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Tag29. Six projets présentés avec l’Idéateur à Morlaix

(04/04/2018) Clap de fin pour la première session de l’idéateur du Tag29 de Morlaix ce mardi 3 avril. Réunis dans les locaux de la maison de l’Economie Sociale et Solidaire à Kerozar, les adhérents de l’Adess et les partenaires ont pu découvrir lors de cette journée de clôture le fonctionnement de cet outil, et les porteurs d’idées qui y ont participé. Six projets ont émergés de cette première session, qui sera reconduite dans six mois.

« L’objectif, avec l’Idéateur, c’est d’encourager, modéliser, organiser des idées vers de véritables projets de création d’activités » », explique Gwendal Evenou, responsable « émergence » au Tag29. « L’idéateur propose un cadre, avec un accompagnement sur différents axes, pour mener un projet ». Les porteurs d’idées se sont ainsi réunis sur deux mois, à raison d’une journée par semaine, afin de travailler ensemble la consolidation de leur idée et le passage de celle-ci au stade du projet.

Six projets ont ainsi été présentés. Tous sont partis d’une idée, qui a pu évoluer au fil des journées de travail dans l’idéateur. Projet de lieu d’accueil à la ferme avec partie restauration, mise en place d’un « tiers-lieu » avec autonomie alimentaire et accueil de personnes en changement de vie, développement d’un activité traiteur et d’ateliers autour de « l’alimentation vivant », création d’un café-artisanal à Commana dans les Monts d’Arrée, création d’une micro-crèche avec éducation à la parentalité sur le Pays de Morlaix, ou encore constitution d’une offre de services autour du cinéma et notamment de tournages sur le territoire de la Baie de Morlaix…tous ces projets en ont en commun un ancrage sur leur territoire respectif, et une volonté de concilier développement économique et utilisé sociale. Certains projets, plus aboutis, sont d’ores et déjà candidats à une entrée dans l’Incubateur, l’outil du Tag29 qui accompagne des projets vers la création d’enreprises fonctionnant de manière autonomes et permettant la création d’emplois sur le territoire.

Plus d’infos

http://adess29.fr/




L’idée sortie. Le 21ème marché de l’eau à Sizun

(Plume Citoyenne) Le CIVAM29, Bro An Are et la Maison de la rivière organisent le 21ème marché sur l’eau le 2 avril de 10h à 19h, au Barrage du Drennec à Sizun.

Entre 2 et 3 euros le m3 d’eau potable, le prix de l’eau peut paraître dérisoire. L’eau, ce bien commun par excellence est pourtant sujet à de drôles et douloureuses pratiques, une toute simple que l’on connaît tous: ristourne sur les prix pour les gros consommateurs ! En effet, plus vous consommez de M3 d’eau et plus le prix va baisser au-delà d’un certain cubage consommé.

L’eau est indispensable à la vie et indispensable dans notre quotidien personnel et économique et c’est pour cela qu’elle est convoitée par les plus grosses sociétés comme une source de profits considérables.

Assainissement, potabilisation, logistique… un vaste chantier, reconnu par tous, pour assurer confort et économie .

Vingt et unième « Marché sur l’eau » et force est de constater qu’on ne nous dit pas tout : La face cachée de votre facture d’eau est comme un puits sans fonds et les chiffres deviennent astronomiques ! Selon la FNCCR (Fédération nationale des collectivités concédantes et régies) les coûts directs et indirects de la dépollution de l’eau sont estimés allant de 1 à 3 milliards par an, supportés par tout un chacun de façon direct (consommation) et indirect (impôts) : le coût de l’eau est vraiment une facture sociale.

Au programme :

  • 10h30 : Départ de la rando nature « A la découverte des oiseaux du Lac du Drennec » Randonnée guidée de 1h30 pour découvrir la biodiversité cachée. Circuit de 4 km.
  • 11h00 : mini-conférence interactive « Jardiner au naturel et biodiversité » autour de la maquette « L’eau au jardin » par la MAB – Alain Bars et Charly Rio.
  • 12h00 : Apéro-Causerie « L’eau transformée en bière » avec John Reynolds paysan-brasseur et adhérent de Bro An Are. Il nous parlera de son métier autour de sa bière : La Roudouderc’h !
  •  A partir de 12h : Restauration paysanne sur place
  • 14h à 16h30 : Table ronde sur le thème : « Le coût de l’eau : une facture sociale», avec Yvon Thomas de la CLCV du Finistère (Consommation Logement Cadre de Vie), Sandrine Le Feur maraichère et députée de la quatrième circonscription du Finistère, Professeur Robert Bellé, Estelle Le Guern Chargée de mission Eau & Agriculture à Eau et rivière de Bretagne et un paysan
  • 16h30 : Hop Hop hop Crew clôturera la journée avec un concert de musique balkanique aux influences de musiques actuelles.

Toute la journée

Marché des producteurs fermiers et des artisans locaux des Monts d’Arrée.

Soleil

Animation « Jardinage et désherbage au naturel » dans le cadre de la semaine pour les

alternatives aux pesticides

et de 14h à 17h

Bar à eau tenu par la CLCV

Divers Stands associatifs

 




Dans les cantines morlaisiennes, on lutte contre le gaspillage alimentaire

omment faire baisser le poids des poubelles des cantines scolaires ? C’est une des questions qui a été abordée lors des rencontres régionales du Reeb qui ont eu lieu à Morlaix en février. Pour échanger sur cette problématique, un groupe de participants est parti à la découverte de la cantine de l’ecole Jean-Piaget à Morlaix, ville où des actions ont été mises en place pour sensibiliser les élèves au gaspillage alimentaire et prévenir celui-ci. Elles ont d’ores et déjà permis une baisse du gâchis.

29 kilos, c’est le poids moyen jeté chaque année par chaque français à la poubelle. Si le gaspillage alimentaire peut provenir des particuliers, une bonne partie est également issue de la restauration collective. Cette thématique a été évoquée lors des Rencontres 2018 du Reeb (Réseau de l’Education à l’Environnement en Bretagne), qui se sont tenues en février à Morlaix. A cette occasion, la cantine de l’école Jean-Piaget, située dans le quartier de Kerfraval à Morlaix, a ouvert ses portes à un groupe de participants aux rencontres.

« La cuisine centrale de Morlaix confectionne chaque jour 3700 repas, et alimente sept restaurants autour », explique en préambule Sophie Gallou, responsable de la cuisine centrale, présente sur place. En 2015, la question du gaspillage alimentaire a commencé à être évoquée avec Morlaix Communauté. En juin 2016, un diagnostic et une pesée ont alors été réalisés. « Il s’avérait que le volume d’aliments jetés s’élevait à 124g par plateau, alors que la moyenne nationale est de 120 grammes », précise la responsable.

Un travail a été donc été réalisé pour faire baisser cette moyenne. « Nous avons notamment mis en place des actions au niveau du service. Il faut pour cela que les équipes soient impliquées et motivées», précise Sophie Gallou. Au menu : appropriation des repas par les enfants, sensibilisation au gaspillage, mise en place de rations adaptées…Ainsi, un travail a été mené avec l’Ulamir-Cpie auprès des élèves, avec création de campagne d’affichage et réalisation d’un CD autour du gaspillage. Les enfants sont invités également à écrire eux-même le menu du jour sur un tableau de la cantine, afin de mieux s’approprier le repas. Des petits gestes pratiques sont désormais réalisés : les élèves utilisent des grands bouchons bleus ou des petits rouges afin de symboliser auprès du personnel leur grande ou petite faim, ce qui permet d’adapter les rations. Le pain est présenté en fin de service, ce qui fait qu’on est moins tenté d’en prendre une grande ration. Et les fruits sont présentés épluchés, ce qui entraine une plus grande consommation de ceux-ci, qui sont de fait moins jetés. La réservation des repas se fait également désormais par internet, ce qui permet d’anticiper sur les absences, car les parents peuvent désinscrire les enfants jusqu’au jeudi pour la semaine suivante.

Toutes ces actions, même si certaines peuvent paraître anodines, ont eu un impact. « On est passé désormais à 64g de gâchis par plateau. On a pour objectif de passer à 62g l’année prochaine, ce qui fera une diminution de 50%. Même si les résultats ne sont pas les mêmes d’une école à l’autre, il y a eu partout une baisse significative », se félicite Sophie Gallou. Cette réduction du gaspillage alimentaire dans les cantines morlaisiennes a permis d’engranger une économie de 13400 euros par an. « Les élus ont choisi de réinvestir la somme sur de l’approvisionnement local bio et conventionnel », commente la responsable de la cuisine centrale. Des yaourts bio issus du magasin de producteurs de Guerlesquin « Du foin dans les sabots » sont ainsi servis une fois par mois, les légumes sont issus de circuits courts, et bientôt du pain de la boulangerie bio Canevet de Saint-Thegonnec sera disponible dans les cantines morlaisiennes…




Grain de Sail, une Graine d’Aventure

(Plume Citoyenne de Ianis et Gwendoline, élèves de 1èere S au Lycée Agricole de Suscinio à Morlaix) Il y a 8 ans maintenant, l’entreprise Grain de Sail ouvrait ses portes. Une chocolaterie-torréfaction installé au Port de Morlaix semblable à toutes. Mais elle a décidé d’élaborer un projet environnemental et humain ayant pour rêve aucune émission de dioxyde de carbone, grâce notamment à l’utilisation d’un voilier pour le transport.

Le projet Grain de Sail a été créé il y a 10 ans. Son nom a pour origine la graine de cacao. Elle a été créée à l’initiave de Jacques Barreau, de son frère et de Francois Liron, deux fois sacré champion de France à la voile. A eux trois, ils ont érigé une entreprise florissante de chocolats et de café. Autrefois ingénieur éolien, Jacques Barreau s’est totalement réorienté tout en gardant sa pensée écologique.

En 2013, la «Torréfaction de la Baie », torrefaction de café morlaisienne a atterri sur le marché. Elle s’est progressivement développé. Comme nous le disait Jacques Barreau : « il fallait aller dans la complexité des le début ». C’est pourquoi son projet de voilier écolo lui est venu à l’idée pour faire face à la concurrence que l’on trouve dans les grandes enseignes. Son but était de proposer un café de qualité mais qu’il y ait une certaine touche écologique et humaine. C’est ainsi que l’histoire du voilier Votaan 72 a vu le jour.

L’équipe de Grain de Sail avec les deux frères Barreau (à gauche et au centre) et Francois Liron (à droite)

 

Le projet de ce bateau s’est développé dans l’idée d’aller chercher les matières premières sans émettre aucune pollution. De plus, les fèves de cacao présentes au même endroit que le café, c’est-à-dire les Caraïbes, allaient donner un nouveau jour à la Torréfaction de la Baie en proposant du chocolat en plus du café. A partir de l’Eté 2016, les tablettes de chocolats étaient mises en rayons dans les magasins du Finistère. Ce produit de qualité étant un produit très prisé, Grain de Sail ne voulait pas proposer un prix trop élevé pour ne pas effrayer le grand public. C’est pourquoi elle propose un produit à un tarif identique au marché mais d’une qualité exceptionnelle. Vendu dans plusieurs enseignes regroupant au total une quarantaine de magasins, Grain de Sail a su se faire connaître du grand public.

C’est alors que le voilier a enfin pu débuter son développement.

Ce voilier exceptionnel de 22 mètres de long pourra supporter une capacité de 35 tonnes. Avec quatre traversées par an, cela équivaut ainsi à 70 tonnes de marchandises par an. A bord, le maximum de passagers sera de 5 personnes dont 3 membres d’équipage et 2 personnes en plus disponibles avec cependant des bases de navigation en mer.

Le but de cette manœuvre est de moderniser le transport à la voile pour remplacer le transport par cargo, certes peu onéreux mais très polluant.

La finalisation de ce bateau achèverait une étape importante dans le développement de l’entreprise.

A terme, Jacques Barreau et son équipe veulent créer un réseau européen décarboné consistant à utiliser ce genre de voilier. Ils veulent ainsi dupliquer cette idée et créer une flotte de bateaux de ce type qui seront avec évolution de plus grande taille et avec une capacité plus importante. Grain de Sail veut donc dupliquer son entreprise partout dans le monde. De même, ce voilier servirait à exporter du vin vers les Etats-Unis.

C’est donc un voyage à travers l’Amerique et l’Europe qu’attend les navigateurs.

Le bateau est en pleine construction et des essais devraient débuter début 2019

D’autre part, Grain de Sail n’oublie pas la dimension sociale du développement durable, en travaillant en partenariat avec l’Esat de Lanmeur, un centre d’aide par le travail pour handicapés.

C’est à Lanmeur qu’a lieu la transformation du chocolat liquide en tablettes.Grain de Sail a donc permis à de nombreux handicapés de travailler tout en faisant attention à leur charge de travail et en permettant de garder une constante de production.

Il ne reste plus que le pilier économique qui lui vient d’une rentabilité simple avec une surveillance du budget, des dépenses, des achats de la part de l’entreprise lui permettant ainsi de garder une certaine stabilité.

De fait l’entreprise Grain de Sail remplit les caractéristiques du développement durable avec un équilibre entre social, économie et environnement, avec le bateau, sa rentabilité et son aide locale. On peut ainsi dire que Grain de Sail est une entreprise durable et qui nous l’espérons le restera…




Le Tag 29 lance son deuxième appel à projets pour l’incubateur

Le Tag 29, propulseur entrepreneuriat collectif du Finistère, lance un appel à projets pour intégrer l’incubateur. Objectif : mettre en route des projets d’entreprises solidaires jusqu’à ce qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois durables.

Détecter les besoins du territoire et accompagner des personnes ayant une idée ou un projet d’entreprise collective, innovante, sociale et solidaire pour y répondre. Tel est le double objectif des Tag22, Tag29, Tag35 et Tag56, ces propulseurs d’entrepreneuriat collectif créées en 2016 sur tout le territoire breton. Baptisés « Tag » pour « Trajectoires Agiles », ces dispositifs favorisent l’éclosion d’entreprises locales, collectives et innovantes, en réponses aux besoins du territoire. Ces « Propulseurs », qui s’appuient sur les Pôles ESS du territoire bretons, comprennent trois outils : un « révélateur », qui permet de lancer des projets en réponse à des problématiques préalablement identifiées sur le territoire, par des acteurs qui y sont déjà établis ; « l’idéateur », qui accompagne les porteurs de projets seuls ou en collectif de l’idée vers un projet d’entreprises solidaires ; et « l’incubateur » qui accompagne des projets sortant des premiers outils jusqu’à qu’elles fonctionnent de manière autonome et soient créatrices d’emplois durables sur le territoire.

Un appel à projet est lancé jusqu’au 31 mars, afin d’intégrer l’incubateur du Tag29, opérationnel sur Morlaix et bientôt sur Brest. Il est ouvert à toute personne ou groupe de personnes physiques ayant le projet de créer une entreprise s’inscrivant dans le champ de l’ESS, dans le Finistère (avec une priorité pour les projets s’installant dans le Pays de Brest ou Morlaix). Les projets retenus seront des projets « d’utilité sociale et environnementale, qui ont pour objectif de créer au moins 3 à 5 emplois d’ici à 3 ans », explique l’Adess du Pays de Morlaix, qui porte le Tag29. Le caractère innovant du projet sera également déterminant.

Pour candidater, il faut remplir le Dossier candidature Incubateur 2018 et l’envoyer avant le 31 mars minuit. Un examen des dossiers sera réalisé entre le 2 et le 10 avril. Un comité de sélection, avec présentation par oral des projets par les candidats, sera effectué le 12 avril. Dix projets seront retenus cette année pour l’accompagnement, qui démarrera dès 24 avril à Brest et le 26 avril à Morlaix !

 Pour plus d’info, direction le site internet des adess29




L’idée sortie. Un Forum « Climat Déclic» à Plouzané

Samedi 24 février se déroule à Plouzané à côté de Brest le Forum Climat Déclic Une manifestation qui veut montrer que des solutions pour la transition énergétique existent au niveau local.

« Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques… Alors, essayons » ! C’est ce que proposent Brest Métropole, l’Ademe, l’Agence Energie-Climat du Pays de Brest Ener’gence et la commune de Plouzané avec le Forum Climat Déclic, qui se tient ce samedi 24 février de 9h30 à 12h30 à Plouzané.

Au programme : « des solutions locales et concrètes pour diminuer sa consommation d’énergie et lutter contre le changement climatique ». Une quinzaine d’associations seront ainsi présentes et proposons temps d’échanges et animations autour des thématiques des économies d’énergies, des énergies renouvelables, du jardinage au naturel, des transports doux, de l’économie…Ainsi, on pourra s’informer sur l’habitat durable et sain avec Approche Eco-Habitat, essayer des vélos électrique avec Brest à Pied ou à Vélo, découvrir les monnaies locales et leur utilité avec Heol, la monnaie locale complémentaire du Pays de Brest, donner ses objets avec la recyclerie itinérante de l’association Un Peu d’R, découvrir les bienfaits du composts avec les guides-composteurs de Plouzané, parler de la qualité de l’air avec Brest Métropole…Ce temps fort sera aussi l’occasion d’en savoir plus sur le projet de la toute nouvelle association brestoise « Brest Saint Marc Energie Citoyenne » qui souhaite installer des panneaux solaires sur des bâtiments privés ou publics grâce à l’investissement citoyen.

A noter également, des animations pour les enfants avec le spectacle du Lombric Fourchu, des maquettes géantes pour comprendre l’approvisionnement énergétique de Brest Métropole, ou encore les expérimentations des Petits Débrouillards ! Pendant ce temps, les parents auront tout le loisir d’aller s’informer auprès des artisans de Plouzané qui seront présents pour répondre à leurs questions sur les travaux en matière d’amélioration de l’habitat !

Toute les infos sur https://www.energence.net/forum-climat-declic-plouzane-24-fevrier/