1

A Guipel, des citoyens « survoltés » créent leur coopérative pour produire de l’énergie !

A Guipel (35), des citoyens se mobilisent pour participer activement à la transition énergétique de leur territoire. Regroupés au sein de l’association Ener’Guipel, ils viennent de créer une coopérative sous forme de Scic, baptisée « La coopérative des Survoltés », afin de mener à bien des projets dans le domaine des énergies renouvelables. Premier chantier : la pose de trente panneaux photovoltaïques, à l’automne, sur le toit de l’école Diwan de la commune !

Née en 2017, l’association EnerGuipel a pour objectif de réfléchir et d’agir sur la transition énergétique. Elle regroupe des citoyens désireux d’être acteurs de cette transition, sur leur territoire, Réunis en Assemblée Générale le 15 juin, les membres ont actés la création d’une Scic (Société Coopérative d’Interêt Collectif), structure permettant de porter financièrement et juridiquement la mise en œuvre des projets de l’association, notamment la production locale et décarbonnée d’énergie.

Baptisée « La coopérative des Suvoltés », la Scic regroupe d’ores et déjà une quarantaine de sociétaires, pour un capital qui s’élève à 15 000 euros. « Tous les citoyens qui veulent être acteurs de la production d’énergie renouvelable locale peuvent souscrire au moins une action de 100 € minimum. Les objectifs sont de diminuer la dépendance de notre société aux énergies épuisables, d’informer et sensibiliser aux économies d’énergies, de mettre en place une gouvernance démocratique, solidaire et citoyenne », résument Thomas Pattennotte et Laura Boutier, parmi les premiers membres de cette coopérative, dans un communiqué.

Un premier chantier est déjà sur les rails : la pose de 30 panneaux photovoltaïque sur le toit de l’école Diwan à l’Automne, pour un montant de 20 000 euros. L’électricité produite sera revendue sur le réseau, et les gains seront investis dans des économies d’énergie au sein de la coopérative.

Les personnes intéressées pour participer à la coopérative citoyenne sont invitées à se manifester avant l’Assemblée Générale de la Coopérative des Survoltés, qui aura lieu le 22 septembre. En attendant, on peut suivre les actualités et activités d’EnerGuipel et de la coopérative sur la page Facebook de l’association.




Courants alternatifs, une association à contre-courant

L’association Courants alternatifs a été créée à Acigné en 2007. Depuis, les membres de l’association mettent en place de nombreuses actions autour de l’écologie et de l’environnement.

Créée en 2007, l’association Courants alternatifs est installée sur la commune d’Acigné (35). Elle a pour objectifs d’« agir, échanger, informer, localement, à propos de solidarité, d’écologie et d’environnement ».

L’association a mis en place de nombreuses actions autour de l’agriculture urbaine, de la transition énergétique, de la préservation de la nature… « L’association constitue un pôle d’information, d’échange d’idées, d’initiatives et de réalisations citoyennes pour une autre organisation politique, pleinement solidaire et écologique, en vue de l’intégration des dimensions sociales, environnementales et économiques, particulièrement au niveau local », explique le site de Courants alternatifs.

Fédérer les habitants

Le fonctionnement de l’association se veut horizontal. Ici, pas de « chef » ou même de président : « Nous nous efforçons d’avoir un fonctionnement sans hiérarchisation des responsabilités, ni des personnes ». Pour des raisons légales, un bureau est tout même élu chaque année.

Conférences, discussions, ateliers, inventaires de plantes cosmétiques, échanges de graines et de plantes, participation à un projet éolien citoyen, ramassage de déchets… Les activités de l’association sont riches et variées !

Elle permettent de « développer l’information des citoyens sur des initiatives alternatives », « constituer une force de proposition et de dialogue avec les pouvoirs publics locaux » et de « fédérer les habitants autour de projets dont ils seront les auteurs et les acteurs », comme l’indiquent les objectifs de l’association.

Pour aller plus loin

Le site de Courants alternatifs

Le blog de l’association

La page facebook de l’association

 




L’idée sortie. Les 30 ans de la LPO d’Ille-Et-Vilaine

Ce dimanche 15 avril, la Ligue De Protection des Oiseaux (LPO) d’Ille-Et-Vilaine  fête ses 30 ans, à l’écocentre de la Taupinais à Rennes. Au programme : sorties découvertes, conférence, ateliers…autour de la protection des oiseaux et de la biodiversité.

Premier groupe LPO de France a voir été créé, la Ligue de Protection des Oiseaux d’Ille-Et-Vilaine fête aujourd’hui ses 30 ans. Elle mène au quotidien des actions en faveur de la biodiversité : inventaires ornithologiques, création de jardins classés « refuge LPO », organisation de sorties d’observation, sensibilisation du grand public et des scolaires à la protection des oiseaux…Elle organise ainsi pour son anniversaire une grande journée familiale à l’Ecocentre de la Taupinais à Rennes, dimanche 15 avril.

Au programme :

-Des conférences : sur les abeilles solitaires en Bretagne, la gestion forestière dans les forêts domaniales de Bretagne, le sahel les oiseaux migrateurs et nous, l’évolution des effectifs reproducteurs des hérons et des aigrettes en France, et sur les oiseaux de nos jardins.

-Des sorties et visites : à la découverte des oiseaux, des petites bêtes de la mare, de la ferme Perma’G’Rennes en permaculture, des ruches de l’écocentre…

-Des ateliers : on pourra par exemple participer au programme national Spipoll (suivi photographique des insectes pollinisateurs) en apportant un appareil photo, ou encore assembler des nichoirs.

Sans oublier des expositions à voir sur la photographie animalière, des animations toute la journée (quizz, chasse au trésor, parcours famille…), et un grand temps fort de mise à l’honneur des Refuges LPO Yves Rocher et Saint-Herblon, avec la participation d’Alain Bougrain-Dubourg, président de la LPO France.




La Ferme Perma’G’Rennes lance un financement participatif pour passer au « zéro carbone »

Produire en permaculture sur une toute petite surface, sur d’anciennes friches appartenant à la Ville de Rennes dans le quartier de la Prevalaye, c’est le pari de Mickaël Hardy avec sa micro-ferme intensive « Perma G’Rennes ». Préservation de la biodiversité, sobriété et création de lien social sont au cœur de projet qui relie la campagne et le milieu urbain. Il souhaite aujourd’hui, avec son associée Soizic, passer en « ferme zéro carbone ». Ils lancent pour cela un financement participatif afin d’acheter deux vélos électriques équipés de remorques pour faire le marché et livrer les légumes !

Installé depuis juin 2016 sur le site de la Prevalaye, à Rennes, Mickaël Hardy produit ses légumes depuis maintenant un an. Il a choisi de développer un projet original : une micro-ferme urbaine en permaculture, sur une surface de 5000 mètres carrés, sur une ancienne friche appartenant à Rennes Métropole. C’est la première ferme urbaine de la métropole rennaise. Une micro-ferme qui a également pour vocation la production de semences paysannes, et sur laquelle se déroule des cours de permaculture. Préservation de la biodiversité, réduction des déchets, création de lien social, transmission…sont au cœur du projet (voir notre précédent article « Perma’G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes)

Perma’G’Rennes fourmille toujours d’idées. Après l’arrivée de Soizic, nouvelle associée, sur l’exploitation, l’objectif de 2018 est de devenir une « ferme zéro carbone ». Le rêve de Mickaël et Soizic : arrêter l’utilisation des énergies fossiles. Ils prévoient pour cela de faire le marché et les livraisons à vélo, et d’utiliser des lapins et des poules pour tondre les allées.

Ils souhaitent ainsi équiper la ferme de deux vélos électriques avec deux remorques « stands-marchés ». « Ainsi, les livraisons et le marché se feront sans utiliser d’énergie fossile, et ainsi limiter la pollution atmosphérique et protéger le climat », expliquent les deux associés sur la page du financement participatif qu’ils ont lancé afin de financer l’achat des deux vélos. Ils ont choisi de s’associer avec l’entreprise rennaise Toutenvélo, spécalisée dans la fabrication de remorques de vélo, pour la fabrication de prototypes.

L’opération de financement participatif, qui dure encore un mois, doit permettre de rapporter les 15 000 euros nécessaires à la fabrication des vélos et des remorques, fabriqués sur-mesure, et susceptibles de pouvoir supporter plus de 300 kilos de légumes. Différentes contreparties sont délivrées en échange des dons (graines, plants, session découverte de la permaculture…). « On vous promet de ne plus polluer l’air, d’affronter le mauvais temps pour pédaler vers le marché, de sensibiliser à la pratique du vélo en Ville, pour que nous soyons de plus en plus nombreux à pédaler ! », concluent les deux associés sur leur page de collecte.

Pour les aider, direction la page de Perma’G’Rennes sur le site de financement participatif Blue Bees, dédié aux projets d’agriculture et d’alimentation écologique.

 




L’idée sortie. Les fêtes des jardiniers et du printemps à Rennes

Ce week-end, sortez vos pelles et vos rateaux ! Rendez-vous aux Fêtes des Jardiniers et du Printemps qui se déroulent ce soir et demain à Rennes. Au menu : des projections, des ateliers, des balades…

En mars vient le moment du retour au jardin. A Rennes, de nombreuses animations sont organisées à cette occasion autour de cette thématique. Le grand temps fort, batptis » Fête des jardiners et Fête du printemps » se déroule aujourd’hui vendredi et demain samedi, à la Maison de la Consommation et de l’Environnement et dans ses environs. L’évenement est à l’initiative de la Société d’Horticulture, associée à d’autres structures telles que Vert Le Jardin, qui organise tous les ans à cette même période la fête du Printemps. D’autres associations comme La Bonne Assiette, Greenpeace Pays de Rennes, Eau Et Rivières de Bretagne, la CLCV, Empreinte, Ivine, la Société Mycologique de Rennes, Parasol, Rayon d’Actions, les Amap d’Armorique, les Jardiniers Bretiliens, Jardin (ou)Verts, La Nature En Ville, Incroyables Comestibles, Les Champs de l’Esplanade, Les Jardins de Saint-Cyr, la Maison de Saint-Cyr, se joignent également à l’événement.

Au programme : ateliers, ciné-débats, balades, tables-rondes…Dès ce vendredi, une projection du film « L’intelligence des arbres » est organisée au Cinéville Colombier. Demain, les animations se succéderont toute la journée, dès 11h. Après l’inauguration et un pique-nique, le public sera invité à participer à des trocs de plante, à des ateliers autour du compostage, de la lactofermentation, des boutures, du taillage, des semis, de la fabrication de jardinières en palettes…Des balades seront aussi organisées, autour des thémes de l’arbre, des jardins sur les trottoirs, des jardins partagés…On pourra aller découvrir la ferme Perma G’Rennes (dont on vous a déjà parlé ici). Le film « Api Day » sera projeté, suivi d’un débat avec deux apiculteurs. Une table-ronde sera aussi organisée autour du jardinage au naturel. De quoi donner le coup d’envoi de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, qui se déroule à partir du 20 mars dans toute la France.




L’idée sortie. Le salon Respire La Vie à Rennes.

Du 9 au 11 février se déroule à Rennes l’édition 2018 du salon Respire La Vie, au Parc des Expositions. Au programme : des stands, animations et ateliers autour du bio, du bien-être et du développement personnel.

Jusqu’à dimanche, le salon Respire La Vie s’installe pour une nouvelle édition au Parc des Expositions de Rennes. L’occasion pour les visiteurs de découvrir les 210 exposants présents sur les 3 jours : alimentation et vins bios, associations environnementales, habitat sain, coach en développement personnel, mode et éthique, santé, beauté, bien-être, et même formation.

Les exposants du salon répondent tous à la charte de sélection des salons Zen et bio. « Les comités de sélection du salon s’assurent que les critères requis sont respectés pour tous les produits et services présentés, dans le respect d’une démarche environnementale », explique le site du salon.

Au programme également, durant toute la durée du salon, des ateliers et animations diverses . On pourra y apprendre à créer ses propres cosmétiques, les bases de la sophrologie, l’utilisation des huiles essentielles, à agir de façon naturelle contre les tensions naturelles…A noter également, les conférences (deux par jour), autour des thèmes de l’alimentation, de l’environnement, de la santé, ou encore du développement personnel. Sans oublier le marché des producteurs bio, organisé par Agrobio 35, où l’on pourra découvrir de nombreux produits locaux (tisanes, légumes, viandes, fromages…) !