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Tribune – Marées vertes : Non! La Bretagne ne se soigne pas…

(Plume Citoyenne) Combien de fois n’avons-nous pas entendu de la bouche des uns et des autres, y compris parfois de la part de nos propres adhérents, leur confiance dans les plans de lutte contre les marées vertes ! Combien de fois Sauvegarde du Trégor, Halte Aux Marées Vertes et la plupart des associations non subventionnées n’ont-elles pas été traitées d’intégristes par les pouvoirs publics pour avoir douté de l’efficacité de ces plans dès 2011 ! Et elles n’étaient pas les seules, puisqu’en 2012 un collège de scientifiques avait aussi émis des doutes. Avis délibérément passé sous silence.    

Et comme les faits sont têtus, les marées vertes reviennent en force cette année. Pire, pour la première fois depuis 50 ans, dans certaines baies elles s’installent à l’année ! Et pendant ce temps, les risques sanitaires demeurent. Un joggeur n’est-il pas mort en septembre 2016 dans l’estuaire du Gouessant ?Il faut bien alors admettre que, contrairement aux déclarations de Monsieur le Président de Région, la Bretagne ne se soigne pas parce que ses responsables politiques ne s’en donnent pas les moyens. Sur 7 % de la surface agricole utile bretonne qui irriguent en nitrates les baies à marées vertes, il n’a même pas été envisagé des scénarios de rupture de l’agriculture intensive. Et ce ne sont pas des améliorations de pratiques agricoles pour cultiver des plantes polluantes comme le maïs qui suffiront pour empêcher le lessivage des nitrates. Certes, on peut peut-être gagner au mieux un mg/l tous les trois ans, à condition que un ou deux exploitants ne gâchent pas ces résultats. Mais, quelques soient les efforts consentis, jamais ce type de culture ne suffira pour parvenir à franchir le seuil de moins de 10 mg/l de nitrates pour enrayer la prolifération des algues vertes. Et cela, tous les décideurs agricoles et politiques le savent. Ils savent que la Bretagne ne se soigne pas parce qu’ils ne veulent pas lui administrer les bons remèdes. Ils ne veulent pas remettre en cause un modèle agricole pourtant à bout de souffle, qui n’est soigné qu’à coups de subventions publiques.

La recrudescence des marées vertes de cette année nous renvoie à la faillite des politiques publiques déjà dénoncée par un jugement du Tribunal Administratif de Rennes en 2007. L’histoire bégaye, l’environnement trinque toujours, et les citoyens avec…

Yves-Marie Le Lay




De A à Z. Soins cutanés à l’Aloe Vera

Plante miracle ?

Appelé « plante de l’immortalité » par les Égyptiens, qualifié de fontaine de jouvence par les Mayas, l’aloe vera produit une multitude de composants actifs qu’ont su ensuite exploiter Aristote ou Hippocrate.

En effet, à partir de ses feuilles réputées antiseptiques, on peut réduire -voire éliminer- les moisissures, bactéries, mycoses, virus…

Éco-Bretons vous propose quelques astuces pour un usage exclusivement externe ; cette plante étant très puissante, il est fortement déconseillé de l’ingérer sans avis médical préalable.

Ingrédient

Une grande feuille d’aloe vera, en vente dans une boutique ou épicerie bio.

Préparation

L’aloe vera s’utilise sous forme de gel. Il faut donc détacher la chair de la peau verte avec une lame, puis la rincer pour éliminer la pellicule jaune. Ensuite, passer la chair translucide au mixeur et appliquer le gel.

Utilisation 

  • Active la cicatrisation des plaies, brûlures superficielles et ampoules,

  • Soulage les hématomes et coups de soleil,

  • Atténue les rides, hydrate et adoucit la peau (masque)

  • S’utilise comme démaquillant naturel,

  • Réduit l’acné, l’eczéma, le psoriasis,

  • Atténue la rosacée (ou couperose),

  • Atténue les boutons de fièvre (herpès),

  • Soulage les piqûres d’insectes,

  • Protège des vergetures,

  • Traite les verrues,

  • Combat les mycoses,

  • Réduit les irritations vaginales légères,

  • Nourrit les cheveux secs et accélère leur croissance (masque capillaire),

  • Réduit les pellicules et irritations du cuir chevelu

Conservation

On évitera le gaspillage en prélevant la juste quantité de chair et en réservant la feuille à l’abri de la chaleur. Le gel préparé peut être conservé quelques jours au frigo dans un récipient hermétique en ajoutant le jus d’un citron.




Le Carré Libre : une école Démocratique

Le Carré Libre c’est une école un peu particulière à Quimper (29) qui vient d’achever sa première année d’existence. Ecole privée car elle refuse de suivre le programme de l’éducation nationale. Ecole Démocratique car elle appartient à ce courant de pensée. Elle se distingue des pédagogies Freinet, Montessori, Steiner car comme nous l’explique Nathalie Gandon, l’une des parentes à l’origine du projet, « L’Ecole Démocratique n’est pas une pédagogie alternative puisqu’il n’y a pas d’intention éducative ». Quel fonctionnement adopte cette école dite du 3ème type ? En cette fin d’année scolaire, découvrons une école alternative à l’école traditionnelle.

Des parents à l’initiative d’une école

Laure Doupeux, Nathalie Gandon et Estelle Renaudineau sont toutes les trois mères. Nathalie et Estelle avaient leurs enfants à la même école et ont très vite eu l’envie de voir autre chose. Le système éducatif ne les satisfait pas. C’est alors qu’elles découvrent un article dans la presse d’une autre mère, du côté de Bénodet, Laure Doupeux. La jeune femme est à la recherche de parents qui souhaiteraient ouvrir une école alternative.

Les trois mères se rencontrent et décident d’en faire une priorité. Comme galop d’essai elles lancent une première réunion en 2014 qui invite les citoyens intéressés par le lancement d’un nouveau type d’école à se rassembler. Dès la première réunion publique, plus d’une centaine de personnes affluent : parents, instituteurs, professeurs, orthophonistes. Certains viennent curieux du projet mais beaucoup « venaient exprimer leur colère et la souffrance de leurs enfants au sein du modèle traditionnel ». L’association Les semeurs d’école est lancée.

Les trois femmes se donnent pour premier objectif de s’informer en lançant un cycle de conférence. La première année est donc dédiée à la rencontre d’individus permettant d’approcher le développement de l’enfant : Claire Lecomte chronobiologiste, Bernard Collot, instituteur à la retraite créateur de l’école du troisième type, André Stern, qui n’est jamais allé à l’école car ses parents étaient « convaincus que l’école contrariait les attentes naturelles  de l’enfant », Thierry Pardo, chercheur sur l’éducation sans école, et enfin Claire Abelard, réalisatrice du film Être et Devenir.

En Décembre 2015, un an après le commencement du cycle de conférence, l’association découvre l’Ecole Démocratique Dynamique de Paris, une école « libérée des programmes, des emplois du temps et des classes d’âge ».  « C’était exactement ce que l’on recherchait depuis le début, une liberté totale au niveau des apprentissages » précise Nathalie Gandon. « Avec cette école on franchit un cap supplémentaire, on voulait faire éclater un cadre mais c’est plutôt que le cadre n’est pas au même endroit ».

Le fonctionnement d’une école démocratique



Dans le centre de Quimper, avenue de Ty Bos, il existe désormais une école appelée Le carré libre, créée par l’association Les semeurs d’Ecole. Ouverte depuis septembre 2016, Nathalie Gandon nous éclaire sur son fonctionnement.

L’école est une école privée hors contrat, c’est à dire qu’elle n’est pas tenue de suivre le programme de l’éducation nationale. Pour le moment, même s’ils préféreraient trouver une autre source de financement, l’école est financée par les parents à raison de 150 euros par mois et par enfant. L’école est à la charge des salariés, à raison de deux personnes en contrat aidé, et des bénévoles, les parents des enfants qui ont des disponibilités pour encadrer les journées d’école.

Dans cette école comptant une cinquantaine d’enfants, vous ne trouverez pas de classe par année de naissance. Ici des enfants de 3 a 19 ans se mêlent. Les plus âgés peuvent aider les plus jeunes dans leurs demandes. « Avec les recherches, les livres lus et les personnes rencontrées on s’est rendu compte qu’un continuum d’âge était très important. Il y a un trou qui n’est pas naturel en primaire. Ils ne voient pas les adolescents. » De plus la communauté s’établit sans hiérarchie. L’adulte salarié ou bénévole n’est pas un référent, ni l’autorité, mais il assure un cadre affectif.

Les enfants sont libres de mener leurs journées comme bon leur semble dehors ou à l’intérieur. Il ne doit pas y avoir d’intention de la part de l’adulte encadrant juste une notion d’accompagnement. D’ailleurs le recrutement de l’équipe est fait en ce sens. Ces salariés doivent être en mesure d’accepter cette manière de développer l’enfant qui considère que « chaque personne est capable de faire son chemin d’apprentissage ». « Par contre si l’enfant a besoin d’aide pour évoluer dans un domaine qui lui tient à cœur, comme la musique, entrer au conservatoire nous lui donnerons les clés pour réussir, cela peut passer par des cours particuliers, faire les démarches vers les structures. » précise Nathalie Gandon.

Il existe des organes de décisions : le conseil d’école et le conseil de justice. « Grâce à eux la démocratie et la liberté peuvent s’installer. » Toutes les transgressions à l’école sont traitées par le conseil de justice où siègent 3 adultes et 2 enfants tirés au sort ( qui tournent). « L’enfant qui a porté plainte vient se présenter devant l’enfant accusé et le conseil. On recherche ensemble une sanction réparatrice. » «  C’est un organe très fort de responsabilisation et de justice. On ne va pas pouvoir les embêter impunément. » Le conseil d’école se réunit quant à lui une fois par semaine et sert à examiner les propositions de vie en commun  et à les débattre. Le vote ne se fait qu’à la majorité absolue. Le règlement intérieur est ensuite affiché de manière à ce que tout les enfants puissent le consulter.

« Les apprentissages sont en effet démocratiques. Chaque enfant peut aller jusqu’au bout de ce qu’il aime.  On ne peut pas s’assurer qu’ils vont passer à côté d’une passion mais des apprentissages peuvent être bloqués par la méthode traditionnelle. On laisse l’enfant aller vers l’apprentissage, mais quand il est prêt pour ça. »
 

Des graines semées en Bretagne : des projets à venir

L’association a donné envie à d’autres. En fédérant les acteurs du renouveau de l’éducation d’une partie de la Bretagne et en développant un modèle qui trouve écho, le projet s’est diffusé à d’autres communes. En ce moment une dizaine d’Ecoles Démocratiques pourraient ouvrir d’ici 3 ans : à Douarnenez, Concarneau, Rennes, Ploërmel, Dinan…etc. Les porteurs de projets se réunissent deux fois par ans pour s’épauler dans leurs démarches de création de projet.

Quand à l’école de Quimper, le Carré Libre, cette première année est enthousiasmante : « On a vu se déconstruire les anciens schémas chez les adultes et les enfants. » confie Nathalie Gandon, « les enfants sont heureux et très occupés. Ils font plein de propositions et font plein de choses » rajoute t’elle. Elle nuance en parlant de quelques cas inadaptés « Certains parents ne se sentaient pas prêt finalement dans leurs croyances et leur posture et il y a eut des départ. Quelques cas étaient inadaptés a ce cadre là comme des enfants hyperactifs mais en règle générale le bilan est positif. ». Il ne faut donc pas hésiter à contacter l’école car les inscriptions sont ouvertes même en cours d’année à lecarrelibre@gmail.com  .

Le carré libre > page Facebook
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02 29 20 42 69

>> Des conseils de lecture :

GRAY Peter, Libre pour apprendre




HEOL – Agence locale de l’énergie

Florian GUILBAULT, chargé de mission grand public vous présente l’agence locale de l’énergie du pays de Morlaix et vous donne quelques conseils pour réduire votre consommation énergétique.




Bord à Bord, des algues bio dans l’assiette

Bord à bord propose depuis 1996 des algues alimentaires pour les professionnels de la restauration comme pour les particuliers. Au cours des années ils ont élaboré quelques recettes signature. Henri Courtois, gérant de la société, travaillait dans la finance avant d’opérer un virage radical et de monter à Paris proposer aux chefs de la capitale ses produits, des algues déshydratées ou fraîches. En quelques années son activité s’est bien développée : deux sites de production travaillent les algues cueillies par 10 à 12 pêcheurs locaux, qui fournissent un total d’environ 200 tonnes d’algues fraîche par an. Entre modernisme culinaire, valeurs de développement durable et activité traditionnelle, Henri Courtois nous raconte son aventure.

De la santé à la gastronomie

Henri Courtois se souvient des tout débuts, quand il a commencé son activité : « les algues étaient perçues comme un médicament, mais pas comme un aliment ; maintenant on aurait plutôt tendance à dire que ça doit être ‘deux fois bon’ : au goût, et pour la santé », dit-il.

A Paris, il a commencé par demander à des chefs d’expérimenter avec ses produits, et a travaillé avec des passionnés à la recherche de nouvelles recettes. Il se souvient notamment de l’atelier « la place de l’algue dans la cuisine » organisé avec l’association « le botaniste gourmand », durant lequel sont intervenus des chefs comme Hisayuki Takeuchi (pionnier de la cuisine japonaise en France).

Ils proposent des algues vertes (laitue de mer), rouges (dulce, nori), et brunes (wakame, spaghetti de mer, konbu royal).

 

Des pratiques durables et un label bio

Bord à Bord s’applique à user de pratiques durables : les ressources sont préservées en évitant la surpêche et en observant des méthodes de cueillette respectueuses. Les pêcheurs à qui l’entreprise fait appel sont des passionnés qui travaillent à pieds ; ils viennent échouer un bateau à fond plat sur le banc d’algues, effectuent la cueillette pendant la marée basse, puis repartant à la marée haute. Tout s’effectue à la main, sans équipement mécanique. « Il y a un débat au sein de la profession en ce qui concerne les méthodes de cueillette », détaille Henri Courtois, passionné par son sujet ; « la méthode recommandée officiellement est de couper, ce qui n’est pas la meilleure solution pour toutes les variétés ; le kombu royal, par exemple, doit être déraciné pour que les jeunes pousses qui se développent sous les adultes puissent grandir à leur tour. Nos pêcheurs sont très sensibles à la protection des ressources et adaptent leurs méthodes suivant chaque espèce. » Le rendement est très différent suivant les variétés d’algue : une bonne cueillette de nori représente environ 80kg par marée, tandis le spaghetti de mer est plus proche des 400kg par marée. « Tout cela à dos d’homme. C’est un sacré travail ! » ajoute-t-il. Les algues cueillies pour un usage industriel (notamment pour la production de gélifiants) le sont avec moins d’égards, notamment à l’aide de « scoubidous » ou de « peignes norvégiens », qui arrachent de grands paquets de flore sans distinction de contenu ou raclent le sol comme des chaluts. Evidemment la qualité de la cueillette s’en ressent, sans parler de l’impact sur les ressources ; à Bord à Bord, la cueillette respectueuse fournit une matière première de beaucoup plus grande qualité qui permet un usage gastronomique.

Pour rassurer les consommateurs et les convaincre d’essayer ces produits encore un peu nouveaux dans la gastronomie française, les produits Bord à Bord sont garantis par le label bio, ce qui n’est pas chose aisée pour des algues alimentaires. Trois critères sont pris en compte dans le cahier des charges :

  • L’eau de la zone de pêche doit être de grade HQE (bon état écologique et chimique) d’après les analyses de l’Agence de l’Eau, qui la note selon les critères de la Directive Cadre sur l’Eau initiée par l’Union Européenne ;
  • La zone de pêche doit être classée en zone conchylicole (ce qui signifie que la zone est considérée suffisamment propre pour abriter un élevage de coquillages) ; Bord à Bord a réussi à obtenir le classement de six zones, qui sont donc l’endroit où leurs pêcheurs cueillent les algues
  • Les pratiques d’exploitation doivent être durables : pas de surpêche, et les méthodes de cueillette doivent être respectueuses.

 

Une activité aux premières loges du changement climatique

« Les algues sont un élément fondamental de l’écosystème marin », explique Henri Courtois ; elles se développent grâce à l’azote produit notamment par les coquillages, et sont mangées par les poissons, dont les déjections nourrissent les coquillages. Nous voyons bien que le changement climatique modifie cette flore, il influence la saison de la cueillette. Elle commence plus tôt et est plus courte qu’autrefois car l’eau est plus chaude, et si les courants devaient changer brusquement, cela aurait un impact radical sur notre activité. » Nous posons la question des algues vertes, aussi appelées laitue de mer : comme c’est une variété comestible bien connue, et qu’il y en a une telle profusion, afin de lutter contre leur prolifération ne pourrait-on pas tout simplement les manger? « Ce n’est pas si simple », répond Henri Courtois. « Les algues vertes naissent souvent dans des endroits qui concentrent températures chaudes et fortes teneurs en nitrates ; ce ne sont pas des sites jugés sûrs pour la récolte d’algues alimentaires. On peut transformer les algues échouées pour l’alimentation de bêtes d’élevage comme des poulets ; l’entreprise Agrival, par exemple, développe cette activité. Mais ce ne serait pas légal de les utiliser pour l’alimentation humaine. Nous nous retrouvons ainsi face à un curieux paradoxe, où nous avons d’un côté une surabondance de laitue de mer, et de l’autre de telles difficultés à nous approvisionner de façon correcte que nous sommes obligés de nous tourner vers l’aquaculture » déplore-t-il. « Je pense qu’il serait bien d’avoir un peu plus d’aquaculture en Bretagne ; nous préférerions largement traiter avec des aquaculteurs locaux si nous en avions la possibilité. Cependant le littoral breton est protégé et il est très compliqué à l’heure actuelle d’installer des exploitations sur nos côtes, ce qui se comprend aussi d’un point de vue touristique. Nous nous approvisionnons donc auprès d’aquaculteurs portugais, car la luminosité est très bonne là-bas et ils ont d’excellents produits. », conclut-t-il.

 

Une opération simple mais efficace

Le traitement des algues fraîches se passe de la façon suivante :

  • Elles sont réceptionnées au site de Roscoff, pesées, puis envoyées sans plus attendre en salle de stockage ou en salle de nettoyage suivant les besoins

  • Elles sont lavées à gros bouillons dans de l’eau de mer froide. « il est important d’utiliser de l’eau de mer pour préserver leur niveau osmotique », explique Henri Courtois. En clair : si on les lave dans de l’eau douce, la différence de densité d’eau fait exploser leurs cellules. Un peu comme les tentacules de méduse récoltés par les malchanceux à la plage, s’ils s’aventurent à les rincer à l’eau douce.

Les algues sont cueillies durant la meilleure saison, puis elles sont conservées au frais, dans le sel et à l’abri de la lumière. Cela a le double avantage d’assurer des stocks pour une production constante et d’affiner l’algue, rendant le produit final plus délicieux encore. Seul du sel de Camargue labellisé bio est utilisé pour le salage.

  • Elles sont triées manuellement pour les débarrasser de tous les corps étrangers comme les coquillages
  • Elles sont essorées, chargées dans un camion et livrées au site de production de Taulé.

 

La production alimentaire

C’est sur le site de Taulé que les délicieuses compositions de Bord à Bord sont produites.
Les algues lavées et dessalées sont amenées dans la pièce de production, un univers contrôlé où les opérateurs portent blouse, bottes de plastique, gants et charlotte.

Nous nous arrêtons devant le hachoir, qui sert à fabriquer le tartare d’algues.

La mixture est appelée la mêlée, il en est fabriqué dix par jour, les ingrédients principaux outre les algues étant des câpres et de l’huile d’olive.

Nous visitons le reste de l’usine et avons le droit à une dégustation. Nos préférés : le tartare de nori au vinaigre de vin rouge et échalottes, et le chutney dulse et framboise !


Dans le prolongement des valeurs durables de l’entreprise, le maximum de déchets est recyclé (conserves, barquettes, palettes, verre et casses de bois).

L’algue paraît une ressource prometteuse dans la recherche vitale de nouveaux aliments : nous en disposons en grandes quantités, elle est bonne pour la santé – et elle est délicieuse !




Barbecue végétarien : Les poivrons farcis au yaourt !

Le soleil revient, voici revenu le temps des barbecues. Les invitations pleuvent mais vous êtes végétarien. La vue des viandes saignantes qui dorent sur les grilles des barbecues ne vous dit rien. Le bol de chips posé sur la table se noie dans votre estomac. Que faire ? Eco-bretons vous propose des échappatoires !

Les poivrons farcis au yaourt

Ingrédients

  • poivrons

La garniture :

  • 3 yaourts
  • ciboulettes
  • 2 gousses d’ail
  • 2 pincées de sel et de poivre
  • De l’huile d’olive

Coupez et videz les poivrons de leurs graines et des parties blanchâtres. Badigeonnez les poivrons d’huile d’olive avec un pinceau de cuisine. Grillez les poivrons pour environs 10 bonnes minutes de cuissons.

Préparez le garnissage. Hachez finement les herbes et l’ail, y associer le sel et le poivre puis rajouter les yaourt et mélanger le tout. Vous pouvez également verser une cuillerée d’huile d’olive pour une saveur méditerranéenne.

->  Pour enrichir la garniture vous pouvez aussi rajouter du quinoa ou à défaut de la semoule avec des tomates confites finement découpées.

Voici venu le moment du garnissage. Tartinez !

Astuces 

–> Ce type de recette s’adapte à plusieurs types de légumes comme les courgettes, les aubergines, les tomates.

–> Ce type de préparation sera idéalement accompagnée de salades, riz ou semoule.

–> La garniture peut varier avec des oignons, du fromage pour certains. Amusez vous avec les restes de votre frigo !

–> Pour le dessert on vous conseille des bananes grillées au miel et aux noix ! savoureux !