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« Compenser, c’est donner de la valeur au Co2 »

C’est le protocole de Kyoto qui institue la notion de quota de Co2 à ne pas dépasser pour tous les pays signataires. Le Co2 devient ainsi une matière première immatérielle et intellectuelle, répartie entre tous les individus de la planète. Nous pouvons alors, dès qu’il possède de la valeur marchande, considérer le Co2 comme une nouvelle monnaie d’échange.

 

En compensant leurs émissions, les entreprises donnent de la valeur aux réduction d’émissions de Co2. En effet, il s’agit, pour la compensation volontaire, d’acheter -à coût donné- des réductions d’émissions, comme la plantation d’arbres ou le développement de projets éoliens. Il s’agit de financer des réductions ailleurs que celles qu l’on peut faire soi-même. La compensation volontaire peut donc permettre, si elle se généralise, de baisser les émissions de Co2.

 

Parmi les différents produits de compensation volontaire, nous sommes les seuls à proposer du local, c’est-à-dire des réductions réalisées en France. Car si les compensations volontaires se font généralement dans le sens Nord/Sud, cela ne va pas sans poser quelques problèmes, comme ceux de la corruption ou un défaut de contrôle par exemple. Avec notre compte épargne Co2, agréé par l’Onu et l’Etat français, les échanges se font ici, en France. Ainsi, un ménage qui réduit ses émissions, par l’achat d’une nouvelle chaudière par exemple, recevra sur son compte la quantité de Co2 évitée par ce nouvel achat. De cette façon, un foyer chauffé au fioul qui achète une chaudière au bois reçoit sur son compte entre 5000 et 10 000 kg de Co2 chaque année jusqu’en 2020. Un autre qui achète une voiture électrique reçoit 2000 kg de Co2. Les personnes qui covoiturent pour se rendre à leur travail peuvent ainsi recevoir jusqu’à 1000 kg par an.

 

Une entreprise qui souhaite compenser ses émissions pourra alors racheter ces kg de co2 aux ménages, ou leur proposer des réductions sur certains de ces produits à la vente. Certaines entreprises proposent de racheter ces kg de Co2 à 52,64 euros les 1000  kg. Ce prix très incitatif, qui encourage les ménages à réduire leurs émissions de Co2, est fondé sur le prix recommandé par les économistes pour maintenir la concentration de Co2 dans l’atmosphère sous le seuil de 450 parties par millions. Et ainsi limiter la hausse de température à 2°C. Compenser devient donc un moyen concret et efficace de lutte contre le changement climatique. C’est la fin du "greenwashing" !

 

Le Co2 devient une nouvelle monnaie qui incite aux réductions des émissions. Ecologie et économie se rejoignent dans ce système : réduire ses émissions de CO2 et augmenter son pouvoir d’achat. Révolutionnaire !

 

 

Plus d’infos

compteepargneco2.com/




Le p’tit gîte du Fournil : le tourisme social comme levier de développement en milieu rural

L’action

Fin 2010, l’Auberge La Maison Neuve a créé un petit gîte de 5 places dédié à l’accueil de personnes fragilisées. Ce lieu s’inscrit dans les valeurs du tou-risme social : tarifs adaptés, accompagnement en fonction de l’autonomie et des souhaits des personnes, accès handicapé… La structure travaille notamment avec un centre hospitalier et le foyer de vie de Tremblay.

Le Petit fournil a été réhabilité de façon à être aussi économe que possible en ressources énergétiques (toilettes sèches, isolation en chanvre, installa-tion d’un chauffe-eau solaire…). Les travaux ont été menés dans le cadre d’un chantier-école collectif avec des artisans locaux du Pays de Fougères, qui ont pu se former à l’utilisation des éco-matériaux.

Action sociale, développement économique, environnement, le projet a investi tous les champs du développement durable.

Perspectives

Développement des relations avec les réseaux qui accompagnent les familles et les personnes fragilisées : ATD Quart Monde, Secours Populaire, Restos du coeur, la Bourse Solidarité Vacances, Vacances et Familles…
Proposer de nouvelles activités supports adaptées aux différents publics accueillis.
Des travaux se termineront en mars 2014, afin de certifier le lieu par le label Tourisme & Handicap.

 

 




Et si on osait la démocratie dans l’économie ?

Quel est l’objectif de cette conférence ?

La conférence se déroule dans le cadre du mois de l’économie sociale et solidaire. Nous nous sommes associés avec la MGEN et l’Adess (Association de développement de l’économie sociale et solidaire, NDLR) pour proposer ce rendez-vous. Il est urgent selon nous de nous interroger sur la place de la démocratie, et la place des citoyens, dans la gouvernance économique actuelle, dans laquelle l’idée de « profit à tout prix » est encore largement répandue. Il y a un gros travail à faire sur le sujet, notamment face aux crises que nous subissons : économique, écologique, sociale…

Pouvez-vous nous présenter les intervenants ?

Nous recevrons Patrick Viveret, qui est essayiste, philosophe, et très impliqué dans la problématique de l’économie sociale et solidaire. Il tentera de définir des pistes de réponses à la question "Comment remettre les citoyens dans le processus ? ", car la démocratie qui a besoin de temps est bousculée par les marchés financiers qui imposent leur loi. La soirée sera également animée par Jean-Philippe Milésy, directeur de la coopérative Rencontres Sociales.

Cet événement s’inscrit-il dans un cadre plus large ?

Patrick Viveret poursuit dans tout le pays un cycle de conférence sur le même thème, avec sept ou huit rendez-vous dans différentes régions. C’est un thème important à traiter, d’autant plus dans l’époque troublée dans laquelle nous nous trouvons : crise économique, licenciements…Il faut s’attarder sur la place que doit avoir l’être humain dans l’économie actuelle.
En 2014, des rendez-vous de ce type seront une nouvelle fois au programme, comme cela a déjà été le cas cette année et l’année dernière, avec notamment une conférence sur le thème des océans. Il est important pour nous de maintenir des rendez-vous réguliers, ouverts à nos adhérents, mais aussi à un public plus large. Ces rencontres permettent de soulever des questions de société, et entraînent le débat et les discussions.

 

Plus d’infos

Le site de la Maif, où il y a possibilité de s’inscrire pour la conférence (entrée gratuite)




Eco-systèmes et Emmaüs se mobilisent en Bretagne !

Organisée les mercredi 13 et samedi 16 novembre prochains dans près de 120 magasins de la grande distribution*, cette manifestation permettra aux enfants les moins privilégiés d’accéder à des jouets d’occasion. Partage et sensibilisation seront à l’honneur durant ces deux journées placées sous le signe de la solidarité !
Ainsi, 5 magasins de la région Bretagne vous attendent pour donner une seconde vie aux jouets !

Quels jouets donner ?

Les 13 et 16 novembre, les éco-citoyens en herbe pourront rapporter toutes les catégories de jouets : poupées, peluches, instruments de musique,… mais également les jouets électriques et électroniques (véhicules télécommandés, jeux ludo-éducatifs, jeux vidéo et consoles, etc.).

Que deviennent les jouets une fois collectés ?

A l’issue de l’opération, les jouets collectés seront remis en état, puis revendus à bas prix par les structures Emmaüs ou offerts à des associations locales. Lors des prochaines fêtes de fin d’année, ces jouets d’occasion pourront faire plaisir à des enfants issus de familles modestes.

Un geste solidaire et éco responsable

Plus qu’un événement de collecte, il s’agira de deux jours d’information. Les compagnons et bénévoles d’Emmaüs, ainsi que les jeunes volontaires de l’association Unis-Cité en service civique dans le cadre du projet Médiaterre, accueilleront les visiteurs pour recueillir les dons. Ensemble, ils sensibiliseront également les généreux donateurs aux « bonnes pratiques » du don: savoir donner des produits en état de fonctionnement, réemployables ou facilement réparables et dont on estime qu’ils feront plaisir à d’autres enfants.

Outre sa dimension citoyenne, cette opération s’inscrit dans le cadre de la filière des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE), garantissant une seconde vie aux appareils usagés, au travers du réemploi, de la réutilisation ou à défaut du recyclage. En effet, les équipes pourront vous faire connaître ou vous rappeler les bons gestes qui s’imposent.

A titre d’exemple, si vous disposez d’un jouet électrique et électronique cassé, vous pourrez le rapporter en magasin pour le déposer dans l’un des 5 500 meubles de collecte Eco-systèmes disponibles partout en France, le remettre au moment de l’achat d’un appareil neuf, ou encore le déposer en déchèterie.

« Ces trois dernières années, l’opération ‘Laisse parler ton coeur’ a progressivement gagné la France et fait appel à la solidarité de chacun. Au travers de cette initiative, nous invitons les consommateurs citoyens à donner leurs jouets en bon état, qui seront ensuite collectés par les bénévoles et les compagnons d’Emmaüs et redistribués aux enfants moins privilégiés. En plus de constituer un geste solidaire fort, ces journées exceptionnelles de collecte de jouets permettent de réduire les déchets et de préserver les ressources en prolongeant la durée de vie appareils », commente Christian Brabant, Directeur Général d’Eco-systèmes.

 

Plus d’infos

laisseparlertoncoeur.org




Bretagne Creative, un réseau régional pour les acteurs de l’innovation sociale

En quoi consiste Bretagne Creative ?

Quand on regarde autour de nous sur un territoire, on s’aperçoit que l’innovation sociale est abondante. Que ce soit en matière de développement durable, d’insertion, de solidarité…Il y a énormément de citoyens qui ont envie de rendre service, de faire autrement…Mais ces envies restent souvent locales. Le projet de Brest Creative et de Bretagne Creative est de, premièrement, donner à voir les centaines d’innovations qui existent sur le territoire, de les valoriser. Mais aussi de permettre aux acteurs qui réalisent ces innovations de devenir « experts » de celles-ci, d’aller les présenter ailleurs, de les relier sur un territoire, et aussi de faire passer le message aux responsables politiques et aux collectivités territoriales que ce qui fait bouger le territoire, c’est tout ce mouvement de citoyens impliqués dans d’autres façons de faire.

 

Comment se manifeste ce réseau ?

Nous utilisons une plate-forme qui s’appelle « Imagination for people », sur laquelle nous avons créé un sous-ensemble « Bretagne », sur lequel une centaine d’initiatives sont déjà présentes. L’écriture est libre, avec un format proposé, plus un réseau d’échanges à travers des discussions. Des rencontres physiques sont également organisées sur les territoires.

Bretagne Creative est développé dans toute la région ?

Pour le moment, nous avons démarré sur Brest. Nous présentons Bretagne Creative lors de différentes rencontres. On espère que sur d’autres territoires cette mise en réseau va également se développer. Notre compréhension du champ de l’innovation est très large, il ne s’agit pas seulement de l’économie sociale et solidaire, mais aussi des acteurs du service public qui inventent de nouvelles façons de faire, dans les bibliothèques, dans l’accueil des personnes âgées…On peut y trouver également de nouvelles manières d’enseigner, ou encore des habitants qui se prennent en main et qui organisent du compostage au pied des immeubles ou plantent des légumes sur les pelouses par exemple…C’est vraiment toute l’innovation sociale au sens large qui est concernée, avec l’idée de privilégier l’innovation sociale « ouverte », celle qui partage et qui relie, pas celle qui enferme et se cache.
 

Plus d’infos

imaginationforpeople.org/fr/group/bretagne/




Le Bar’Zouges café : « Un lieu outil à destination des habitants et des associations locales »

L’action

Le Bar’Zouges, c’est l’histoire d’une rencontre entre un lieu – l’ancien presbytère de la commune- un jeune couple qui rachète et rénove ce bâtiment et des habitants cherchant un lieu pour se rencontrer et créer du lien. Dans des communes entre périurbanité et ruralité, la question du lien social se pose.

C’est un lieu outil à destination des habitants et des associations locales. Patri-moine communal géré par une structure d’ESS, il fait le lien entre le passé (patrimoine, mémoire), le présent (services à la population) et le futur (expérimentations autour de l’économie collaborative, animations enfants).

L’endroit est conçu comme un bouiboui culturel, favorisant la transversalité, vous y trouverez tout ce qui peut faire plaisir : des livres, de la bière, de la musique, des rencontres, des jeux, des conférences, des spectacles … Le café, porté par l’Association « Ce qui nous lie », a pour vocation d’être un lieu de convivialité, ouvert à tous, diffusant l’idée qu’il est possible de mieux vivre ensemble. C’est aussi un lieu-outil qui peut recevoir vos propositions.

Perspectives

– Continuer l’équipement du lieu: jeux, cuisine, matériel d’animation
– Embaucher un coordinateur/trice en 2014 et développer les animations
– La transformation du patronage en lieu de spectacle et/ou d’hébergement
– Un café qui vit, propose des services variés et contribue à l’animation de son territoire, en partenariat avec les autres acteurs locaux
– Travailler le projet de réhabilitation du patronage, avec les habitants

 

Les chiffres clés

  • 150 donateurs et 5000€ de collecte via un financement participatif
  • 4 jours d’ouverture/semaine
  • une 50aine de membres, dont une 20aine d’actifs

 

 

Plus d’infos

www.barzouges.fr