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Les Landes de Bretagne s’exposent à Rennes

L’Ecomusée de Rennes présente actuellement une nouvelle exposition autour des Landes de Bretagne. Baptisée « Landes de Bretagne, un patrimoine vivant », elle propose de découvrir l’histoire humaine, culturelle, et la biodiversité de ces milieux du patrimoine breton. Elle est visible jusqu’au 26 août 2018.

1 million d’hectares. Voilà ce que représentaient les landes sur le territoire breton en 1800. Il reste aujourd’hui environ 14000 hectares de landes à bruyères, surtout dans les Monts d’Arrée (29), dans les landes de Cojoux (35), dans les landes de Monteneuf (56), ou encore de façon plus réduite dans les landes de Lanvaux (56), les landes du Méné (22), Moisdon-La-Rivière (44), et sur le littoral, notamment sur les îles. Ce sont ces espaces naturels qui sont mis à l’honneur à travers une exposition temporaire proposée par l’Ecomusée du Pays de Rennes, du 25 novembre 2017 au 26 août 2018. Baptisée « Landes de Bretagne, un patrimoine vivant », elle « invite le visiteur à rencontrer des paysages, une histoire humaine, un patrimoine naturel et culturel profondément ancré en Bretagne ». Elle a pour objectif de « réveiller la sensibilité des citoyens à la sauvegarde de ces milieux, de ces paysages, de ce patrimoine culturel vivant et de la biodiversité qui en dépend ».

Sur un espace muséographique de 330 mètres carrés, l’exposition, qui couvre les cinq départements de la Bretagne historique, propose un parcours autour de quatre grands thèmes : la nature, l’agriculture, la culture et l’histoire de la disparition progressive des landes. De quoi découvrir à travers des peintures, des photos, des spécimens naturalisés, des citations, des œuvres d’auteurs, toute la biodiversité spécifique et emblématique des landes bretonnes (loups, courlis, ajoncs, bruyère, genêts…). Mais aussi les liens étroits entre les landes et l’agriculture paysanne bretonne, qui ont été profondément modifiés à partir des années 60 et l’apparition de la mécanisation et le passage à une agriculture plus industrielle. Défrichée, malmenée au fil des ans, la lande bretonne fait aujourd’hui l’objet d’actions de préservation mises en place par les associations de protection de l’environnement bretonnes et les collectivités. La présentation de ces actions et de l’état des landes aujourd’hui clôturent d’ailleurs la visite de l’exposition, qui est également accompagnée d’un ouvrage réalisé par le naturaliste de François De Beaulieu, « Landes de Bretagne, un patrimoine vivant », paru aux éditions bretonnes Locus Solus.

Plus d’infos

http://www.ecomusee-rennes-metropole.fr/




Le grand corbeau à la reconquête de la Bretagne

(Communiqué de presse de Bretagne Vivante) C’est l’un des oiseaux les plus intelligents du monde. Les ornithologues en ont recensé 67 couples dans toute la Bretagne en 2017, contre une vingtaine seulement à la fin des années 1990, l’espèce ayant fortement progressé dans la région ces dernières années. A ne pas confondre avec la corneille ou le corbeau freux, le grand corbeau (Corvus corax) est le plus gros des corvidés français, avec une envergure atteignant les 1m10, la taille d’une buse.

Nichant initialement dans les falaises côtières, le grand corbeau est une espèce qui avait pratiquement disparu de Bretagne et fortement régressé en France. Il est classé sur la liste rouge régionale des espèces en danger. Mais bonne nouvelle : protégée, étudiée et suivie depuis les années 60 par un réseau de bénévoles de plusieurs associations naturalistes (Bretagne Vivante, GEOCA, LPO), l’espèce se porte mieux !

Selon Thierry Quelennec, ornithologue à Bretagne Vivante qui présentait une communication sur l’espèce lors des Rencontres d’ornithologie bretonne ce week-end, à Saint-Lunaire, « c’est la systématisation des sentiers côtiers qui a créé initialement la chute des effectifs de grands corbeaux de Bretagne, à la fin des années 70. En effet, le tracé de ces sentiers n’a à l’époque pas été réfléchi pour la préservation de l’avifaune. Le passage constant des promeneurs trop près des falaises occasionne trop de dérangements pour ces animaux farouches ».

Heureusement, l’oiseau a trouvé refuge dans des carrières de l’intérieur des terres. Ces carrières de granulat recréent artificiellement le milieu naturel de l’espèce. C’est là que s’est peu à peu reconstituée la population, qui cette année retrouve des effectifs qu’elle connaissait autrefois. Elle commence désormais à revenir également sur ses anciens lieux de nidification en falaise côtière.

En effet, cet oiseau, comme tous les corvidés, est réputé pour son intelligence, ce que confirme Thierry Quelennec : « Ce sont des animaux très observateurs, qui réfléchissent. Maintenant que le sentier côtier est installé depuis plus de trente ans, certains oiseaux se sont réinstallés sur la côte dans des secteurs peu visibles du sentier. Si ces derniers sont suffisamment tranquilles, les grands corbeaux parviennent à s’adapter. »

Tout laisse à penser que cette population, encore très réduite mais pourtant dynamique devrait peu à peu s’étendre et dépasser les frontières bretonnes.

« Toutes ces bonnes nouvelles font que le grand corbeau ne devrait plus être une ombre du passé », conclue l’ornithologue.




Des arbres plantés pour lutter contre le réchauffement climatique à Saint-Nolff

Hier et aujourd’hui, l’association morbihannaise Clim’Actions Bretagne Sud lance l’opération-pilote de son projet « Forêt et climat ». 1140 arbres sont ainsi plantés sur une parcelle à Saint-Nolff (56), avec pour objectif de contribuer à la séquestration du carbone, et plus largement à la lutte contre le réchauffement climatique, sur le territoire.

Créée il y a deux ans, l’association Clim’actions Bretagne Sud met en place différents projets autour de la question du changement climatique. Elle veut être un « un laboratoire citoyen pour anticiper et agir face au changement climatique. ». Dans cette optique, elle a mis sur pied le projet « Forêt climat ». « La forêt est un enjeu majeur dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité », explique l’association sur son site. « Elle est une pompe à carbone et absorbe et stocke le carbone issu du CO2 et contribue à limiter les émissions de gaz à effet de serre. », poursuit-elle. D’où la nécessité de mettre en place certaines actions : « Gestion favorisant le bois d’œuvre, sylviculture plus économe en eau, essences adaptées, mélange des essences à favoriser, augmentation de la surface forestière, mise en place d’essences expérimentales pour favoriser l’adaptation », énumère Clim’Actions Bretagne Sud. Le projet mêle des propriétaires privés ou des collectivités possédant des parcelles forestières, des entreprises souhaitant s’engager dans des travaux forestiers, des professionnels forestiers, une entreprise de travaux forestiers (qui est entreprise d’insertion) et l’association Clim’Actions Bretagne Sud.

Dans ce cadre, la première opération pilote du projet a lieu hier et aujourd’hui. Il s’agit de planter 1140 arbres sur une parcelle d’un hectare située sur la commune de Saint-Nolff, au lieu dit Kerhuon, et qui est propriété de la commune de Séné. L’entreprise Ecodis et le chantier Ocre participent à l’opération. Ce sont ainsi des chênes sessiles, des châtaigniers, des pins maritimes, des pins sylvestres, des alisiers torminals, des sorbiers des oiseleurs, des charmes et des chênes qui sont plantés. Objectif : « augmenter la captation de carbone sur le territoire, mais aussi « protéger la ressource en eau, augmenter le potentiel de biodiversité, améliorer la résistance du peuplement aux aléas climatiques et pathologique, ainsi qu’une meilleure adaptation au changement climatique » indique l’association », indique l’association. Les bois ainsi obtenus permettront également d’alimenter la filière locale !

Plus d’infos

http://climactions-bretagnesud.bzh/




« La démocratie alimentaire » au cœur d’un projet du Civam29

Le Civam 29, antenne finistérienne du mouvement national Civam (Centre d’Initatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu Rural), mène de nombreuses actions autour de l’agriculture, des circuits-courts, ou encore des initiatives en milieu rural qui font « bouger » les campagnes. L’associaion travaille actuellement sur un projet autour de la question de la « démocratie alimentaire », dans lequel il s’agit notamment de créer des liens entre le milieu agricole et les centres sociaux. Elle présentait cette action lors des Assises Départementales de l’Alimentation qui se sont déroulées au Conseil Départemental du Finistère il y a quelques jours.

Le Civam (Centre d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) du Finistère est une association , affiliée au mouvement national Civam, qui mène de nombreuses actions autour notamment de l’agriculture durable, les énergies renouvelables, les circuits-courts, l’installation et la création d’activités en milieu rural. Elle participe actuellement à un nouveau projet, financé par le Ministère de l’agriculture et piloté par le réseau national Civam, autour de la démocratie alimentaire. « Il s’agit de travailler autour de la question suivante : comment avoir le choix de manger ce avec quoi l’on se nourrit ? », explique Isaure Saulay, animatrice au Civam 29. « Il est important pour cela de connaître son « territoire alimentaire », et de se poser les bonnes questions, afin d’arriver à faire un choix soi-même », poursuit-elle.

Le Civam 29 travaille dans cette optique avec « Le Cabas des Champs ». Basé dans le quartier de Keredern à Brest, c’est un groupement d’achat solidaire et participatif qui a pour objectif de proposer des produits locaux à des produits abordables pour les habitants. Il a été créé par des bénévoles du Centre social « Les amarres » de Keredern et de l’association CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie, ndlr). « Nous avons ainsi organisé des soirées-débats au centre social », précise Isaure. Une visite a été également organisée dans une ferme à Guillers, afin de présenter ce que sont les circuits courts, et en quoi consiste la rémunération des paysans aujourd’hui. « L’idée est qu’il y ait un véritable échange entre les usagers du centre social et le Civam, qu’il y un véritable échange entre ces deux mondes qui ne se connaissent pas », conclut Isaure.




La recette. Les lasagnes de poireaux parfumées à la menthe

Cette semaine, place à une recette qui mêle douceur et fondant : les lasagnes aux poireaux, agrémentées de façon originale avec de la menthe !

Ingrédients :

  • 1 gros poireau
  • 9 plaques de lasagnes
  • 1 cuillère à soupe bombée de farine
  • 30 cl de crème liquide
  • 1 bouquet de menthe
  • un morceau de parmesan

Préparation

  • Précuire les lasagnes 3 par 3 dans une casserole d’eau salées jusqu’à ce qu’elle soient « Al Dente », réservez
  • Faire fondre le poireau à couvert à feu moyen dans une poêle avec un filet d’huile d’olive.
  • Ajouter un peu de farine, un peu d’eau, de la crème liquide pour obtenir une sauce onctueuse.
  • Disposer dans un plat à gratin les feuilles de lasagne, un peu de préparation de poireaux, et parsemer de menthe ciselée. Renouveler l’opération.
  • Enfourner 30 minutes et déguster !



Da Bep Lec’h : portrait d’une microbrasserie à Morlaix

L’ADESS du pays de Morlaix et la jeune association Coop Mob vous proposent le portait de la microbrasserie Da Bep Lec’h. Ces Grenoblois à la recherche d’un territoire où la « culture de la bière est suffisamment développée » et « proche de la mer » ont finalement pris racine à Morlaix. Apprentissage collectif, jeux de mots, bouteilles consignées et solutions anti-gaspi profitez de ce reportage riche en astuces !


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