Sur la Vilaine, Taranis et Enercoop misent aussi sur la petite hydroélectricité

Quel objectif se donne le réseau Taranis concernant le développement de la petite hydroélectricité?

Lisa Croyère : Taranis est un réseau de porteurs de projets citoyens d’énergies renouvelables : éoliens, photovoltaiques, bois-énergies. Et pour l’instant, un projet micro-hydroélectrique est en cours. Il s’agit d’une installation de production énergétique (d’une puissance inférieure à 10 000 kW, ndlr), transformant l’énergie hydraulique d’un cours d’eau en énergie électrique. Le réseau Taranis a pour objectif de réunir ces porteurs de projets autour de groupes de travail afin qu’ils puissent réfléchir ensemble à différentes questions juridiques par exemple, ou encore comment mobiliser au niveau local, quelle démarche financière…

Lors de la journée Innov’Deiz, vous avez particulièrement évoqué la micro-hydroélectricité. Pour quelle raison ?

Cette année, un groupe de travail s’est réuni trois fois autour du projet micro-hydroélectrique du Moulin de Boël (35). C’est un projet concret mais qui s’essouffle un peu car les démarches en amont sont très longues, les approches juridiques sont complexes, notamment en ce qui concerne le droit à l’eau. Des études d’impact environnementales sont également assez poussées : il faut étudier l’impact des installation sur les poissons migrateurs, sur les cours d’eau…Le moindre impact est pris en compte. En étant à la fois complexe mais concret, ce projet nous semblait particulièrement intéressant et pertinent à évoquer lors de la journée Innov’Deiz, à Rennes.

Quelle puissance d’énergie peut-on produire avec un système de petite hydroélectricté ?

La capacité de production des installations varie en fonction des plusieurs critères: le débit, la hauteur brute, des composantes… En moyenne, cette production est de 640 kw/h. En comparaison, un lave-linge consomme 2kw/h. A l’année, après 7000 heures de production, cela représente 2100 mw/h environ. A noter que 40% du temps de fonctionnement d’une centrale micro-hydroélectrique est en pleine puissance. Quant au prix de revente à ERDF, le tarif varie de 6,25 à 11,23 centimes du kw/h et la durée des contrats est d’en moyenne 20 ans. A titre de comparaison, la revente de l’énergie l’éolienne est de 8,2 centimes kw/h.

Le projet de Gwilen Elektric vise à développer des projets de micro-hydroélectricté sur les bords de la Vilaine. Ce fleuve est-il propice au développement de ces installations?

Nicolas Debray : Oui, car tous les sites de la Vilaine sont équipés d’un seuil. C’est à dire des différences de hauteur, des marches qui ont été construites il y a des années. La Vilaine est d’ailleurs quasiment faite en escaliers et elle possède beaucoup d’écluses. A chaque fois qu’on a un seuil, nous avons la possibilité de créer un système hydroélectrique. L’idée est de profiter de ces aménagements pour les développer. C’est un aménagement très vieux mais la plupart du temps, il suffit d’installer des turbines. Pour l’instant sur la Vilaine, 6 lieux sont identifiés entre Messac et Rennes comme étant susceptibles d’accueillir ces installations, mais un seul espace est pour l’instant initié, il s’agit du Moulin de Boël, à Bruz (35) dans le cadre du projet de Gwilen Elecktric.

Où en est-on dans l’avancée de ce projet au Moulin de Boël ?

Un collectif s’est créé avec des riverains, des collectifs et des associations. Ils se réunissent pour le moment au cours de réunions informelles.

Quelle est la capacité énergétique des petits projets hydroélectriques ?

Grosso modo, ces systèmes permettent la consommation de 20 à 50 foyers. En production d’énergie, c’est l’équivalent d’un parc photovoltaïque d’une centaine de mètres carrés. Mais du point de vue de la mise au point, des études d’impact, l’installation d’un système hydroélectrique s’apparente davantage aux projets éoliens.

L’énergie hydroélectrique est-elle propre ?

L’énergie propre n’existe pas : pour développer des systèmes hydroélectriques, il faut des turbines, des installations en béton qui ne sont pas sans impact sur l’environnement. En revanche, c’est une énergie produite en continu et qui ne nécessite pas de carburants fossiles. C’est une énergie renouvelable basée sur l’exploitation de flux naturels d’énergie. Tout en prenant en compte les contraintes écologiques, il faut se concentrer pour trouver des solutions au développement de ces projets. La politique d’aujourd’hui est de rendre tout compliqué par des études longues. En tant que promoteurs et défenseurs des projets micro-hydroélectriques, nous souhaitons identifier les cours d’eau qui rendent possible le développement de ces systèmes. En Bretagne, il est temps que la région se positionne favorablement au développement des projets citoyens d’énergies renouvelables.

Qu’est-ce qu’une petite centrale hydroélectrique (PCH) ? par l’ADEME :

Une PCH se définit comme une installation de production énergétique, d’une puissance inférieure à 10 000 kW, transformant l’énergie hydraulique d’un cours d’eau en énergie électrique.

Les deux facteurs essentiels de la récupération d’énergie disponible sont la hauteur de chute et le débit d’eau, qui dépendent du site et qui doivent faire l’objet d’études préalables pour déterminer le projet d’aménagement.

Plus d’infos:

www.eolien-citoyen.fr/accueiltaranis.html

http://www.enercoop-bretagne.fr/?page_id=456

 




Valorem mise sur la participation des citoyens dans l’éolien

En France, la participation des citoyens dans le domaine de l’énergie est encore limitée. Mais des initiatives se développent : création de coopératives (Enercoop), mouvement Energie Partagée, regroupement dans des Cigales (Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire …un mouvement semble se mettre en marche, et qui intéresse particulièrement le groupe Valorem, né il y a 16 ans, et qui exploite aujourd’hui l’équivalent de 250 méga watts de parcs éoliens. Depuis 2011, il œuvre à la mise en place de démarches de financement participatif pour cette énergie. « Ce mode de financement est une bonne chose pour le développement de l’éolien », estime Mathieu Blandin, chef de projet au sein de l’agence Valorem de Nantes (44).

Mobilisation de tous les acteurs pour la transition

Ainsi, le groupe et le Crédit Coopératif ont développé un partenariat qui a donné naissance à un produit bancaire qui permet de simplifier l’investissement citoyen dans l’éolien, et qui a été lancé dans le Tarn à la fin de l’année 2012. Un enjeu d’autant plus important que dans le cadre de la transition énergétique, mouvement dans lequel la France tente de s’engager aujourd’hui, les citoyens sont plus que jamais concernés, notamment en participant au débat national sur le sujet.
Les collectivités sont invitées également à participer au développement des énergies renouvelables. « La transition est un enjeu sur lequel tous les acteurs doivent être mobilisés. Ce qui est intéressant, c’est l’implication des élus, des collectivités locales, des services de l’état…créer du lien, de la concertation, c’est très important », commente Mathieu Blandin. Une façon aussi de mieux faire accepter auprès des habitants la présence des parcs éoliens, parfois décriés…

 

 

 

 

Des énergies renouvelables à la voile…

Le groupe Valorem est également engagé dans le monde de la voile. En effet, il sponsorise le trimaran de Lalou Roucayrol, skippeur du Médoc, qui participera à la Transat Jacques Vabre 2013 et à la Route du Rhum 2014. "Au-delà du vent, qui porte nos deux projets vers de nouveaux horizons, c’est au travers de valeurs communes que nous avons su nous retrouver. Détermination, envie d’innovation, souci de la transmission, attachement à valoriser les ressources locales qu’elles soient naturelles ou humaines… C’est, entres autres, pour toutes ces valeurs que VALOREM s’est reconnue dans le projet du skippeur médocain.", explique le groupe sur son site internet.

 

Plus d’infos

www.valorem-energie.com/




Quand les citoyens prennent l’électricité en mains…

On compare souvent l’histoire de EWS (Elektrizitäts Werke Schönau) avec celle de David contre Goliath. Une aventure qui a démarrée en 1986, lors de la catastrophe de Tchernobyl. Certains habitants du village de Schönau, au cœur de la Forêt-Noire, ont alors pris conscience du danger représenté par le nucléaire. « Nous nous sommes demandés comment nous pouvions nous passer de cette énergie », explique Eva Stegen, responsable de la communication. Différentes initiatives sont alors mises en place, comme des concours d’économies d’énergie ou des réflexions sur l’utilisation d’énergies vertes. En 1991, les habitants apprennent que la concession de la distribution d’électricité de Schönau arrive à échéance. « Nous nous sommes alors dit : pourquoi ne pas racheter nous même cette concession? », raconte Eva. Démarre alors une longue bataille juridique, ponctuée de référendums et d’actions de l’ancien fournisseur d’électricité pour ne pas laisser filer le marché. En 1997, les « rebelles de Schönau », comme on les appelle alors, parviennent à prendre les commandes du réseau de distribution électrique, gràce à la création d’une coopérative citoyenne. C’est la naissance d’EWS.

« Les collectivités ont un rôle à jouer dans la problématique électrique »

En 1998, le marché de l’électricité allemand se libéralise, et EWS commence à distribuer aux habitants de Schönau de l’électricité verte, « issue uniquement d’énergies renouvelables et de cogénération », affirme Eva Stegen. Un an plus tard, le marché de l’électricité s’ouvre aux ménages, et EWS peut alors distribuer de l’électricité verte dans tout le pays. 140 000 allemands choisissent alors la société coopérative de Schönau comme fournisseur. Une réussite que salue Enercoop, notamment la coopérative régionale Enercoop Bretagne.  « C’est notre rêve d’avoir autant de clients ! », s’amuse Markus Kauber, chargé de communication et de formation de la structure. « Les conditions sont quand même un peu différentes en France », reconnait-il, « Ici, il y a très peu de régies locales d’électricité, alors qu’en Allemagne, les collectivités ont leurs propres réseaux de distribution. Avec Enercoop, notre objectif est d’inciter les collectivités à reprendre leur réseau électrique en main. Nous pensons que ce sont elles qui sont les plus à mêmes d’agir sur la problématique électrique », commente Markus.

La part belle aux citoyens

Enercoop, fournisseur d’électricité verte comme EWS, laisse aussi la part belle aux citoyens, comme en Allemagne. « La participation des citoyens est un outil idéal. Le consommateur a un pouvoir extraordinaire, au niveau commercial, mais aussi au niveau politique », analyse-t-il. « Ici aussi, le citoyen peut s’impliquer dans le domaine de l’énergie : l’implication citoyenne ne se limite pas seulement à changer de fournisseur d’électricité : on peut aussi se regrouper en coopérative pour créer un groupe de fourniture d’électricité, investir dans des Cigales qui financent des projets d’énergies renouvelables, ou dans le fond Energie Partagée… », développe Markus. Un bon moyen selon lui de faire levier sur la transition énergétique, domaine dans laquelle l’Allemagne semble avoir un temps d’avance sur la France !

 

Plus d’infos

www.ews-schoenau.de/

www.enercoop-bretagne.fr/




Biométhane carburant : « Locminé (56) se comporte en pionnière »

Allemagne, Autriche, Suisse, Suède. Ce sont les pays que Jean-Claude Pierre, cite souvent à titre d’exemple à suivre, dans le domaine des énergies renouvelables. Aujourd’hui, « nous ne nous contentons plus de nous y rendre pour des voyages d’études, la donne a changé », explique-t-il dans son discours de clôture du colloque consacré au bioGNV, même si « il nous reste encore beaucoup à apprendre de ces voisins étrangers ».

Le potentiel breton

En effet, la Bretagne se lance dans des projets comparables à ceux menés par le Vorarlberg, explique-t-il. Ce land, le plus petit d’Autriche, est devenu autonome en énergie grâce à des démarches d’intelligence collective, de partage des ressources et de synergies collaboratives et coopératives. C’est un modèle de ville en transition. De son côté, Locminé attend le feu vert de l’enquête publique, puis du Préfet, pour commencer les travaux liés à sa future production de bio méthane carburant. Un chantier de grande ampleur qui nait un an après la mise en place d’une chaudière bois qui alimente un réseau de chaleur. Celui-ci permet déjà de chauffer la salle municipale, la piscine, un gymnase puis un collège sur la commune. Pour Jean-Claude Pierre, en structurant sa démarche « Zéro Carbonne », Locminé se comporte en pionnière.

Ecoutez son interview, en direct du colloque du Liger consacré au BioGNV, hier dans la salle de La Maillette, à Locminé (56).

 

 

Plus d’infos: 

http://www.reseau-coherence.org/

www.liger.fr/‎

 




Transition: d’ici fin 2014, Locminé (56) produira son propre carburant

Malgré les licenciements massifs qui bousculent la Bretagne ces derniers jours, Locminé reste un bassin agroalimentaire à fort potentiel…énergétique. « 60 000 tonnes de matières organiques en provenance des usines aux alentours seront utilisées par an, dans un rayon de 9 km. Parfois même par voie directe comme par exemple les déchets de l’Union Fermière qui seront acheminés par canalisation directement dans les digesteurs », explique Marc Le Mercier, directeur général de la SEM (société d’économie mixte) LIGER (Locminé Innovation Gestion des Energies Renouvelables).

Écoutez l’interview de Grégoire Super, Maire de Locminé et directeur du Sittom-Mi.

 

A Vannes aussi, la transition est enclenchée…

Vendredi dernier, c’était au tour de la ville de Vannes, d’inaugurer un bâtiment tertiaire basse consommation, dans le quartier de Fetan Blay, dont l’espace et les équipements sont mutualisés entre trois structures : Eaux du Morbihan, Morbihan Energies, et enfin l’Association des Maires et Présidents EPCI du Morbihan.

Panneaux solaires, éoliennes, ossature bois, ce bâtiment est aussi doté d’un réseau intelligent, le smart grid, rebaptisé pour le coup, Kergrid. Le principe de cette technologie? Optimiser les flux d’énergie en "arbitrant de manière autonome, la consommation propre du bâtiment, la recharge des batteries ou la revente du surplus d’énergie produit" explique-t-on dans un communiqué.

Autre chose: ce qui est intéressant dans ce système, c’est que, toujours selon le communiqué, "l’empreinte électrique du bâtiment peut être effacée jusqu’à 2 heures durant les pics de consommation et les périodes de saturation hivernales". Une solution face aux blackout souvent pointés du doigt dans notre région.

Enfin, si pour le moment le surplus d’énergie est, soit stocké (dans des batteries de lithium d’une capacité de 56 Kwh), soit revendu à Electricté de France, les techniciens se disent "prêts à travailler avec Enercoop pour des futures collaborations".

Retrouvez notre article publié sur ce bâtiment tertiaire basse conso:

http://www.bretagne-durable.info/ecomag/echos/smart-grid%C2%A0-une-premi%C3%A8re-fran%C3%A7aise-dans-morbihan

 Plus d’infos:

http://www.bretagne-durable.info/ecomag/interview/biom%C3%A9thane-carburant-locmin%C3%A9-56-se-comporte-en-pionni%C3%A8re

 




Rénovation énergétique pour les particuliers : une prime attractive, un choc encore nécessaire

1. Une prime de 3000€ pour financer ses travaux

Une des mesures phare du dispositif concerne la prime de 1350€, pouvant aller jusqu’à 3000€ sous conditions de ressources, pour le financement de travaux d’efficacité énergétique.
A cette prime, s’ajoute le renforcement des dispositifs actuels :
– Abaissement de la TVA pour les travaux de rénovation de 7% à 5%
– Relèvement des plafonds de l’ANAH pour toucher désormais près de la moitié des français
– Relèvement de la prime du Fond d’Aide à la Rénovation Thermique (FART) jusqu’à 3000€
L’ensemble de ces mesures, associées aux crédits d’impôt, à l’éco-prêt à taux zéro et aux certificats d’économie d’énergie, permettent de financer jusqu’à 80% des travaux des ménages en situation de précarité énergétique. Mesures qui trouveront leurs traductions dans le projet de Loi de Finances pour 2014 qui sera présenté le 25 septembre prochain.

2. L’impératif besoin d’un « choc de simplification » sur la rénovation
thermique !

BAOENE se félicite de ces annonces qui encouragent les particuliers à investir dans la rénovation thermique de leur habitat. Toutefois, les modalités d’application de ces aides ne sont pas encore définies, et un effort de simplification, de communication et de sensibilisation du grand public est indispensable pour avoir un effet concret. D’où la nécessité de la création de guichets unique et de conseillers en rénovation énergétiques.
Pionnier en la matière, BAOENE a conçu un Espace Conseils en Energie de 500m², dès 2011, pour accompagner les particuliers dans leurs travaux : audit énergétique, identification des travaux prioritaires, montage financier et administratif, engagement sur le prix et le résultat.

3. Rénovation des logements : « Le marché appartiendra à ceux qui savent
marier bâtiment et énergie »

Aujourd’hui plusieurs constats poussent à revoir le marché de la rénovation :

  •  Les particuliers sont plutôt mal armés face à la complexité technique des travaux ; la décision de se lancer dans la rénovation énergétique de leur logement en souffre.
  • Ils craignent aussi de ne pas réellement profiter des résultats de ces travaux (rappelons que les Français déménagent en moyenne tous les 8 ans).
     
  • Malgré les économies générées par une rénovation, les travaux restent expansifs. Avec des résultats complexes à quantifier et un accès difficile aux aides, les ménages français demeurent attentistes.
    Tout cela rend nécessaire la création d’un nouveau métier : un interlocuteur unique pour tous les travaux de rénovation. A travers la complémentarité de ses connaissances (qui mêlent bâtiments et énergie), ce conseiller en rénovation énergétique rend les travaux plus accessibles aux ménages.

L’offre BAOENE est en parfait alignement avec ce constat. BAOENE est le seul acteur d’Ille-et-Vilaine à se positionner comme véritable chef d’orchestre avec le double savoir-faire bâtiment et énergie.

4. La méthode BAOENE : des compétences et des engagements

BAOENE propose des services clé en main aux particuliers pour tout projet lié à l’habitat résidentiel : rénovation, extension, construction. Basée à La Mézière (10min au nord de Rennes), BAOENE dispose d’un Espace Conseils en Energie pour sensibiliser les particuliers à la notion de performance énergétique et les accompagner dans leur projet.
Tout projet dans l’habitat est complexe. Sur le plan technique, le choix des travaux, des entreprises, l’analyse des offres, et le suivi des travaux peuvent se révéler une épreuve. La lourdeur administrative peut décourager même les plus motivés. C’est pour cela que BAOENE se positionne comme interlocuteur unique et accompagne ses clients sur chaque étape – depuis les démarches administratives (permis de construire), financières (aides et subventions, banque…), réalisation, suivi de chantier, … -, afin de faciliter la réalisation des projets, tout en donnant des garanties importantes à ses clients : engagement sur un prix global et forfaitaire, engagement sur le résultat final.
Avec 2 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013, BAOENE a déjà réalisé près de 50 projets sur l’ensemble du département de l’Ille-et-Vilaine.

 

Plus d’infos

www.baoene.com