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DurabL, une épicerie rennaise de vente en ligne qui veut réhabiliter la consigne

Dans 32 communes de Rennes Métropole, l’épicerie de vente en ligne DurabL livre des produits principalement bio en vrac essentiellement issus de producteurs locaux. Le tout dans des contenants consignés ou biodégradables.

DurabL, c’est le nom d’une toute jeune entreprise basée à Vern-Sur-Seiche, près de Rennes. Elle a été fondée par Roderic et Nicolas, deux trentenaires bretons. Deux baroudeurs, qui, après de nombreux voyages, ont été particulièrement marqués par « tous les déchets produits à l’échelle individuelle », explique Nicolas. Les voilà alors prêts à changer de vie et à lancer leur projet, à savoir une épicerie en ligne proposant des produits en vrac, principalement bios, dans des emballages consignés, le tout sur 32 communes de Rennes Métropole.

Comment ça marche ? le client commande en ligne ses produits, parmi une gamme de 350 références, en épicerie salée, sucrée, boissons, produits d’hygiène, beauté et ménager, produits bébé ou animaux. Ils sont essentiellement locaux, fabriqués majoritairement dans un rayon de 150 km autour de Rennes, ou en Bretagne, et en grande partie bio. La livraison se fait grâce au service Urby, et via « des petites camionnettes fonctionnant au gaz naturel, et prochainement en vélo-cargo » expliquent Nicolas et Solène, la chargée de communication de l’enteprise.

Et du côté de la consigne ? Tout le verre, ainsi que les bidons en plastique, sont concernés. Un montant de 80 centimes est appliqué sur chaque contenant. Pour le consommateur, le principe est simple : il commande et se fait livrer ses produits. Lors d’une nouvelle commande, les contenants sont récupérés lors de la livraison, et le consommateur est recrédité de ses 80 centimes. Les producteurs qui utilisent d’eux-même la consigne récupèrent les bocaux et autres bidons. Pour les autres, DurabL gère le processus de récupération et de lavage. « Nous gérons aussi tout ce qui est compostage des sacs en kraft, qui sont biodégradables », souligne Nicolas. Avec ses 350 références, il ne manque plus à l’épicerie en ligne rennaise que les produits frais. Malgré la « difficulté logistique », la petite équipe de DurabL y réfléchit déjà.

Plus d’infos : durabl.fr




KuB’tivez-vous ! Sélection d’avril

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : expédition aux Açores, zéro déchet et football féminin !

Simon et le Grand Cachalot, par Yoann Coutault (2017 – 52’)

« Je suis content de vivre au bord de la mer et ça me gêne de savoir que les animaux ne peuvent plus y vivre à cause de la pollution… moi j’ai envie de continuer à trouver des turbots », telles sont les paroles emplies de sagesse de Simon, 8 ans. Le jeune finistérien nous ouvre les portes de son monde avec une aisance peu commune à son âge.

Dans le cadre du projet éducatif « Rencontre avec le grand Cachalot – Açores 2017 » mené par l’association Les enfants de l’océan, 18 « élèves ambassadeurs » choisis dans 9 classes de cycle 2 (CP au CE2) du Finistère sont partis dans l’archipel des Açores (Portugal). L’objectif ? Découvrir et comprendre les intérêts de la protection et de la préservation des océans.

La caméra de Yoann Coutault, réalisateur spécialisé dans les prises de vue aquatiques, nous embarque donc dans ce projet à travers le prisme de Simon. Véritable passionné du monde marin et de ses créatures, le garçon qui veut devenir « biologiste d’animaux » s’avère être un excellent choix de personnage principal pour ce documentaire.

Présentation du projet aux camarades de classe, apprentissage du masque-tuba-palmes en piscine puis en pleine mer, visite de la clinique des phoques d’Océanopolis (Brest)… les enfants ont le droit à une préparation intense et très sérieuse.

Sourires et bouffées de joie assurés avec ce film. L’aventure des Enfants de l’océan aux Açores est une réussite, leur sensibilité à la préservation de la faune océanique ne peut que nous inciter à leur léguer une planète en bien meilleure état !

Voir ce documentaire : https://www.kubweb.media/page/simon-grand-cachalot-enfants-ocean-ambassadeur-yoann-coutault/.


De l’autre côté – Épisode 1 : Refuser, par Les autruches utopistes (2020)

Les autruches utopistes sont une association de « professionnels de l’image, de l’audiovisuel et du numérique » fondée en 2019. Ils se sont donné pour mission de « mettre en lumière les actions des citoyens qui s’engagent pour le zéro déchet vu comme un outil politique et collectif ». KuB nous propose le premier épisode de leur série documentaire De l’autre côté. Cette série se compose de cinq parties comme les 5R du zéro déchet : refuser, réduire, réutiliser, restituer à la terre et repenser le modèle.

Cet épisode 1 s’axe donc sur le refus. Le refus des basculeurs et basculeuses du lobby citoyen la Bascule de Pontivy (Morbihan) où un groupe d’ingénieurs et étudiants bénévoles ont monté un tiers lieu dans une ancienne polyclinique désaffectée. Cette communauté a « choisi de désobéir au système, à tous les conditionnements qui faisaient qu’on serait amenés à être acteur de ce système consumériste, capitaliste.. », en s’organisant ensemble sur le modèle d’une gouvernance partagée.

Les autruches utopistes sont aussi allées à la rencontre des militants de Youth for Climate à Bordeaux qui refusent l’impunité des lobbys et grosses sociétés dont les actes ou l’inaction vont à l’encontre de la planète.

Le tout est présenté sous la forme d’une vidéo principale de 11 minutes enrichie de plusieurs courtes vidéos de moins d’une minute, d’un article détaillé sur la Bascule, d’une bande dessinée explicative du rapport entre le zéro déchet et refuser, d’un podcast audio Travailler sur les liens invisibles et d’une sélection des photos « pépites » de ce premier épisode. Assurément la page à ne pas rater ce mois-ci sur KuB !

Accéder à la page : https://www.kubweb.media/page/autruches-utopistes-transition-ecologique-bascule-solution/.


Sport de filles, de Xavier Champagnac et Emmanuel Mathieu (2018 – 52’)

Bréquigny, quartier sud de Rennes, printemps 2017. Les murs des vestiaires du Cercle Paul Bert Bréquigny (CPBB) tremblent régulièrement au rythme des braillements de Sébastien Loinsard, l’entraîneur de l’équipe féminine A du club. La tension est à son comble dans cette fin de saison 2016-2017 : les jeunes rennaises ont dominé leur groupe de 3e division tout au long de l’année et sont sur le point de disputer de nouveau les barrages (tournoi qualificatif de fin de saison) d’accession à la D2 française, premier échelon de niveau national du football féminin. Mais Sébastien craint de rater encore le coche par manque de caractère, « on joue comme des petites bourgeoises » s’apitoie-t-il auprès de son adjoint.

Les réalisateurs Xavier Champagnac (spécialisé dans le social) et Emmanuel Mathieu nous immergent avec brio dans leur intimité. L’adrénaline et les enjeux de ces derniers mois de compétition, sur fond de lutte pour l’égalité et la reconnaissance des femmes dans la société, sont parfaitement captés par leur caméra. On ne peut que s’attacher à la troupe de Manon, la capitaine guerrière de l’équipe, et les scènes de match sont des pics d’émotions assurés pour nous spectateurs, avec un apogée formidable lors des barrages.

La réalisation de ce film n’a rien à envier aux séries à succès d’Amazon Prime Video sur les clubs anglais de Manchester City et Tottenham. Elle réussit surtout à prouver que le football est, sans le moindre doute possible, un Sport de filles.

Visionner ce film : https://www.kubweb.media/page/sport-de-filles-equipe-foot-feminin-amateur-rennes-xavier-champagnac-emmanuel-mathieu/.


Notre sélection de mars : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-mars-special-festival-pecheurs-du-monde/.

Notre sélection de février : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-fevrier/.

Notre sélection de janvier : https://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-janvier/.

Plus d’info :

Miel bleu 2



Rennes. Elles collectent les déchets alimentaires en vélo pour en faire du compost

Mêlant valorisation des biodéchets et mobilité douce, le projet « Les Rennes du Compost » trace son chemin à Rennes. Aux commandes de la toute jeune association : Hélène, Amel et Sophie, qui collectent en vélo électrique auprès des professionnels (et des particuliers dans le futur) des déchets alimentaires pour les transformer en compost.

Elles s’appellent Hélène, Amel et Sophie. Toutes trois sont rennaises, et fondatrices de l’association « Les Rennes du Compost ». Un projet qui a pris naissance il y a un an, à l’été 2020. «Anciennes collègues de travail dans un établissement de santé, nous étions toutes en réflexion sur notre vie professionnelle », explique Hélène « Nous voulions passer à l’action à la fois sur les plans environnementaux et sociaux, et appliquer ce que nous faisions dans notre vie privée dans notre travail ». A savoir, le compostage, et pour Sophie, la passion du vélo.

C’est ainsi que démarre l’aventure des « Rennes du Compost ». Dès l’automne 2020, les trois jeunes femmes se mettent en selle et démarrent une étude de marché, entament une formation en entrepreneuriat. Leur projet : mettre en place à Rennes un système de collecte de biodéchets, à destination des professionnels (restaurateurs, entreprises, écoles, boulangeries, fleuristes…), le tout grâce à un vélo électrique équipé d’une remorque qui peut supporter un poids de 300 kg.

Titulaires d’une formation de maitresses-composteuses, Hélène, Amel et Sophie mènent toutes les trois les collectes à vélo. Chacune a cependant son domaine de prédilection. « Comme on avait déjà travaillé ensemble, ça a été plus facile d’identifier ce qu’on voulait faire », précise Amel, qui gère la partie gestion. Hélène gère ainsi la partie compostage, la valorisation des biodéchets, et s’occupera des futurs ateliers de sensibilisation. Sophie, quant à elle, s’occupe de la recherche des clients et de la commercialisation. « Et on attache une grande importance à notre qualité de vie, au bien-être au travail, à l’équilibre maison-boulot », précise Amel.

L’association Les Rennes du Compost a démarré ses activités sur les chapeaux de roue, puisqu’elle continue sa phase d’expérimentation et compte déjà une vingtaine de clients, depuis le début des tournées en mai. Tous ont bénéficié dans un premier temps d’un diagnostique, qui permet d’évaluer le gisement de biodéchets. « Après, on fournit des bacs ou bio-seaux, qu’on collecte ensuite à chaque passage. On emmène ensuite le tout grâce à notre vélo sur notre zone de compostage », détaille Hélène. Une zone qui se situe dans le quartier de la Prévalaye, au sein du Jardin des Mille Pas. Après six à neuf mois de maturation, le compost va être ensuite « normé », afin de vérifier « le taux de carbone, d’azote et de pesticides, important pour les maraîchers et les agriculteurs à qui nous souhaitons le vendre ensuite, ainsi qu’aux particuliers », détaille Amel. Le compost sera aussi troqué avec Le Jardin des Mille Pas.

Mais le projet ne s’arrête pas là, puisque les trois jeunes femmes comptent aussi s’adresser pour leur collecte directement aux habitants de Rennes, notamment ceux de l’hyper-centre, dans lequel des composteurs collectifs sont compliqués à installer. Le tout en concertation avec les autres acteurs du territoire, notamment Rennes Metropole. Une expérimentation devrait ainsi être menée avec une copropriété à la rentrée. A noter aussi, l’organisation future d’ateliers de sensibilisation au compostage, et la mise en place de point d’apport volontaires de biodéchets, dans des épiceries de vente en vrac par exemple.

En attendant, l’association va être accompagnée dans les prochains mois par le Tag35, afin de travailler à un futur passage en société coopérative.

Plus d’infos : La page Facebook de Rennes du Compost




Rennes, une ville-jardin

Reportage de Maïlys Belliot publié dans le magazine La Maison écologique n°118, avec son aimable autorisation.

Des roses trémières poussent sur les trottoirs, des pommiers grandissent au pied des immeubles… À Rennes, des citoyens verdissent les espaces urbains depuis 20 ans.

Rue Marcel-Sembat, dans le quartier sud-gare de Rennes (Ille-et-Vilaine), la plupart des interstices entre le pied des pavillons et le trottoir ne sont plus goudronnés. Sur environs 15 cm de largeur poussent de la vigne vierge, des euphorbes, pommiers d’amour, buis, lierre grimpant… Les habitants verdissent leur rue. Une action bienfaisante pour la perméabilité des sols, l’oxygénation, le rafraîchissement, la fixation de particules fines, la biodiversité… Et pour l’enjolivement du paysage urbain.

Pour cela, les habitants ont demandé un « permis de végétaliser ». À l’Hôtel de ville, Daniel Guillotin, conseiller municipal délégué à l’écologie urbaine et à la transition énergétique, en raconte l’origine : « Il y a 20 ans, c’est parti d’une initiative d’habitants, d’associations et de la Maison de la consommation et de l’environnement pour végétaliser les rues. Ça a commencé dans le quartier sud-gare. Le particulier sollicitait la Ville, on passait une convention de mise à disposition de l’espace public, les services de voirie venaient casser le bitume, puis le particulier était libre de planter, à condition d’entretenir. » En 2009, le mouvement devient « Embellissons nos rues », puis « Jardiner ma rue ». « Depuis la dernière mandature, la demande augmente fortement », note l’élu, graphiques du bilan annuel en mains. En avril 2019, le Plan local d’urbanisme intègre officiellement le « permis de végétaliser », lancé pour la première fois à Paris quatre ans plus tôt. Rennes en totalise plus de 550.

Jardin partagé de 150 m2 créé en 2002 dans un square du quartier Villejean, à Rennes.
©Maïlys Belliot

Permis de jardiner

Ces permis concernent en réalité plus que les pieds de murs. Les pieds d’arbres deviennent cultivables, comme boulevard Oscar-Leroux, ainsi que le mobilier urbain type barrières, plots et poteaux hors signalisation, par des jardinières en suspension, par exemple. Quelques règles sont à respecter, définies dans un cahier des charges ; comme laisser 1,40 m de passage libre sur le trottoir, assurer l’arrosage, le ramassage des déchets végétaux et la taille, conduire le développement des plantes grimpantes qui ne doivent pas dépasser 15 cm de large sur 2 m de hauteur maximum. Engrais et produits phytosanitaires sont proscrits.

Rue du Bahon-Rault, l’espace végétalisé est plus conséquent. Deux hectares de verdure s’étalent parmi des commerces et bureaux. Une femme et deux hommes assemblent un poulailler sous le regard des gallinacés qui gambadent. Autour d’eux se répartissent une spirale aromatique, une mare, une ruche kenyane, de jeunes pommiers, un « igloo » bâti avec des roues de vélo qui attend la pousse de passiflores et des bacs potagers. Poireaux, blettes, salades et roquette résistent au froid de janvier. Le tout dans un parfum de broyat de sapin. Ledit « Hangar » est une ancienne scierie, aujourd’hui local de l’association Vert le jardin. « L’idée est de jardiner ensemble et d’échanger les savoirs. Les adhérents peuvent venir quand ils veulent et repartir avec des légumes et des œufs », décrit Lisa, l’une des salariés. Tel le laboratoire d’un jardin partagé.

Lisa est l’une des six salariés de Vert le jardin, qui organise des ateliers jardinage à la demande des habitants et accompagne l’installation de composteur urbain.
©Maïlys Belliot

Partager un potager

Du petit bac aromatique au potager, les jardins sont une autre manière de végétaliser la ville. Ils se nomment jardins familiaux, ouverts ou partagés, selon leur utilisation. Chacun est porté par un organisme qui signe avec la Ville une convention. Les jardins familiaux sont des parcelles individuelles de 50 à 200 m2 louées à l’association Les Jardins familiaux de la ville de Rennes. « La municipalité met à disposition des terrains à l’association contre une redevance et pour les citoyens, l’adhésion à l’association vaut la location, détaille Daniel Guillotin. Ils représentent 19 ha, soit 1 000 parcelles. »

Les jardins ouverts sont généralement ceux des Incroyables comestibles, un mouvement citoyen* qui propose aux habitants de cultiver une parcelle tout en laissant la production et la cueillette libres d’accès. Une trentaine sont connus à Rennes. Parmi eux, Le Petit Quineleu, dans la rue du même nom, un jardin éphémère sur une friche en attente de construction. Dans cette même configuration, huit vergers libres, comptant 3 000 fruitiers, sont conventionnés par l’association La Nature en ville.

Les jardins partagés, quant à eux, restent aux habitants qui les produisent et en définissent les règles. L’association Vert le jardin accompagne les citoyens. « On les aide à se constituer en groupe, à bien choisir leur parcelle et à établir le règlement. Ensuite, ils peuvent se monter en association pour demander une convention de mise à disposition du terrain à la Ville, ou se rattacher à une structure existante. Ce peut être la nôtre ou une association qui n’est pas du tout axée jardin », explique Lisa. On en dénombre une centaine à Rennes. Et la demande est exponentielle.

Les jardins questionnent la place du végétal nourricier dans les villes. Ils recréent aussi du lien entre les citoyens dans un espace urbain qui tend à les désolidariser. Si l’envie de végétaliser est avant tout une cause militante, toutes les municipalités peuvent se sentir concernées. Elles y trouveront, en outre, l’avantage d’avoir moins d’espaces verts à entretenir.

*Initié à Rennes par l’association Jardins ou(verts).

Le nouveau numéro du magazine La Maison Ecologique est disponible : au sommaire, un dossier sur l’habitat participatif, une enquête sur les aides financières à la rénovation, un guide pour construire un habitat nomade pas à pas…A retrouver en kiosque ou sur le site internet de La Maison Ecologique.




L’idée sortie. « Du Champ à l’Assiette » ce samedi à Rennes

Ce samedi, le quartier de la Prevalaye à Rennes accueille La Fête Du Champ à l’Assiette, qui veut célébrer la « biodiversité cultivée et cuisinée ».

L’objectif de l’événement qui revient pour sa sixième édition ? Fêter le territoire de la Prévalaye, « véritable site agricole et paysan aux portes de Rennes ». Cette année, la thématique de la convivialité et des échanges de savoirs et de savoir-faire entre citoyens et acteur.rices pour pour ré-apprendre à cultiver notre assiette ensemble et gaiement. La Fête du Champ à l’Assiette est co-organisés par un collectif d’associations, de citoyens, de porteurs de projets, d’un lieu public de sensibilisation à l’environnement et d’une structure de recherche investis sur le territoire, avec l’Ecocentre de la Taupinais, La Basse Cour, Vert le Jardin, la MCE, PermaG’Rennes, le Jardin des Mille Pas, la Ferme des petits chapelais, la Garden Partie et  l’équipe Biodiversité Cultivée et Recherche participative de l’INRAE.

Au menu de la journée qui se déroulera à l’eco-centre de la Taupinais : un marché de producteur.rice.s, des jeux, des ateliers autour des plantes (conseils de cueillette et séchage, empreintes végétales sur textile…), du jardinage (compostage, jardinage au naturel, récolte de semences potagères), de la cuisine (fabrication de pâtes fraiches, de crème et de beurre, cuisine anti-gaspi…), du pressage de pommes avec la Pressi’Mobile…on pourra aussi participer à des balades, visiter des fermes (sur inscriptions), assister à des spectacles de contes ou de théâtre, à des conférences et des rencontres, et à un bal funk (masqué!) le soir.

La fête marque également le lancement d’une série d’événements, baptisée « Terre Bio », qui se dérouleront sur un an, afin de faire découvrir les acteurs locaux et internationaux de l’agriculture biologique, en prélude au Congrès Mondial de l’Agriculture Biologique qui se déroulera à Rennes du 6 au 10 septembre 2021.

Plus d’infos sur la page Facebook https://www.facebook.com/LaPrevalayePaysanne/




L’idée sortie. La fête du Potager des Cultures à Rennes

Ce dimanche, partez à la découverte de la ferme urbaine du Blosne à Rennes. De 14h à 19h, des ateliers, discussions, ou encore balades seront proposées au public.

La ferme urbaine du Blosne, baptisée « La fête du Potager des Cultures » est née l’année dernière, après un an de concertation citoyenne et un financement obtenu grâce au budget participatif de la ville de Rennes . Le projet a été porté par l’association Les Cols Verts Rennes, mais également par un collectif d’habitants du quartier du Blosne. En effet, face à une précarité alimentaire et relationnelle grandissante, le collectif souhaitait créer un tiers-lieu qui, en plus de proposer des produits locaux préservant la biodiversité, favoriserait les échanges intergénérationnels et culturels. Par la suite, l’association les Cols Verts qui a pour objectif de sensibiliser et de former à la transition alimentaire par le biais de l’agriculture urbaine, s’est intégré au sein du projet.

Ce dimanche, la ferme urbaine ouvre ses portes à l’occasion de son premier anniversaire. Au programme : ateliers, conférences, discussions, activités pour enfants…

On pourra ainsi découvrir la fabrication de jardinières à partir de livres avec La Belle Dechète, la fabrication de tawahis et de dentifrice zéro déchet avec Breizhicoop, la cuisine anti-gaspi avec la Biocoop Scarabée, le compostage avec Rennes Metropole et l’association Vert Le Jardin…Des balades seront organisées pour découvrir la ferme, la botanique…Du côté des activités pour enfants, peinture végétale, jeux de société, yoga…seront proposés. On pourra aussi échanger lors de plusieurs conférences et discussions, autour de l’alimentation au temps de la Covid19, ou encore autour des agricultures urbaines et rurales.

En raison du contexte sanitaire, le port du masque sera obligatoire pour toute personne de plus de 11 ans, et les ateliers se feront sur inscription directement sur les stands afin de limiter l’affluence.