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Surfrider lance la 23ème édition des Initiatives Océanes : ramassons nos déchets avant que la mer ne s’en charge.

Rendez-vous du 16 au 19 mars pour le weekend de lancement des Initiatives Océanes. Pour la 23ème année consécutive, des collectes de déchets seront organisées à travers l’Europe sur les plages, lacs, rivières et fonds marins. L’objectif : sensibiliser et mobiliser les citoyens européens à la problématique des déchets aquatiques.

Chaque année, 8 millions de tonnes de déchets finissent dans l’océan. 80% d’entre eux viennent de l’intérieur des terres mais tous sont d’origine humaine. Face à de tels chiffres, il est urgent d’agir pour préserver un écosystème indispensable à la vie. C’est pourquoi depuis 1995, Surfrider porte ce combat, notamment via son évènement phare : les Initiatives Océanes.
« Depuis 1995, plus de 9000 collectes de déchets ont été organisées par des dizaines de milliers de citoyens en ville, sur le littoral mais aussi sur les berges de rivière et dans les fonds marins. Par ce geste citoyen l’objectif est de sensibiliser à une pollution toujours plus massive des océans. » rappelle Cristina Barreau, experte des déchets aquatiques.
Chacun, quel que soit son âge, sa région, peut participer ou organiser une collecte de déchets. Pour cela, rien de plus simple : il suffit de se rendre sur initiativesoceanes.org pour connaitre l’Initiative
Océane la plus proche de chez soi ou inscrire son événement et recevoir de Surfrider tout le matériel nécessaire à son organisation.

1398M3 DE DÉCHETS RÉCOLTÉS EN 2016 LORS DES INITIATIVES OCÉANES

Au-delà de la simple collecte de déchets, les participants des Initiatives Océanes sont également invités à remplir une fiche bilan à la fin de leur collecte. Grâce à ces données, Surfrider Foundation Europe établit chaque année un bilan environnemental précisant notamment les déchets les plus retrouvés par façade maritime. Sans grande surprise, les déchets composés de plastique et les mégots sont les plus retrouvés lors des collectes.
Retrouvez tous les chiffres dans le bilan environnemental.
En 2016, 1 158 collectes de déchets ont été organisées à travers l’Europe, ce qui représente 1398 m3 de déchets récoltés par les 34686 personnes mobilisées sur les plages, lacs, rivières et fonds marins. Soit l’équivalent de 9319 baignoires de déchets !

NOUS JOUONS TOUS UN RÔLE DANS LA POLLUTION DE L’OCÉAN, APPRENONS À JOUER UN RÔLE DANS SA SAUVEGARDE

Rendez-vous du 16 au 19 mars 2017 pour un des plus grands rassemblements citoyens
en Europe !

Pour en savoir plus sur Surfrider et les Initiatives Océanes :
www.surfrider.eu – www.initiativesoceanes.org




La recette. Soupe à la pomme

Que faire des pommes qui ont perdu de leur croquant? Des compotes, des tartes? Choisissez celles qui font triste mine sur vos claies et réalisez cette recette de soupe simple et acidulée!

Ingrédients:

  •  5 pommes
  • 2 oignons
  • 2 gousses d’ail
  • 3 grosses carottes
  • 1/2 chou vert
  • 1/2 tasse de lentilles corail
  • 1 branche de céleri
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • eau filtrée
  • sel, poivre

Préparation:

Dans une grande casserole, faire revenir les oignons en lamelles et les gousses d’ail en petits dés jusqu’à ce qu’ils fondent et prennent une teinte dorée. Ajouter les pommes bio en quartiers avec la peau, les carottes en rondelles, le chou effeuillé dont on aura enlevé le trognon, la branche de céleri en tronçons. Recouvrir les légumes d’eau, puis ajouter les lentilles et une pincée de sel. Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 30 minutes. Mixer et ajouter du sel et du poivre.

Remarques:

En Inde, on propose des soupes à la pomme avec du curry; et au Japon, on ajoute volontiers de la cannelle.

Par gourmandise, on peut ajouter une pointe de crème fraîche ou de crème de soja.




Gwalaz, un brin d’herbe dans une coque de lin

C’est en combinant les caractéristiques mécaniques du lin, du liège et du balsa que la société « Kaïros » et « Tricat», respectivement spécialiste en bio-composites et en construction de trimarans ont permis aux surfeurs bretons de « Lost In The Swell » de naviguer sur Gwalaz, le trimaran éco-conçu.

 

Le projet « Lost In The Swell » est la concrétisation de 3 potes bretons passionnés par le surf et qui se préoccupent de la qualité de l’eau dans laquelle il passe les 90 % de leur temps. Leurs différents périples aux quatre coins du globe sont régulièrement publiés sur youtube pour financer leur quête de vagues inconnues.

C’est après un surf trip en Indonésie que  ces trois surfeurs bretons souhaitent renforcer leurs actions vis-a-vis de l’environnement. A peine rentré en France, ils planifient leurs prochaines aventure et c’est durant leurs trajets vers les  différents spots bretons qu’émerge l’envie d’utiliser un moyen de transport écologique sur son utilisation et sa fabrication.

En 2012, Ewen, Aurel et Ronan se rendent au salon nautique de paris et font la rencontre de Roland Jourdain et Sophie Verceletto, fondateurs de « Kaïros », société de conduite de projets sur les voiliers de compétition et spécialiste dans les bio-composites. C’est ensuite avec l’aide financière de la région Bretagne que le prototype de trimaran eco-conçu nommé « Gwalaz » (herbe marine en breton) peut débuter. La collaboration avec l’Ifremer et l’Université de Bretagne Sud qui étudient les bio-composite a permis de déterminer la combinaison idéal pour la réalisation de la coque : fibre de lin,  résine biosourcée à 20 % et matériaux d’âme en liège et  balsa.

Un test grandeur nature

Les amis bretons n’ayant jamais réellement navigué, prennent les rennes de Gwalaz sur le littoral breton avant décoller pour les îles salomon pour retrouver leur équipements qui vient de passer trois semaines dans un container à plus de 60°… Inquiet de trouver une soupe de résine bio au fond du container, les surfeurs bretons se voient rassuré quand ils constatent que le bateau n’a réagi ni à la chaleur ni au transport.

Après 3 semaines à sillonner les coraux des îles salomon et avoir était solidement sollicité, Gwalaz revient à bon port avec seulement une casse de safran à déplorer. Afin de pérenniser la combinaison des bio-matériaux, un test est réalisé pour identifier toutes déformations qu’aurait pu subir la coque du trimaran. C’est encore avec joie que les différents porteurs du projet constatent que la coque n’a subit aucune déformation. Un réel succès !


Photo : Ronan GLADU

Gwalaz prend du poil de la bête !

Le trimaran éco-conçu navigue régulièrement dans la baie de Port la Forêt et permet d’observer la réaction des bio-matériaux dans le temps. Équipé d’un nouveau gréement conçu par l’architecte naval Marc Van Peteghem il est maintenant constitué d’une aile à deux volets. Cette nouvelle technologie révolutionnaire pourra par la suite équiper une multitude de bateaux et permettra une réduction de la consommation de carburant de 15 % à 40 %.

 

Zoom sur l’écoconception

Elle vise à concevoir un produit en y ajoutant la contrainte environnementale, c’est chaque étape du cycle de vie du produit qui doit être caractérisée et quantifiée pour identifier les plus néfastes pour l’environnement.

Le concepteur apporte ensuite des alternatives :

  • Extraction de matières premières : Remplacer les matériaux précieux par des matériaux naturels et renouvelables, Utiliser des matériaux nécessitant peu d’énergie pour les extraire, Utiliser des matériaux recyclés
  • Fabrication : Réduire les étapes de fabrication d’un produit afin de diminuer la consommation d’énergie, Utiliser des énergies renouvelables pour alimenter les machines de fabrication, Simplifier la conception en réduisant le nombre d’éléments à fabriquer
  • Transport : Utiliser des moyens de transport plus écologique, Faire appel aux sous-traitants locaux, Réduire le volume du produit pour augmenter la capacité de chargement
  • Utilisation : Augmenter la durée de vie du produit, Favoriser la réparabilité
  • Fin de vie : Utiliser des matériaux recyclables, utiliser des matériaux bio-dégradables

En comparaison avec la fibre de verre, les matériaux bio-sourcés utilisés pour la réalisation de Gwalaz nécessite 5 à 10 fois moins d’énergie lors des opérations d’extraction et de fabrication. À l’heure actuelle la fabrication n’est toujours pas économiquement viable pour la production en grande séries car le coût de la matière première encore trop important pour rendre Gwalaz concurrentiel face à la fibre de verre. Bien que le court du lin ait nettement chuté depuis 2013, il implique encore aujourd’hui un surcoût de 15 % par rapport aux matériaux issus de la pétrochimie.

 




Semaine de l’égalité et Journée internationale des droits des femmes du 6 au 12 mars 2017

Comme chaque année la radio associative Plum’fm s’engage pour la journée internationale des droits des femmes du 8 mars. A cette occasion, votre radio propose une semaine spéciale sur les ondes du 102.1
L’objectif est de valoriser les acteurs du territoire engagés sur les questions d’égalité et de sensibiliser tout un chacun sur cette thématique essentielle au mieux vivre ensemble.

Du lundi 06 au dimanche 12 mars nous vous invitons à découvrir des émissions, ainsi que des chroniques inédites réalisées par nos bénévoles. Musiciennes, scientifiques, économistes… Les femmes seront à l’honneur toute la semaine.
Direct 12h15 « L’HEURE DU RENCARD » 18h15 Rediffusion
Des invité-e-s, acteurs et actrices de l’égalité seront présents aux micros pour vous présenter leurs actions :
➢ Lundi 6 mars Marie Claude Venant Chargée de Mission à la Délégation Départementale aux droits des femmes et à l’égalité
➢ Mardi 7 mars Armelle Séité Salaün Chargée de Mission pour l’égalité Femmes-Hommes à l’Université de Bretagne Sud
➢ Jeudi 9 mars L’équipage des « Pink Dragon Ladies »
➢ Vendredi 10 mars Anne Patault Vice Présidente de la région Bretagne chargée de l’égalité et de l’innovation sociale
Lundi 6 mars 15h « LA MENSUELLE DE L’EGALITE » Samedi 11 mars 11h

Les jeunes du CFA Bâtiment de Vannes s’approprient la thématique de l’égalité
Mercredi 8 mars 15h « PLUM BAT LA CAMPAGNE SPECIAL EGALITE» Samedi 11 mars 15h
Contactez nous si vous souhaitez parler de vos actions lors d’une interview au 02 97 73 3000




La recette. Citronnade au gingembre

Difficile de remonter la pente après l’hiver?

Voici le breuvage idéal pour tourner définitivement le dos à la grippe! En effet, répandues en Asie et en Afrique de l’Ouest, les recettes de boissons à base de gingembre sont connues pour leurs vertus anti-inflammatoires et digestives. 

Cette semaine, grâce à ce cocktail citron-gingembre, non seulement vous allez enrayer la fièvre, le rhume, les maux de tête, mais vous serez enfin reboosté-e!

Ingrédients:

  • Un beau morceau de gingembre (environ 50g)
  • 2 citrons bio
  • 1 litre d’eau filtrée
  • 3 cuillères à soupe de sirop de sucre de canne

Préparation:

Éplucher la racine de gingembre et la mixer avec un peu d’eau. Ajouter les zestes et presser le jus des citrons. Ajouter l’eau et laisser macérer 1 heure. Filtrer et ajouter le sirop de sucre de canne. Mélanger et mettre au frais dans une bouteille hermétique.

Astuce: 

Les cristaux de sucre se déposent au fond de la boisson. Pour un mélange homogène, la solution est donc de faire un sirop de sucre. Pour cela, verser le sucre de canne avec trois fois son volume d’eau dans une casserole. Laisser 10 minutes à feu doux. Le sirop est prêt lorsque le sirop tombe en filet de la cuillère et non en gouttelettes. Attention, un feu trop vif fera tourner le sirop en caramel!

Remarques:

Idéalement, utiliser un extracteur ou une centrifugeuse. Un mixeur permet cependant d’obtenir une pâte, qui sera diluée avec l’eau et les citrons, puis filtrée. 

Le jus de gingembre n’est pas toujours apprécié des enfants. Pour atténuer le côté « poivré », on peut ajouter de l’eau ou des fruits comme des pommes ou des poires. En Afrique, on propose fréquemment cette boisson associée à du jus d’ananas pour un goût plus doux. 

L’été, on peut proposer cette boisson rafraîchissante avec quelques feuilles de menthe.

On peut également réchauffer une tasse de cette préparation et la servir avec un soupçon de cannelle ou de cardamone en poudre.

Cette boisson se conserve quelques jours au frais. 




Trémargat à l’honneur dans un livre

Les éditions Coop Breizh viennent de faire paraître un ouvrage consacré à Trémargat, petite commune des Côtes-d’Armor particulièrement dynamique en matière de transition écologique et de participation citoyenne. Il apporte un éclairage sur les raisons qui font que la commune a su révéler et mobiliser les énergies.

Trémargat, 200 habitants. Un café associatif, une épicerie associative, une ferme pédagogique, des chantiers participatifs et citoyens de réfection de la place du village…la petite commune, située en plein cœur du Kreiz Breizh, à une dizaine de kilomètres de Rostrenen, ne manque pas d’énergies. Ici, solidarité, participation citoyenne, agriculture bio et circuits courts sont les maitres mots. Un cocktail assez étonnant pour une petite commune de 200 habitants, située loin des grands axes de communication. Alors Trémargat attire les regards, notamment médiatiques : de nombreux reportages y ont été consacrés, dans les médias nationaux. Qu’est ce qui fait qu’à Trémargat, la population ait augmentée au fil des années ? Qu’il y ait une telle participation des habitants à la vie de la commune ? Que l’essentiel des exploitations agricoles présentes soient en bio ? Qu’une majorité des habitants votent écologiste aux élections ?

Fañch Ruellan,urbaniste-géographe, Josiane Ruellan, enseignante, et Denis Ruellan, sociologue des médias, ont essayé d’apporter des éclairages à ces questionnements dans leur ouvrage, « Trémargat en vies », auquel ont contribué d’autres connaisseurs de la région (géographe, historien, journaliste, photographe…). Il y passent en revue l’histoire de la mise en place de la Fermé Pédagogique et ses initiateurs, font le portait de certains habitants et de leurs activités, retrace l’arrivée des « hippies » et autres « Blev hir » (cheveux longs, en breton) sur les terres alors désertées du centre-Bretagne dans les années 70, expliquent les raisons de la difficulté à cultiver sur les terres rocailleuses du Kreiz Breizh…le tout agrémenté de nombreuses données géographiques, historiques, sociologiques, politiques, culturelles, agricoles…A noter également, les dessins d’Alain Goutal, autre habitant du secteur, qui illustre sous forme de bande dessinée le chemin d’interprétation de la ferme pédagogique.

Riche et présenté de façon originale, sous forme de « mook »(publication périodique de forme hybride entre revue, magazine et livre, ndlr), le livre « Trémargat en vies » apporte un éclairage particulièrement intéressant sur la petite commune du Centre-Bretagne souvent mise en lumière dans les médias. On comprend ainsi mieux la combinaison de différents facteurs qui fait le succès de Trémargat aujourd’hui, en matière de création d’alternatives et de participation citoyenne.