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Un Pacte d’Avenir pour la Bretagne qui fait débat

En quoi consiste le pacte d’avenir ?

Le Pacte d’Avenir pour la Bretagne est un ensemble de mesures mises en place par l’Etat à destination de la Bretagne, et représentant une enveloppe de 2 milliards d’euros.

Il se base sur 3 pilliers :

  • Des mesures d’urgence pour accompagner les salariés victimes de plans sociaux et les territoires principalement fragilisés par les restructuration économique, comme par exemple le Finistère.
  • Un plan agricole et agroalimentaire pour la région.
  • Des mesures de soutien à la compétitivité des entreprises et des territoires, notamment par le renforcement du dialogue social.

Et sur 7 « grands enjeux » :

  • Accompagner les mutations sociales et industrielles, et soutenir l’investissement public ;
  • Conforter la Bretagne comme grande région productive, agricole et industrielle ;
  • Conforter la Bretagne comme grande région maritime européenne ;
  • La Bretagne, riche de son identité culturelle ;
  • La Bretagne, région qui parie sur l’intelligence (enseignement supérieur, recherche, innovation…) ;
  • Accessibilité de la Bretagne et aménagement de son territoire ;
  • Un pacte de confiance pour toute la Bretagne.

Parmi certaines mesures, on peut noter une attention spécifique portée aux filières de l’agroalimentaire (notamment via le « plan agricole et agroalimentaire », adossé au Pacte d’avenir), de l’automobile, mais aussi des technologies de l’information ainsi que des télécoms, du batiment et de la construction. Sans oublier un soutien à l’activité, par de l’investissement public. « Une attention toute particulière est portée aux enjeux de mobilité, d’enseignement supérieur et de recherche, de l’économie maritime, d’aménagement du territoire, de la culture et plus largement de soutien au développement économique et au système d’innovation. », peut-on lire dans le pacte d’avenir.

 

Quelles sont les réactions à ce pacte ?

Aussitôt le pacte dévoilé le 4 décembre par Jean-Marc Ayrault, les réactions ne se sont pas faites attendre. Si le Ceser (Conseil Economique, Social et Environnemental régional) a donné un avis, à titre consultatif, positif (avec 52 voix pour, 16 contre, et 43 abstentions), d’autres acteurs n’y trouvent pas leur compte. C’est le cas notamment du collectif Vivre, décider, et travailler en Bretagne, qui déclare dans une lettre ouverte aux élus régionaux : « Le Conseil Régional ne doit pas signer un contrat dont les modalités sont floues ». Il demande également « un pacte d’avenir qui soit par, et pour les bretonnes et les bretons ».

 

Un appel pour « un autre pacte d’avenir »

D’un autre côté, 16 associations régionales et départementales du domaine de la connnaissance, de la protection et de l’éducation à l’environnement, ont décidé de lancer un « appel citoyen pour un autre pacte d’avenir ». D’après elles, « le projet est aujourd’hui clairement orienté vers la poursuite d’un modèle productiviste économique agricole et agroalimentaire, pourtant à bout de course, tant au plan social (perte d’emplois dans la production et chez les salariés) que par ses atteintes à l’environnement. ». Toutes ces structures (parmi lesquelles on peut citer le réseau Cohérence, Eau et Rivières de Bretagne, le Reeb, Vivarmor Nature…) proposent de signer une pétition pour « un pacte d’avenir, solidaire et durable ».
Même son de cloche du côté de la Coordination Verte et Bleue, qui regroupe les acteurs de la lutte contre les marées vertes et bleues, et de l’association Agir pour l’Environnement. Dans une lettre ouverte au Président de la République, elles mettent à l’index le volet concernant l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, et déclarent « Il est pour le moins étonnant que des mesures destinées à l’agriculture bretonne se retrouvent ainsi engagées avant même l’adoption de la « Loi d’avenir agricole » qui sera examinée par l’Assemblée nationale en janvier ».

 

Un volet économique qui ne plait pas à tous

 

La Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (Cress) Bretagne a elle aussi émis un avis et des propositions concernant le Pacte d’Avenir. Elle estime que « les pouvoirs publics doivent conditionner leur action à des des évolutions des situations actuelles vers des modèles économiques durables, prenant en compte l’ensemble des paramètres aujourd’hui sur la table : emploi, répartition des richesses, effet sur l’environnement, prise en compte des parties prenantes (fournisseurs et clients…)…tout ce qui constitue aujorud’hui la responsabilité sociale des entreprises ». Elle regrette également que, si l’Economie Sociale et Solidaire est mentionné dans le pacte, elle n’occupe pas « la place qui devrait être la sienne, alors même qu’elle est porteuse d’emplois durables pour demain. ».
Du côté de l’Institut de Silfiac, qui organise samedi la première journée de débat public après la signature du Pacte d’avenir, le sentiment est également mitigé. « Nous pensons que le volet économique reste trop technocratique et manque d’ambition », indique Jean-Luc Derrien, président de l’institut. Les citoyens auront l’occasion de discuter et débattre de ce Pacte d’Avenir demain samedi, à Cléguérec.

 
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Le texte du Pacte d’Avenir




Face aux crises du « modèle breton » : quelles ambitions soutenables, durables et solidaires ?

Avant toutes autres considérations, soulignons que les solutions à mettre en oeuvre ne peuvent ignorer l’avenir des milliers de salariés qui risquent de perdre leurs emplois après des parcours professionnels aux conditions de travail très difficiles et souvent non qualifiantes.

Au-delà de la confusion qui semble être entretenue, plusieurs enjeux peuvent être dégagés :

– La crise ne peut trouver de solutions, hors des impasses actuelles, que dans la mesure où des alternatives bonnes pour l’économie, bonnes pour l’environnement et donc bonnes pour les Hommes et leurs territoires de vie, voient le jour.

– Elle ne doit pas non plus occulter le fait que, compte-tenu de la pyramide des âges, 40 % au moins des exploitations agricoles bretonnes vont devoir changer de mains dans les 10 prochaines années. Cela pose un ensemble de problèmes d’une gravité exceptionnelle. Il est urgent de former la relève pour éviter encore plus de concentrations, urgent de contrer les acquisitions foncières opportunistes strictement financières et l’artificialisation encore accrue des terres agricoles.

– L’analyse ne peut se dédouaner de la réalité du moment libéral dans lequel nous sommes où le pouvoir économique est loin d’être partagé et où les lobbies qui défendent le statuquo sont particulièrement actifs.

– Les ambiguïtés sont nombreuses, l’appel au rassemblement de la Bretagne va d’un attachement culturel authentique à notre région à une caricature populiste. L’aspiration légitime à une plus grande décentralisation ne doit pas déboucher sur une mainmise encore accrue de l’agro-industrie sur la société bretonne.

Cette journée s’ouvrira par la présentation des analyses et propositions avancées. Le débat s’engagera ensuite sur les chemins et le temps de la Transition vers un autre développement. Il s’ouvrira par le témoignage de responsables impliqués dans ces mutations et d’acteurs qui pointeront ce qui obstrue nos possibilités de réflexions novatrices et collectives. Nous prendrons ainsi les moyens d’une réflexion propositionnelle réellement ouverte. Cela avec pour objectif de renforcer les synergies entre les mouvements présents à l’Institut de Silfiac.

 

Au programme :

9h15 : accueil

9h45 : Analyses et propositions /dielfennañ ha kinnigoù
interventions de / gant :
– Jean-Luc Feillant, secrétaire général de la CFDT Agroalimentaire Bretagne,
– Thierry Gourlay, secrétaire général du Comité Régional CGT de Bretagne.
– Mona Bras, conseillère régionale UDB,
– Pierre Maille, président du Conseil général du Finistère,
– René Louail, agriculteur, conseiller régional EELV.

13h : repas bio sur place/ pred bio war al lec’h

14h15 : Quelles perspectives ? Quelles priorités ? pour une alternative au productivisme ?
Introduction :
– Marc Humbert, professeur d‘économie politique, université de Rennes 1.
Témoins :
– Benoit Drouin, producteur et administrateur des Poulets de Loué,
– Jean- Marie Lusson, Réseau agriculture durable,
– Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Confédération paysanne Bretagne,
– Patrick Thomas, président du CEDAPA (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome),
– Julian Pondaven, réseau Cohérence,
– Danièle Pellarin, Vice-présidente de Nature & Culture.

Contributeur :
– Claude Béranger , directeur de recherche honoraire à l’INRA.

Débats participants / intervenants avec la complicité imaginative et culturelle du dessinateur Alain Goutal.

17h15 : Conclusions / klozañ

17h30 : Pot de fin de journée / banne da echuiñ an devezh
 

 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr, avant le 10 décembre 2013 si possible.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

 

Plus d’infos

institutdesilfiac.org

 

 




Face aux crises du « modèle breton » : quelles ambitions soutenables, durables et solidaires ?

Avant toutes autres considérations, soulignons que les solutions à mettre en oeuvre ne peuvent ignorer l’avenir des milliers de salariés qui risquent de perdre leurs emplois après des parcours professionnels aux conditions de travail très difficiles et souvent non qualifiantes.

Au-delà de la confusion qui semble être entretenue, plusieurs enjeux peuvent être dégagés :

– La crise ne peut trouver de solutions, hors des impasses actuelles, que dans la mesure où des alternatives bonnes pour l’économie, bonnes pour l’environnement et donc bonnes pour les Hommes et leurs territoires de vie, voient le jour.

– Elle ne doit pas non plus occulter le fait que, compte-tenu de la pyramide des âges, 40 % au moins des exploitations agricoles bretonnes vont devoir changer de mains dans les 10 prochaines années. Cela pose un ensemble de problèmes d’une gravité exceptionnelle. Il est urgent de former la relève pour éviter encore plus de concentrations, urgent de contrer les acquisitions foncières opportunistes strictement financières et l’artificialisation encore accrue des terres agricoles.

– L’analyse ne peut se dédouaner de la réalité du moment libéral dans lequel nous sommes où le pouvoir économique est loin d’être partagé et où les lobbies qui défendent le statuquo sont particulièrement actifs.

– Les ambiguïtés sont nombreuses, l’appel au rassemblement de la Bretagne va d’un attachement culturel authentique à notre région à une caricature populiste. L’aspiration légitime à une plus grande décentralisation ne doit pas déboucher sur une mainmise encore accrue de l’agro-industrie sur la société bretonne.

Cette journée s’ouvrira par la présentation des analyses et propositions avancées. Le débat s’engagera ensuite sur les chemins et le temps de la Transition vers un autre développement. Il s’ouvrira par le témoignage de responsables impliqués dans ces mutations et d’acteurs qui pointeront ce qui obstrue nos possibilités de réflexions novatrices et collectives. Nous prendrons ainsi les moyens d’une réflexion propositionnelle réellement ouverte. Cela avec pour objectif de renforcer les synergies entre les mouvements présents à l’Institut de Silfiac.

 

Au programme :

9h15 : accueil

9h45 : Analyses et propositions /dielfennañ ha kinnigoù
interventions de / gant :
– Jean-Luc Feillant, secrétaire général de la CFDT Agroalimentaire Bretagne,
– Thierry Gourlay, secrétaire général du Comité Régional CGT de Bretagne.
– Mona Bras, conseillère régionale UDB,
– Pierre Maille, président du Conseil général du Finistère,
– René Louail, agriculteur, conseiller régional EELV.

13h : repas bio sur place/ pred bio war al lec’h

14h15 : Quelles perspectives ? Quelles priorités ? pour une alternative au productivisme ?
Introduction :
– Marc Humbert, professeur d‘économie politique, université de Rennes 1.
Témoins :
– Benoit Drouin, producteur et administrateur des Poulets de Loué,
– Jean- Marie Lusson, Réseau agriculture durable,
– Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Confédération paysanne Bretagne,
– Patrick Thomas, président du CEDAPA (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome),
– Julian Pondaven, réseau Cohérence,
– Danièle Pellarin, Vice-présidente de Nature & Culture.

Contributeur :
– Claude Béranger , directeur de recherche honoraire à l’INRA.

Débats participants / intervenants avec la complicité imaginative et culturelle du dessinateur Alain Goutal.

17h15 : Conclusions / klozañ

17h30 : Pot de fin de journée / banne da echuiñ an devezh
 

 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr, avant le 10 décembre 2013 si possible.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

 

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Face aux crises du « modèle breton » : quelles ambitions soutenables, durables et solidaires ?

Avant toutes autres considérations, soulignons que les solutions à mettre en oeuvre ne peuvent ignorer l’avenir des milliers de salariés qui risquent de perdre leurs emplois après des parcours professionnels aux conditions de travail très difficiles et souvent non qualifiantes.

Au-delà de la confusion qui semble être entretenue, plusieurs enjeux peuvent être dégagés :

– La crise ne peut trouver de solutions, hors des impasses actuelles, que dans la mesure où des alternatives bonnes pour l’économie, bonnes pour l’environnement et donc bonnes pour les Hommes et leurs territoires de vie, voient le jour.

– Elle ne doit pas non plus occulter le fait que, compte-tenu de la pyramide des âges, 40 % au moins des exploitations agricoles bretonnes vont devoir changer de mains dans les 10 prochaines années. Cela pose un ensemble de problèmes d’une gravité exceptionnelle. Il est urgent de former la relève pour éviter encore plus de concentrations, urgent de contrer les acquisitions foncières opportunistes strictement financières et l’artificialisation encore accrue des terres agricoles.

– L’analyse ne peut se dédouaner de la réalité du moment libéral dans lequel nous sommes où le pouvoir économique est loin d’être partagé et où les lobbies qui défendent le statuquo sont particulièrement actifs.

– Les ambiguïtés sont nombreuses, l’appel au rassemblement de la Bretagne va d’un attachement culturel authentique à notre région à une caricature populiste. L’aspiration légitime à une plus grande décentralisation ne doit pas déboucher sur une mainmise encore accrue de l’agro-industrie sur la société bretonne.

Cette journée s’ouvrira par la présentation des analyses et propositions avancées. Le débat s’engagera ensuite sur les chemins et le temps de la Transition vers un autre développement. Il s’ouvrira par le témoignage de responsables impliqués dans ces mutations et d’acteurs qui pointeront ce qui obstrue nos possibilités de réflexions novatrices et collectives. Nous prendrons ainsi les moyens d’une réflexion propositionnelle réellement ouverte. Cela avec pour objectif de renforcer les synergies entre les mouvements présents à l’Institut de Silfiac.

 

Au programme :

9h15 : accueil

9h45 : Analyses et propositions /dielfennañ ha kinnigoù
interventions de / gant :
– Jean-Luc Feillant, secrétaire général de la CFDT Agroalimentaire Bretagne,
– Thierry Gourlay, secrétaire général du Comité Régional CGT de Bretagne.
– Mona Bras, conseillère régionale UDB,
– Pierre Maille, président du Conseil général du Finistère,
– René Louail, agriculteur, conseiller régional EELV.

13h : repas bio sur place/ pred bio war al lec’h

14h15 : Quelles perspectives ? Quelles priorités ? pour une alternative au productivisme ?
Introduction :
– Marc Humbert, professeur d‘économie politique, université de Rennes 1.
Témoins :
– Benoit Drouin, producteur et administrateur des Poulets de Loué,
– Jean- Marie Lusson, Réseau agriculture durable,
– Jean-Marc Thomas, porte-parole de la Confédération paysanne Bretagne,
– Patrick Thomas, président du CEDAPA (Centre d’Étude pour un Développement Agricole plus Autonome),
– Julian Pondaven, réseau Cohérence,
– Danièle Pellarin, Vice-présidente de Nature & Culture.

Contributeur :
– Claude Béranger , directeur de recherche honoraire à l’INRA.

Débats participants / intervenants avec la complicité imaginative et culturelle du dessinateur Alain Goutal.

17h15 : Conclusions / klozañ

17h30 : Pot de fin de journée / banne da echuiñ an devezh
 

 

Modalités d’inscription à la journée

La journée se déroulera à Cléguérec, à la salle des fêtes, de 9h30 à 17h.

Inscription par courriel à : institutdesilfiac@orange.fr, avant le 10 décembre 2013 si possible.

Participation aux frais d’organisation : 15€, 5€ pour les chômeurs et étudiants (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou paiement sur place)

Repas bio préparé et servi par Coriandre coût 12€. Inscription nécessaire avant le 10 décembre 2013 par courrier, courriel ou téléphone (chèque à envoyer à Institut de Silfiac, Rue des Résistants Louis et Yves Bogard 56480 Silfiac ou payement sur place)

Pour l’organisation du covoiturage, merci de préciser votre lieu de départ et vos coordonnées mail voire téléphoniques (nous diffuserons un tableau aux inscrits et demanderons aux participants de n’utiliser en aucun cas ces données à d’autres fins)

Renseignements au 07 85 85 70 99

 

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institutdesilfiac.org

 

 




Les Conseils de Développement échangent sur l’attractivité des territoires

Les Conseils de développement ont été créé suite à l’application de la loi Voynet de 1999 sur les Pays. Ces instances citoyennes participatives ont pour vocation d’aider des élus dans leur réflexions, en élaborant des propositions, en étudiant notamment les enjeux locaux, en appuyer l’élaboration des politiques de territoire du Pays, ou encore en mettant en réseau les acteurs locaux. Il existe en Bretagne 21 Conseils de développement, tous adossés à un Pays et/ou une agglomération-métropole.
Cinq d’entre eux, situés en Bretagne Ouest (Brest, Morlaix, Guingamp, Trégor-Goello, Centre Ouest Bretagne), se sont réunis récemment à Morlaix, pour échanger sur les dynamiques de leurs territoires. « C’est la première fois que cinq Conseils de développement s’associent pour une conférence-débat sur l’attractivité des territoires », rapporte Thierry Seguin, président du Conseil de développement du Pays de Morlaix. « Les objectifs de la rencontre sont d’observer les dynamiques territoriales à l’oeuvre sur la région Bretagne, comprendre les défis auxquels sont confrontés les territoires, appréhender les leviers qui favorisent l’attractivité et l’interdépendance rural/urbain. Sans oublier la sensibilisation du grand public et de la société civile à l’anticipation de ces défis », affirme Thierry Seguin.

« Des instances de plus en plus consultées par les élus »

Cette rencontre a permis également aux membres des Conseils de développement d’échanger autour d’une étude du Ceser, intitulée Les dynamiques territoriales de Bretagne en questions, publiée en juin 2013. Des questions d’autant plus d’actualité au vu de la situation économique, sociale et démographique de la région. « La Bretagne est une petite péninsule, qui connait une attractivté démographique. Mais nous devons nous battre pour continuer de faire vivre le monde économique breton », déclarent les représentants des Conseils de développement présents.
Mais comment peuvent agir ces instances de citoyens ? Quels sont leurs rôles ? « L’échelon des pays est un échelon particulièrement intéressant pour agir localement », commente Jean-Charles Ollier, président du Conseil de développement du Centre Ouest Bretagne. « La Bretagne est une région qui a une certaine avance en matière de Conseils de développement », souligne Therry Seguin. « Même si le système peut s’avérer assez lourd et complexe, ces instances sont de plus consultées par les élus. En 10 ans, il y a eu des évolutions notables », poursuit-il. « Au sein de ces structures, nous pouvons avoir un discours complémentaire à celui des élus. Nous pouvons aussi éclairer des angles morts, des domaines où l’action publique est attendue, car nécéssaire, et alerter les élus », conclut-il.

 

Plus d’infos

http://www.paysdemorlaix.com/sujet/le-pays-en-action/conseil-de-developpement/

 




Les Conseils de Développement échangent sur l’attractivité des territoires

Les Conseils de développement ont été créé suite à l’application de la loi Voynet de 1999 sur les Pays. Ces instances citoyennes participatives ont pour vocation d’aider des élus dans leur réflexions, en élaborant des propositions, en étudiant notamment les enjeux locaux, en appuyer l’élaboration des politiques de territoire du Pays, ou encore en mettant en réseau les acteurs locaux. Il existe en Bretagne 21 Conseils de développement, tous adossés à un Pays et/ou une agglomération-métropole.
Cinq d’entre eux, situés en Bretagne Ouest (Brest, Morlaix, Guingamp, Trégor-Goello, Centre Ouest Bretagne), se sont réunis récemment à Morlaix, pour échanger sur les dynamiques de leurs territoires. « C’est la première fois que cinq Conseils de développement s’associent pour une conférence-débat sur l’attractivité des territoires », rapporte Thierry Seguin, président du Conseil de développement du Pays de Morlaix. « Les objectifs de la rencontre sont d’observer les dynamiques territoriales à l’oeuvre sur la région Bretagne, comprendre les défis auxquels sont confrontés les territoires, appréhender les leviers qui favorisent l’attractivité et l’interdépendance rural/urbain. Sans oublier la sensibilisation du grand public et de la société civile à l’anticipation de ces défis », affirme Thierry Seguin.

« Des instances de plus en plus consultées par les élus »

Cette rencontre a permis également aux membres des Conseils de développement d’échanger autour d’une étude du Ceser, intitulée Les dynamiques territoriales de Bretagne en questions, publiée en juin 2013. Des questions d’autant plus d’actualité au vu de la situation économique, sociale et démographique de la région. « La Bretagne est une petite péninsule, qui connait une attractivté démographique. Mais nous devons nous battre pour continuer de faire vivre le monde économique breton », déclarent les représentants des Conseils de développement présents.
Mais comment peuvent agir ces instances de citoyens ? Quels sont leurs rôles ? « L’échelon des pays est un échelon particulièrement intéressant pour agir localement », commente Jean-Charles Ollier, président du Conseil de développement du Centre Ouest Bretagne. « La Bretagne est une région qui a une certaine avance en matière de Conseils de développement », souligne Therry Seguin. « Même si le système peut s’avérer assez lourd et complexe, ces instances sont de plus consultées par les élus. En 10 ans, il y a eu des évolutions notables », poursuit-il. « Au sein de ces structures, nous pouvons avoir un discours complémentaire à celui des élus. Nous pouvons aussi éclairer des angles morts, des domaines où l’action publique est attendue, car nécéssaire, et alerter les élus », conclut-il.

 

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