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[Défi familles zéro déchet] Un atelier pour faire soi-même sa tisane

Lundi 22 octobre, les familles du défi zéro déchet avaient rendez-vous à l’herboristerie rue du Mur, à Morlaix, pour apprendre à préparer une tisane digne de ce nom. Au programme : présentation des divers modes de préparation, démonstration et dégustation.

L’atelier tisane avait lieu à l’herboristerie au 47 rue du Mur, à Morlaix. Ouverte depuis début août, Valérie Gosselin propose, à Airmeth, des plantes médicinales et aromatiques en vrac. Quelques sachets et macérât hydrauliques sont également en vente. Mais Airmeth est aussi un bar à tisane, à thé, à café, et quelques animations sur le thème de la santé et de l’alimentation saine y sont dispensées. 

Tout est biologique et de qualité. « Je sais d’où viennent mes plantes », glisse Valérie Gosselin. « La plupart viennent du Finistère. Sinon, elles viennent toutes de France, sauf les épices ou certaines racines ». 

Les infusions, pour les feuilles et les fleurs tendres

Valérie commence tout naturellement son atelier en présentant les différentes façons de faire infuser ses plantes. Tout d’abord, la plus connue, mais la moins efficace : la boule à thé. Il est préférable d’utiliser une autre technique, car dans la boule à thé, les plantes sont serrées et les principes actifs ne vont pas réellement pouvoir se libérer. Attention à ne pas dépasser les 10 minutes d’infusion car pour certaines fleurs, comme la camomille romaine, l’amertume se fera plus sentir, et l’effet recherché ne sera pas au rendez-vous (énervement au lieu d’apaisement). 

La deuxième manière d’infuser est de mettre ses plantes dans une théière, une tasse à filtre ou un petit sachet de filtres (biologiques, et donc compostables). Cette technique est surtout très pratique pour les épices et les rooibos. Si on se sert d’une bouilloire pour faire chauffer son eau, il est préférable d’attendre 5 à 10 minutes avant de la verser sur les plantes, car la température de l’eau ne doit pas dépasser les 80°. 

Enfin, la dernière méthode, la plus puriste, demande certes un peu de temps, mais est la plus efficace. Il faut mettre les feuilles directement dans la casserole, dans de l’eau froide (pas directement sortie du robinet, de préférence, car elle est trop chlorée). Pour les personnes ayant du temps, attendre une demi-heure avant de mettre à chauffer, afin que les plantes se gorgent d’eau. Faire chauffer à feu très doux jusqu’à frémissement, éteindre le feu puis couvrir et laisser infuser 10 minutes. 

Les décoctions, pour les feuilles plus épaisses et les racines (olivier, bardane, gentiane, aunée…)

Le principe est quasiment le même que pour les décoctions. On met les feuilles épaisses et les racines dans une casserole d’eau froide. Pour les personnes ayant du temps, attendre une demi-heure avant de mettre à chauffer. 

Faire monter en température à feu doux jusqu’aux premiers petits bouillons. Maintenir environ 10 minutes. Éteindre, couvrir et laisser infuser 10 minutes. On va pouvoir ajouter au moment de l’infusion des plantes à combiner avec des plantes à décoction : par exemple, la pensée sauvage et la bardane pour les problèmes de peau, le thym et l’aunée pour des débuts de rhume… 

La macération à froid

Elle s’utilise pour les plantes dont on veut extraire certains principes actifs, comme les mucilages de la guimauve qui vont adoucir, apaiser et régénérer. Il suffit de placer les plantes dans de l’eau froide plusieurs heures, voir la nuit. Filtrer, puis boire. Ici, on ne fait pas chauffer, car on ferait précipiter les amidons. On peut éventuellement faire chauffer le gel filtré très peu de temps pour le côté chaud.

En ce qui concerne les quantités de plantes à infuser : si c’est à visée thérapeutique, une pincée de chaque plante pour des mélanges suffit ou une cuillère à café à une cuillère à soupe s’il est déjà fait, ou environ 30 grammes d’une plante ou d’un mélange pour un litre. Pour une tisane « plaisir », ce sera en fonction de vos goûts ! 

À la fin, les participants ont pu déguster la tisane préparée pour l’atelier, à base de mélisse et d’ortie, et sont même repartis avec un sachet de plantes et/ou de racines, gracieusement offert par Valérie Gosselin ! 

Plantes digestives

Ballonnements, gaz, éructations : angélique, badiane, fenouil, anis, aneth, laurier noble, gentiane (à consommer 30 minutes à une heure avant les repas pour cette dernière).
Spasmes, inflammations, douleurs : camomille romaine et matricaire, réglisse (déconseillée au hypertenseurs), mauve, guimauve.
Constipation : mauve, guimauve, psyllium, lin.
Diarrhées : guimauve, ronce, myrtille, rose, alchémille. 

Plantes stimulantes, anti-fatigue

Romarin, cynorrhodons, hibiscus, agrumes, mélisse

Plantes zen attitude (qui vont également faciliter la digestion)

Lavande, mélisse, tilleul, verveine, camomille romaine

Plantes favorisant le sommeil

Camomille romaine, mélisse, tilleul, coquelicot, lavande et aubépine.

Plantes renforçant le système immunitaire, début de rhume, état grippal et mal de gorge

Thym, origan, sarriette, sureau, sauge, aunée, ronce, bouillon blanc, eucalyptus, bourgeons de pin. 

Plantes detox 

Romarin, cassis, ortie, reine des prés (déconseillée aux personnes sensibles aux dérivés salicylés, comme l’aspirine, ou sous-anticoagulants), sureau, frêne.

Plantes anti-inflammatoires (migraines, ostéo-articulaire)

Reine des prés (déconseillée aux personnes sensibles aux dérivés salicylés, comme l’aspirine, ou sous-anticoagulants), cassis, menthe poivrée, camomille romaine.

Plantes au féminin 

Douleurs menstruelles : alchémille, achillée, sauge, camomille matricaire, calendula (ou souci).
Dysfonctionnement des règles : alchémille, achillée, sauge.
Troubles de la ménopause : sauge, mélisse, houblon, vigne rouge, achillée, alchémille.




A la découverte de la biodiversité de Saint-Jean-Du-Doigt

Samedi 17 novembre deux animations auront lieu dans la commune de St-Jean-du-Doigt sur le thème des oiseaux marins et des amphibiens. Au programme, promenades contées et jeux avec des étudiants de Suscinio !

Dans le cadre de la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité pour la commune de St-Jean-du-Doigt, un groupe d’élèves en BTS Gestion et Protection de la Nature du Lycée de Suscinio, en partenariat avec le Ulamir-CPIE et la Mairie, vous propose une journée d’animations le samedi 17 novembre. Au programme, une sortie sur les oiseaux du littoral de 10h à 12h suivie d’une animation sur les amphibiens de 14h30 à 16h30. Un stand sera également présent place Tanguy Prigent, afin d’informer et sensibiliser les habitants de la commune sur la biodiversité. En cas de pluie les animations auront lieu dans la salle du Kasino.

Le rendez-vous pour l’animation oiseaux aura lieu sur la plage de St Jean du Doigt, et l’animation amphibiens au niveau du stand.

Les animations seront tout public et gratuites.

Pour plus d’informations contactez-nous sur l’addresse suivante : abc.cpie@gmail.com




Ce samedi, pour le Jour de la Nuit, « éteignons les lumières, rallumons les étoiles ! »

Samedi 13 octobre, à l’occasion du Jour de la nuit, plus de 600 événements sont prévus pour sensibiliser la population à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et du ciel étoilé un peu partout en France. 

Nos nuits sont de moins en moins noires à cause du sur-éclairage. La pollution lumineuse désigne les effets néfastes d’un éclairage artificiel excessif sur notre environnement et la santé et génère souvent des nuisances. Cette pollution est produite par l’éclairage extérieur des collectivités locales, mais également par des enseignes lumineuses, de commerce ou de publicité.

Selon les études de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’énergie), « l’éclairage public représente 50 % de la consommation d’électricité des collectivités territoriales et 38 % de leur facture d’électricité ».

La pollution lumineuse impacte la biodiversité et perturbe les écosystèmes,. Le sur-éclairage affecte le rythme biologique des espèces, qui perdent leurs repères. Par exemple, les halos lumineux au-dessus des viles désorientent les oiseaux et les chauves-souris. Ce sur-éclairage rend également difficile l’observation des étoiles par les professionnels et amateurs d’astronomie. De plus, elle entraînerait des troubles du sommeil, et occasionnerait « une baisse de production de mélatonine, hormone vitale au bon fonctionnement de notre organisme ».

« Aujourd’hui, un tiers de la population mondiale ne voit plus la Voie Lactée ! »

Alors, pour favoriser une prise de conscience collective sur les effets néfastes de la pollution lumineuse, de nombreuses animations sont prévues, comme des sorties natures, des observations d’étoiles, des conférences-débat, des expositions, des lectures de contes, et même des représentation théâtrales. Des extinctions auront également lieu un peu partout : certaines villes vont, partiellement ou intégralement, éteindre leurs éclairages publics.

« Cet évènement grand public invite également à retrouver la magie d’une nuit préservée. »

Quelques exemples d’animations en Bretagne

  • Plourin-les-Morlaix : l’association ULAMIR CPIE propose une animation sous forme d’une enquête policière (type Murder party). Cette animation ludique permettra de découvrir le monde de la nuit et d’aborder les impacts de la pollution lumineuse. Une animation familiale accessible à partir 8 ans. Plus d’informations ICI.
  • Marsac Sur Don : extinction totale de l’éclairage public dans le centre bourg dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 octobre 2018 de 20h à 8h.
  • Rennes : coupure des illuminations de bâtiments et de mise en lumière des espaces toute la nuit du samedi au dimanche, de 18h à 8h.
  • Au Stade de Corniguel Quimper : soirée observation des étoiles (Loar Gann) et chasse aux papillons nocturnes (Bretagne Vivante). Plus d’informations ICI.
  • Pleumeur-Bodou :  Observation du ciel nocturne à partir de 21h devant l’entrée du Planétarium avec le club astronomique du Trégor. Plus d’informations ICI.
  • Abbaye de Beauport : lecture, jeu de piste, éveil à la nature, fabrication de photophore, projection vidéo et d’autres activités sont à retrouver ICI.

Pour plus d’animations, consultez la carte interactive du Jour de la Nuit ICI.




Brestois, devenez un « citoyen du climat » !

Engagez-vous pour la transition énergétique sur le territoire de Brest Métropole en devant un « Citoyen du Climat ». Ce réseau, créé par la collectivité, en partenariat avec l’Agence Energie-Climat du Pays de Brest Ener’gence, permet à des volontaires d’être formé gratuitement et d’aller à leur tour sensibiliser la population à la transition énergétique lors d’événements. La prochaine session se déroulera le 10 novembre.

Le réseau des Citoyens du Climat a été créé en 2016 à l’initiative de Brest Métropole, en partenariat avec l’agence Energie-Climat du Pays de Brest « Energ’ence ». Il regroupe des personnes habitant, travaillant ou étudiant sur ce territoire, et qui ont en commun la volonté d’agir à leur échelle en faveur de la transition énergétique. Ces « citoyens » bénéficient d’une session de formation, leur permettant de parfaire leurs connaissances, mais aussi « comprendre un plan climat, découvrir le dispositif Tinergie, animer un stand sur les éco-gestes, etc… », explique Energ’Ence sur son site internet. « Les Citoyens du Climat sont ainsi capables de mener eux-mêmes et d’initier des actions de sensibilisation aux économies d’énergie, à l’échelle de leur entourage ou du territoire », précise également l’agence.

C’est ainsi qu’en 2017, 56 citoyens ont rejoint le réseau et ont été formés. Ils ont pu ainsi pu sensibiliser 400 personnes lors de 18 actions : café-énergie à Lambezellec, stands aux Jeudis du Port ou pour le Tour de France, participation au forum « Déclic Climat »…

Le dispositif est renouvelé pour 2018. Une journée de formation est ainsi organisée le samedi 10 novembre à la Mairie de l’Europe. Au programme : découverte de l’approvisionnement énergétique du territoire, présentation de trucs et astuces pour économiser l’eau et l’énergie, de pistes pour agir et sensibiliser à son tour en organisant un café-énergie, un ciné-débat, participant à un stand, à un forum…

L’inscription est gratuite et ouverte aux habitants de Brest Métropole, jusqu’au 26 octobre.

Pour s’inscrire, direction le formulaire dédié




Un ciné-buffet autour du documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur » à Concarneau

Mardi 27 novembre, au cinéville de Concarneau, sera projeté le documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur ». Un buffet zéro-gaspi sera ensuite servi.

Dans ce documentaire, des scientifiques, auteurs et artistes nous interpellent : la biodiversité est aujourd’hui menacée… Mais les solutions existent, et si certains humains sont à l’origine de cette immense crise, d’autres s’y attaquent avec vigueur.

« Ce film, dédié aux générations futures, nous rappelle que la beauté du vivant dans son ensemble doit être préservée »

Organisée par de nombreuses associations (Al’Terre Breizh, l’AMAP de Concarneau, Biocoop Konkar’BIO, Bretagne Transition, Les Jardins de Lamphily, la Millerie bio du sud-Finistère, Zero Waste Cornouaille), la projection sera suivi d’un buffet zéro-gaspi.

Voici la bande-annonce de « La Terre vue du cœur » :

Pour avoir toutes les informations sur les tarifs et les points de vente, rendez-vous sur la page Facebook de l’événement.




Une carte pour localiser les commerçants finistériens « Zéro Déchet »

Dans le Finistère, les commerçants acceptant que le client vienne avec son propre contenant sont désormais répertoriés sur une carte. Un travail réalisé grâce aux deux associations travaillant autour du zéro déchet : Zéro Waste Cornouaille et Zéro Déchet Nord Finistère.

Chez quel commerçant finistérien peut-on ramener son propre contenant ? Une partie de la réponse est désormais accessible en ligne, via une carte. Elle est mise à jour grâce aux deux associations finistériennes spécialisées dans la lutte contre les déchets : Zéro Waste Cornouaille et Zéro Déchet Nord Finistère. Toutes les deux mènent en effet des campagnes auprès des commerçants : « Mon commerçant m’emballe durablement » pour Zéro Waste Cornouaille, et « Mon commerçant zéro déchets » pour Zéro Déchet Nord Finistère. Ces deux campagnes émanent de la structure nationale Zéro Waste France, et visent à développer « l’utilisation des emballages réutilisables » explique l’association sur son site Internet.

Concrètement, les commerçants, si ils sont d’accord pour accepter les contenants des clients (sacs à vrac, boites propres…), apposent un autocollant sur leur vitrine, après visite des ambassadeurs des associations. Celles-ci les répertorient alors sur une carte, et en parlent également sur leur page Facebook. Biocoop, épicerie vrac, mais aussi boucherie, boulangerie, biscuiterie, magasins de producteurs, magasins d’usine, poissonnerie, pizzeria…le choix est varié. De Quimperlé à Morlaix, en passant par Trégunc, Brest ou encore Concarneau, toutes les bonnes adresses pour faire ses courses Zéro Déchets sont disponibles en cliquant sur ce lien ! Et toutes les bonnes volonté, pour aller voir les commerçants et les sensibiliser à l’opération, sont les bienvenues ! Il suffit de contacter Zéro Waste Cornouaille ou Zéro Déchet Nord Finistère, via notamment leur page Facebook :

Page Facebook Zéro Waste Cornouaille

Page Facebook Zéro Déchet Nord Finistère