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[Défi Familles Zéro Déchets] Atelier « jouets buissonniers » à Plougasnou

Rendez-vous pour cet atelier autour des jouets buissonniers à la Maison de la Mer, au Diben à Plougasnou. C’est là que se trouve le siège de l’association Projet, Echanges et Développement, dont le coordinateur Yann, nous accueille aujourd’hui. C’est Sabrina Kriel, herbaliste au Kabaret des Simples à Penzé, qui a déjà animé un atelier « trousse de secours », qui va nous expliquer comment fabriquer des jouets simplement grâce à ce qu’on trouve dans la nature, et notamment du bois. Une bonne idée à l’approche des fêtes !

Etoile à cinq branches, « tac-tac », plumeau, petit Père Noël, arc et flèches, petit pistolet tireur d’élastique, sarbacane à pommes de terre, sifflet en noyau d’abricot…Sabrina commence par nous présenter de nombreux exemples de ce qu’il est possible de réaliser facilement, à l’aide de branche, de ficelle, d’un peu d’imagination et de ses dix doigts !

Ce sont l’arc et l’étoile qui remportent le plus de suffrages chez les petits (et leurs parents).

Pour fabriquer un arc et des flèches

 

Attention : La présence d’un adulte est recommandée, voire nécessaire si les enfants sont encore petits.

 

On a besoin :

  • De branches de noisetier
  • De ficelles
  • D’un canif ou couteau suisse, ou couteau Opinel
  • Une petite scie
  • De plumes ou de stylos « Posca » pour la déco si on le souhaite

 

 

Fabrication

  • Enlever les petits branches qu’il reste sur la branche de noisetier qui servira à faire l’arc

 

  • Couper la branche à hauteur de l’épaule de l’enfant pour éviter que l’arc ne soit trop grand
  • Ne pas hésiter à poncer ou à retirer avec le canif les nœuds qui sont trop gros

 

  • Une fois la branche à la bonne longueur, faire une encoche à chaque extrémité, qui servira à accrocher la ficelle

 

  •  On peut décorer la branche si il on le souhaite, avec de la peinture ou de la gravure par exemple.
  • Courber ensuite la branche pour calculer la longueur de la ficelle
  • Une fois la longueur de la ficelle déterminée, relier les deux extrémités de la branche avec celle-ci en la passant dans les encoches.

 

 

Et voilà un bel arc !

 

Pour les flèches : on prend des branches plus fines et pus courtes qu’on ponce, et sur lesquelles on peut réaliser une encoche pour passer la ficelle.

 

L’étoile

Pour fabriquer l’étoile en bois, il faut :

  • 5 branches fines de même longueurs
  • De la ficelle

– Disposer les branches de façon à faire une étoile, en les croisant (une branche au-dessus, une branche en-dessous). Les relier entre elles aux points de croisement grâce à des petits bouts de ficelle.

 

 

Pour trouver d’autres idées de jouets à fabriquer, on peut consulter le livre « Jouets de Plantes », de Christine Armengaud, aux éditions Plume De Carotte.

 

 

 

 

L’association Projets Echanges et Développement

L’association Projets Echanges et Développement est basée à Plougasnou. Elle est un « espace de vie sociale » : elle organise des ateliers, des conférences, des projections, des balades, du soutien informatique, propose une grainothèque…à destination des habitants, avec une volonté de créer du lien social. Elle porte aussi le projet « Bobine en Bourg », une Web Tv locale.

Pour plus d’infos : http://projets-echanges-developpement.net/site/

 




Un site internet flambant neuf pour l’association Zéro Déchet Nord Finistère

Zéro Déchet Nord Finistère vient de mettre en ligne son site internet ! Une bonne idée pour accéder à toutes les informations de l’association en quelques cliques.

« Nous sommes vraiment très heureux de vous présenter notre site internet, c’est une grande avancée pour notre association », annonce Zéro Déchet Nord Finistère dans leur newsletter de décembre.

L’association espère grâce à lui toucher un plus grand nombre et faire découvrir leurs actions, leur fonctionnement. Le site, ICI, contient un agenda recensant les différents événements prévues. Le prochain a lieu le 19 décembre et un atelier furoshiki est prévu le 20 décembre à Brest.

Une rubrique « Astuces » a été mise en place. Des recettes, des tutos DIY et des « trucs et astuces » sont accessibles sur leur site, pour s’initier au zéro déchet jour après jour.

Le site internet vient de naître. Il sera complété dans les semaines qui viennent.




Mardi 11 décembre: Une mobilisation exceptionnelle pour la Journée mondiale du Climat à Suscinio

Initiée et pilotée pour la seconde fois par les étudiant.e.s de BTS gestion et protection de la nature (GPN), cette action s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du climat.

Il s’agit de sensibiliser de façon concrète tous les élèves du lycée de Suscinio aux multiples conséquences du changement climatique et des solutions que l’on peut apporter, au moment où se retrouvent en Pologne, experts et dirigeants de la planète dans les négociations de la COP 24.

Pour la première fois cette année, des élèves de Bac professionnel -1ère en Aménagement paysager (AP) et de 1ère/Terminale en Production horticole et Conseil Vente de produits de jardins (PH – TCV)- du lycée de l’Aulne de Châteaulin* feront le déplacement pour participer à cette journée pas comme les autres.

« Toutes les activités humaines, en particulier professionnelles impactent les milieux et sont impactées par le changement climatique. Nous avons bien évidemment intégré cette donnée incontournable dans toutes les formations de nos établissements d’enseignement agricole public », souligne René Vaudouer, directeur de l’EPLEFPA de Châteaulin-Morlaix-Kerliver.

Mardi 11 décembre dès 8 heures, les élèves participeront ainsi à différents ateliers animés par les étudiant.e.s, sur l’impact des activités humaines : migrations, risques climatiques, effet de serre, océans, biodiversité. Ces ateliers prendront la forme de jeux de plateau, débats mouvants, jeux de rôles, mais également des expériences scientifiques, des constructions…

« Acquérir des compétences professionnelles en matière d’animation fait partie du cursus des étudiant.e.s en BTS gestion et protection de la nature, qui sont comme beaucoup de jeunes apprenants très sensibles aux problématiques environnementales. Participer à la Journée mondiale du Climat leur permet aussi d’apporter leur contribution citoyenne à la question majeure du réchauffement climatique », indique René Cuinet, directeur-adjoint du lycée de Suscinio.

*Les deux établissements font partie de l’EPLEFPA de Châteaulin-




Be Cosmetics. Dans les Monts d’Arrée, Sara produit des savons bio !

Sara Galasso est tombée sous le charme de la Bretagne et particulièrement des Monts d’Arrée. Cette jeune femme, originaire des Etats-Unis, a décidé d’y installer sa savonnerie « Be Cosmetics ». Un peu plus d’un an après le lancement de son activité sur Saint-Cadou, elle vend ses savons bio et autres produits cosmétiques dans plusieurs points de vente de la région, sur sa boutique en ligne ainsi que sur les marchés.
Et dans l’avenir, cette jeune entrepreneuse prévoit encore d’étoffer sa gamme. Elle espère proposer à la vente un savon à barbe et du shampoing solide dès le début de l’année 2019 !

Texte et interview audio : Radio Nord Bretagne

Crédit photo : Be Cosmetics

 

 




L’idée sortie. « Faites Noël » aux Chiffonniers de la Joie à Morlaix

Ce samedi, Rendez-vous à la ressourcerie des Chiffonniers de la Joie à Morlaix pour « Faites Noël ». Au programme : des ateliers, de la cuisine festive et créative, des jeux et quizz pour un Noël malin, alternatif et sans déchets !

Lors des Fêtes de fin d’année, le volume de déchets produits augmente de 15% sur le territoire de Morlaix Communauté, selon des chiffres révélés par la collectivité. Comment faire alors pour que les poubelles soient plus légères en cette période de l’année qui rime généralement avec surconsommation ? Passer à un Noël « malin et sans déchets », c’est l’objectif du troisième salon « Faîtes Noël ». L’événement, organisé avec les associations locales et Morlaix Communauté, se tiendra au siège de la ressourcerie morlaisienne des Chiffonniers de la Joie, de 14h à 18h.

Ateliers créatifs, quizz et tombola

Au programme : le plein d’idées et d’astuces pour consommer autrement et réduire ses déchets pour Noël. Des ateliers créatifs permettront aux visiteurs de fabriquer des furoshikis (technique japonaise de paquets cadeaux en tissu, ndlr), des chocolats maison, des calendriers de l’avent, du tartare d’algues, une buche froide sans cuisson à base d’oléagineux…La monnaie locale Le Buzuk sera également présente. Un stand de sensibilisation sur le tri sera installé, et les visiteurs pourront participer à un grand quizz sur les déchets, avec leur smartphones, sur le stand d’Eco-Bretons. Et à 16h, place à un grand goûter de Noël préparé par les Temps-Bouilles. Enfin, autre événement de la journée à noter : une grande tombola qui permettra de gagner des lots en lien avec les ateliers proposés.




Le Repair, une recyclerie de matériaux intégrant une dimension artistique et fédératrice

Le Repair, porté par Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, verra bientôt le jour. Le projet prendra la forme d’une recyclerie de matériaux, intégrant une dimension artistique et fédératrice. Eco-Bretons a rencontré Damien.

Le projet a vu le jour suite au retour de Mathieu Cirou d’un tour de France à vélo des projets d’urbanismes auto-gérés. Tout d’abord à deux, puis à quatre, le projet s’est construit au fur et à mesure, depuis maintenant environ 2 ans.

Comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

Ce qui réunit Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, ce sont leurs expériences professionnelles marquées par une certaine précarité et leur envie commune de travailler à plusieurs sur un projet écologique. Ancien salarié d’associations culturelles, comme Les Moyens du Bords ou Itinéraires Bis, Damien avait à cœur de répondre à cette question : comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

L’ouverture de l’espace du vente du Repair verra sûrement le jour entre avril et mai prochain. Ce que Damien trouve intéressant, c’est que « tout le monde va dans des recycleries… Mais le côté objet, bibelot, c’est pas trop notre truc ». C’est pour cela que le Repair sera une recyclerie de matériaux, une matériauthèque. En bref, un lieu ou des particuliers peuvent venir acheter des matériaux issus du réemploi, qui seraient parti à la benne sans cela.

« Dans une logique de zéro déchet, le lieu pourra accueillir tous les matériaux rebuts, qui pourront ensuite trouver un nouveau foyer ».

Ces matériaux viendront de chantiers de construction ou de déconstruction, et pourront même venir de sur-stock de magasins. La collecte sera donc essentiellement centrée sur les entreprises. Les matériaux seront vendus tels quels aux particuliers, qui pourront s’en servir dans une dimension écologique d’auto-construction. Les matériaux seront forcement moins chers que du neuf, « les particuliers auront moins de scrupules à essayer des choses. Ça peut servir à des gens qui aiment expérimenter ».

« En déchetterie, le plus gros volume généré, ce sont les déchets du bâtiment (70 % à 80 %) »

L’artistique aura sa place au Repair. « C’est un élément important de notre projet : à partir de matériaux, de trouver des filières de détournement ou de recyclage grâce aux expériences en interne ou grâce à des artistes en résidence. […] Les matériaux que nous vendront pourront être utilisés pour ce qu’ils sont, détournés, ou même subir une transformation complète ».

Des ateliers ouverts seront également organisés, notamment pour les associations du territoire en recherche de matériaux qui pourront également avoir accès à des machines pour bricoler. Ce seront, en quelque sorte, des animations ESS pour tendre vers une nouvelle forme d’autonomie, pour « s’approprier les savoirs ».

Le Repair sera créateur d’emploi. Pour la collecte et la vente, le collectif compte embaucher 6 à 8 personnes. Il réfléchit également à devenir à terme un organisme de formation dans le réemploi de matériaux. Pour le moment, ils recherchent un local avec un espace assez conséquent, d’au moins 600 mètres carrés…