scandent le slogan « on veut des escargots et des coquelicots » se référent à une espèce protégée d’escargot, l’escargot de Quimper, vivant sur le site classé Zone Natura 2000 de la future hypothétique centrale à gaz.

Un manifestant martèle « on veut des jonquilles, pas du gaz de Russie » en faisant référence au 21 % du Gaz consommé en France provenant de Russie d’après le bilan énergétique de la France pour 2016 du ministère en charge de l’énergie.

Plus loin, dans le convoi porteur de revendications, une militante mobilisée depuis la création de l’association « Landivisiau doit dire non à la centrale » exprime son indignation quant au projet de centrale à gaz « la centrale générera des particules fines à proximité d’une maison de retraite et d’une école maternelle. Or les particules fines touchent les personnes les plus vulnérables ».

Croisé en queue de manifestation, un militant intégré à l’association de lutte contre la centrale à gaz brandit une pancarte sur laquelle il est inscrit « TOTAL ne gazera pas Landi ! Citoyens, renseignez vous ! ». Celui-ci regrette que l’État ne s’attaque pas aux problèmes de surconsommation à la racine « Le problème que ça pose c’est que c’est l’investissement d’un demi-milliard d’euros pour finalement ne pas réaliser de transition énergétique. Cet argent pourrait être investi dans travaux d’isolation et ainsi faire travailler les artisans locaux »

Le collectif GESPER soutient le projet de centrale à gaz.

Jean Le Vourch, président du collectif GESPER (Groupe d’Études et de Soutien en faveur de la Production des Énergies Régionales) soutient le projet de centrale à gaz de Landivisiau parce que « La Bretagne ne produit pas plus de 13% de l’énergie qu’elle consomme. La pointe Finistère est en bout de ligne, et donc extrêmement fragile. Un Black-Out3 serait une catastrophe pour le réseau électrique et donc pour les entreprises locales. Il coûterait très cher »

Contacté par téléphone, le partisan de l’implantation de la centrale ne semble pas comprendre les revendications environnementales des opposants. Celui-ci clame qu’ « une centrale à gaz est deux fois moins polluante qu’une centrale nucléaire et trois fois moins polluante qu’une centrale à charbon » et que « la voix express qui passe à Landivisiau rejette bien plus d’émissions que la future centrale »

1 Le collectif GASPARE (Garantir l’avenir solidaire par l’autonomie régionale énergétique) regroupant l’association Force 5 (association agréée pour la protection de l’environnement) et « Landivisiau doit dire non à la centrale » militent depuis 2010, date de la genèse du projet de centrale à gaz, contre son implantation de celle-ci à Landivisiau.

2Né du PEB (Pacte Électrique Breton), ce projet de centrale à cycle combiné au gaz (CCCG) de 400 mégawatts est né afin de réduire la dépendance énergétique bretonne.

3Coupure électrique




“Face à phasme”, à la découverte des insectes à Suscinio

Le samedi 06 avril 2019, un groupe d’étudiants de Suscinio en BTS Gestion et Protection de la Nature organise pour leur Projet d’Initiative et de Communication un forum pour découvrir les insectes. Cette journée se déroule en partenariat avec l’ULAMiR-CPIE Pays de Morlaix-Trégor ainsi que Bretagne Vivante et aura lieu au lycée de Suscinio à Ploujean (29600).

Les étudiants Julia, Océane, Julien et Brewen ont mis en place plusieurs ateliers pour sensibiliser la population à la fragilité des insectes. Pour l’occasion, Mikaël BUORD, un entomologiste membre de Bretagne Vivante, proposera deux animations sur ces petites bêtes (une à 14h & à 16h).

 

Au programme :

  • Exposition de terrariums
  • Dégustation d’insectes
  • Animations nature pour petits et grands

Ouvert à tous. Entrée libre à partir de 10h.

Restauration sur place.

L’équipe “Face à phasme”




Porc sur paille : actions dans le bassin versant de la Rance

La Bretagne les pieds dans l’eau !


La Bretagne, c’est 21 bassins versants en contrat de territoire, soit 21 zones sur lesquelles un ensemble d’affluents se jettent dans la mer au même endroit (grâce au même estuaire, par la même embouchure…). Ces territoires définissent aussi bien souvent des délimitations administratives, en tout cas pour ce qui est de la gestion de l’eau. En Bretagne, l’eau est un élément très surveillé, notamment à cause du phénomène des algues vertes et de la forte activité agricole. Des dispositifs sont mis en place pour lutter contre cela.

Un partenariat avec COEUR Émeraude


EN 2013, l’état d’une majorité des cours d’eau sur le bassin versant de la Rance Aval Faluns était considéré comme médiocre par l’Observatoire de l’Environnement en Bretagne (OEB). Pour améliorer la situation, l’association COEUR Émeraude, et les intercommunalités du territoire doivent mettre en place des actions permettant la reconquête de la qualité des eaux. C’est dans ce contexte que 2 élevages certifiés Porc Durable Cohérence ont été lieux de rencontre pour découvrir les bienfaits environnementaux (et pas que !) du porc sur paille.

 

Un après-midi porte ouverte et certification


En décembre dernier, de nouveaux éleveurs ont adhéré au cahier des charges Porc Durable. Pour cette nouvelle arrivée chez Cohérence, l’association et COEUR Émeraude ont organisé de concert un après-midi porte ouverte lors duquel leur certification a été validée par des citoyens. Découverte des valeurs familiales, du fonctionnement de l’élevage de porcs sur paille, balade au milieu des truies et des porcelets élevés en plein air… Le froid n’aura pas découragé les consommateurs ! Engagés ou curieux, tout le monde a apprécié la sortie, et surtout la dégustation de produits en fin de journée.

Un échange technique pour les professionnels


Une deuxième action a été planifiée, cette fois-ci, à la ferme de la Lande, chez Yannick Denoual, Certifié Porc Durable depuis 2010, et adhérent à la filière Porc Authentique élevé sur Paille depuis 2013. Il a pu mettre ses années d’expérience à profit pour accueillir et animer un échange technique avec plusieurs professionnels. Qu’ils soient déjà dans le milieu porcin ou non, qu’ils fassent du porc sur paille ou non, tous étaient présents pour découvrir le fonctionnement de la ferme, les atouts du porc sur paille, et ses impacts environnementaux. Bientôt un article dans le magazine PorcMag pour en découvrir plus sur cette journée ! Restez connectés !

Vous souhaitez découvrir les avantages environnementaux du porc sur paille ? Rendez-vous sur notre site internet : http://www.porc-sur-paille.org/lefficacite-economique-et-environnementale-de-la-production-de-porcs-sur-paille-en-bretagne/ !