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[Défi Famille Zéro Déchet] Comment sont triés nos déchets ? Visite au centre de tri TriGlaz à Plouedern (29)

Que deviennent nos déchets une fois déposés dans des conteneurs de tri sélectif ou dans les sacs jaunes ? Pour le Nord Finistère, ils sont envoyés au centre de tri TriGlaz, à Plouédern. Visite en compagnie d’un groupe de participants du Défi Famille Zéro Déchets.

 

Le centre de tri TriGlaz est installé à Plouédern (29). Mis en service depuis 2013, il couvre 9 communautés de communes du Nord Finistère, soit une population de 540 000 habitants. Il est dimensionné pour valoriser 30 000 tonnes d’emballages ménagers par an (sacs jaunes). Le centre a ouvert ses portes à un groupe de citoyens participant au « Défi Famille Zéro Déchet » mis en place par Morlaix Communauté. Céline, chargée de communication à TriGlaz, nous a fait visiter le centre et nous a décrit le processus de tri :

 

1ere étape : L’alimentation

Les camions contenant les déchets recyclables arrivent sur un pont-bascule sur lequel ils sont pesés. On identifie en même temps leur provenance. Ils déchargent ensuite leurs bennes. Les déchets sont alors orientés suivant leur nature (en sac, en vrac déjà triés…).

27 000 tonnes sont ainsi traitées par an, et 100 tonnes sont triées par jour.

 

2ème étape : le Trommel

Les déchets tombent sur un tapis roulant, et remontent jusqu’à un grand tube, appelé « Trommel », qui va faire un premier tri. Les trous du Trommel permettent de trier les déchets suivant leur taille et leur forme.

 

 

 

3ème étape : le tri balistique

La machine de tri balistique permet de séparer les corps creux des corps plats. Les déchets y rebondissent comme sur un trampoline.

 

4ème étape : la presse à paquets

Tout ce qui est en acier va être attrapé par un aimant « overband », pour être ensuite amassés en paquets. Les paquets vont par la suite être transformés en aciérie.

 

5ème étape : le tri optique

L’étape de tri optique, qui est constituée de 3 machines, permet de reconnaître, grâce à des caméras, la densité de plastique des bouteilles suivant leurs couleurs. L’objectif est qu’à l’arrivée en cabine de tri, il n’y ait plus que deux types de bouteilles à tirer.

 

6ème étape : La cabine de tri

14 trieurs se relaient par équipe dans cet espace qui permet d’affiner le tri des bouteilles (bouteilles épaisses, bouteilles transparentes…) et du papier. Ce sont ainsi 600 kilos/heure/trieur qui y défilent !

 

7Ème étape : Les alvéoles

Les déchets triés sont classés dans de grandes alvéoles qui permettent de les regrouper par famille de matériaux (PET, Alu, PEHD…). 10 matières sont ainsi traitées.

 

8ème étape : La presse à balles

Les déchets ainsi récupérés vont être agglomérés en grande balles. Les balles de bouteilles sont ainsi constituées de 6000 à 12000 bouteilles suivant la matière, et peser environ 400 kilos.

 

 

 

Après tout ce processus de tri, on pourra recycler les déchets, qui seront ensuite expédiés dans des usines de traitement, et transformés en paillette, lingot d’acier, rouleau de papier…qui donneront naissance par la suite à d’autres objets. Ainsi, un lingot d’acier pourra permettre de fabriquer des canettes, des boites de conserves, des outils, des casseroles, des clés…Le papier recyclé pourra servir à l’impression de nouveaux journaux. On retrouvera des bouteilles colorées dans le tissu polaire, les intérieurs de doudoune, de couettes…

 

 

La caractérisation

18 fois par et par communautés de commune, on va analyser le contenu d’une tournée de collecte. Cela permet de constater les erreurs de tri, et de travailler avec les collectivités sur plus de sensibilisation et d’information des publibs. Les erreurs plus fréquentes : le verre. On trouve également beaucoup de couches jetables dans les collectes de tri sélectrif, alors que les couche ne sont pas recyclables ! Plus étonnant, ont été déjà retrouvés parmi les déchets des pneus, des voiles de planche à voile, des câbles eléctriques…et beaucoup de cassettes vidéo.Ce qui peut entrainer de gros problèmes pour les chaines de tri.




Un appel à expérimenter des modes de déplacement alternatifs sur le Pays de Morlaix

Comment innover, diversifier et faciliter la mobilité pour tous en Pays de Morlaix ?

C’est la question à laquelle s’attaquent le Pays de Morlaix, l’ADESS (Pôle de l’économie sociale et solidaire), les trois intercommunalités (Haut Léon Communauté, Communauté de Communes du Pays de Landivisiau et Morlaix Communauté) mais aussi des associations dans le cadre du lancement d’un appel à expérimenter des formes de mobilités alternatives sur le Pays de Morlaix. Il s’adresse aux communes, aux entreprises, aux structures publiques et privées et aux habitants du territoire.

D’un point de vue socio-professionnel, les espaces ruraux sont largement concernés par la problématique de la mobilité. Faciliter l’accès à la mobilité, c’est agir en faveur de l’accessibilité à l’emploi, aux services publics mais également aux équipements touristiques. Développer différents mode de mobilité c’est donc un moyen de favoriser le maintien de la population en zones rurales.

L’accès à la mobilité est donc primordiale dans des zones relativement enclavées. C’est pourquoi un appel à expérimenter des dispositifs de déplacement complémentaires à la voiture est désormais lancé. Mais pour inciter à expérimenter des modes de déplacement alternatifs, il faut sensibiliser la population et les acteurs du territoire à de nouveaux outils, notamment dans une dynamique solidaire, d’intérêt collectif.

Expérimenter, tester des modes de déplacement novateurs ou déjà existant c’est une façon concrète et efficace d’ insuffler l’envie de changer ses habitudes au quotidien. En effet, « contrairement aux études qui sont chronophages et coûteuses » explique Bernard Floch, référent cadre de vie au niveau du Pays de Morlaix, l’objectif de ces expérimentations, c’est de tester un projet en l’adaptant si besoin aux spécificités locales. L’idée serait également de coordonner les territoires.

Des modes de déplacement déjà expérimentés ailleurs pourraient être testés sur le territoire, par exemple des trajets de pedibus ou vélo-bus, c’est à dire un mode de déplacement encadré, en groupe, pour aller d’un endroit à un autre (d’un quartier d’habitation à l’école par exemple). Mais aussi, un test d’applications numériques favorisant la mise en relations des particuliers pour covoiturer. Des tests de lieux, comme par exemple les espaces de coworking pour éviter de se déplacer.

Toutes idées sera la bienvenue si elle est réalisable par le réseau de partenaires du Pays de Morlaix.

Pratique

Réunion d’information le 5 juillet 2018, de 18h à 19h à la Maison des Services au Public de St Pol-de-Léon.

Candidature à déposer :

Pour la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau, avant le 13 juillet 2018

Pour Haut-Léon Communauté avant le 3 septembre 2018

Pour Morlaix Communauté au second semestre 2018 (date à préciser ultérieurement).

Les candidatures sont à déclarer au Pays de Morlaix : Par téléphone au 02 98 62 39 57 ; par mail à leader@paysdemorlaix.com ou par courrier à Pays de Morlaix – CCI de Morlaix – CS 27 934 – 29600 Morlaix




Défi  « famille zéro déchet » : atelier « faites-le vous-même » : la couture pour les débutants

L’atelier, qui se déroule chez les Chiffonniers de la joie à Morlaix, est animé par Rozenn Gouret, de l’association L’Etend’arz, dont le siège social est à Locquénolé. Cette association, créée en 2015, anime régulièrement des ateliers couture, ouverts à tous, sur le Pays de Morlaix, mais aussi des ateliers de sérigraphie, de fabrication de jouets en bois et de teintures végétales, bref tout ce qui touche un peu à l’art textile et à l’écologie.

En lien avec une artiste bengalie, qui, de son côté, contribue à la mise en place dans des villages du Bangla Desh, d’ateliers de tissage artisanaux, l’association envisage dans l’avenir de faire ses propres créations de tissus, mais ce n’est qu’un projet pour l’instant.

A cet atelier, participaient 8 femmes et aucun homme faisant ainsi mentir la chanson « papa pique et maman coud ».

L’atelier s’est déroulé en deux temps : découverte de la machine à coudre et de la technique d’enfilage, et première réalisation : une lingette pour la toilette du visage.

Première découverte : il n’existe pas UNE machine à coudre mais autant de modèles qu’il y a de participantes, ce qui ne simplifie pas les explications pour la première épreuve, l’enfilage. Cette étape est fondamentale : si vous buttez sur ce casse-tête, inutile d’essayer d’aller plus loin, ce serait un peu comme si vous partiez à la pêche sans savoir accrocher votre hameçon à la ligne. Comme d’une machine à l’autre, cela peut varier, le plus simple est de se reporter à un des nombreux tutoriels qu’on trouve facilement en ligne.

 

Mais à l’expérience, cela se révèle moins compliqué qu’il n’y paraît, le cheminement des fils étant en général balisé. Il suffit de faire les choses dans l’ordre et de ne jamais s’affoler et surtout de se souvenir que les fils doivent toujours être tendus.

Petite astuce de réglage ensuite : une fois que vos deux fils, celui de la bobine du haut et de la cannette du bas sont bien en place et noués entre eux : plus votre tissu est épais, plus vous devez choisir un point long. Quant à la largeur, droit ou plus ou moins en zig-gaz, cela dépend de la finition que vous voulez obtenir.

La machine enfilée et les réglages faits, il est temps de passer aux travaux pratiques : la fabrication d’une lingette.

1°.Découpez un carré d’environ 10 centimètres dans un tissu éponge (ici c’était du coton bio). Cela peut être du tissu de récupération mais pour le confort et la douceur du produit final, il vaut mieux utiliser un coupon neuf, car il s’agit de la face appliquée sur la peau.

2°.Découpez un carré de même dimension dans un tissu quelconque, de récupération de préférence et si possible très coloré qui servira de doublure à la lingette.

3°.Mettez les deux carrés de tissu l’un contre l’autre, endroit contre endroit (car on va d’abord coudre à l’envers). Si vous n’êtes pas sûr de votre dextérité, prenez la précaution de fixer l’ensemble avec quelques épingles.

4°.Engagez l’ensemble sous le pied presseur à un demi-centimètre du bord et commencer à coudre en ligne droit, jusqu’à ce que vous arriviez à un demi-centimètre du bord (si vous cousez à un centimètre, arrêtez-vous à un centimètre du bord

5°Faites pivotez votre pièce de 90° et recommencez l’opération sur les deux côtés suivants

6° Quand vous arrivez au 4° côté, arrêtez-vous à environ trois centimètres du bord et faites une petite marché arrière afin de bien stopper votre couture.

7°. Dégagez la pièce et coupez le fil.

8°. Afin d’avoir une finition propre, « dégarnissez » chaque coin en coupant en biais le tissu qui dépasse de la piqûre sur environ la moitié de chaque côté ; cela évitera d’avoir un bourrelet disgracieux quand on retournera la pièce.

9°. Une fois cet ébarbage terminé, insérez deux doigts dans l’ouverture laissée dans le 4° coté et retournez l’ensemble de façon à ce que les deux côtés « endroit » soient à l’extérieur.

10°. Remettez la pièce sou le pied-presseur et faire une surpiqûre à deux millimètres du bord sur les 4 côtés.

Petite astuce : pour avoir une belle finition, tirez sur chaque coin avec la pointe d’une épingle afin d’éviter d’avoir un petit bourrelet à chaque coin.

Voilà, votre lingette est terminée. Fini les lingettes en papier qui remplissent inutilement nos poubelles !

Et si vous utilisez des chutes de tissu de différentes couleurs et de différents motifs pour l’envers de la lingette, cela peut faire une belle collection. Lors de l’atelier, l’une des participantes a réussi ainsi un bel assortiment de 5 lingettes, verte, rouge, jaune, à fleurs ou à rayures, du plus bel effet !

L’atelier suivant qui concernait des couturières plus expérimentées devaient se lancer dans la fabrication de « porte-tartes ». Si l’une d’entre elles pouvait nous dire ce que c’est, cela nous éclairerait bien.

Pour en savoir plus sur l’enfilage :

https://www.youtube.com/watch?v=lX4WgEVMs8Q

https://www.youtube.com/watch?v=kfbwFbN-jfg

https://www.pratique.fr/enfiler-machine-coudre.html

https://fr.wikihow.com/enfiler-une-machine-à-coudre

 

 

 

Focus sur les…Chiffonniers de la joie

Les chiffonniers de la joie, c’est une association qui évolue dans une dynamique d’innovation sociale, solidaire et durable. Créée en 1984, cette association située 74 Route de Callac à Morlaix a pour vocation première de favoriser la socialisation en fusionnant vie collective et activités professionnelles. Lieu d’échange et de cohésion sociale, les chiffonniers contribuent grandement à la réinsertion socio-professionnelle de personnes fragilisées. « L’activité de Ressourcerie c’est l’outil de cette dynamique de socialisation » explique Isabelle Ogès directrice de l’association et éducatrice.

11 salariés, une soixantaine de bénévoles qui œuvrent à recycler divers objets et à leur redonner une nouvelle vie avant leur mise en vente dans la ressourcerie. Ordinateurs transformés en machines de gamers old school*, boîtes de cigares métamorphosées en instruments de musique, meubles restaurés, ou plus simplement recyclage de vêtements, de livres, d’ustensiles de cuisine, et d’objets en tout genre ; ce système de ressourcerie qui se veut durable permet une réduction des déchets. En effet, les objets recyclés sont récupérés grâce à un système de collecte mobile et via deux points de collecte dans les déchetteries de Taulé et Langolvas.

Transmettre, apprendre, partager son savoir, grâce aux divers ateliers proposés par Les chiffonniers de la joie. Restauration et création de mobilier, tapisserie d’ameublement, couture, et atelier numérique et mécanique, autant d’ateliers éclectiques et accessibles à tous.

Abondance d’idées et de projets pour les dynamiques chiffonniers de la joie, en effet l’association prévoit la création d’un hébergement collectif pour les personnes qui ne peuvent vivre seule, qui ont besoin de vivre en collectif. Le futur lieu d’hébergement sera rénové avec des techniques d’écoconstruction. Une formation d’écoconstruction sera alors mise en place l’année prochaine.

* à l’ancienne

Pratique :

74 Route de Callac, 29600, Morlaix

02 98 62 18 60

Horaires ressourcerie : lundi – fermé

mardi – 14h-18h

mercredi – 10h-12h / 14h-18h

jeudi – 14h-18h

vendredi – 14h-18h

samedi 10h-12h / 14h-18h

dimanche – fermé

Horaires ateliers : Atelier tapisserie d’ameublement – mercredi après midi

Atelier couture – mercredi 10h-12h

Atelier numérique et mécanique samedi 10h-12h / 14h-18h

Atelier restauration et création de mobilier samedi 10h-12h / 14h-18h

Youna Forner




Une journée à l’ ADESS : À la rencontre du TAG 29

Le 31 mai 2018 Les élèves de 1ère STAV au lycée de Suscinio se sont rendus à Kérozar pour une journée découverte en autonomie (rencontres, interviews et présentation de l’ADESS). Nous avons rencontré Vincent et Damien membres du TAG29. Le TAG29 est un dispositif découpé en trois parties (idéateur, incubateur, révélateur) permettant de créer voir améliorer son projet d’entreprise. L’idéateur consiste à accompagner des personnes ayant une idée de projet pour le concrétiser, cela dure 2 mois, l’incubateur sert à accompagner les porteurs de projets, cela dure de 9 à 18 mois et le révélateur sert à « analyser » une association ou entreprise déjà créé pour savoir si elle peut être durable. Nous avons aussi rencontré Chloé chargée de missions pour l’ADESS.

 

Portraits, interviews et présentation de l’incubateur

Lucie, Vincent et Arthur

Portrait de Vincent

Lors de cette journée nous avons rencontré Vincent. Il est originaire de Marseille et a une formation générale en droit et sciences politiques.

Après ses études, il a décidé de travailler dans le milieu associatif au sein d’ ONG à travers le monde. Après une dizaine

d’années dans cette activité, il a commencé à se questionner sur le « sens de ce qu’il faisait », et a donc décidé de travailler dans la restauration à Paris puis à Marseille où il découvre l’ESS( économie sociale et solidaire). Il travaille alors à Marseille comme coordinateur dans un café associatif : il fait le choix de retourner à l’université et de se spécialiser dans l’ESS. Il cible la Bretagne avec sa compagne et choisi de s’y installer : il devient chargé de missions pour le TAG29, et accompagne et soutient les porteurs de projets. Il travaille plus spécialement dans l’incubateur.

Logo du TAG

 

L’incubateur

L’incubateur est destiné aux personnes ayant un projet précis dans le domaine de l’innovation sociale. Celles-ci se présenteront devant un jury

composé des chargés de missions du dispositif et des financeurs qui écouteront les projets et jugeront s’il est possible pour celui-ci d’intégrer l’incubateur. Les candidats retenus doivent verser une participation afin d’aider à couvrir les frais de l’ADESS (association de développement de l’économie sociale et solidaire), la structure qui porte le TAG. Cette formation dure deux jours par semaine : un jour de réflexion sur une thématique et un jour de mise en pratique sur celle-ci. Le thème principal de l’incubateur est le plan de financement.

 

 

 

Arthur, Damien, Aziliz et Lucie

Portrait de Damien

Nous avons interviewé Damien qui suit la formation dans l’incubateur, il y est depuis environ 1 mois : il est originaire du Pays Basque, il est arrivé en Bretagne depuis 4 ans en tant que médiateur culturel dans l’association « Les moyens du bord ». Il a un Master en Art Contemporain et a travaillé dans une galerie d’arts qui est aujourd’hui fermée pour cause de manque de financement. Suite à la fermeture de cette galerie, il entre en réflexion et à souhaiter créer une structure qui s’autofinance. Il s’est associé avec trois autres personnes pour porter un projet : une recyclerie de matériaux pour artistes et particuliers qui consiste à récupérer des matériaux de construction dits invendables et qui seront revendus à moindre coût. Dans cette structure il y aura des expositions de design. Elles présenteront des objets fonctionnels crées par des artistes, et dont les plans resteront dans la recyclerie.

 

 

 

Chloé et son fanzine

Chloé et les Jeannettes

Enfin, nous avons rencontré Chloé : elle est originaire de la région Lyonnaise où elle y a fait un bac ES spécialité Art puis a fait deux ans en école d’Art à Lyon. Ensuite elle a voyagé et travaillé. En 2012, elle arrive en Bretagne et commence un DUT GACO à Morlaix puis fait son service civique à l’ADESS. Suite à ce service civique, un poste a été créé, elle est maintenant chargée de mission animation territoriale.

Avec Pauline, une amie à elle, elles ont créé « Les Jeannettes » qui est un fanzine trimestriel existant depuis mars 2017. Il y a aujourd’hui 3 exemplaires. Le magazine a pour thème la consommation locale. Chloé est la graphiste et Pauline la rédactrice. Le magazine contient des recettes (qui fonctionnent !), des portraits, des jeux pour enfants et des traits d’humour. Elles impriment leurs magazines sur du papier recyclé chez Cloître qui est un imprimeur écologique faisant travailler les salariés des Genêts d’Or. Le fanzine coûte 1.95 euros à la fabrication et 2 euros ou 2 buzuks à la vente. C’est un magazine éco-responsable.

 

 

 

 

 

 




Kerozar, là où se prépare l’avenir écologique du territoire

Durant toute la journée du jeudi 31 mai, dans le cadre de leur stage collectif sur le développement durable, les élèves de 1ère Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant/STAV du lycée de Suscinio sont allés à la découverte d’un lieu et de ses occupants : Kérozar (nom du hameau où il se situe), un endroit où se prépare la transition écologique et l’économie sociale et solidaire du territoire. Ainsi, les jeunes éco-reporters ont pu y rencontrer plusieurs acteurs qu’ils ont interviewés et photographiés.

 

Durant ces 2 jours et demi de stage, les élèves ont été accompagnés par Marie-Emmanuelle Grignon, journaliste au webmédia associatif Eco-bretons, Tanguy Coat, bénévole et ancien service civique de l’association et Laurence Mermet enseignante en éducation socioculturelle.

 

Les 28 élèves présents se sont répartis en sept équipes pour lesquelles ils ont choisi des noms très évocateurs : les protozoaires en colère, les pieds sur la table, le kyste à Nanard, Albert reporter, la secte des fumiers, la 20’ centimes et les Insoumis sauvages !

Ils se sont ensuite répartis les sujets parmi lesquels le magnifique site de Kerozar, écrin de verdure où  derrière le château, se cache presque la Maison de l’Economie sociale et solidaire dont ils ont rencontré des représentants.

 

Les deux vaillantes équipes « La secte des fumiers » et « la 20’centimes » sont parties à la rencontre des habitants chlorophylliens du parc de Kerozar et de son bois.

 

 

Puis, l’ADESS, Association de Développement de l’Economie Sociale et Solidaire du Pays de Morlaix  un réseau qui regroupe  une trentaine d’adhérents dont certains ont leur siège à Kerozar.

Baptiste et Chloé, deux chargés de mission ont présenté aux élèves les missions de l’ADESS, notamment la promotion de l’économie circulaire et l’animation territoriale. Les deux équipes  Les  protozoaires en colère et Les pieds sur la table vous proposent de lire leurs interviews et portraits.

De leur côté, l’équipe Les kystes à Nanard a rencontré Clément et Théo qui effectuent leur service civique à l’ADESS où ils sont chargés de la communication événementielle.

 

Ensuite, l’équipe Les pieds sur la table, a de son côté interviewé Vincent et Damien, deux porteurs de projets accompagnés par la structure TAG29,  un propulseur d’entrepreneuriat collectif qui accompagne à différents stades des porteurs de projet.

 

Enfin, l’équipe des Insoumis Sauvages s’est penchée sur le Buzuk, une monnaie locale complémentaire créée depuis près de deux ans. Ils ont rencontré Vincent et Malo, deux autres personnes en service civique qui leur ont tout expliqué et montré les fameux billets…

 

 

Equipe « Albert Reporter » (Camille Gallou, Gaëdic Duménil, Gwen Robert, Corentine Léon–Bourven, Goulven Mer)

 

A l’occasion de la Semaine du Développement Durable, nous publierons chaque jour un nouvel article écrit par les lycéens.




[Défi famille zéro déchets] Atelier fabrication de crème de jour

La meilleure façon de faire diminuer son volume de déchets, c’est encore de ne pas en produire. Et la meilleure de ne pas en produire, c’est tout simplement d’apprendre à faire soi-même et à ne plus acheter de produits déjà tout prêts avec emballage. C’est l’objectif des ateliers proposés dans le cadre du Défi Famille Zéro Déchets mis en place par Morlaix Communauté.

Au programme aujourd’hui : un atelier « soin du visage » animé par Muriel Charlier-Kerbiguet, herboriste certifiée et phytothérapeuthe, intervenante au sein de l’association Cap Santé, et qui se déroule au magasin bio morlaisien Le Silo. Elle va nous expliquer comment réaliser de A à Z une crème de jour.

« Le but de la crème de jour, c’est d’hydrater, de nourrir la peau, de la protéger des agressions extérieures », précise-t-elle, devant la dizaine de participantes. L’intérêt de faire soi même sa crème jour ? « Celles qu’on achète dans le commerce sont assez chères, et contiennent souvent des composants un peu douteux, comme des parabens pour la conservation, qui peuvent être d’ailleurs remplacés par d’autres composés pas forcément meilleurs. Et puis, on paie également le marketing et les brevets », détaille Muriel. Outre les fameux parabens, on peut trouver également dans les crèmes de jour classiques du commerce des ingrédients issus de la pétrochimie, de l’aluminium…bref, on ne sait pas exactement ce qu’on met sur sa peau.

La crème que nous propose de réaliser aujourd’hui Muriel est simple : elle est composée de gel d’Aloe Vera, d’une huile végétale et d’huile essentielle. On peut également y rajouter de l’extrait de pépins de pamplemousse en guise de conservateur naturel. Tous les ingrédients sont faciles à trouver, que ce soit en magasins bio ou sur Internet.

On utilise le gel d’Aloe Vera pour ses vertus « cicatrisantes, adoucissantes et hydratantes ». Et en plus, l’Aloe Vera favorise le renouvellement cellulaire ! De quoi constituer une bonne base, à laquelle on va rajouter une huile végétale de son choix et qui correspond de préférence à sa peau : amande douce, avocat, bourrache, germe de blé ou sésame pour la peau sèche ; noisettes, jojoba, macadamia, rose musquée pour les peaux mixtes à grasses ; amande douce, calendula, germe de blé ou jojoba pour les peaux sensibles ; avocat, bourrache, jojoba, pépi

n de raisin, rose musquée pour les peaux matures.

Du côté des huiles essentielles, même principe : on choisit en fonction de son type de peau : bois de rose si on a de l’acné, palmarosa si on a des rides, camomille romaine ou ylang ylang si on a la peau sèche, ciste ladanifère si on a une peau à problème (avec de l’eczéma par exemple), lavandin pour la peau grasse…Attention cependant aux huiles essentielles d’agrumes : elles sont photosensibilisantes, et donc à ne pas utiliser l’été ! Tout comme l’huile essentielle de carotte.

C’est parti pour la fabrication de la crème ! Chacun fabrique sa propre préparation suivant son souhait.

Voici donc la recette :

-Diluer 3 cuillère à café d’huile végétale dans 2 cuillère à soupe d’Aloe Vera.

-Ajouter 4 gouttes d’huile essentielle en fonction de l’effet souhaité et 5 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse.

-Si la peau est très sèche ajouter une cuillère à café supplémentaire d’huile végétale. Si la peau est grasse, diminuer la quantité d’huile végétale.

On met ensuite le mélange dans un petit pot (on peut recycler ses vieux pots de crème qui trainent dans la salle de bain par exemple!)

Se conserve 1 mois à l’abri de la lumière et à température ambiante !

Focus sur : le magasin Le Silô

Le Silô est un magasin bio situé Zone de Keriven à Morlaix. Ouvert depuis un an par Malika, il propose des produits bio : épicerie, produits frais, fruits et légumes, fromages, boissons, pain, cosmétiques, produits ménagers…Ils proviennent essentiellement de fournisseurs locaux : Ferme Du Foin Dans les Sabots à Guerlesquin pour les produirs laitiers, Ferme du Guillec à Plounéour-Menez pour les soupes et tartinables, viande de porc bio de Plougonven, fromages de Saint-Vougay…

Le Silô est aussi un magasin sensibilisé à la réduction des déchets : on y trouve des produits en vrac (pâtes, riz, gateaux, sel…),du shampooing solide… et on peut venir avec ses propres contenants ! En projet, une installation pour que les produits liquides puissent être achetés en vrac eux aussi. Il suffira de venir avec ses bouteilles !  

Plus d’infos : https://www.facebook.com/LeSiloMorlaix/