1

De jeunes agriculteurs lancent leur épicerie locale et participative

Quatre jeunes agriculteurs bretons ont imaginé un concept d’épicerie locale paysanne et collaborative : Élocop. Regroupés au sein d’une association, ils proposent des produits locaux, garantis sans OGM et sans antibiotiques, issus de filières de production durable. En attendant l’ouverture du magasin, courant 2016, qui sera le premier de ce type dans le Pays de Morlaix, ils confectionnent, deux fois par semaine, des paniers de légumes, de viandes, de fromages. Reportage.

« Désolée, je n’ai plus de salades, à cause de la grêle, elles sont abîmées. Je n’ai que les pommes de terre aujourd’hui. Ça ira ? » Nous sommes à Pleyber-Christ (29), dans un hangar qui abritait auparavant une quincaillerie. Le nuit est tombée depuis quelques minutes, et il ne fait pas chaud. Ce soir, c’est Sandrine qui distribue les paniers de légumes. La jeune femme de 24 ans, accompagnée de son fils de quelques mois, sert une jeune cliente qui vient chercher ses légumes. Des légumes dont elle a préalablement passé commande sur internet.

C’est ici que s’installera, dans les prochains mois, le magasin de producteurs Élocop, au cœur de ce village de 3 083 habitants. Si, ce lundi soir, les clients ne sont pas légion, la distribution cartonne le vendredi. « On a une soixantaine de commandes à honorer ce jour-là », commente Sandrine, qui montre les cagettes alignées sur le sol en prévision du rush de fin de semaine.

Le projet Élocop a débuté il y a maintenant trois ans. « C’était une idée de la mairie », raconte Sandrine. Au centre-bourg, la mairie vient alors de réhabiliter une friche industrielle en un ensemble de logements et de commerces. « La municipalité voulait que des producteurs locaux investissent les lieux afin de commercialiser leurs produits et de conserver un dynamisme rural au sein de Pleyber-Christ. » Quatre jeunes agriculteurs, tous installés en bio, manifestent leur intérêt : l’espace pourrait devenir un lieu de vente directe que certains pratiquent déjà.

S’approvisionner en centre-bourg, sans se rendre au supermarché

« Nous avons alors créé l’association “Croquez local à Pleyber” », se remémore Sandrine. Aidés par la commune et par le renfort de stagiaires, le projet Élocop se met en route. Objectif : monter une épicerie locale, le premier magasin de producteurs de ce type à voir le jour sur le territoire de la communauté de communes de Morlaix. Une opération de financement participatif en ligne est alors lancée pour récolter 20 000 euros. La mise en place de l’épicerie semble alors sur de bons rails.

Mais il faudra néanmoins changer de lieu d’implantation : le loyer demandé par la communauté d’agglomération de Morlaix, propriétaire des locaux commerciaux de l’ancienne friche industrielle, est trop cher pour la petite équipe. « Nous, ce que nous voulions, c’était rester en centre-bourg : beaucoup de contributeurs au financement participatif étaient de Pleyber-Christ », commente Sandrine. Soutenus encore une fois par la mairie, les jeunes agriculteurs parviennent à trouver un nouveau lieu d’installation : ce sera dans l’ancienne quincaillerie, non loin du cœur du bourg.

« Une prise de conscience du mal-manger »

En attendant les aménagements du hangar, qui devraient démarrer au printemps 2016, Élocop poursuit son bonhomme de chemin. Et fidélise déjà des clients. Comme Gwénola, animatrice en maison de retraite, venue chercher ses légumes ce lundi. « Nous, on est enchantés », confie-t-elle. « On attendait depuis longtemps d’avoir accès à de la nourriture locale, produite de façon raisonnée, près de chez nous. » Pour elle, par les temps qui courent, ce mode de consommation est même devenu indispensable. « Il y a une prise de conscience de beaucoup de gens par rapport au mal-manger, les gens n’en peuvent plus de ce trop plein d’additifs dans les produits préparés. Ils espèrent un retour au raisonnable », commente-t-elle.

Même écho du côté de Geneviève, qui récupère ses poireaux, épinards, choux et pommes de terre. « Les temps changent, et les modes de consommation évoluent peu à peu. Il y a un retour au « manger sain » », confirme-t-elle. Sandrine approuve et apprécie les commentaires. Elle qui a fait de la vente directe un pilier de son projet d’installation en agriculture bio apprécie également les relations qu’elle entretient avec les consommateurs. « J’aime bien le contact avec les gens, et j’aime bien savoir où va ce que je produis. C’est aussi très intéressant de partager avec eux, par exemple des conseils pour cuisiner les légumes », déclare-t-elle. 

La vente directe est aussi synonyme de contraintes, notamment au niveau gestion du temps et logistique. « Si cela nous permet de mieux valoriser nos produits, les commandes en panier nous prennent quand même énormément de temps, constate la jeune agricultrice. Par exemple, sur mon exploitation, ça me prend deux jours. Pour les commandes livrées le vendredi, je fais, le jeudi, toutes mes récoltes de légumes qui se conservent plus longtemps, comme les carottes ou les betteraves. Et, le vendredi matin, je termine par les épinards et les salades, pour un maximum de fraîcheur. De 10 heures à 16 heures, j’enchaîne la préparation des commandes, avec soixante paniers à préparer. »

Des consommateurs acteurs de la gouvernance du projet

« Quand le magasin sera ouvert, ça sera plus simple. » Un gain de temps appréciable dans une profession où l’engagement est total. Un autre engagement des producteurs d’Élocop est de faire participer les consommateurs à la gouvernance de l’association porteuse de projets. « Ils font partie des processus de prise de décision. S’ils estiment, par exemple, que le prix des produits est trop cher, ils peuvent nous le dire, et on discute tous ensemble, avec les producteurs. » L’objectif est que chacun s’y retrouve : le producteur, jeune installé proposant une agriculture plus raisonnée et durable ; et le citoyen qui vient acheter ses légumes ou sa viande bio, et qui a la possibilité de s’approvisionner à proximité de son lieu de vie et en milieu rural.

Pour aller plus loin :
Le site web du projet Élocop
La page Facebook du projet Élocop




A Plabennec, le magasin associatif Keribio réunit producteurs et citoyens

Le 13 février dernier, l’association du Bio à Plab a ouvert un magasin associatif à Plabennec (29). Celui-ci permet aux adhérents de s’approvisionner en bio directement auprès des producteurs. Un concept qui séduit bon nombre d’habitants !

Remédier au manque de produits bio

« Il y a cinq ans, on s’est réunis pour créer du Bio à Plab, parce qu’on trouvait que ça manquait de bio à Plabennec », relate Jeannine Lossec, une adhérente de Keribio. Après une période moins active, l’association développe son activité lorsqu’elle décide de créer un magasin de producteurs. « Henry Thépaud, un producteur, a proposé de monter un projet de magasin de producteurs », explique l’adhérente de Keribio, « on a alors décidé de faire quelque chose de très coopératif ».

Concrètement, il suffit d’adhérer pour pouvoir faire ses courses à Keribio. Ouvert le mercredi soir et le samedi matin, le magasin est tenu par des adhérents qui se relaient , accompagnés d’un producteur. « A part ça, le magasin fonctionne comme un magasin normal », précise Jeannine Lossec. Il regroupe une centaine d’adhérents et une quinzaine de producteurs diversifiés : yaourt, fromage, légume, pain, jus de pommes, terrine, volailles, champignons… La différence par rapport à une AMAP ? « Dans une AMAP, les gens prennent un panier déjà fait », explique-t-elle, « là les gens viennent, et s’ils veulent 6 œufs ils prennent 6 œufs, s’ils ne veulent qu’une botte de radis ils prennent une botte de radis ».

Un magasin bio, mais pas que…

Si la principale activité du magasin consiste en la vente de produits locaux de qualité, les adhérents et les producteurs tiennent également à en faire un lieu de rencontre chaleureux. « On veut faire vivre le magasin, pas seulement acheter mais passer un bon moment », indique ainsi Jeannine Lossec. Il y a par exemple un système de prêt de livres, et un coin café, que les adhérents souhaitent agrandir et équiper de fauteuils. « On veut être un lieu d’échange convivial, et mettre en valeur les liens sociaux », souligne l’adhérente, « on a envie de faire venir des gens, de passer le film Demain ». Keribio s’inscrit également dans un projet de territoire : on peut y payer ses achats en Héol, la monnaie locale du pays de Brest. « On aimerait devenir comptoir d’échange », précise Jeannine Lossec.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le projet plaît. Keribio rassemble ainsi des habitants de Plabennec mais aussi plus largement du canton. La campagne de crowfunding lancée afin d’aménager le local a quant à elle connu un grand succès : du Bio à Plab a atteint 107,5 % de l’objectif de sa collecte. Une campagne réussie qui s’appuyait sur une vidéo humoristique et pétillante. « On s’est vraiment bien amusés à faire ça », témoigne Jeannine Lossec.




Ty Rodou, les tiny houses bretonnes

L’équipe d’Eco-Bretons est en vacances. Pendant une semaine, vous pourrez redécouvrir des articles qui vous ont plu en 2016. Rendez-vous le 2 janvier pour de nouveaux articles !
Depuis les années 2000 se développent à travers le monde les tiny houses, des micros maisons mobiles. A Landeleau (29), deux jeunes charpentiers passionnés d’eco-construction se sont lancés dans l’aventure. Ils ont créé Ty Rodou, la première entreprise bretonne de fabrication de tiny houses.

Un habitat d’un genre nouveau

A l’intérieur du grand hangar de Ty Rodou, une tiny house est en cours de construction. Bâtie en bois sur une remorque double essieux, cette construction originale attire l’œil. Le souhait de son futur propriétaire : l’utiliser de manière fixe en tant que gîte. Elle est donc conçue pour être raccordée au réseau. La suivante, commandée afin de servir de résidence principale, sera autonome en énergie et aura un toit d’inspiration orientale, en forme de pagode. « Le but est de rester dans la création et de s’amuser en fonction du partage qu’on a avec le futur habitant », détaille Mathieu, créateur avec Stéphane de l’entreprise Ty Rodou.

Les deux jeunes hommes se sont rencontrés au CFA de Rennes, où ils effectuaient un brevet professionnel en charpente. Après avoir découvert les tiny houses par le biais d’une émission de radio, ils entament la construction d’une de ces mini maison pour Stéphane. C’est ainsi que débute l’aventure Ty Rodou. Lancée à l’automne 2015, leur entreprise atypique séduit. « On suscite beaucoup d’intérêt, de visites, de discussions et d’échanges », témoigne Matthieu. Dans la tiny house en chantier où s’affairent Stéphane et deux stagiaires, Arnaud et Suzanne, on retrouve les différents éléments d’une maison classique : coin salon, cuisine, salle de bain, toilettes, chambre en mezzanine. Les deux charpentiers ont optimisé l’espace afin d’offrir un maximum de confort sur une surface de 14m2. « Une tiny house, c’est la mobilité d’une caravane, le charme d’une cabane ou d’une roulotte, et le confort d’une maison », résume Matthieu.

Une maison écologique pour un mode de vie alternatif

« Nos lieux de vie, par leur surface, nous engagent involontairement à remplir le vide », peut-on lire sur le site internet de Ty Rodou, « l’espace autorise l’accumulation. L’accumulation encourage notre consumérisme ». Habiter une Ty Rodou c’est donc vivre autrement, en réduisant son espace et la quantité d’objets que l’on possède. En amont, l’élaboration du logement est pensée selon des critères environnementaux. Les Ty Rodou sont ainsi bioclimatiques et construites avec des matériaux écologiques. « On essaye de favoriser les filières locales», ajoute Matthieu, « tout le bois est breton, hormis le bois transformé ». Les fenêtres sont quant à elles achetées à un artisan voisin, tout comme les remorques, spécialement conçues par une entreprise basée à Crozon.

Matthieu et Stéphane favorisent également l’autonomie de leurs constructions. Toilettes sèches, LED pour l’éclairage, panneaux solaires, poêles à bois, récupération d’eau, éolienne… Les possibilités sont nombreuses et étudiées en fonction des besoins des futurs habitants. L’objectif est de réduire la dépendance énergétique, déjà amoindrie par un espace condensé. Et de pouvoir déménager à tout moment en ayant très peu modifié l’écosystème du lieu que l’on occupait. « C’est une philosophie de vie » conclut Matthieu, « on a pas besoin d’être propriétaire, et quand on s’en va, on ne laisse rien derrière ».

Pour aller plus loin :

Le site internet de Ty Roudou

La page facebook Ty Rodou




L’idée sortie. Un tour au verger de Ty Dour à Morlaix

Cette semaine, ce n’est pas un événement que nous vous présentons, mais une balade à la découverte du patrimoine fruitier breton, dans le verger de la Vallée de Ty Dour à Morlaix. Un véritable « verger conservatoire ».

C’est en 2012 que démarre le projet de création d’un verger conservatoire dans la Vallée de Ty Dour, à Morlaix. « Notre volonté était à la fois de trouver un moyen pour préserver les essences présentes dans l’ancien verger des Ursulines, à l’époque abandonné et en vente, et aussi de réaliser une opération au cours de laquelle les enfants pourraient planter des arbres », explique Jean-Charles Pouliquen, adjoint au développement durable à la Mairie de Morlaix. La municipalité s’associe donc à l’association Bretagne Vivante, afin de visiter le verger des Ursulines, identifier les variétés et surtout les arbres en bon état pouvant être greffés.

Quarante porte-greffes ont ainsi été plantés en 2012, avec les enfants, pour accueillir les greffons issus du verger des Ursulines. Aujourd’hui, on y trouve ainsi 75 fruitiers, « dont une soixantaine de variétés, surtout des pommiers, mais aussi des poiriers, des néfliers, et une bouture du célèbre figuier de Roscoff ! Le verger de Ty Dour est aussi « un support d’animation pour le grand public », indique Jean-Charles Pouliquen. Bretagne Vivante propose ainsi chaque année des ateliers autour de la taille et/ou de la greffe.Et un appel a été lancé auprès de la population, afin d’enrichir la biodiversité du verger. Des particuliers ont en fait apporté leurs greffons de variétés anciennes. Une autre façon de sensibiliser le public à la protection du patrimoine vivant !

Pour aller plus loin

http://www.ville.morlaix.fr/VIVRE-A-MORLAIX/Developper-durablement/Biodiversite/Vergers-de-Ty-Dour




A Morlaix, on enquête sur le contenu des poubelles

Que contiennent les ordures ménagères ? C’est la question que s’est posée Morlaix Communauté. Labellisée « Territoire Zéro Gaspi Zéro Déchets », la collectivité a lancé une procédure Modecom (Méthode de Caractérisation des Ordures Ménagères). Le but : mieux connaître ce que jettent les habitants hors tri sélectif, afin de proposer des actions pour réduire et mieux traiter les déchets.

 

Connaître le contenu des sacs noirs pour savoir ce qui est jeté par les habitants, voilà l’objectif de l’atelier « Modecom » mis en place à Saint-Martin-Des-Champs par Morlaix Communauté. « Modecom » pour « Méthode de caractérisation des ordures ménagères ». « Nous savons ce qu’il y a dans les sacs jaunes, les sacs de tri sélectif. Mais pas encore ce que contiennent les sacs noirs, qui contiennent en théorie tout ce qui est non recyclable. Cela va nous permettre de préciser les actions en terme de prévention », explique Nicolas Ulrich, chargé de mission prévention des déchets à Morlaix Communauté.

Concrètement, l’opération, qui est codifiée par l’Etat, se déroule en deux phases, au printemps et à l’automne 2016. 70 échantillons prélevés sur différentes collectes, sont détournés de leur destination, à savoir l’incinérateur, afin d’être trié par cinq agents de l’association Tildé, qui emploie du personnel en insertion. Le tri s’effectue à la main, et permet de séparer les déchets suivant une vingtaine de catégories différentes : plastiques, déchets organiques, emballages. « Nous avons également intégré des catégories ou sous-catégories supplémentaires, suivant nos actions sur le territoire. Par exemple, nous avons intégré une catégorie «journaux », car nous avons la présence à Saint-Martin-Des-Champs de l’entreprise Cellaouate, qui recycle ce type de produits. Même chose avec les couches jetables : on a créé une sous-catégorie dédiée dans le groupe « textiles sanitaires », car il y a des actions concernant les couches lavables sur le territoire de Morlaix Communauté », indique Nicolas Ulrich.

La procédure Modecom, qui s’est déroulée en deux temps, au printemps et cet automne, va commencer à livrer ses premiers résultats. Parmi les bonnes surprises, le tri du verre, qui représente une part faible dans le contenu des sacs noirs. Par contre, concernant le papier et le carton, encore très présents parmi les ordures ménagères « tout venant », il y a « encore un travail de sensibilisation au tri à mener », selon le chargé de mission. Et 35% du volume des ordures ménagères seraient constitué de déchets qui seraient évitable : couches jetables, publicité papier, déchets organiques pouvant être compostés…il y a donc encore de quoi faire baisser le poids des poubelles morlaisiennes !




L’idée sortie. La journée des transitions, à Brest

Une journée d’ateliers consacrés à la transition dans le pays de Brest, c’est ce que proposent, samedi 10 décembre, l’Adess et le Collectif pour une transition citoyenne en pays de Brest.

Samedi 10 décembre, de 9h30 à 17h30, l’Adess et le Collectif pour une transition citoyenne en pays de Brest organisent, à la faculté Segalen de Brest (29), une journée des transitions – Dire et agir pour inventer le monde d’aujourd’hui.

La matinée sera consacrée au forum des acteurs avec deux séquences de cinq ateliers. Les participants choisissent un atelier par séquence et participent aux discussions. À l’issue des ateliers, un compte-rendu des échanges – les constats, les objectifs, les freins et facteurs favorisant, ainsi que des propositions concrètes – sera affiché. Les thèmes des ateliers sont multiples. On trouve par exemple « Comment intégrer les circuits-courts dans les actions et projets des acteurs du Pays de Brest ? », « Comment favoriser des pratiques respectueuses de l’humain au sein des structures ? » ou encore « Quels sont les nouveaux modèles économiques pour les structures de la transition ? ».

L’après-midi sera consacrée à la caravane des transitions et aux ateliers MakESS. La caravane des transitions permet de découvrir les initiatives qui se mettent en place ailleurs et de s’en inspirer pour, éventuellement, les appliquer localement. Au programme de la caravane, entre autres, Bruded, le réseau Cohérence ou encore le projet citoyen d’éoliennes dans les Abers.

Aux ateliers MakESS, les participants pourront apprendre tout un tas de choses comme la couture et la customisation de t-shirt, des infos sur Héol, la monnaie locale du pays de Brest, participer à un atelier de cartographie des initiatives…

Pour aller plus loin

Journée des transitions, samedi 10 décembre, de 9h30 à 17h30, à la faculté Segalen de Brest, salles 212, 214 et 216, deuxième étage. Gratuit.

La page Facebook du Collectif pour une transition citoyenne en Pays de Brest

www.transitioncitoyennebrest.info