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La tourbière et les landes

Située dans les Monts d’Arrée dans la commune de Brennilis, sur les bords du lac Saint Michel, la réserve naturelle du Vénec est constituée en grande partie de forêts, de bocage, de landes et de tourbières. C’est sur ces deux derniers biotopes que nous allons nous attarder.

Selon le site internet du pôle-relais Tourbières une tourbière est : « une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe. »

La tourbière est un écosystème diversifié avec une faune et une flore typique. Lors de l’intervention d’Emmanuel Holder, Naturaliste chez Bretagne Vivante, nous avons pu observer une magnifique scène d’un faucon hobereau chassant une libellule afin de se nourrir. La présence de petits moustiquse en zone humide s’est faite également ressentir par notre classe. La tourbière est caractérisée principalement par la présence de sphaignes, une mousse particulière.

Jadis, la tourbière était utilisée en tant que combustible. Elle permettait de maintenir le feu grâce à sa structure qui est constituée de 50 % de son poids en carbone, ce qui lui permet de maintenir un feu très longtemps. A présent les tourbières sont principalement utilisées pour des activités horticoles, dont la culture de canneberges..

Auparavant, les tourbières étaient considérés comme des décharges a ciel ouvert. Tout type de déchet y était jeté. Sans parler du fait que cela pollue, la tourbière décompose aussi les matières très lentement, faute de présence d’oxygène dans ce milieu très humide. C’est ainsi qu’un corps humain fût retrouvé dans des tourbières au Danemark. L’homme de Tollund, c’est son nom, a été momifié dans la tourbière Danoise. Il a vécu entre 375 et 210 avant J.C. Il s’agit vraisemblablement d’un meurtre, à cause des coups qu’il a subit ou encore la corde qu’il avait autour du cou.

 

A présent nous allons évoquer le deuxième écosystème présent dans cette réserves : la lande.

 

La lande bretonne, tout comme la tourbière ,est composée d’une biodiversité remarquable. Elle est constituée de bruyères, de Molinie et d’ajoncs. C’est une terre pauvre, très acide et non cultivée. Les Monts d’Arrée comprennent environ 10 000 hectares de landes, soit 1/20 de la surface totale. Ce territoire possède la plus grande surface de landes sur la côte Atlantique.

 

Les landes sur la réserve du Vennec

 

 

Les landes bretonnes sont habitées par des oiseaux tels que le courlis cendré ou le faucon hobereau que l’on à vu précédemment.

Une des espèces que notre classe a trouvé remarquable se nomme la droséra. C’est une plante carnivore, elle utilise une sécrétion de gouttes collantes qui lui permet de capturer ses proies, puis elle s’enroule autour d’elles afin de la digérer.

 

La drosera

 

 

Par Titouan Grillot, Vincent Malledant et Enzo Fers




Réserve du Venec, paysage mouvant d’hier à aujourd’hui

Le 19 mai 2022 à Nestavel, sur la commune de Brennilis dans les Mont d’Arrée, une classe de terminale STAV du lycée de Suscinio a visité la reserve du Venec. Les élèves ont pu observer un changement de paysage depuis un millions d’année.

Aujourd’hui, à Nestavel il y a un lac artificiel ( une réserve hydraulique ) qui a été construit en 1935. Derrière le lac on peut voir le Mont St-Michel ( de Bretagne ), le Menez Hom et le roc’h Trevezel qui culminent tous les trois à un maximum de 385 mètres. Le Mont St-Michel et le Menez Hom sont plats et recouverts de plaines, Le roc’h Trevezel est très déchiqueté. On peut aussi observer les tourbières recouvertes de landes avec de nombreuses espèces : la Molinie, la Bruyère, l’Ajonc de Galle, l’Ajonc d’Europe, la Caulnes, la drosera…

Mais cela na pas toujours été le cas. En effet, il y a un millions d’année le lac n’existait pas. A la place il y avait des landes très riches en biodiversité. En 1935 un barrage a été construit sur la rivière Ellez pour permettre d’inonder la vallée qui est en forme de cuvette, afin de construire le lac.

Il y a 1million d’année, Le Mont St-Michel, le Menez Hom et le roc’h Trevezel culminaient à 2 000 mètres et étaient recouverts de forêt sur les flanc et de landes aux sommets. Suite aux dernier age de glaciation, il ont commencé à rapetisser à cause de l’érosion. Plus récemment, les moines de la région ont commencé à défricher les forêt autour des Monts, ce qui a commencé à modifier le paysage.

Puis dans les année 50 à 80, des Epicéa de Sitka, originaires d’Amérique du nord, ont été plantés par l’homme et ont grandement modifié le paysage par rapport a son aspect naturel.

Le paysage des tourbières à également été modifié à cause de l’extraction de la tourbe pour le chauffage jusqu’aux années 2000, afin de chauffer des maison. Cette extraction a laissé de larges traces dans le paysage car la croissance de la tourbière est très lente : 1 millimètre de tourbe par an.

Par Thibault Huon, Azenor Le Bot et Anna Le Foll




Au collège Tanguy-Prigent à Saint-Martin-Des-Champs (29), on se bouge pour l’environnement

Le collège Tanguy-Prigent, à Saint-Martin-Des-Champs près de Morlaix, est engagé dans une démarche de développement durable. Il est labellisé E3D (Ecole/Etablissement en Démarche de Développement Durable) niveau 2 et vise le niveau3.  Toute la communauté éducative de l’établissement, et notamment les huit éco-délégué.e.s, sont mobilisé.e.s dans des actions autour des économies d’énergie et de réduction des déchets. Premier article de notre semaine spéciale « Collèges et lycée » ! Retrouvez des « plumes citoyennes » réalisées par les élèves du lycée agricole de Suscinio, le témoignage des éco-délégué.e.s de Tanguy-Prigent et un reportage avec la LPO et le collège des Iles du Ponant de l’Ile de Batz !

Depuis plusieurs années déjà, le collège Tanguy-Prigent basé à Saint-Martin-Des-Champs s’investit pour la transition écologique. Sous la houlette de Franck Dubru, CPE et référent « développement durable » au sein de l’établissement, de nombreuses actions ont été mises en place.. En plus des 8 éco-délégués élus chaque année depuis 2019, le collège participe au challenge national Cube.s, qui a pour objectif de réduire les dépenses énergétiques (eau, gaz et électricité) dans les établissements scolaires. Des actions concrètes, telles que le remplacement des néons par des Leds ou l’installation de chasse-d’eau économique, ont ainsi permis de faire baisser la consommation d’électricité de moitié, et celle d’eau par trois. Les élèves sont en outre incités à transmettre les bons gestes et à les mettre en pratique à la maison.

Le collège mène aussi un travail autour de la réduction des déchets. Les bouchons sont collectés pour l’association « Un bouchon un sourire » qui les revend ensuite afin d’avoir des fonds destinés à l’achat de fauteuils roulants pour les enfants. Le papier quand à lui est trié, et déposé dans les bennes dédiés qui sont placés juste à côté du collège. Du côté de la cantine, les déchets végétaux sont destinés aux animaux de la ferme pédagogique de l’établissement, à savoir un cochon et des poules. Grâce à ce dispositif, le collège a réussi à diviser par deux la production de déchets alimentaires. La paille et les fientes issus de la ferme sont aussi déposés dans un compost, qui est ensuite utilisé dans l’éco-potager, afin de créer notamment des « buttes lasagnes ».

Les élèves sont aussi mobilisés dans le cadre de leurs sorties hors des murs du collège, puisqu’ils pratiquent le « plogging » durant les cours d’EPS : lors de « marches vertes », ils ramassent les déchets rencontrés sur le chemin.

Toutes ces actions, et d’autres (comme la plantation d’arbres), sont visibles dans une vidéo réalisée par l’établissement :

 

 

 

 

 

A venir, le témoignage des éco-délégué.es du collège…

 

 




A Commana (29), un hameau d’habitats légers bientôt installé

A Commana, commune rurale des Monts-d’Arrée dans le Finistère, la municipalité, accompagnée par l’association Habitats Légers, a lancé un appel à projets afin de créer un éco-hameau d’habitats légers. Les personnes intéressées, formant un collectif, ont jusqu’au 12 septembre pour y répondre.

 

Commana, au cœur des Monts d’Arrée, compte 1000 habitants, une épicerie, et un café qui va prochainement fermer. Confrontée comme beaucoup d’autres à une baisse de la démographie et à un enjeu de revitalisation en milieu rural, la nouvelle équipe municipale en place depuis les dernières élections a choisi de réfléchir sur la question de l’habitat, et notamment l’habitat durable. « Notre volonté, c’était de faire en sorte de faire venir une nouvelle population dans la commune », explique ainsi Fanny Saint-Georges, adjointe au maire. « Depuis la crise du Covid, on voit que les choses bougent, il y a un regard nouveau sur les campagnes. Des personnes venaient sur Commana, mais avec la volonté d’habiter autrement ». Parallèlement à ce constat, un terrain municipal de 4000 m2, occupé par les locaux de l’école Diwan, s’est dans le même temps libéré. « Nous nous sommes alors demandé : qu’est ce qu’on en fait ? », se remémore l’adjointe. « Alors qu’on était partis sur la création d’un éco-quartier classique, la question de l’habitat léger s’est posée ». Une solution pour répondre à la problématique de l’impact environnemental de l’habitat, et une alternative à la bétonisation, selon l’élue.

La commune s’est alors rapprochée de l’association Hameaux Légers. Née en 2017, elle est née du constat que « Beaucoup de personnes souhaitaient vivre en milieu rural, adopter un mode de vie plus écologique, mais étaient confrontées au prix de l’immobilier et obligées de s’endetter », explique Xavier Gisserot, l’un des co-fondateurs, qui accompagne les collectivités au sein de l’association. Une étude de faisabilité a ainsi été réalisée entre septembre 2021 et février 2022, permettant de définir avec la commune les contours du projet, qui a été également « retenu dans le cadre de « l’Appel à Manifestations d’Intérêt « Démonstrateurs de la Ville Durable », lancé par le gouvernement en 2021, pour accompagner des opérations d’aménagement urbain innovantes sur le plan social et environnemental ».

Le groupe accompagné pendant un an

La municipalité de Commana a alors publié un appel à projets, qui a pour objectif d’identifier les futur.e.s habitant.e.s du hameau. « On imagine une occupation permanente, avec un véritable projet de vie, qui s’intègre avec le territoire », précise Fanny Saint-Georges. Six à huit logements pourront être installés. « Il y aura une maison collective au centre du terrain, qui pourra accueillir une buanderie, une salle de travail, une chambre d’amis… », poursuit l’élue. Les constructions en brique et parpaing seront interdites, et les habitations devront être déplaçables, démontables, voire compostables ! Par ailleurs, la commune louera le terrain à une association de gestion qui regroupera les habitant.e.s, dans le cadre d’un bail emphytéotique d’une durée de 99 ans.        « Hameaux Légers » accompagnera pendant un an le groupe, afin d’aider à la structuration au niveau humain et juridique. Des instances seront mises en place concernant la gouvernance », glisse Xavier Gisserot.

Afin de faire se rencontrer les personnes intéressées et de mettre en lumière le projet, un grand temps-fort est organisé les 2 et 3 juillet à Commana. « Ce sera l’occasion de visiter le terrain. Et aussi pour les futur.e.s habitant.e.s de faire connaissance entre eux », affirme Fanny Saint-Georges. Les candidat.e.s auront ensuite jusqu’au 12 septembre pour déposer leurs dossiers et espérer intégrer le futur hameau, qui sera opérationnel en 2023. L’occasion de montrer, pour l’association « Habitats Léger »s et la municipalité engagée dans cette opération-pilote, que ce type de projet a vocation à être essaimé ailleurs sur le territoire. « On travaille avec le réseau Bruded, et on accompagne aussi d’autres collectivités engagées dans des démarches similaires, comme Trémargat (22) ou Guipel (35) par exemple . Il y a vraiment un intérêt de la part des communes. Cela montre bien qu’il y a d’autres options possibles que le traditionnel lotissement, et qui, elles, sont en phase avec les enjeux actuels », conclut Xavier Gisserot.

 

Plus d’infos

https://hameaux-legers.org/projets-accompagnes/commana

accueil final




La caravane des possibles du Lieu Dit se prépare à prendre la route dans le Pays de Brest

La caravane des possibles est un outil imaginé par le collectif brestois Le Lieu Dit pour sensibiliser les citoyen.ne.s aux enjeux liées aux transitions et échanger sur le sujet. Elle vient de quitter Crozon où elle était stationnée pour être décorée par des artistes . Après son aménagement intérieur actuellement en cours, elle prendra la route à partir de juin, afin d’aller à la rencontre des habitant.e.s, notamment sur des événements.

A Brest, dix associations et une coopérative se sont regroupées pour former Le Lieu-Dit, un collectif qui sensibilise le public aux transitions avec des outils innovants comme par exemple la « Fresque des possibles ».

Le Lieu-Dit, qui veut être un pôle-ressources autour des transitions, a été aussi lauréat de l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) « Fabrique de territoire », qui vise à soutenir l’émergence et le fonctionnement de tiers-lieux. En attendant la création d’un lieu physique, le Lieu Dit est en train de développer un tiers-lieu mobile, baptisé « La caravane des possibles », dédié aux transitions, et « qui partira à la rencontre des habitants et acteurs du Pays de Brest pour les accompagner vers des modes de vie résilients et soutenables. Les usagers pourront s’informer sur les enjeux des transitions, échanger sur leurs pratiques et découvrir des manières de s’impliquer sur leur territoire. Pour animer ce tiers-lieu hors du commun, le Lieu-Dit organisera des moments de rencontre et de convivialité autour d’un café. Des activités variées seront organisées ponctuellement (cafés-débat, expositions, ateliers…). L’un des enjeux est d’offrir un espace que les usagers pourront s’approprier facilement, où ils se sentent bien et où ils puissent laisser une trace de leur passage », explique le collectif.

Et en ce mois d’avril, la caravane vient tout juste de quitter Crozon, où elle était installée depuis fin mars, dans un hangar gracieusement prêté par la commune.

En effet, « pendant ces trois dernières semaines, l’illustratrice Agnès Payraudeau et l’atelier-école les Térébinthes ont réalisé une fresque sur l’ensemble de la Caravane pour illustrer un monde en transition où le faire ensemble, le partage, la solidarité et la nature sont omniprésents. Une dizaine de bénévoles se sont chargés de la nettoyer et de la peindre. », précise Le Lieu Dit dans un communiqué. La caravane ainsi décorée est repartie vers Kervilavel, un « tiers-lieu nourricier » en projet à Plougastel-Daoulas. L’occasion, après l’extérieur, de procéder à son aménagement intérieur, avec Sylvain Pinotie, designer de l’EESAB, et ce jusqu’à fin mai. Par la suite, la caravane commencera alors à sillonner les routes du Pays de Brest pour aller à la rencontre des habitant.e.s, et sera notamment présente au Festival des Petites Folies à Lampaul-Plouarzel, du 3 au 5 juin.

 

Plus d’infos

https://www.lelieudit.fr/

 


Pssst…nous avons besoin de vous !

Nous sommes un webmédia associatif, basé à Morlaix qui met en avant les actrices et les acteurs des transitions écologiques nécessitant évidemment des transitions sociales, culturelles et solidaires dans nos territoires de Bretagne. Outre, notre site d’information, alimenté par notre journaliste-salariée et par des plumes citoyennes bénévoles, nous menons ponctuellement des actions de sensibilisation aux transitions et de formation aux médias citoyens avec des interventions auprès d’associations et d’établissements scolaires.
Pour tout cela, nous avons le soutien de collectivités territoriales et de l’Etat. Percevoir de l’argent public pour nos activités d’intérêt général fait sens pour nous.
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D’avance merci ! 



22, vlà les acteurs de la transition qui se réunissent à Quimper !

Le 29 avril en soirée, le 30 avril et le 1er mai, les acteurs cornouaillais de la transition se donnent rendez-vous au Centre des Congrés à Quimper pour un grand week-end, qui sera aussi l’occasion de célébrer les 22 ans du réseau Cyberacteurs. Au programme : projection du film « Une fois que tu sais » et animation, stands, temps d’échanges, ateliers, expositions…Présentation avec Marine Bargain, l’une des organisatrice de l’événement, dont Eco-Bretons est par ailleurs partenaire.

 

Peux-tu nous présenter l’association Cyberacteurs ?

Cyberacteurs et une association à envergure nationale, dont le siège est à Quimper. Son objectif est de sensibiliser le public à des sujets liés aux transitions écologiques et sociales, via différentes actions comme par exemple la signature de pétitions, l’envoi de courriers aux élus…Elle veut montrer que, grâce à sa souris, chacun.e peut agir, se mobiliser autant via internet que de façon physique. Cyberacteurs accorde également une grande importance aux actions de solidarité, notamment sur son territoire. Elle a ainsi par exemple mis en place durant le premier confinement une plateforme, baptisée « Panier Solidaire », qui a permis aux producteurs bio du marché de Kerfeunteun à Quimper de pouvoir distribuer leurs produits, et aux consommateurs.rices de pouvoir s’approvisionner, sur le parking d’un traiteur local.

Qu’est ce que le réseau des Transacteurs ?

Les Transacteurs, c’est le réseau des acteurs de la transition sur le territoire de la Cornouaille. C’est un outil associatif, à destination des citoyen.ne.s, bénévoles, associations, entreprises du territoire, qui sont engagé.e.s ou qui souhaitent s’engager dans la transition. Un site, transacteurs.org, permet à tous ces acteurs et actrices de s’inscrire, gratuitement pour le moment, et d’avoir accès à une carte, un annuaire et un agenda, qui recensent leurs événements. Par la suite, l’inscription deviendra payante, afin de nous aider à financer un poste d’animateur.rice de territoire, qui pourra par exemple organiser des événements fédérant plusieurs acteurs.rices sur une thématique locale, comme le jardinage par exemple. L’idée, avec Transacteurs, c’est aussi d’avoir un outil qui appartient à ses adhérents, et dont le modèle peut être également dupliqué sur n’importe quel autre territoire.

Que va-t-il se passer les 30 avril et 1er mai au Centre des Congrès du Chapeau Rouge à Quimper ?

Durant deux jours, nous allons fêter les 22 ans de l’association Cyberacteurs, mais aussi mettre en lumière le réseau Transacteurs. Il y aura donc des stands, des expositions, des temps d’échange, des ateliers…mais aussi une projection du film « Une fois que tu sais », le vendredi 29 avril, film programmé au CinéMaPlanète 2021, festival de films organisé par l’Institut Européen d’Écologie et dédié à la Transition Ecologique. Marie-Anne Isler-Béguin, présidente de l’association Cyberacteurs et de l’Institut Européen d’Ecologie, présentera la projection qui sera suivie d’une animation. L’entrée est gratuite durant toute la durée de l’événement.

 


Le programme du week-end en détails  :

INAUGURATION / le samedi à 10h00

Discours d’inauguration en présence de Marie-Anne Isler Beguin, présidente de Institut Européen d’Ecologie et de l’association Cyber Acteurs.

 

DES RENCONTRES ET DES EXPOSITIONS / le samedi et le dimanche

Associations, acteurs engagés, public curieux… le rendez-vous est pris ! L’éco- foire proposera des stands et des espaces d’échanges et de rencontres, pour découvrir les associations et entreprises cornouaillaises engagées dans la Transition dans un lieu convivial et animé.

Des sujets variés à découvrir:

– exposition photographique Répar’Acteurs réalisée par le photographe Sten Duparc,

avec humour ou rage, en toute liberté, 19 artistes venant de la bande dessinée, de l’illustration ou du dessin de presse, vous invitent à partager leur vision du monde nucléaire grâce à l’exposition de dessins « En manque de bulles … déambulons! » de l’association Sortir Du Nucléaire Cornouaille

découvrez les associations Pimp tes déchets et L’Objéthèque de Cornouaille grâce à l’exposition « Osez sortir du Cadre »

– exposition d’œuvres monumentales de M. Marc Morvan en extérieur.

 

DES CONFÉRENCES ET DES ATELIERS / le samedi et le dimanche

Juristes pour la planète, liberté de la presse, projet de tiers lieu Maison des Transitions à Quimper, santé au naturel, énergies renouvelables, mobilités douces, jardin, compost et toilettes sèches, accompagnateurs en transition >> autant de sujets passionnants abordés autour de conférence, mini-conférences, ateliers, tables rondes.

Samedi 10h: conférence « La vie en écolieu, un pas vers une vision écocentrée du monde ». L’éthique de la Permaculture, l’approche systémique et inclusive de sa méthode, constitue selon moi une grille de lecture de notre monde et un levier d’action particulièrement pertinent pour concevoir un projet de vie personnel et même professionnel par Léandre Baconnais

Samedi 14h: projection du documentaire Cheval de Fer sur l’aventure Tro Breizh des solutions zéro déchet de Cote Waste (36min) puis conférence pour présenter quelques structures professionnelles rencontrés lors de ce projet (45min) puis temps d’échange.

Samedi 15h30: conférence de Marc Morvan. Artiste, marin pêcheur, sculpteur, poète breton quimpérois qui crée des œuvres, parfois monumentales, à partir de pièces/d’objets récupérés.

Dimanche 10h: Conférence sur la guidance et la Cartomancie Holistique par Francis Boulmier

SOIRÉE SPECTACLE SUIVI D’UN POT / le samedi soir

Spectacle « La Méthode C.O.A » de Marion Uguen : « Il y a une nécessité intime, sociale, politique : REBONDIR »

 

L’évènement est organisé par :

L’entreprise Tañdem Événementiel, représentée par Anne et Karen, entrepreneures à la CAE29,

Lénaïk Bertho, coach et animatrice de réseau

L’association Cyberacteurs, représentée par M. Alain Uguen

Marine Bargain, entrepreneure associée à la CAE29, chargée du projet de création du réseau Transacteurs

 

Plus d’infos